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PURCHASED FOR THE UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY FROM THE CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT FOR LINGUISTICS

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(1)

(2) /. PURCHASED FOR THE. UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY. FROM THE. CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT FOR. LINGUISTICS.

(3) Ér. Hf. ESSAI SU II LE. VERBE NÉO-CELTIQUE EN IRLANDAIS ANCIEN ET DANS LES DIALECTES MODERNES. SON CARACTÈRE, SES TRANSFORMATIONS PAR. J.. LOTH. AGREGE DE L'UNIVERSITE Élève diplômé de l'école des Hautes-Études.. PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR Libraire de la Société Asiatique,. de l'école des langues orientales vivantes, 28, RUE BONAPARTE, 28. 1882. etc..

(4) 1.

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(7) ESSAI SUR LE. VERBE NÉO-CELTIQUE.

(8) Saint-Amand (Cher).— Imprimerie de Destenay..

(9) ESSAI SUR LE. VERBE NÉO-CELTIQUE EN IRLANDAIS ANCIEN ET DANS LES DIALECTES MODERNES. SON CARACTÈRE, SES TRANSFORMATIONS PAR. J.. LOTH. AGRÉGÉ DE L'UNIVERSITÉ Élève diplômé de l'école des Hautes-Études.. PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR Libraire de la Société Asiatique,. de l'école des langues orientales vivantes, 28, RUE BONAPARTE, 28. 1882. etc..

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(11) A. M.. HENRI GAIDOZ,. SON ÉLÈVE RECONNAISSANT.. J.. LOTH..

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(13) ADDENDA ET CORRIGENDA. noire trop rapide revue du monde celtique actuel I. Préface. Dans nous avons oublié l'Italie, qui compte cependant deux celtisants des plus illluslres MM. Nigra et Ascoli. Nous aurions dû également citer, parmi les hommes qui ont contribué au progrès des études. Page. :. celtiques, Piclet et Gluck.. Page V. Note. Par Kymrys, nous entendons chez nous par. les. les. MM. Amédée. travaux de. fabuleux Kymnjs, connus. Thierry. et. Henri Martin,. remis en honneur par l'école anthropologiste. Page VI. Au lieu de Skeene, lisez Skene; au lieu de ]^atical, et. :. lieu. -17,. ligD.. 14. :. au. Page 49, Page 20,. lign.. 25. :. au lieu de cxxxiv,. de langage, lisez. lisez. language; au lieu de O'Kclly,. au. tical;. :. :. praclisez. :. Kelly.. Page. est. lign. 3.. lieu. de vous serez portés, lisez. :. lisez. :. ils. seront portés.. p. 134.. Nous voyons par les Addenda des Goidelica, que mertenn On ne saurait donc rien conclure de cette cita-. séparé de cunar.. tion; mais des constructions identiques avec giïr pour co-ro existent. en gaélique moderne. Page 20, lign. 15, au lieu de V, lisez VI. Page 23, lign. 16 au lieu de b i, lisez boi. Page 33, lign. 36 au lieu de d'O'Conncllan, :. :. :. :. Page 36, lign. 20 Page 47, lign. 24. Page 65, Page 66,. pour ameus,. :. pour coayln,. :. lisez. le. :. lisez. lisez. :. coayl.. :. pour 2 e lisez 3 e lign. 6 pour plyccea, lisez plycca. Page 68, lign. 14 supprimez caris lign. 15 pour Page 72, lign. 25 pour carir, lisez cerir. Page 83, lign. 25, pour buwyth, lisez buwyt. lign.. 24. :. ,. .. :. :. :. :. :. ;. :. :. :. Page 86,. de O'Connellan.. breton ameus.. lign. 2, lisez robreitheamnastair.. careist, lisez. :. cereist..

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(15) ADDENDA ET CORRIGENDA. Page. I.. Préface. Dans notre trop rapide revue du. nous avons oublié plus illlustres. parmi. citer,. :. les. monde. actuel. celtique. qui compte cependant deux celtisants des. l'Italie,. MM. Nigra et Ascoli. Nous aurions dû hommes qui ont contribué au progrès. également des études. celtiques, Pictet et Gluck. Page V. Note. Par Kymrys, nous entendons les fabuleux Kymrys, connus chez nous par les travaux de MM. Amédée Thierry et Henri Martin, et remis en honneur par l'école anthropologiste. Page VI. Au lieu de Skeene, lisez Skene; au lieu de pratical, lisez praclanguage; au lieu de O'Kelhj, lisez tical; au lieu de langage, lisez :. :. :. :. Kelly.. Page 47, Page 49, Page 20,. ligD.. 44. :. au lieu de vous serez portés,. lisez. lign.. 23. :. au lieu de cxxxiv,. 134.. lign. 3.. est séparé. lisez. :. p.. :. ils. seront portés.. Nous voyons par les Addenda des Goidelica, que mertenn On ne saurait donc rien conclure de cette cita-. de cunar.. tion; mais des constructions identiques avec gu'r pour co-ro existent. en gaélique moderne. Page 20, lign. 45, au lieu de V, lisez VI. Page 23, lign. 46 au lieu de b i, lisez boi. Page 33, lign. 36 au lieu de d'O'Conncllan, lisez de O'Connellan. Page 36, lign. 20 pour ameus, lisez le breton ameus. :. :. :. :. :. :. :. Page 47,. lign.. 24. :. pour coayln,. Page 63, Page 66,. lign.. 24. :. pour 2»,. lign.. 6. Page 68, Page 72,. lign.. 44. Page 83, Page 86,. lign.. lisez. lisez. pour plyccea,. :. supprimez. :. 23. lign. 25,. :. :. lisez. caris. pour carir,. lisez. pour buwyth,. coayl.. :. 3e. .. plycca.. :. lign. 15. ;. :. lisez. :. cerir. :. buwyt.. lign. 2, lisez robreitheamnastair.. pour. careist, lisez. :. cereist..

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(17) PRÉFACE. Avant l'apparition de. la. Grammatica. études celtiques étaient dans. le. chaos.. Celtica deZeuss, les. A. lumière de la. la. grammaire comparée, Zeuss a pu pénétrer. le. sens des plus. anciens textes écrits de l'Irlande, découvrir et exposer les lois. de. la. phonétique. compliquée des langues gaélique. si. et. britannique, classer les vraies formes de la déclinaison. et. de. la. conjugaison, poser. donner enfin à. les. fondements de. la famille celtique droit. de. la. syntaxe et. cité. au milieu. du groupe ario-européen.. Le nom d'Hermann Ebel est inséparable de celui de ses nombreux travaux dans le supplément au journal de Kuhn et surtout sa révision de la Grammatica celZeuss. tica,. ;. à laquelle. il. a. fait. des additions. mettent au premier rang parmi celtiques.. Après Zeuss. et Ebel,. les. considérables,. fondateurs. des. le. études. personnen'a plus contribué. que M. Whitley Stokes au progrès de ces. études. ;. les. textes bretons et irlandais qu'il a publiés, ont considéra-. blement enrichi. le. sa vaste érudition. conquêtes de. Les études Angleterre. domaine celtique. ;. sa vive pénétration et. contribuent tous les jours à étendre les. la linguistique.. celtiques. sont dignement. représentées en. même, par M. Rhys. Personne ne. serait \. plus.

(18) — propre que. II. vieux textes gallois,. lui à éclaircir les. s'il. con-. sentait à descendre des hauteurs de la linguistique générale. où son esprit hardi semble vouloir se fixer. En Allemagne, MM. Windisch et Zimmer continuent dignement l'œuvre de Zeuss et d'Ebel.. En. France, l'apparition de. la. revue celtique, créée par. Gaidoz et dirigée par lui avec tant. M.. de science. et. de. désintéressement, la création d'un cours de celtique à l'école. sous sa direction, ont marqué une ère. des Hautes-Etudes. nouvelle. Les solides travaux, encore trop peu connus,. France, de M. D'Arbois de Jubaniville, sur bretonne, ses études sur. la. le droit et la société. en. phonétique. de l'Irlande. ancienne, que nous savons n'être que la préface d'ouvrages plus considérables, suffiraient à assurer un rang élevé à la science celtique française.. travaux d'une les. comme. la. France. qu'elles n'éveillent encore. et la. On. ont un intérêt national.. de. d'une autorité indiscutable, surtout. études celtiques dr.ssent être en grande faveur,. dans des pays y. semblerait qu'après tant. Il. science solide,. Grande-Bretagne, qui. ne peut nier. quelque méfiance.. ont bien obtenu droit de cité dans. le. cependant. Les. Celtes. groupe indo-européen. ;. mais on regarde toujours ces nouveaux venus avec une certaine inquiétude on semble craindre qu'après le retour :. au foyer de. la famille, leur. naturel léger ne les entraîne. à. s'abuser que d'attribuer. de nouvelles aventures. Ce serait uniquement au souvenir encore récent des une autre cause est venue extravagances des celtomanes. cette défiance. :. s'y joindre.. Les savants. illustres, à qui. on doit. la création. des études celtiques, se sont peut-être trop exclusivement. préoccupés du côté ario-européen de ont pas assez vu. le. irlandais a fait illusion.. moderne, dont. où. ils. n'en. On. a. monuments les plus anciens ne remontent des premiers monuments du vieux français.. les. guère au-delà. On. la question,. Le nom même de vieil oublié que c'est une langue. côté néo-celtique.. n'a pas réfléchi. seraient les. que. les celtisants. romanisants,. si le. sont dans la situation. latin avait disparu.. De. là.

