DESSAU. - Ueber Metallschichten, welche durch Zerstäubea einer Kathode entstehen ( Sur les dépôts métalliques provenant de la désagrégation de l'électrode négative); Wied. Ann., t. XXIX, p. 353; 1886

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Submitted on 1 Jan 1887

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DESSAU. - Ueber Metallschichten, welche durch Zerstäubea einer Kathode entstehen ( Sur les dépôts métalliques provenant de la désagrégation de l’électrode

négative); Wied. Ann., t. XXIX, p. 353; 1886

Ch. Rivière

To cite this version:

Ch. Rivière. DESSAU. - Ueber Metallschichten, welche durch Zerstäubea einer Kathode entstehen ( Sur les dépôts métalliques provenant de la désagrégation de l’électrode négative);

Wied. Ann., t. XXIX, p. 353; 1886. J. Phys. Theor. Appl., 1887, 6 (1), pp.480-481.

�10.1051/jphystap:018870060048000�. �jpa-00238770�

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DESSAU. - Ucber Metallschichten, welche durch Zerstâubea einer Kathode entstehen ( Sur ^les dépôts métalliques provenant ^{de la} désagrégation ^{de l’élec-}

trode négative); ^Wiecl. Aitii., ^t. XXIX, p. 353; ^1886.

Les dépôts métalliques qu’on ^observe fréquemment ^{dans les}

tubes de Geissler au voisinage de l’électrode négative possèdent

des propriétés optiques intéressantes ^sur lesquelles ^{M. Kundt a} rappelé ^récemment l’attention en y découvrant une double réfrac- tion. L’auteur a fait sur ces dépôts quelques nouvelles obser- vations. Voici d’abord les couleurs qu’ils présentent quand ^{on les}

regarde par transparence.

Les moindres traces d’oxygène qu’on ^{a laissées} dans le tube de Geissler donnent naissance à des dépôts d’oxyde, ^{même avec l’ar-}

gent, ^{l’or et le} platine, ^sans que d’ailleurs l’électrode elle-même soit oxydée.

Dans la lumière réfléchie et sous des incidences très obliques,

on aperçoit ^{un ou deux anneaux} de Newton dont la disposition

peut renseigner ^{sur la nature de la} dispersion dans la couche mé-

tallique. Malheureusement le phénomène d’interférence qu’on

observe en un point ^{déterminé ne} dépend pas seulement de l’épais-

seur et de l’indice du dépôt, ^{mais encore du} changement ^de phase

par réflexion ^sur chacune des faces. En admettant que ^ce change-

ment de phase ^{soit de la même} fraction de h _pour toutes les

couleurs, ^{comme l’a trouvé M. Wernicke sous} l’incidence normale,

on trouve que le platine, ^le fer, le nickel et l’argent ^{ont une} dispersion normale, ^{le cuivre et l’or une} dispersion ^anormale.

Les dépôts d’oxyde ^{obtenus en} présence ^de l’oxygène ^sont

doublement réfringents ^{comme les} dépôts métalliques; ^{la double}

réfraction persiste quand ^on chauffe, ^{à moins} que la chaleur ne

provoque l’oxydation ^du dépôt métallique ^{ou la réduction du} dépôt

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018870060048000

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d’oxyde. Enfin, le rayon qui ^se propage le plus ^{vite est en} général polarisé

^{dans le} plan qui

passe

par le

^centre du dépôt; ^{on trouve} cependant ^{l’inverse avec} l’oxyde ^{de fer. CH. RIVIÈRE.}

S. v. WROBLEWSKI. 2014 Ueber die Darstellung ^des Zusammenhanges ^zwischen

dem gasförmigen ^und flüssigen Zustande der Materie durch die Isopyknen (Rapports ^{entre l’état} liquide ^et l’état gazeux de la matière mis ^en évidence à l’aide des lignes d’égale densité) ; ^Wied. Ann., ^t. XXIX, p. 428; ^1886.

Pour M. v. Wroblewski, ^la température critique ^{ne saurait con-}

stituer une limite entre deux états distincts de la matière : il

remarque que les lois de variation des coefficients de compressibi-

lité ou de dilatation ne subissent aucune perturbation ^{à cette tem-} pérature ; ^d’autre part, ^{il ne} lui semble nullement démontré qu’à

cette température la chaleur latente de vaporisation ^devienne nulle; ^{il croit même} pouvoir conclure de quelques-unes ^{de ses}

observations sur l’acide carbonique que ^la vaporisation ^ne peut ^se faire au point critique ^sans absorption ^{de chaleur.}

L’auteur propose donc de chercher ailleurs une ligne ^{de démar-}

cation entre les deux états. Si l’on représente graphiquement ^la

variation des tensions maxima en fonction de la température, ^on

obtient ^une courbe qui ^ne peut être tracée que jusqu’au point critique; ^mais supposons qu’au ^{delà de ce} point ^on remplace

les tensions maxima par les pressions ^sous lesquelles, pour chaque température, ^le produit du volume par la pression ^{est minimum;}

on obtient une ligne qui, ^chose remarquable, ^se place ^{dans le} prolongement ^{de la} première. La’ensemble des deux courbes con-

stitue donc en réalité ^une seule et même ligne que l~~l. ^v. Wro-

blewsky appelle ^courbe fondamentale ^et qui peut ^être prolongée jusqu’aux températures ^les plus ^{élevées; on} peut, ^{à toute} tempé-

rature, regarder ^l’état liquide ^comme défini par ^une pression ^su- périeure à l’ordonnée de cette courbe, ^l’état gazeux par ^une pres- sion inférieure.

Supposons maintenant que, ^sur le même diagramme, ^{on trace}

les lignes d’égale ^{densité : celles} qui correspondent ^{aux faibles}

densités se placent au-dessous de la courbe des tensions maxima

et viennent s’y raccorder par la partie inférieure du plan ; ^celles