HAL Id: jpa-00238321
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Submitted on 1 Jan 1885
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W. HANKEL. - Ueber die bei einigen
Gasentwickelungen auftretenden Electricitäten (Sur l’électricité développée dans certains dégagements
gazeux); Wied. Ann., t. XXII, p. 387; 1884
Krouchkoll
To cite this version:
Krouchkoll. W. HANKEL. - Ueber die bei einigen Gasentwickelungen auftretenden Electricitäten (Sur l’électricité développée dans certains dégagements gazeux); Wied. Ann., t. XXII, p. 387; 1884. J.
Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.140-144. �10.1051/jphystap:018850040014001�. �jpa-00238321�
140
Je zinc et le
cadmium,
la variation de la force électromotrice est laplus
faible avec les électrodes obuenues par fusion etpolies ;
elleest la
plus grande
avec des électrodes recouvertesd’amalgame liquide.
4°
La force électromotrice d’un élément de Daniell dont le zincest
amalgamé
estindépendante
de la concentration des dissolu-[ions,
pourvuqu’elles
aient la même force moléculaire.A. LEDUC.
W. HANKEL. 2014 Ueber die bei einigen Gasentwickelungen auftretenden Electri- citäten (Sur l’électricité développée dans certains dégagements gazeux); Wied.
Ann., t. XXII, p. 387; 1884.
1. L’auteur se sert d’un
appareil
àgouttes
pour observer le déve-loppement
d’électricitéqui
accompagne certaines réactions où des gaz sedégagent. Imaginons
un entonnoir de verre isolé dont le bou t est effilé de manière que l’eauqu’on
y verse s’écoule très len-tement
(quatre
à huitgouttes
parseconde)
dans unecapsule
deplatine.
Si l’onplonge
dans l’eau de l’entonnoir un métal mis encommunication avec la terre, au lnoyen d’un fil de
cuivre,
l’eau et par suite lesgouttes qui
se forment au bout de l’entonnoiracquiè-
rent une tension
électrique
dont lesigne dépend
de la nature dumétal
immergé :
la tension de l’eau seranégative
si le métal estdu
platine
ou du cuivre(la tension,
dans ce cas, estplus
faiblequ’avec
leplatine),
elle estpositive
si le métal est du zinc. L’auteurmesure ces tensions à l’aide de son électromètre par la même mé- thode dont il s’est servi dans l’étude des forces électromotrices de
contact.
Si l’on met la
capsule
deplaline
en communication avec l’élec- tromètreaprès
l’avoirisolée,
on constate que lesgouttes
lui com-muniquent
unecharge correspondant
à celle de l’entonnoir(né- gative
dans le cas duplatine
et ducuivre,
etpositive
dans le casdu
zinc).
Cettecharge
croît avec le nombre desgouttes.
Dans le cas du
platine,
l’eau de l’entonnoirprend
unecharge négative.
Cettecharge
diminue à mesure que le nombre desgouttes qui s’échappent augmente.
La valeur absolue de la ten-sion en différents
points
du conducteur varie en mêmetemps,
maisArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040014001
141 les différences de tension entre ses
parties
restent invariables. Si l’eau étaitcomplètement déchargée
par lesgouttes,
la feuille d’or accuserait un accroissement decharge positive équivalent
àtoute la valeur de la
charge négative perdue
par l’eau.On
peut
modifier ladisposition
de cetappareil
de manière àl’utiliser dans l’étude des
phénomènes électriques qui
accompa-gnent
lesdégagements
du gaz. 1Bu lieu deplonger
un fil dans l’eaude
l’entonnoir,
ondispose
au-dessous de l’entonnoir une lame de métal isolée et inclinée à£3°,
de manière que lesgouttes qui s’échappent
de l’entonnoir tombent toutprès
de l’extrémitésupé-
rieure de la
lame,
et descendent sur toute salongueur
pour venirse ramasser en grosses
gouttes
sur le bord de l’extrémitéinférieure,
d’où elles tombent dans la
capsule
deplatine.
La lame et la cap- sule offrent les mêmesphénomènes électriques
que dans le casoù la lame
plonge
dans l’eau contenue dans l’entonnoir.II. Phénolnènes
électriques qui accompagnent
ledégagement d’ hydrog’ène
dans l’action de l’acidesulfurique
Sllr le zinc. -La lame de métal inclinée est une lame de zinc le
long
delaquelle
descendent des
gouttes
d’acide tombant de l’entonnoir. Lesgouttes
se ramassent au bord inférieur de la lame et se
jettent
dans unecapsule
deplatine.