(19) —. III. des hypothèses hasardées, des erreurs inévitables et surtout. une vue incomplète des phénomènes celtiques de. langue.. la. Aussi. et. de. qui ont voulu. les linguistes. vie. la. pénétrer. un peu avant dans les études celtiques, se trouvant en présence de phénomènes nouveaux et d'une multitude d'idiotis-. mes gaéliques étrange. et britanniques, perdus au milieu d'un monde profondément autonome, lorsqu'ils croyaient. et. que des formes. n'avoir à étudier. des procédés ario-. et. européens, en ont éprouvé souvent un vif désappointement et ont cru les études celtiques. qu'on pût. s'y aventurer.. En. encore trop peu avancées pour tous les éléments des. réalité, si. langues celtiques sont ario-européens, certain. que dans. la. peuples. syntaxe, les. la. il. n'en est pas moins. comme. dans. néo-celtiques. ont. phonétique,. les. formes. et. considérable-. ment innové. On pourrait comparer le système de ces langues, actuellement, à un édifice construit sur un plan nouveau avec des matériaux anciens. tela de. conjugaison. Autant. la. système de. le. simple, facile à analyser,. autant. comme. remarque,. Ebel en a. plexe. C'est. que. fait la. le. la. déclinaison. est. celui de la conjugaison, est. troublé. com-. et. verbe en ancien irlandais est en pleine. décomposition. C'est un édifice bizarre, où ties. surtout. est vrai. par-. certaines. sont neuves, d'autres fort anciennes, d'autres enfin en. ruines sans qu'on semble songer à les réparer. Quelles sont les. causes de cette transformation et jusqu'où la révolution. est-elle allée? quel est a-t-il. le. caractère du verbe et à quelle. obéi dans ses évolutions. :. c'est ce. de montrer. Nous prenons donc ensemble, nous. l'. le. loi. que nous allons essayer. verbe néo-celtique dans son. étudions dans tout. le. cours de son histoire.. L'ancien irlandais est une époque de transition, analogue à celle par laquelle a passé. le. français du. avec cette différence que la période du. tend guère au-delà n'ont. fait. irlandais.. du. que continuer. xi° siècle.. le. au xn. e. vieil irlandais. siècle,. ne. s'é-. Les dialectes gaéliques. la révolution. commencée en. Le verbe britannique présente. caractéristiques. que. ix°. verbe gaélique,. les. mômes. vieil. traits. quoiqu'il en soit.

(20) —. IV. séparé par de graves et nombreuses différences. Après avoir. exposé. formes du verbe celtique dans. les. monuments. plus anciens. les. de l'Irlande et examiné. écrits. sommairement. ce que le verbe y a conservé du patrimoine ario-européen,. nous appellerons. l'attention. remarquables. plus. les. exposerons. '. et. plus caractéristiques. phonétiques qui. les lois. troublant et en dissolvant ensuite, par la façon. ficile. du lecteur sur ses particularités les. le. verbe. même. ;. dont. nous. ont produites, en. les. il. ;. ne nous sera pas. dif-. anciens Irlandais. les. ont essayé de réparer leurs pertes, laissant certaines parties. en ruines, sans se préoccuper. de. en étayant. les relever,. d'autres ou les remplaçant, de. dégager chez eux. verbe. Nous montrerons, mouvement commencé par. l'idée. du. et d'en faire ressortir le caractère.. dans une seconde partie, que. le. anciens Irlandais a continué avec une rigoureuse logi-. les. que. et. que. présente. le. verbe dans. même¥. les. les dialectes. caractères. gaéliques. essentiels. modernes. qu'en. ancien. Dans une troisième partie, nous nous occuperons Nous ne nous sommes pas uniquement arrêtés aux formes de la conjugaison nous avons demandé aussi à la syntaxe le secret et l'esprit de certaines. irlandais.. des dialectes britanniques.. :. formes verbales.. Les restes du Gaulois sont trop rares. et. trop. obscurs. pour que nous ayons à nous en occuper, surtout dans une étude sur. verbe.. le. irlandais, dont les. remontent au. vm. e. Nous abordons immédiatement l'ancien plus anciens monuments, suivant Zeuss,. siècle. ';. à partir du xi. e. siècle. 2 ,. la. langue. entre dans une nouvelle période caractérisée par l'affaiblis-. sement des ténues terminaisons.. principaux (gaëlic l'île. :. De. et la destruction. de certaines flexions ou. l'irlandais ancien sont sortis trois dialectes. 1° L'irlandais. moderne. ;. 2° le gaélique écossais;. albannach ou gaélique à'Alba). de Man,. le. moins connu. et le plus. 1. Zeuss, 2° édil. Gramra. celt. prœtat.. Zeuss?. id.. 3° le dialecte. de. curieux de tous.. L'autre branche des langues celtiques,. 8. ;. le. XXIV-XXV.. britannique corn.

(21) prend, en Angleterre,. le Gallois' et le. Comique, en France,. l'Armoricain, importé par les émigrants de. gne au moins du monde, suivant. l'île. vf et au vn° siècle de notre ère, et. de Breta-. qui n'est pas. une opinion trop. le. répandue en. France, un reste de Gaulois. Le Comique a disparu vers. du. fin. siècle dernier.. la côte,. de Saint-Malo à la Loire,. et. aujourd'hui dans. des Côtes-du-nord, se subdivise en quatre dialectes. rapprochés. les. uns des autres:. Cornouaillais etle Yannetais.. le. Léonard,. La place. Fi-. le. du Morbihan. nistère et clans la moitié des départements. le. la. L'Armoricain, parlé autrefois sur toute. le. et. fort. Trégorrois,. différente de l'ac-. cent tonique en Vaiinetais, certaines particularités dans la. prononciation des voyelles. et le. toutes choses assez récentes,. ment. intelligible. pour. traitement des dentales etc.,. rendent ce dialecte. les autres. Armoricains.. Gallois et Armoricains,. Certains manuscrits. difficile-. contenant. des gloses bretonnes, sont à peu près aussi anciens que les plus anciens textes Irlandais. Mais j£s formes verbales n'y sont ni assez nombreuses ni assez claires pour nous donner une idée exacte de l'ancien verbe britannique. On trouvera pour la première fois classées dans notre ouvrage les. formes verbales du vieux breton qui ont survécu.. Le document Comique conservé à Londres. exceptées,. de la. fin. est. le. le cartulaire. mencé au xf baies.. que. et. Pour l'armoricain, siècle,. du vin. le. plus ancien est. l'on reporte. au. un vocabulaire. xm. e. siècle.. document le plus ancien, les gloses de Redon dont la rédaction a com-. mais qui contient des chartes datées. siècle,. De même pour. ne nous donne pas de formes ve. le cartulaire. de Landévennec.. donc réduit à passer immédiatement h. la. On. r. en. vie de sainte. langue du pays cymfaeg dérivé de cymro Ce nom de cymro qui remonte au ix siècle signifie compatriote (com-brog). De là Terreur que l'on trouve encore dans les histoires, que les Gallois seraient des Kymrys. La linguistique celtique ne connaît que deux divisions Gaëls anciennement Gadels el Bretons. 1. Le gallois s'appelle dans. gallois,. cymru pays de. la. L'. Galles.. :. Le. nom. de Celtes. esl. inconnu aux deux groupes..

(22) —. VI. —. Nonne ou Nonnita, poëme dramatique du commencement du. xv° siècle.. Les Gallois ont été un peu plus heureux. des poèmes, assez obscurs,. il. est vrai,. remonter au commencement du cient. dont. Il. la. xii° siècle,. leur reste. langue peut. (voir. Four an-. books of Wales. Skeene).. Voici les auteurs qui nous. ont fourni nos paradigmes. verbaux. Zeuss.. — Grammaticaceltica. Editio Berolini. altéra. ;. curavit H. Ebel. apud Weidmannos 1871.. — — lag vonHirzel, 1879. grammar. Edinburg 1812, Stewart. — Eléments of grammar, Edinburg, Forbes. — The principes of 1848. Oliver and Boyd, 0' Kelly. — A grammar of the ancient or man, 1859. of the langage the Spurrell. — Grammàdeg o y Gymry. Gaermarthen,. A grammarofthe irisch langage. Hodges and Smiths Grafton-street. Dublin 1845. Kurzgefasste irische grammatik. Leipzig, verWixdisch.. O'Donovan.. gaelic. gaelic. gaelic. prati(Ll. isle of. iaith. 1848..

(23) ESSAI SUR LE VERBE NÉO-CELTIQUE EN IRLANDAIS ANCIEN, ET DANS LES DIALECTES MODERNES. PREMIÈRE 'PARTIE. *E9. Verbe. âpîasîdrïcs asacfie».. CHAPITRE S PARADIGMES DU VERBE EN ANCIEN IRLANDAIS. Nous empruntons l'es paradigmes du verbe en ancien irlangrammaire de Windisch (p. 59-106), mais nous les exposons dans un ordre différent, plus approprié à notre but. Nous les divisons en trois groupes, suivant trois modes de condais à la. jugaison. pronom. :. conjugaison avec pronom suffixe, conjugaison avec. préfixe, conjugaison périphrastique. Ces trois conju-. temps primaires et secondaires, disconjugaison avec pronom suffixe, par des. gaisons présentent tingués dans. la. des. suffixes personnels différents.. Dans. les. temps primaires,. c'est-à-dire, à l'indicatif et au. subjonctif présent, au prétérit en. s,. aux futurs. actifs, et. à certaines personnes du passif et du déponent, on. même. remarque. une double série de suffixes personnels. L'une a des formes plus amples elle est bannie des verbes composés et môme :. des verbes simples précédés de particules interrogatives, né-.

