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A propos du dosage du potassium et de sa séparation d'avec le sodium au moyen du nitrite cobaltico-sodique

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A propos du dosage du potassium et de sa séparation d'avec le sodium au moyen du nitrite cobaltico-sodique

WENGER, Paul Eugène Etienne, HEINEN, Charles

WENGER, Paul Eugène Etienne, HEINEN, Charles. A propos du dosage du potassium et de sa séparation d'avec le sodium au moyen du nitrite cobaltico-sodique. Annales de chimie

analytique et de chimie appliquée et Revue de chimie analytique réunies , 1920, vol.

Série 2, t. 2, p. 198-199

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:94817

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(2)

L

Extrait des Annales de· Chimie Analytique du 15 juillet 1920

A PROPOS DU DOSAGE DU POTASSIUM

ET DE·SA SÉPARATION D'AVEC

LE

SODIUM

AU MOYEN DU NrrRrrE COBALTICO-SODIQUE

Par MM. P. ·WENGER et C. HÊM-EN (1)

L'intérèt de la méthode aux·nilrites cobaltico-sodique et potassique consiste en ce qu'elle utilise un réactif beaucoup moins coûteux que le chlorure de platine. Toutefois, il s'agissait de la rendre aussi précise que la méthode au chloroplatinate.

Principe de" La méthode. - Beaucoup çl'auteurs, tels que de Koninck, Adie et Wood, Druscbel, Bowser, etc., se sont occupé~ de cette méthode. lis ont indiqué deux· procédés pour doser le précipité de nitrite cobaltico-potas-

sique: ,

Un procédé gravimétrique, consistant à faire passer le précipité sur un creuset de, Gooch. à le sécher et à le peser. .

2° Un procédé volumétrique, consistant à doser le nitrite au moyen du per- manganate de potassium,

Or Adie _et Wood, · d'une part, Druscô.el d'autre part, trouvèrent, tout en admettant la même constitution du précipité, c'est-à-dire NaK2Co(N02)6, des équivalences différentes en permanganate de potassium. En second lieu, malgré l'avantage des dosages volumétriques pour les analyses en série, la méthode de dosage des nitrites n'étant pas très nette.et étant très délicate à cause de l'instabilité de l'acide nitreux, il était préférable de lui substituer un autre mode d'évaluation. Nous avons pense qu'il fallait imaginer une_

méthode facile, permettant de doser le précipité de nitrite cobaltico-potas-. si que sans tenir compte de sa constitution. Nous avons, dans ce but, eu l'idée de doser le cobalt métallique et de trouver un coefficient permettant de passer de la quantité de c_obalt dosée à la_ quantité de potassium à_ do~er. En

{!) Travail exécuté au Laboratoire-de chimie analytique de l'Université de Gtnève.

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- 2 -

outre, ce coefficient, une fois trouvé empiriquement, devait permettre ·de vérifier la formule habituellement admise. Afin de doser Co métallique, nous avons suivi deux. procédés : 1° un procédé gravimétrique; 2° un procédé électrolytique.

Dans le premier cas, nous trailoos par UCI le précipité filtré et soigneuse- ment lavé, afin d'éliminer l'ex.cès de rénclif, transformant ainsi le sel nitreux en chlorure de cobalt et chlorure alcalin. La solution ainsi obtenue est traitée par la soude caustique, qui précipite le cobalt sous forme de sesquioxyde hydraté. Le précipité ainsi obtenu e&t filtré et dosé selon la méthode ordi- naire comme·cobalt métallique. Nous prélevons chaque fois deux prises d'essai identiques. L'une est traitée comme ci-dessus; l'autre est dissoute dans HCI, et le chlorure de potassium est do~é par le chlorure de ·platine. Comme le corps dont nous partions primitivement était le chlorure de potassium, ce deuxième dosage indiquait si la précipitation était complète. Selon nous, la précipitation est complète. En répéta nt ces essais en 'Partant -de quantités différentes de chlorurfl de, potassium, nous sommes arrivés à un coefficient 2KCI , "bl .

Cotres sens1 ement co_nstant.

Quant au procédé électrolytique, il consiste à traiter le précipité par S04H2 ou par HCI et i.t électrolyser le sulfate ou le r.hlorure de cobalt. On dose ainsi le cobalt précipité à la cathode, et, dans la solution contenant le sel de potassium, on dose le potassium soit comme sulfate soit comm~

chloroplatinate. La concordance entre les résultats électrolytiques et gravimé- triques devait être une vérificati9n des procédés. Voici quelques chiffres:

KCI Co gravimétrique Co élect. sulfate c;o élect. chlorure Co théorique

0, 1 0,0397 0,038:.~ 0,0388 0,0390

0,5 0, 1940 0,1967 0,1950

1 0,3924 0,3921 0,3900

Les chiffres de la dernière colonne indiquent la quantité de cobalt calculée, en ad::nettant la formule NaK2C<i(N02)6.

D'après ce tableau, on voit que les écarts sont faibles entre les quantités ainsi calculées et les quantités trpuvées, et que, par conséquent, on peut

admettre qu'ils proviennent d'erreurs d'expérience. ~

La formule se trouve ainsi vérifiée. /

Il faut donc prendre comme coefficient 2

~;1 ; le coefficient théorique, cal- culé, est de 2,52:i4. Po_ur

K~~

, le calcul donne 1,5932.

Il suffit alors de multiplier par l'un des deux coefficients le poids de cobalt dosé pour avoir la quantité ch·erchée rie KCl ou de K20. ·

LAVAL. - IMPRIMERIE L. BA,RNÉOUD ET ci•.

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