A l’aide d’un commutateur, onpeut
mettre en communication avec l’électromètre la lamependant
que lacapsule communique
avec la terre ou inversement. L’auteor cite une série de causespouvant
influer sur ledégagement
de l’une ou l’autreélectricité,
oupouvant
faireaugmenter
ou diminuer la tension.a.
A tlaque
de la lame. - Si l’acide esttrop faible,
onremarque les mêmesphénonxènes§qa’avec
de l’eau.Si,
aucontraire,
l’acideattaque
fortement lezinc, l’hydrogène qui
s’endégage emporte
de l’électricitépositive,
laissant le zinc et l’acide à l’étatnégatif.
D’après l’auteur,
l’acide au contact du zinc étantnégatif,
à peuprès
comme l’eau(fait qui
résulte desexpériences
antérieures de M.Hankel), l’hydrogène qui
sedégage
au contact du métal s’em- pare de son électricitépositive
etemporte
sacharge
à travers lacouche
d’acide,
les gaz cédant très difficilement leurscharges
auxliquides
et solides.Une
quantité équivalente négative
devient libre et serépand
àla surface du conducteur.
142
b.
Forrnation d’une pile.
- Lespoints attaques
par l’acide secouvrent
petit
àpetit
d’une couche noirâtre de charbon( et d’autres impuretés métalliques ).
Il se forme ainsi unepile,
etl’hydrogène
se
dégage
maintenant sur le charbonqui
estnégatif :
ilemporte
de l’électriciténégative,
laissant le zinc et tout le conducteur à l’étatpositif.
c. Chute des
gouttes
au bordinférieur pendant
la réaction.- Le gaz
supprime
le contact entre le zinc etl’acide ;
dans lacouche
liquide,
ainsiéloignée,
de l’électriciténégative
devientlibre et est
emportée
par lesgouttes.
Les bulles gazeuses, for- mées sur le bord inférieur dumétal,
se détachent difficilementet cèdent au zinc une
partie
de leurcharge positive.
Si lacharge négative emportée
par lesgouttes
estplus grande
que lacharge positive
enlevée par le gaz, le zinc secharge positivement.
d. L’écume
qui
se forme sur la surface latérale du zincpeut
aussi modifier l’étatélectrique
du zinc ou del’acide,
car, le gaz setrouvant dans l’écume en contact
prolongé
avec leliquide,
leliquide peut
lui céder unepartie
de sacharge positive.
Si l’écumese forme sur le bord inférieur du
zinc,
lesgouttes,
au lieu de se détacher dumétal,
se détachent del’écume ;
l’électriciténéga-
tive
qu’elles
contiennent par suite de ladécomposition peut
se recombiner enpartie
avec l’électricitépositive
du zinc et lesgouttes
negardent qu’une
faiblecharge négative.
e. La formation de sulfate ou de chlorure de
zinc,
modifiant la concentration duliquide, peut
altérer lacharge
desgouttes,
car les bulles sedéplacent plus
difûcilement dans leliquide
et, forcéesd’y
resterplus longtemps,
lui cèdent unepartie
de leurcharge.
Ces diflérentes causes,
pouvant produire
des variations de l’étatélectrique indiquées,
l’au teur décrit lesphénomènes électriques qu’on
observe dans lacapsule
et sur le zinc.1°
État électrique
desgouttes
tombant dans lacapsule.
-Le zinc étant en communication avec la terre, les
gouttes prennent
une faible
charge positive
tant que le bord inférieur du zincn’est pas
attaqué
parl’acide,
mais cettecharge
devientnégative
quand
ce bord estattaqué.
Si l’onempêche l’attaque,
soit enamalgamant
cebord,
soiten ; fixant
une lame deplatine,
lacharge
143 des
gouttes correspond
à la tensionproduite
par la communica- tion établie avec la terre. La formation au bord inférieur de la couche noirâtre fait diminuer lacharge négative
des gouttes.2° État é le et ri que d il Z ln c. -- r-r a n t q II e
le nl l’ t 81 m’estpas attaqué,
il accuse une faible
charge négati ve ( correspondant
à lacharge
po- sitive desgouttes ) ;
celle-ciaugmente
dès quel’attaque
commenceet suivant que la force de l’acide
acquiert
son maximumaprès
untemps plus
ou moinslong. Deux
causes tendent àcharger
le zincpositivement
etempêchent
ainsi l’accroissemenu de sacharge
né-gative :
la formation dudépôt
noirâtre faisantpile
et la chute desgouttes
du bord inférieur du métalaccompagnée
d’une réactionchimique ;
de sorte que lacharge négative
devi ent deplus
enplus
faible et finit par devenir
positive
si l’acide est suffisamnient fort.Une réaction vive
peut
enlever en certains endroits la couche noi- râtre et le zincpeut
ainsi redevenirnégatif.