(24) gatives ou verbales; l'autre a des formes plus courtes: elle. en usage dans. est. particules.. les verbes composés ou accompagnés de Nous appellerons, avec Zeuss, les formes de la pre-. mière, formes absolues, celles de la seconde, formes jointes. (V. Zeuss, p.. 425-426; Windisch,. On compte dais. à. p. 59 61.) peu près quartorze temps ou modes en. 8.. Futur redoublé.. 9.. 10.. Futur redoublé secondaire. Futur en b.. i. Indicatif présent.. Subjonctif présent.. 2.. 3. Impératif.. •. 11.. Futur secondaire en. Présent d'babitude.. 12.. Futur en. 6. Prétérit. en. 13.. Futur secondaire en. 7. Prétérit. en. 4. Présent secondaire. 5.. irlan-. :. t.. Les temps secondaires présentent. Sg. 1. 2. 3.. s.. 14. Parfait.. s.. nelles suivantes. b.. s.. terminaisons person-. les. :. — inn. — tha. — ed, ad.. PI. 1. '. 2.. •. 3.. — mmis. — tbe, —. thea.. tis.. Les temps sont souvent accompagnés de particules verbales qui peuvent en modifier considérablement. le. sens. ro. :. mar-. que le passé ou l'action accomplie, no le présent ou l'accent non accomplie. Do en ancien irlandais a un sens moins défini elle deviendra marque du passé. Le passif a les mêmes temps que l'actif, le prétérit excepté. Il y a un déponent comme un latin. Les temps secondaires n'ont pas de forme déponente '. :. On peut encore distinguer en ancien conjugaison, correspondant à. Exemple. :. la. re l. irlandais trois. à la 3. e. et à la 4. e. séries. ries se sont. thème linci ou lincia. Ces confondues d'assez bonne heure.. Windisch Kurzg.. Ir.. Gr.,pp. 58-60.. de. des latins. dobiur, tbème bera, par a bref; no cha.ru>. cara, par a long; dolléciu,. 1. ,. :. thème. trois sé-.

(25) .. —9— § 1.. «. Conjugaison synthétique avec pronom. suffixe.. TEMPS PRIMAIRES Indicatif présent.. (Thème verbal bera. Formes. Formes absolues. Sg.. 1.. fero). jointes.. Do Mur. Do bir. Do beir.. Berimm.. 2. Beri. 3. Berid.. Forme relative beres '. PI. 1 Bermme, bermmit. :. *Do beram.. .. Do Do. 2. Berthe. 3. Berit.. Forme. relative. :. berid.. berat.. berte.. Indicatif présent déponent.. Sg.. 1.. Labrur. (je. PL. parle).. 2. Labrither. 3.. Forme. Labrithir ou labridir. jointe. :. labrathar.. 1.. Labrammar. 2.. Lafrid.. 3. Labritir.. Forme. jointe. :. labratar.. Passif.. Forme. Forme. absolue.. Sg.. 3. Berir.. 3.. PI.. 3. Bertir.. 3.. On trouve. Do Do. en. 1. 1.. Forme. absolue.. Do. Bera.. La forme relative. est. du singulier en. thîr, dir (Zeuss, p. 472-473).. Subjonctif présent primaire. Sg.. berar. bertar.. aussi des troisièmes personnes. thei\ der, thar, dar,. Forme. jointe.. en usage dans. dispense de l'emploi du pronom. relatif.. actif.. jointe.. ber.. les. propositions. relatives; elle.

(26) — 2. Bere.. 10. —.

(27) .. .. — Sg.. 1.. As-ru-bart as. (dixi,. 11. —. prétérit. = ex et de binr. à'asbiur dico,. composé de. fero). 2. As-ra-birt.. PI.. 3.. As-ru-bert, bart.. 1.. As-ru-bartmar. 2.. As-ra-bartid.. 3.. As-ru-bartatar.. Ru ou. ro est. une. particule verbale indiquant le. plutôt l'action accomplie.. Prétérit primaire actif. Forme Sg-. PL. absolue.. en. 5.. passé ou.

(28) —. 12. —. Forme absolue. Sg.. Forme. jointe.. 1.. Cec/ma, cec/mat, (canim, cano.). For cechun.. 2.. Cechnœ.. For cechnae.. 3.. Cechnid.. For cechna.. Rel. Cechnas.. PL. 1.. For cechnam.. {Cechnimmit).. 2. (Cechnithë).. For cechnid.. 3. Cechnit.. For cechnat.. Forme relative cechnite. On trouve quelques formes de Windiscli. (p.. 91) cite les suivantes. Cach rotchechladar, quisquis. futur redoublé déponent. :. te. andierit.. Cechladar doit. sans doute être rapporté à cloor, audio. A-t-a-gegalldathar ou àtageglathar eos alloquetur. Le pré-. sent est adgladur. Adgignethar renascetur.. Fuf. Forme Sg.. On trouve un. adgainemmar renascimur.. sent. 1. .. absolue.. Béra. '. ,. bérat.. îr. conjonctif redoublé.. Forme. jointe.. pré-.

(29) —. 13. —. Futur primaire en. b-f.. Ce futur est formé par l'adjonction de b. /,. au thème du. pré-. sent.. Forme Sg.. Forme. absolue.. Ro charub. Ro charfe. Ro charfat.. Carfa, carfat.. 1.. 2. Carfe. 3. Carfid.. Relat. Carfas.. PI. 1.. Carfimme, mit.. Ro charfam. Ro charfid Ro charfat.. 2. Carfithe. 3.. jointe.. Carfil.. Relat Carfite.. Déponent. [Labrur, loquor).. {Sudigim, pono). Sg.. 1.. 2. 3.. No No No. hudigfer.. hudigfedar.. Forme. absolue, sudigfidir.. Sg.. No hudigfemmar. No hudigfid. No hndigfetar.. 1.. 2. 3.. No. labrabar.. No. labrabadar.. hadigfider.. No labrafammar. No labribid. No labrafatar.. Abs. sudigfitir. Passif.. Forme. Forme. absolue.. Ni carfider. Ni carfi ter.. Sg. 3. Carfidir. PI.. jointe.. 3. Carfitir. Futur primaire en C'est le futur des verbes. dont. en gutturale, dentale, ou en. s,. s.. la racine verbale se et. dont. une voyelle brève. à la consonne finale et. le. se termine par. S. se joint. termine. thème du présent. se l'assimile..

(30) .. 14. Futur. Forme Sg.. 1.. —. actif. en. s.. Forme. absolue.. Tiasu (présent: tiagaim venio).. jointe. Fortias.. -. 2. Tési.. Forteis.. 3. Téis.. For téi,. PI.. 1.. Téisme, mit.. 2. Teste. té.. Fortiasam. Fortésid.. (/).. 3. Tésit.. Fortiasat.. Déponent, Sg.. 1.. 2. 3.. Absol.. Ro hessur (fetar scio). Ro hesser, co fesara. Ro hestar. fes tir.. PI. 1. 2. 3.. Ro hessamar Ro hessid. Ro hessatar.. Abs.. fessitir.. Passif.. Forme. absolue.. <. Forme jointe. Ro dlestar. Ro dlesatar.. j. Sg. 3. dlestir (prés, dligim invenio.) PI.. 3. dlesitir.. Parfait.. Le parfait se présente sous \°. trois. formes. ;. La racine verbale a un a bref avec ou sans redoublement La racine verbale a un â long au singulier, sans redou;. 2°. blement;. La syllabe de la racine syllabo du redoublement. 3°. Gadim,h\vo.. Canim, cano. Sg. i. Cechan. PL. 2.. Cechdn.. 3.. Cechain.. 1. C'echnammar. .. 2.. Cechnaid.. 3. Cechnatar.. se contracte. .. Ro gâd. Ro gâd. Ro gdid. Ro gadammar Ro gadaid. Ro gadatar.. en. e. long avec. la. Aith-gnim, cognosco. Ait h g en.. Aithgén. Ailhgéuin, geoin.. Aithgénammar. Aithgénaid.. Aithgénataw.. La première et la seconde personne du singulier sont distin" guées par l'adjonction des particules pronominales sa, su : ce-.

(31) .. — chan sa. 15. — Ces particules que Zeuss. cecini, cechan-su cocinisti.. appelle notœ aug entes sont destinées à renforcer le. pour. se sa. la. sam. seconde; som sem. la. personne du. singulier. du pluriel de tous le rôle. pronom. :. première personne du singulier, su so pour sont. employées avec. masculin. et. la. la. troisième. troisième. personne. genres. Les pronoms ni. les. de particules de renforcement,. mière personne du pluriel,. le. le. si si. jouent aussi. premier pour. second pour. la. la. seconde du. pre-. même. nombre. Déponent.. Le. parfait actif ayant pris. parfait. déponent n'en. au pluriel. diffère. 1.. forme déponente,. le. qu'au singulier.. Domoiniur, puto.. Con-ic, potest.. Sg.. la. Doménar.. Coimnacar.. 2.. PI.. 3.. Coimnucuir.. Doménair.. 1.. Coimnacmar.. Vbmènammar. 2.. Coimnacaid.. 3.. Coimnactar.. Doménaid. Doménatar.. Temps Sccoudaires Indicatif présent. Sg.. 1.. 2. 3.. No No No. secondaire.. berinn.. PI, 1.. bertha.. 2.. bered.. 3.. No bermmis. No berthe. No bertis.. aucune forme déponente. On ne Il y a des formes passives, dont nous parlerons dans cite. jugaison avec. prouom. la con-. préfixe.. Futurs secondaires.. On compte. trois futurs secondaires. futurs primaires.. correspondant aux trois.

(32) —. —. 16. Futur secondai reavec redoublement. Ce futur s'emploie aussi dans. sens du subjonctif et du. le. conditionnel (Zeuss, p. 453).. Sg.. 1.. Bérinn.. 3.. Bérmmis.. PI. 1.. 2. Bértha.. 2. Bérthe.. Bérad.. 3. Bértis.. Futur secondaire en-6. /.. Ce futur s'emploie aussi dans le sens du subjonctif et du conditionnel, rarement. Sg.. du. potentiel.. i.. Carfinn (carimm amo).. 2.. Carfetha.. 2. Carfithe.. 3.. Car/ad.. 3.. PI. 1.. Future secondaire en Sg.. 1. Téssin. (tiagaim venio).. Carfîmmis. Carftis. s.. PI. 1. Tias?nais. 2. Teste.. 2. Tiasla. 3. Téssed.. 3. Téssitis, tiastis.. Ces formes sont employées dens. le. sens du conditionnel et. du subjonctif tant imparfait que plus-que-parfait. On comprend dès lors que Zeuss ait pu les appeler prétérit secondaire en. Zeuss, p. 469).. s (V.. §. II.. — Conjugaison avec pronom préfixe ou infixe.. 1° Les anciens Irlandais se servent de ce genre de flexion à la première et à la seconde personne du singulier et du plu:. riel. de ce qu'on. nomme improprement. passif, parfois. même. à. troisième personne du pluriel; 2° dans les verbes substan-. la. tifs. ta et fil. ou. fel.. Dans ce mode de flexions. les. pronoms sont. infixes et placés entre les particules verbales no et ro et le. thème. verbal,. thème,. si le. les particules. noms ». si le. verbe est simple. ;. entre la préposition et le. verbe est composé. Lorsque. no. et. le. verbe est simple,. ro précèdent toujours le verbe et les pro-. infixes s'y agglutinent. Zeuss, pp. 482-483, 489-491.. '.. — Windisch, pp. 85-86,. 105..

(33) — Indicatif. Sg.. 1.. No-m-berar-sa. —. 17. du présent primaire. passif.. feror.. 2. No-t-berar su.. PL. 1.. No-n-berar-ni.. 2.. No-b-berar-si.. M, t, n, b, sont les pronoms infixés et ils sont employés à un cas oblique, comme nous le démontrerons plus bas. No-mberar-sa équivaut exactement à cite il. :. on nie porte. Zeuss,. quelques exemples de ce qu'il appelle. confond pour. se. la. forme avec. p.. 482,. subjonctif passif. ;. l'indicatif présent.. Futur primaire passif en. b f.. No-m-linfider-sa, je serai rempli.. Sg.. 1.. PL. 2. ISib-iccfither, 3.. le. vous serez sauvés, guéris.. No-nda-berthar, vous serez portés.. Prétérit primaire pas;^f.. Sg.. PL. 1.. Imm-um-ru. 2.. Imm-ut-ru-idbed.. idbed,]. 1.. lmm-un-ru-idbed.. 2.. Imm-nb-ru-idbed.. Le verbe. est. im-dibnim. ai été circoncis.. = im-di-benlm composé de. sition un, ambi_, de di particule séparative et de. la. propo-. benim couper,. frapper.. Présent secondaire passif.. PL. 2.. No-b-crete vous étiez crus.. Windisch, p. 86, cite quelques exemples de futur redoublé -s. Exemple Cotan-?'irastar-ni, nous serons liés ou que nous soyons liés. Le présent est con-riug con-ligu. Les Irlandais se servent des verbes substantifs ta et fel à. possif en. :. =. l'indicatif et. être. au subjonctif présent. Ces deux verbes peuvent. conjugués avec pronoms préfixes ou suffixes.. Exemple. :. Ni-m-tha, je ne suis pas.. Condum-fel, pour que. je sois..

(34) — Ni-s-fil, ils. —. 18. ne sont pas.. Con-dib-fèil, pour. que vous soyez.. (Zeuss, p. 490, Windisch, p. 105).. Tha, felne sont autre chose que le thème verbal nu. hum, dib sont composés de la préposition do (ad) et des pronoms inL'emploi de cette préposition. fixes.. prouver que. suffirait à. les. pronoms sont à un cas oblique. On trouve en ancien irlandais quelques exemples de. flexion. réellement impersonnelle avec. Ex.. me, est ego (Zeuss,. §. verbe substantif. le. is. :. is. p. 488).. — Participes. III.. Avant de passer à. la. et infinitifs.. véritable conjugaison analytique, nous. devons dire quelques mots des. infinitifs,. et particulièrement. des participes qui semblent avoir donné naissance à ce genre. do conjugaison. Il. y a en ancien irlandais deux participes. fait passif et le participe. Le participe. le participe. L'infinitif est. tères. formé par l'adjonction d'un. ;. vent,. um,. il. de nécessité, le suffixe est. un véritable substantif;. se décline. comme. lui et se. les plus variées. Parfois. sons. il. se termine. en. /,. par-. de nécessité.. parfait passif est. suffixe te (t&, ta), après les voyelles the, de,. Pour. le participe. :. thi,. di. en a tous. '.). les carac-. présente avec les terminai-. c'est le. id, ed,. il. au thème verbal. ti,. thème nu. Le plus sou-. ad, ad; moins souvent en am,. ai, ent, end, ich, acht, echt.. § IV.. Dans. celtte. — Conjugaison. conjugaison,. le. analytique passive.. verbe se compose des particules. no, do, ro, et d'une forme verbale qui parait identique au participe passif. « (Le prétérit passif, dit Zeuss, p. 470, et tous les. temps. secondaires du passif, sont supplées par des participes. ou formés d'après 1. Windisch,. p.. les participes. ». 93-96..

(35) —. 19. —. Prétérit primaire.. La troisième personne du singulier ed, ath, eth; le pluriel est. termine en. se. en tha etha.. t,. th,. ad,. Cf. le participe passif. en. the, ethe (Zeuss, p. 477).. Sg. 3. PI.. 3.. Sg. 3. PI.. 3.. Do breth, il a été porté. Do bretha, ils ont été poités. Mo char ad, il a été aimé. Ro char tha, ils ont été aimés. Présent secondaire passif.. No. Sg. 3.. lintae,. coutume. avait. il. d'être rempli.. Prétérit secondaire. PI. 3.. Ro amnnichthe,. avaient été. ils. nommés.. Ces deux temps no se distinguent que par l'emploi de particules verbales différentes. La forme en the, s'emploie aussi avec. no dans. la particule. dans. avec ro. le. le. sens du subjonctif. sens du. du conditionnel, du subjonctif. et. plus- que-$àr fait et. parfait et plus-que-parfait des Latins.. Windisch, p. 80, donne comme exemple de la troisième personne du pluriel du présent secondaire passif, la forme no berlis à côté du singulier no berthe. Il est certain que la. forme en. qui a souvent. tis,. le. sens. actif,. peut prendre. le. sens. passif.. Exemple. :. CoromarbtatSj pour qu'ils fussent tués.. No CXXXIV, le. et. ils. étaient. nommés.. A ce genre de flexion verbale. présent habituel. no il. ainmnigitis,. p. 52).. actif.. :. Exemple No berend,. avait l'habitude de parler; no charand,. d'aimer. Très-souvent le il. p.. Ce présent se compose de la particule. d'une forme dépourvue de flexion. no-scribenn,. (Goidelica,. semble se rattacher. d. :. il. final est assimilé à. avait l'habitude. Yn précédent. :. avait l'habitude d'écrire (Giodelica, p. 64). Cette. forme parait identique à une forme d'infinitif assez usitée tant chez les Gaëls que chez les Bretons scribeml, écrire. Gft le :. breton Lén. 1. = legend. L'infinitif doit être assimilé au. Zeuss, p. 480-J8I.. gérondif.

(36) — substantif latin, la forme. 20. —. du présent habituel au gérondif ad-. jectif.. Les particules no et ro accompagnant ces formes du participe passif ont fini par jouer quelquefois le rôle de verbe substantif.. Exemple. :. Mertenn cunar landsuth (Goidelica 59, §. 56 b M. Stokes traduit j. nar) full fruit.. Cunar. :. destroyed so that there was ?iot(cu-. lie. = cu-na-ro. Co est. la conjonction,. na. la. négation, r pour ro la particule verbale.. — Verbe. § V.. Il. n'y a pas. où réciproque.. réfléchi. pour exprimer. la réflexion. ou. la réciprocité. de. pronom en Y infixant forme verbale spéciale. Ou on répète no-m-moidim, je me loue, ou on fait précéder le verbe de la ambi, autour de imfognam, ou immognam, préposition im le. =. mutuum. servire,. :. composé deim § Y.. — Le verbe. Zeuss et Windisch rattachent substantifs à quatre racines. As. 1°. de fo-gnam,sev\'we.. et. :. formes. les. .. si. variées des verbes. as, ta (stà?), fil. Sg.. 1. substantif.. 1.. 2.. vel,. bhu.. Amm> am, im Au. 3. Is, PI.. ou. forme relative. 1.. Ammi.. 2.. Adib.. :. as.. 3. It, at.. O'Donovan, Sg.. 1.. p.. 161, donne encore les paradigmes suivants:. PL. Isam.. 1. Isinin. 2. lsib.. 2. Isat.. 3. hit. iliat.. Windisch regarde ces formes comme emphatiques et analogues aux tournures germaniques comme es ist dass ich bi?i, c'est moi qui suis. Nous préférons l'opinion de M. Stokes qui considère is comme, un théine verbal auquel ont été suffixes des éléments pronominaux. Le verbe is étant très-souvent accompagné de pronoms indiquant le genre, il est très-naturel 1. Windisch,. p. 104.. '.