Qu’on
arrose avec de l’acidesulfurique
un morceau de zinc bienpropre, mis sur un verre de montre au fond d’une
capsule
depla- iine,
on constate que lacapsule prend
une faiblecharge positive,
car les bulles de gaz sortant d’un
liquide négatif emportent
del’électricité
négative.
Les bullesqui
se forment à la surface d u zinc étant attachées au zinc cèdent leurcharge positive
au milieu am-hiant,
et ce n’est quelorsque
la réaction est très vive que lacapsule
peut
devenirnégative.
Avecl’apparition
dudépôt
noirl’hydrogène
emporte
de l’électriciténégative
et rend lacapsule
encoreplus positive.
On observe des
phénomènes analogues lorsqu’on remplace
l’a-cide
sulfurique
par l’acidechlorhydrique
ou l’acideazotique.
On
peut
encore observer desphénomènes analogues
en rem-plaçant
le zinc par une lame ou de la limaille de fer.On
dispose
à laplace
de la lamemétallique
un morceau decraie
allongé,
fixé dans unepince
de laiton isolée. A l’aide du fil deplatine,
fixé dans la craie à l’endroit où tombent lesgouttes
(venant
del’entonnoir),
onpeut
mettre la craie en communication soit avecl’électromètre,
soit avec la terre. L’électromètre accuse unecharge négative
de la craie et de l’acide. Cettecharge
croîtavec la concentration de l’acide. La
capsule
deplatine
secharge
aussi
négativement,
mais sacharge, qui
croît avec la concentration144
de
l’acide, peut
diminuer s’il se forme de l’écume au bord inférieur de la craie. Si l’on arrose avec de l’acidechlorhydrique
des mor-ceaux de craie mis dans la
capsule,
cette dernièreacquiert,
unecharge négative qui
croît avec la concentration del’acide,
mailsqui
décroît avec la formation de l’écurne. Mêmesphénomènes
avecdu marbre.
D’après l’auteur,
par suite de la réactionqui
a lieu sur la sur-face de la
craie,
l’acidecarbonique
secharge positivement,
tandisque l’acide
qui
mouille la craieprend
unecharge négative qui
se
répand
sur toute la surface de la craie et secommunique
àl’électromètre. La formation de l’écume
peut changer
le sens dela
charge
dumarbre ;
les bulles gazeuses restant en contact avec le marbre et leliquide
leur cèdent unepartie
de leurcliarge posi-
tive. Si l’on
empêche
la formation de l’écume au bordinférieur,
on évite le
changement
depolarité
du marbre.Quand
on arrose, dans unecapsule
deplatine,
un morceau de marbre avec de l’acidechlorhydrique,
lacapsule
commence parprendre
unecharge négative qui
est d’autantplus grande
que l’acide estplus concentré;
mais lacharge
s’affaiblit et devientplus
tardpositive quand
la force de l’acide a diminué. Onpeut
éviter lapériode négative
initiale enajoutant
à l’acide une disso-lution de chlorure de
calcium,
de laglycérine
ou du sucre. Lacharge négative n’apparaît
pas et lacharge positive
est mêmeplus grande qu’avec
l’eau acidulée.Cela
tient, d’après Fauteur,
à ce que l’addition de cesliquides
diminue la mobilité des
particules liquides,
et les bulles gazeuses,gênées
dans leur mouvemen t, cèden t leur électrici tépositive
au li-quide
et lui enlèvent de l’électriciténégative.
KROUCHKOLL
P. KRAMER. 2014 Descartes et la loi de réfraction de la lumière; Zeitschrift für
Mathematik und Physik; 1882 (1).
Cette loi est formulée dans la
Dioptriq ue
parue en1637;
elle nedonna lieu à aucune contestalion du vivant de Descartes. C’est en
(1) D’après le Bulletin des Sciences mathématiques et astronomiques.