(37) — que. les Irlandais aient fini. thème verbal. table. verbe,. pu assurément formes de. la. un emploi. par. le. verrons.. sortir d'une. comme. différent, et. le. véri-. conforme à leur idée du is, it, as, amne, it, ont. Am,. at,. racine as.. Néanmoins. et. is. as,. Iroisième personne du singulier, ayant un rôle et. ne. confondant pas, nous croyons. se. être en présence de formations Is. comme un. considérer. le. rien n'est plus. :. comme nous. —. 21. en. montrent Windisch. tive, as la valeur relative. Ainsi. partie,. au moins, celtiques. valeur affirma-. et Zeuss, a la. dans. la. phrase. is. lied as. maith. duïb, c'est cela qui est bon pour vous, as équivaut à qui. est.. Les exemples de ce genre sont innombrables. L'analogie vient ici. à notre aide. la. même valeur. que. Gaëls, dans. les. une valeur. la. est possible. dans. le. :. de. et. De même, i,. que. comme nous le. is et. chez. na les. a.. lus. éléments. i. et. a se. soient,. introduits. et na.. forma&m pu renient. Sinon,. celtique. Un. fait. vient à l'appui de notre hypothèse,. :. mot. suivant subit. ce qui n'a lieu que lorsque la consonne se trouve. entre deux voyelles, une des deux voyelles eùt^elle disparu.. Indicatif présent. 2°. Sg.. Ta. (stâ?). 1. Itou, atto, atu.. Oldùu, dô (formes. 2. Itâi,. Oldâi.. attii.. 3. Ilâ, attûa, ata.. Ni. Itaam, attaam.. 2. Ataaith, ataad. 3. Itaat,. ataad.. jointes,).. ta,. Forme PI. 1.. :. de as a sans doute été soutenu par un élément dé-. qu'après as, la consonne initiale du. l'aspiration. comme. verrous pour. verbe substantif par analogie avec ni. monstratif $o, sa. c'est. a apparaissent avec. ni a une valeur affirmative,. nous sommes eu présence d'une. Us. i. dansz's et as, chez les Bretons. négation. relative.. particules verbales 11. mêmes éléments. les. :. relative. :. oldaas, dâs.. Ni tâm, dam (non sumus). Ni tad, dad. Ni tat. Forme rel.: oldate (0\ quam.. =.

(38) —. 22. —. Forme absolue Sg.. 1.. Tâim.. PI.. 2. TflzV. 3.. Ta. J. .. 2.. se.. Tamaoid. Tathaoi.. 3. 7a'2*/.. Subjoncif présent. Sg.. 1. /Ve ta,. co?î^«(ut sim).. PI. 1.. Ni. tân,. con-dan.. 2.. 2.. con-dath.. 3.. 3.. con-dat.. 3° Fel (vel). Cette racine s'emploie à la troisième. du singulier dre, chez les. personne forme relative file. Elle a fini par prenmodernes, le pronom suffixe ni filet, ils ne sont. sg. 3 fil ;. :. pas. 4° Bhu. ries. A. peu près à chaquo temps apparaissent deux séa) dans l'une le verbe conserve toute sa valeur. de formes. :. et sa signification. ;. b). dans l'autre,. il. joue. Indicatif présent.. Forme. absolue.. le. rôle de copule..

(39) — .. 1.. 23. —.

(40) — (Zeuss, p. 50']),. moi. à. —. 24. mot, de voir. être à. CHAPITRE. II. nous dans. la tribu-. talion.. ETAT DU VERBE IRLANDAIS ANCIEN. De ces paradigmes, il résulte que le verbe irlandais a beaucoup perdu du patrimoine ario-européen. La distinction primitive entre les terminaisons personnelles des temps primaires et secondaires a disparu'. Il. n'y a pas trace du duel, non plus que du. voit dans les terminaisons secondaires. moyen (M.Stokes. des débris des termi-. naisons secondaires moyennes 2 .). Parmi. modes, ^optatif a disparu, à moins qu'on n'en 3 dans des formes comme labrither qu'il compare à ametur, ce qui nous paraît fort douteux, Yi pouvant avoir une autre origine. Le subjonctif, lui-même est fortement atteint, le pluriel ne se distinguant plus de celui du présent de l'indicatif. Pour l'impératif, on y voit généralement, notamment à la troisième personne du singulier, un subjonctif. Ebel considère cette personne comme un véritable impératif, analogue 4 aux impératifs latins en /o, osques en tud, grec en tm Des thèmes temporels simples, les Irlandais ont conservé le parfait et plusieurs formes de présents Mis ont perdu l'aoriste simple, l'imparfait, l'aoriste composé, le futur composé. De nouveaux temps les ont remplacés \° Un parfait en s analogue au parfait latin en si; 2° Un les. voie des traces, ave« Lottner. .. :. :. Compendium. Ed.. 1. Schleicher.. 2. Bcilr'/.ge VII, p. 6.. 3. Beitrûge. II,. *. Beiu-age. III, p.. 5. l.otlner.. Beilr'.ge. 790.. I.. pp. 509, 51. 1,. 516, 522, 525. 550.. p. 319.. 354. II,. p.. 223.. Schleicher.. Gompend. Ed.. I e,. p.. 789-.

(41) —. —. 25. csque pro-fa-tte-d (probavil); 3° Le que Ton compare au futur latin en b \ futur en b, /, A ces temps, correspondent des temps secondaires dont parfait. en. -(: cf. le parfait. grandes. l'explication présente de. On rencontre temporelles. en. rits. encore, çà et. Windisch. :. là,. des exemples de prété-. t.. Au point de vue néo-celtique et comme absolument caractéristiques à. .. d'autres formations. trace. cite p. 78, 79,. d'un futur en. b, d, u, ta et. 2. difficultés. et. 3. de nature à conduire. une vue exacte du verbe irlandais ancien,. suivantes. nous relevons. irlandais,. les particularités. :. pour. 1° Il existe. le. même verbe, au même. formes. jointes,. courtes.. On ne. ou. saurait. longues. formes. les. temps, une double. formes absolues. série de terminaisons personnelles, les. et. phénomène. assimiler ce. et. les. formes. les. celui. à. que présentent cbez les Grecs les verbes en w et en pi i. Il est certain que berbn et dobiur renferment des éléments pronominaux différents. Mais en irlandais la double série de formes existe pour le même verbe et le mêmt^temps suivant que le verbe est simple ou composé. Il suffit même qu'on fasse précéder le verbe d'une simple négation, pour que Ton voie paraître les formes courtes, comme si l'accession d'un préfixe déplaçait le centre de gravité du mot au détriment de la terminaison ce qui n'est vrai qu'en partie comme nous le :. verrons. 2°. Souvent on. voit paraître après le. nominales destinées à renforcer ou. ment pronominal. préfixé ou suffixe.. 3°. Il. Dans. triple. conjugaison,. et. la. Schleicher.. la. pronom. troisième. péri-. absolument analytique.. conjugaison avec pronom préfixe,. bal joue parfois le rôle de sujet, le ver'ies. avec. l'une. seconde avec pronom préfixe,. phrastique 4°. une. existe. suffixe, la. 1. à remplacer l'éléLeur emploi est quelque-. de rigueur (notae augentes).. fois. les. verbe des formes pro-. même. où. on. l'attendait. Compcnd. Ed.. I.. p.. pronom. le. le. moins,. le. dans. verbe subs-. 629-634.. *. Ebel. Beilr:,ge. pp. 258, 263, 265. Pour le futur parfait. 3. Nous ne voulons pas. dire qu'on. thème ver-. d'objet, et cela. v.. ici.. p. 261.. ne puisse retrouver dans d'autres. groupes des traces de quelques-unes de ces particularités..

(42) — 26 — tantif et le passif, (à la 2. e. et à la 3. e. personne des deux nom-. De nombreuses constructions syntaxiques sont nées de. bres.). du verbe très-familière aux Irlandais. cette idée. qu'aux. ainsi. Bretons.. Un élément pronominal joint. une particule interrogative ou négative, donne aux Irlandais la sensation du verbe. Ce 5°. point. à. très-important pour l'intelligence. est. de. syntaxe. la. Irlandaise. 6°. Le verbe en Irlandais peut renfermer:. qu'il. infixe,. souvent poiysynthétique, puis-. Il. existe en. ancien. apportant avec elles. la. le. thème. verbal,. le. pronominal renforçant.. l'élément. suffixe et. un pronom. verbale,. particule. jusqu'à cinq prépositions, plus. pronom 7°. est. une. des. irlandais. notion de. particules. temps. Leur rôle. très-étendu en ancien irlandais et. trop. verbales est. déjà. ponr. caractéristique. que nous puissions nous dispenser de l'exposer brièvement. Des trois particules verbales no do ro, no et ro sont de beaucoup. Ro. les plus. est la. importantes en ancien irlandais. marque de. l'action. accomplie. et. 1. .. se joint. férence au prétérit. Elle précède le verbe simple. ;. de pré-. elle s'intro-. composé entre la préposition et le verbe dans verbe surcomposé entre la première et la seconde préposi-. duit dans le verbe le. tion.. Ex. :. ro-charus ama.vi (présent:. dit (asbiur je. j'ai. ;. dis). carim j'aime) as ru-burt. forrochongart. il. commanda. (for con-. recommande) trimirothorndiussa j'ai transfiguré (tremi-ro-do-fo-rendius-saj. Parfois même on trouve ro après la seconde préposition. Ex doforsat il établit, pour do-fo-ro-sat. çu?* le. :. (Zeuss p. 413).. On trouve avec. le. ro. non seulement avec. apporte au 'présent. Il. les prétérits,. mais encore. subjonctif présent, le présent d'habitude, et les futurs.. de l'indicatif et au présent d'habitude. au subjonctif présent, dans les proposi2 tions antécédentes, la valeur du futur parfait latin Précédant le subjonctif, sans autre particule, ro en fait une valeur du prétérit. la. ;. .. sorte d'impératif ou d'optatif. Nous avons vu dans. les. :. ro bc, qu'il soit. (Zeuss. p. 415).. paradigmes, que ro. 1. Zeuss, pp. 4M.-448. Windisch, pp. 58-59.. ?. Windisch,. p. 58.. sert. aussi à.

(43) — distinguer. de. —. secondaire passif du présent secondaire. le prétérit. môme. la. 27. voix.. Nu. ou no se joint à l'indicatif présent, au présent seconau présent d'habitude et aux futurs. Elle n'a jamais le sens du passé. Son emploi est de rigueur, lorsque dans les daire,. pronom est principale marque. verbes simples,. No daire elle. est la a'ctif. préfixé.. le. qui distingue le présent. également qui distingue. présent d'habitude. le. forme de l'infinitif en end. En résumé ro est la marque de. l'action. ce titre s'employer aussi bien avec. sent qu'un passé. no. ;. est la. Par ce court exposé, des. suffixes. irlandais. comme. :. l'a. il. un. marque de. accomplie. futur et l'action. est facile de voir. temporels. est. affaiblie. peut à. inachevée. combien et. et. d'une. même un la. pré1. .. valeur. en. obscurcie. temps primaires et secondaires se confondent, remarqué Zeuss, p. 923, et le rôle de la particule. les. verbale devient de plus en plus prépondérant et C'est. secon-. du futur secondaire redoublé ou conditionnel. C'est. au point que. les. nous l'avons vu, ne. temps secondaires du. tyrannique.. passif,. diffèrent guères des participes. comme. que par des. particules.. Cet état. si. troublé du verbe irlandais, les pertesqu'ilasubies,. que nous avons signalées, tout cela nous l'action dissolvante de lois phonétiques d'une. les particularités. dû à grande énergie, attaquant parfois ce qui est l'essence même du verbe, et aussi à une conception particulière du verbe. Ces deux causes parfois se combattent, et parfois aussi se mêlent. paraît. dans des proportions. difficiles. à déterminer.. CHAPITRE LOIS PHONÉTIQUES. Les principales. lois. des consonnes sont 1. La particule do. :. ;. III. LEUR EFFET SUR LE VERBE. qui régissent. le. système des voyelles. l'infection vocalique, l'aspiration. paraît quelquefois tenir la place de ro.. ou. et. l'af-.

(44) —. —. 28. faiblissement des consonnes, l'éclipsé, la. loi. des syllabes finales. reposant sur l'accent et la quantité, l'élision de la voyelle de la racine ou de la dérivation dans certains cas, et enfin l'incor-. un. poration ou la faculté de réunir en. tement unis par le sens. Les Irlandais modernes expriment vocalique. :. caol. le caol,. leathan. étroi-. ainsi la loi de l'infection. leathan,. le. deux mots. seul. mince avec mince, ténues. large avec large. L'infection par les voyelles. très-fréquente, mais elle n'a nécessairement son. i,. est. ç,. expression. que lorsque une voyelle finale, déterminant l'infection, a disparu. Ex maie fils (vocatif) pour *maqu-e. La voyelle ténue infectante se montre à côté de la voyelle, infectée, laisse en quelque sorte son spectre dans la syllabe précédente, ou chasse la voyelle infectée et la supplée. Ex cechuin bethid=biva-tat-i; zet u peuvent aussi (cednit) cecane dans. l'écriture,. :. :. =. =. être influencés par. (nominatif). U. (o).. =. *. Va ou Yo de. la voyelle suivante.. = *viru. ulc = olc-u. Ex fîur (dCtif) La consonne ténue entre deux voyelle. l'assimile.. :. l'aspiration eSt. :. ;. ou. antécédente. souvent dans la syllabe. passe. Ex fer. viras, latin vir. Fetar, je sais, de la racine vid.. s'aspire. remplacée par l'affaiblissement. ;. se. {pic mal). ;. parfois. c'est ainsi. que. d pour th. L'aspiration finit en irlandais par atteindre même les moyennes b. d. g. m. entre deux voyelles,. l'on trouve. :. deviennent bh, dh, gh,. un mot qui. même. fet,. mh. '.. L'aspiration a lieu. a perdu sa voyelle finale. disparue.. S et /. la. après. voyelle a tout son ef-. sont également atteintes par l'aspi-. 2. ration. .. L'éclipsé, suivant. l'expression des grammairiens irlandais. consiste en ce qu'une nasale qui,. mot. :. même. et. dont on a perdu. du. sonne. initiale. Cette. nasale, en. le. mot suivant ancien. anciennement terminait un. sens, se retrouve devant la conet. dans certains cas Yéclipse.. irlandais, reste intacte, devant d,. et les voyelles; elle devient. m. devant. le b, et. g. disparaît devant. Ex na mbard barc, t, f, s. Elle s'assimile w, m, r suivant dorum, pour nan bard; prononcez namard : m a éclipsé b. Dans l'irlandais moderne,, sous l'effet de Vu, c, t, b, devien:. Windisch,. p. 7.. Windisch,. p. 23..

(45) — nent. d,. <?,. bh. (v). :. Exemple. nagceart. :. que peu. L'éclipsé ne peut avoir. —. 29. prononcez na geart.. :. sur le système verbal. d'effet,. L'aspiration est plus redoutable; quelle qu'en ait été la cause et l'origine, l'aspiration. vers. comme un. peut être considérée. destruction de la consonne. Le. la. fait. qu'elle a. pour équi-. valent, assez souvent^l'affaiblissement^de la ténue en. à. suffirait. le. prouver. Ses. e'ffets. pas. moyenne,. sont fort anciens. C'est ainsi. qu'on trouve dans une inscription chrétienne de Grande-Bretagne, qui paraît remonter au vu. Brohomaglus pour. siècle. Brocomaglus.. pour bouleverser. L'intensité de ces lois, "qui auraient suffi. toute l'économie des. modes. et des. temps, est considérablement. accrue par l'incorporation, ce pouvoir dont jouissent tous les dialectes celtiques de fondre. en un seul tout phonétique des. mots étroitement unis par. le. sens,. substantif, les prépositions et les. substantif, les. Que. verbales. toll. les. pronoms et le pronom. voyelles,. l'article. pronoms. et. le. et le. verbe, le verbe et les particules. le. comme. Une autre loi qui destinées du verbe. les. possessif ?no, par exemple, précède. mo. volonté, nous avons. deux. comme. pronoms,. si. Le /initial s'aspire entre un seul mot motholl.. tholl.. on. avait. devait avoir. :. une énorme influence sur. irlandais, c'est celle. les. des syllabes finales.. Les terminaisons verbales personnelles ne pouvaient y échapper. Il n'est pas difficile de voir qu'elles ont le sort des termi-. sons casuelles dans Sg.. i.. 2. 3.. PL. 4.. la. déclinaison. = *do beru. Do = *do Do beir = *do Do beram = *do beramni. Do biw\ bir,. beris.. ber-it.. :. = *maq-e.. Cf.. maie,. Cf.. teoir=. *(tves),tesores.. Cf. latin agit. Cf. génitif. mâthar. (matris). =. matar-as. 2.. Doberid. = *do. 3.. Do. = *do berant.. berit-is.. Cf. carit,. =. *. carantes, (ai-. mant).. Au. subjonctif de. au. arrivées. Exemple niad,. berat. :. même. do bera,. même; point. =. *. Cf. latin ferunt.. les terminaisons" personnelles sont. que. les. do beràt.. terminaisons casuelles. Cf.. :. niae, nia neveu, génitif. = *?iepat-as, nepotis. Les formes plus pleines de la conju-. gaison absolue, sont évidemment nées en général, par l'accession de. nouveaux. suffixes. ou. le. renforcement des suffixes an-.

(46) .. — Berimm. ciens.. est. —. 30. comm lemm. pour berim-mi,. sans doute. avec moi pour lem-mi, etc. Reste à expliquer pourquoi. même. le. même. verbe peut avoir, au. deux espèces de terminaisons, pourquoi les aux verbes composés ou précédés de longues aux verbes simples ou sans particules.. temps,. les. courtes sont réservées particules, les C'est. une conséquence, croyons-nous, d'un. côté des lois de. l'accent et de l'incorporation, de l'autre de la force de l'analogie. Il. n'est pas. douteux qu'en devenant composé,. souffre dans sa finale.. ingrimm. (pas);. Or, grâce à. sidéré. comme. gravité du. :. .. en irlandais,. même. finales. tochimm à côté de gréimm, etc. l un verbe précédé. (poursuite) à côté. l'incorporation,. d'une simple particule,. mot simple né. y a de nombreux exemples de. Il. longues, abrégées en composition. Exemple. àecéimm. le. d'une négation, peut être con-. composé. Aussi, l'accent reculant, le centre de. mot. se déplace. cule disparue, le. au détriment de. mot retrouve son. dais était donc continuellement en. la finale.. équilibre. :. le. La. parti-. verbe irlan-. mouvement, dans une. sorte. d'équilibre instable. Il. mes. est évident qu'à certains. modes,. les. ferminaisons des for-. jointes sont sorties des formes absolues.. La première. per-. sonne absolue du singulier du subjonctif bera peut être facilecf. fàithe vâtejam (cf. (vates), ment ramenée à berâm. =. :. Mais. tcôXegov).. mière (amem). la. forme. jointe. dober. suppose. forme bera, avec affaiblissement de Va.. De. une pre-. même. cara. semble avoir donné naissance à corochar Ainsi probablement aussi les doubles formes du. s'expliquent. en -s et du futur actif en -s, à certaines personnes Assurément, la loi de l'accent et l'élision de la voyelle de la dérivation peuvent faire sortir les doubles formes carsu, j'aimai, et rocharus de carasu. Mais on ne saurait en dire autant. prétérit. de rochar et de caris, caris qui vient. Formes Sg.. 1.. absolues.-. Carsu. = carasu. 2. Carsi. 3. Caris.. 1. Windisch,. il. aima. ;. rochar nous semble. de carasi.. p. 17.. Formes jointes.. Ro Ro Ro. charus. charis.. char.. sorti. de.

(47) —. 31. —. Futur. Fortias.. Sg. 1. Tiasu. 2. Tési.. Fortéis.. 3. Téis.. For tél.. Ce qui n'était que mécanique, d'abord, est devenue dynamique; ce qui n'était qu'un effet de l'accent et de l'incorporation à certaines personnes et à certains temps, est devenu un sys-. tème, qui a survécu dans. les. dialectes. modernes. :. c'est. ainsi. que, chez les Gaëls d'Ecosse, la forme affirmative du futur pri-. maire est toujours plus longue,. Forme. absolue.. la. forme négative plus courte..

(48) —. 32. —. Au passif, les deux modes ne se distin guent plus. Le futur redoublé déponent ne se distingue également du subjonctif présent que par la longueur de la voyelle. se fond avec l'indicatif.. L'aspiration. attaque aussi certains suffixes de temps.. Enfin. l'incorporation réunit en quelques sortes toutes ces influences. dissolvantes en faisceau et précipite la destruction. du verbe. ancien. C'est en vain que les Irlandais, les suffixes personnels s'usant, préfixent les pronoms.. Ils. sont écrasés entre les voyelles. des particules et les prépositions, ou s'unissent. si. étroitement. aux prépositions qu'on a peine à les distinguer. On est obligé, pour faire soupçonner la présence du pronom infixe, de le renforcer par un élément pronominal suffixe. L'incorporation fondant ensemble les prépositions, on les prodigue, mais bientôt, quelque nombreuses qu'elles soient, réduisent. exemple. elles s'usent. et. se. transfiguravi. =. tremi-ro-do-fo-rendi-us-sa,. = fo-t. :. :. trimirothorndiussa, fotracbussa,. (pronom infixe) ro-ad-gabus-sa. L'essence même du verbe était attaquée. Le. quite. le. reli-. suffixe indiquant. temps, n'étant plus assez expressif, les Irlandais se servent. de particules verbales. Les suffixes personnels s'usant, fixent le. pronom ou. le. renforcent.. On. semblent se porter sur ces deux points tion nette de la notion de temps,. vue. voit :. ils. que leurs. expression. claire des. et. pré-. efforts. indica-. pronoms..

(49) —. ~. 33. CHAPITRE. IV. IDÉE DU VERBE CHEZ LES ANCIENS IRLANDAIS. La vue et le sens net de l'élément pronominal dans le verbe est un besoin impérieux chez tous les peuples ario-curopéens. Ce qui nous paraît caractéristique chez les néo-Celtes, c'est que. élément semble simplement agglutiné au verbe,. cet. peuvent. le préfixer, le suffixer, le. rents cas avec la plus grande. qu'ils. séparer, l'employer à diffé-. facilité. '. ;. c'est qu'ils. une. ont. sorte de prédilection pour la construction verbale qui consiste. à faire du thème verbal le sujet et du. pronom. l'objet.. Tout. leur souci, toute leur activité se porte sur l'élément prono-. en viendront même, comme nous le verrons, en du verbe mannois, à une indifférence absolue pour thème verbal. Agglutinant en quelque sorte le pronom et. minal;. ils. traitant le. ne. fondant pas entièrement, ou,. le. çant, les Irlandais. s'il est trop usé, le remplaen sont arrivés, en l'unissant à une racine. démonstrative, interrogative ou négative, à se donner ce que j'appellerai la sensatioii. du verbe. Ce point. pour l'invue nette de. est capital. telligence de la syntaxe irlandaise. Ce sens, cette. l'élément pronominal suffixe arrête à chaque instant la phrase et multiplie. Un que. étrangement. le. nombre. des propositions.. autre trait caractéristique du verbe chez les irlandais, c'est. l'idée. de. mode ne semble pas. les. préoccuper. ;. ils. ne rempla-. cent pas ceux qu'ils ont perdus. Tout leur effort porte. sur. l'expression de l'idée de temps, et nous verrons qu'à ce point. de vue les dialectes modernes sont fort supérieurs à l'irlandais ancien. §. I.. même 1. — Le. verbe chez. les. Irlandais. semble reposer sur. principe que l'adjectif chez les Allemands. Nous. n'allons pas. jusqu'à prétendre que ce soit la. nominale qui. soit. préûxée. et sufflxée. ou séparée.. :. le. chez ceux-. même "forme. pro-.

(50) —. 34. —. ci l'adjectif. ne prend pas. lorsque. démonstratif der précède, et. le. mann. blinder. avons,. terminaison démonstrative en. er,. réciproquement. :. der blinde mann. La cause. et. ont conscience de. Nous. la. la. en est qu'ils valeur de l'élément pronominal suffixe.. d'après. le. même. en. principe,. irlandais. :. ni-m-tha,ÎQ suis, et tai-m; ni-n-ta, nous sommes, et ta-n. Rien. ne caractérise mieux la liberté de l'agglutination pronominale, que l'union intime du pronom personnel avec la préposition, constituant ce que certains grammairiens bretons ont appelé la. conjugaison de. Do. la préposition.. Imb. (ad). (se construisant. (préposition se construisant. avec Sg.. immiim. immnt.. 2 duit. 3. PI. 1. mas cul. daa, Fém. di.. imbi.. dô.. impe.. <r. dûn.. immun. immib.. 2 dàib. 3 dàib. est. 11. avec. l'accusatif.). le datif.). dom, dam.. 1. (circa). impu.. i. remarquable que. les suffixes. pronominaux agglutinés. à la préposition paraissent identiques aux suffixes du verbe substantif. Sg.. :. am.. 1. PI.. 2 at. 3 as,. Le. fait. 1. Verbe subst.. genym.. yw. y m.. 2 genych.. ych.. %. 3 ganddynt.. Armoricain Sg.. it.. wyf. wyl.. genyf.. 3 ganddo. 1. 1. (subj. prés.). devient plus frappant en britannique.. 2 genyt.. PI.. am, com ban,. 3 at,. is, it.. Préposition ^«^(avec)en Gallois.. Sg.. 1. 2 adib.. arn-on.. am. ynt. (sur).. on..

(51) —. 35. —. 2 arn-out.. out.. naf (aman) arn-om.. 3 ar PI. 1. ef (èo).. .. om.. 2 arn-och.. oc h.. 3 arn ezo.. int.. Pronom. de la 3° pers. en vannetais, Int.. Cette similitude dans les terminaisons personnelles ne saurait être l'effet le. du hasard ni de. la. chute des finales. Pour nous,. verbe substantif se rattache au système de formation du. et, dans une certaine mesure, composé comme la préposition avec pronom sulfixe, par voie d'attribution. Que le verbe avoir soit formé de cette façon, rien de plus facile à comprendre. Mihi est liber, un livre est à moi, est aussi naturel que habeo libitum, j'ai un livre. Pour le verbe substantif, une pareille. verbe avoir chez les Bretons,. du verbe appelé. passif.. Il. est. construction paraît tout d'abord paradoxale et. lièrement nos habitudes. Et cependant. elle. seul qu'avec le verbe substantif tâ^le. fait. heurte singuest. pronom. certaine.. Le. est préfixé,. une indication suffisante. Dans les cas obliques, dit Zeuss, non-seulement Faccusatif, mais même le datif, a coutume d'être indiqué par les consonnes pronominales infixes ou suffixes (p. 327). Dans ni-m-tha,ni-n-ta, m et n sont à un cas oblique. Dans con-du-m fel ut sim, l'emploi de la préposition du ad, ne laisse guère de doute à ce sujet, à moins qu'on ne prétende que du ne soit une particule verbale. De nombreuses serait. constructions analytiques viennent à l'appui de notre opinion et sont. Ni. pour ces formes mot-à-mot. p. 920),. p.. le. meilleur commentaire. non sunt non dans un seul. oen diaithir doib,. in. :. in. :. uno centro. (Zeuss,. centre à eux.. Both dun i fochith, futuros esse nos in tribuïatione (Zeuss, devoir être à nous dans la tribulation. 501), mot-à-mot :. Ni tait. fess. can do, non sciebatur unde. esset,. mot-à-mot. :. n'é-. il. pas su d'où à lui (Goidelica, p. 93).. D'innombrables constructions analogues se retrouvent dans moderne nous en prenons quelques exemples dans l'évangile selon saint Jean d'0'Connellan,en donnant son mot-. l'irlandais. à-mot. ;. :. Air mbeit an Jérusalem do,. dum. erat in Jérusalem. :. on.

(52) —. 36. —. beeing to Jérusalem to him, sur. Ga has do mot d'où à. so. :. Ga Ga. where from. l'être. à Jérusalem à. lui.. to this person,<f ow il était, mot-à-. celui-là.. has. dam unde. has. (ex). sim, where from to. me, d'où à moi. mot-à-mot d'où à lui \ Les constructions analogues sont fréquentes en britannique am eich bod, parce que vous êtes, mot-à-mot pour de vous do unde. sit,. :. pour votre. l'être,. être, etc.. Certaines constructions de. posent sur. le. même. le. serait plus juste et plus clair. pronom. objet.. «. Après. en ancien irlandais re-. Ex.. :. de dire. Windisch au datif. ». l'infinitif, dit. souvent au génitif,. (p. 97), l'objet paraît Il. l'infinitif. principe.. :. le sujet. l'infinitif est sujet et. Ropad maith lim-sa labrad. illbelre. acceptum mihi vos loqui linguas multas, mot à bon pour moi le parler de nombreuses langucekvous.. duib-si, esset. mot, serait Il. paraît assez. étrange au premier abord que la. construction, avec ce qu'on appelle le verbe. pu donner un verbe, au d'être.. comme. sens d'avoir, et. Nim-tha, esr à moi, am-eus pour ambeus,. même. substantif, ait. un verbe au sens composé. je ne suis pas, est. est à moi, j'ai. Rien n'est plus nous faire pénétrer l'esprit de cette construction verbale. Le dialîcte de l'île de Man nous en fournit une explication. Lorsque ta est séparé par un substantif d'ayn composé de ag, avec, et d'un pronom person-. propre cependant à. nel suffixe de la première. valent à avoir. :. ta argid. l'argent). Si ta se joint à. mish tayn,. c'est. moi. personne, on a un verbe. ayn. est de. ayn, on a. l'argent à. le. moi. équi-. (j'ai. verbe' substantif. :. de she. qui suis. Dans le premier cas, un objet. s'interpose entre ta et le. pronom;. l'attribution de l'objet à la. ta. personne. ;. ne sert qu'à préciser dans le second cas le. pronom reçoit directement l'attribution. On conçoit même que le pronom à cas oblique ait pu tenir lieu de verbe substantif, et c'est ce qui. dentes. :. a lieu en effet dans les constructions précé-. can do, d'où à moi pour d'où je suis etc. Si nous le passif, nous nous heurtons éga-. passons à ce qu'on appelle. lement à une construction où le pronom est objet. C'est en vain qu'on objecterait que dans no-m-berar-sa, je suis porté ;. 1. O'Connellan. The gospel according to St John, pp. 27, 59, 60..

(53) — no-tberarsu, tu es porté,. 37. -. préfixé, le sentiment. m et. n'indique que. etc., rien. unanime de tous. les. t. pronom. soient pas au nominatif. Sans parler du fait que le. ne est. grammairiens gaëls. bretons, la répugnance invincible qu'ont tous les Celtes à. et. comme. considérer ces constructions. de véritables passifs, ne. sauraient laisser aucune espèce de doute à cet égard. Tout. ou. Gaël. exprimera nom-berar par on me porte. O'Donovan fp. 183), dans la forme passive, l'accusatif. C'est ainsi que les grammairiens. Breton. Le pronom, est employé à. dit. «. forme builtear. irlandais expriment la valeur de la. quelqu'un ou quelque chose. me. par. me. sons, thing or things, strikes. frappe, some person or peror strike me. » Nous pouvons. affirmer que tous les Armoricains aujourd'hui sentent parfaila valeur active du suffixe ar on er portant sur le pronom. Aussi sommes-nous tentés do voir dans le suffixe en ar, er ou tar, un suffixe de nom d'agent. Nous aurons occasion de revenir sur ce point en traitant du passif britannique. La valeur du pronom est très-frappante dans les § II.. tement. —. constructions avec des racines interroffcitives, négatives ou conjonctives.. Les formes du pronom interrogatif en irlandais sont co, ca. Ces formes servent pour tous les genres.. des formes allongées,. Ex.. :. comme. Zeuss. dit. :. y. Il. cia, ce,. a de plus. ced, cid, cesa, ceso.. ce-he roscrib, qui a écrit, mot-à-mot qui celui qui a écrit. ce-si aimsir, quel temps.. D que. cid chenel, quelle race. (Zeuss, p. 356J. est un pronom qui se joint à l'inferrogatif au le. féminin. ou. si. le. masculin he.. Il. même. titre. apparaît sous une forme. plus complète dans a-de, si-de, so~de. De est pour. te.. L'aspira-. d de cid a perdu une voyelle la forme cith à côté de cid mrfntre que d est pour t : le t s'aspire ou s'affaiblit en d entre deux voyelles. Le même pronom apparaît dans les constructions où l'interrogatif est devenu ration de chenel prouve que. conjonction. :. ;. cith etarhuidig acus cenip etarhuidig , etiamsi est. interposita (consona) et. quamvis non. p. 711). Cith etiamsi est; cid sit (cid). le. magna. mor. sit. interposita (Zeuss,. induit no cid bec. creatura vel quamvis. sit (cid). que dans ces exemples d ou du verbe substantif ta. Il. = quamvis. parva (Zeuss,. p. 712). Zeuss dit. est le reste. monstratif. est plus. te. du dé-. heureuse-.

(54) —. —. 38. ment. inspiré, lorsque p. 914, il avoue que le démonstratif su, dans des constructions analogues, joue le rôle de verbe subs-. tantif. :. Cia-su. colinn. i. que. la chair. am. beosa, mot-à-mot, quoique ce soit dans. je suis vivant.. Cesu dechor quamvis Il. est évident. fait hésiter. que. sit differentia.. verbe substantif qui a. c'est l'absence de. Zeuss dans les constructions avec d. Or rien n'est. plus logique, d'après ce que nous avons dit de l'idée du verbe. chez. les irlandais.. sho, she (so, se) joue réellement. de verbe substantif. Le verbe substantif. le rôle. p. 52, est. verbe. souvent suppléé. ^v she;. il. O'Kelly,. ta, dit. va jusqu'à l'appeler. le. it is il est.. Que effets. En mannois. l'on joigne. Mad. :. dà. la. conjonction ma, on obtient. tairismech hi fochidib et. (ma-d) constans in tribulationïbus. et. mad mailh. les. mêmes. a gnim,. si sit. (ma-d) bona ejus. si sit. actio (Zeuss, p. 705).. Avec. la. négation,. même phénomène. :. Inti. nad. irndibthe. is. qui non erat (nad) cir* .mcisus (Zeuss, p. 741J. 11 est évident que le d de nad n'est pas un reste île ta qui ne s'emploie pas d'ailleurs à ce temps. § 3.. —. Nous. allons. montrer par quelques exemples. de ce genre de construction dans. même. la. l'effet. syntaxe et apporter par là. de nouvelles preuves à l'appui de notre thèse.. Cid dialeicid cundubairt, cur relinquitis dubium. mot cid, quelle est la chose, di a à cause de pronom relatif) vous laissez doute ('Zeuss, p. Isùaichnid tra cid dian dechuith. Tit, est. :. mot-à-. laquelle (a est le 913).. ergo demonstratio. cur venerit, mot-à-mot cid, quelle est la chose, di-an, pourquoi Tit, est venu Titus. Cid dian epir som anisiu cur. dechuith. est la chose, dian,. Ni tucthar. m-à-m. dicit ille,. mot-à-mot. cid, quelle. pour laquelle etc.. cid frissasennar ,. non proditur ad quid sonetur sennar, pour laquelle on. cid, quelle est la chose, frissa. sonne.. Cid aran dentar pecthach diim, quid. et. ego tanquam pec-. cator judicor, mot-à-mot cid quelle est la chose, aran laquelle, p. 357).. dentar. etc.. on. fait. un pécheur de moi. pour. (Zeuss,.

(55) —. 39. —. On peut expliquer de. cette façon les innombrables consmodernes avec la particule verbale a, que les grammairiens irlandais ne savent comment traduire, et dans laquelle il ne faut pas hésiter à voir le relatif a : Cred a deir tu, what sayest thou, que dis-tu, mot-à-mot. tructions. cred, quelle est la chose, a que, deir tu, tu dis.. Cred fan dubairt se, mot-à-mot cred, quelle se. il. dit.. Ici l'w joint. far. what cause. est la chose,. said. lie,. f an pour. pourquoi. dit-il,. laquelle, dubairt. par Les Irlandais à dubairt doit être rap-. le relatif complet fa n =foa?i\ Nous avons expliqué par des influences phonétiques la destruction des modes et l'affaiblissement des suffixes de temps,. proché de a. la. :. nous avons. ruine des terminaisons personnelles et la naissance de la. double série de formes longues particulière triple. du verbe, jointe à. conjugaison,. le. et. passif, le. de l'élément pronominal dans. brèves; par une conception. l'action des lois phonétiques, la. la. verbe substantif. certaines constructions syntaxiques. le. le. et. rôle. dans. Nous allons voir ce que. verbe est devenu, sous cette double^orce, dans les dialectes. gaéliques modernes.. 1. et. formation verbale. O'Connellan. The gospel,. p. 90..

(56) DEUXIÈME PARTIE. gaéliques modernes.. lies dialectes. CHAPITRE. I. PERTES DU VERBE GAELIQUE MODERNE, PAR RAPPORT A L'IRLANDAIS. ANCIEN. La double. série. des formes personnelles suffixées a dispa-. ru.. Au au. présent ce sont les formes longues qui ont triomphé. prétérit, ce sont les. formes brèves. .. La conjugaison avec pronom préfixe n'existe Le subjonctif ne laisse plus de traces.. plus.. Des prétérits, un seul reste, à certaines personnes, rit. en Des. trois futurs, le futur le. prété-. en bhu seul a survécu.. présent secondaire, et un futur se-. condaire ont survécu en irlandais.. du Mannois Au. le. s.. Le présent habituel,. 1. ;. 1. et. présent. au passé,. il. Ils. ont à peu près disparu. de l'Ecossais. n'y a pas. de particule verbale en irlandais moderne. la particule est nécessaire.. ;.

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