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Submitted on 1 Jan 1884
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F. KOHLRAUSCH. - Ueber ein Verfahren electrische Wiederstände unabhängig von Zuleitungswiderständen zu Vergleichen (Méthode de comparaison des résistances
électriques indépendamment de la résistance des contacts) ; Annales de Wiedemann, t. XX, p. 76; 1883
A. Buguet
To cite this version:
A. Buguet. F. KOHLRAUSCH. - Ueber ein Verfahren electrische Wiederstände unabhängig von Zuleitungswiderständen zu Vergleichen (Méthode de comparaison des résistances électriques indépen- damment de la résistance des contacts) ; Annales de Wiedemann, t. XX, p. 76; 1883. J. Phys. Theor.
Appl., 1884, 3 (1), pp.268-271. �10.1051/jphystap:018840030026801�. �jpa-00238239�
tude des
vibrations,
mais encore deschangements
dephase qui
déforment la courbe.
La résistance W sera
représentée
par une solution saturée de sulfate decuivre,
maintenue dans un tube de verre, et le couranty arrive par des électrodes de cuivre
qui
ne sepolariseront
que très faiblement. Laliqueur polarisante
F sera de l’acide sulfu-rique
étendu ou la solutioncuivrique,
avec des électrodes enpla-
tine
de 45
à 20mmr¡.On
règle
la dérivation de B de manière que lesamplitudes
desvibrations de B et C soient sensiblement les
mêmes,
et l’on dé- pose de la cire sur l’un desdiapasons,
de manière à convertirl’ellipse
lumineuse en une droite à£5°
environ de l’horizon.L’oculaire du
microscope porte
un micromètre formé de droitesqu’on
rendparallèles
à laligne
lumineuse.Si l’on vient à écarter les électrodes de
W,
laligne
lumineusedevient une
ellipse
dont les axes varient en sens inverses et tour-nent autour de l’axe du
microscope.
Si l’onremplace
W par laliqueur polarisante,
la courbe se modifie encore, mais on nepeut
savoir si c’est ou non par le fait seul duchangement
de résistance.Cependant
onpeut régler
la valeur de W de sorte que, tandis que legrand
axe del’ellipse
serapproche
de l’horizon en mêmetemps qu’il diminue,
on le verra marcher en sensinverse,
tout endiminuant encore,
lorsqu’on
introduira la solutionpolarisante.
Un tel
changement
duphénomène
nepeut plus
être attribué à la variation seule de la résistance.Il
provient
des différences dephases
survenues entre les cou-rants
primaire
et secondaire.Le
déplacement
des extrémités dugrand
axe était environ levingtième
de salongueur.
A. BUGUÉT.F. KOHLRAUSCH. 2014 Ueber ein Verfahren electrische Wiederstände unabhängig
von Zuleitungswiderständen zu Vergleichen (Méthode de comparaison des ré-
sistances électriques indépendamment de la résistance des contacts) ; Annales de Wiedemann, t. XX, p. 76; 1883.
L’importance
duproblème
devient surtout considérablelorsque
les résistances de contact sont une fraction notable de la gran- deur à évaluer.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030026801
269 En dehors des méthodes
électrostatiques trop
peusensibles
il
n’existe que leprocédé
de Mathiessen et Ilockinqui
donne lesrésistances de fils courts,
indépendamment
des résistances de contact; m’ais l’exactitude laisse encore à désirer et leprocédé
comporte
deslongueurs.
Sir W. Thomson a
donné,
dans le mémebut,
une modificationavantageuse
dupont
de Wheatstone et M. Kirchhoff a fondé surl’emploi
dugalvanomètre
différentiel unprocédé qui
convientfort bien aux très
petites
résistances.On trouvera ici une
modification,
en apparenceinsignifiante,
de ce
procédé
où les résistances de contact sont absolument élimi- nées.Rapide
etsure,
la méthodedonne,
pour des résistances trèsfaibles,
desapproximations au -; uu1uoo.
Soit un courant
rectiligne
allant de A àB’;
prenons sur cette droite deux autrespoints
B et A’ et intercalons les résistances à comparer n) et rrespectivement
entreA1
B etA’1
B’ .Fixons en A et A’ les extrémités du
premier multiplicateur
d’ungalvanomètre différentiel;
en B et B’ celles du secondmultiplica-
teur, de
façon
que le courant dans ce dernier marche en sens in-verse de celui
qu’il
a dans lepremier.
Soient W et w’ les résistances très
grandes
desmultiplicateurs, y celle
du raccord BA’.Soient
J, J’, L, i’, io
les intensités des courantsqui
traversentrespectivement
les résistancesW, W’,
t-w, r, v.Supposons
que les deuxmultiplicateurs
aient même résis-tance
W=W’
et
qu’ils soient disposés
de la mêmefaçon
parrapport
à l’ai-guil I e .
Lorsque celle-ci
sera en repos, on auraJ = J’ .
Il en résulte
immédiatement
i = i’;
soient a,
B, lI..’, B’
les résistances de contactrespectivement
auxpoints A, B, SI,
BBOn aura,
d’ailleurs,
où
zo
= LJ,
cequi
donne(Ton l’on dre
Changeons
maintenant lescommunications,
sans rien modifierde la nature des contacts.
Amenons B
enA, a
enB, B’
en A’ eta’ en B’.
Soit, d’ailleurs,
r1, la nouvellerésistance,
très peu différente de r et connue,qui,
associée à cw, laissel’aiguille
au zéro.Nous aurons alors comme ci-dessus
Les relations
(I)
et(H) donnent,
parélimination
de toutesles résistances de contact,
d’où
Comme, d’ailleurs,
r et r 1 sont très peudifférentes,
onpeut
remplacer
la mojrennegéométrique
par une moyenne arithmé-tique
etprendre
pourAinsi voilà une méthode
qui
demande seulement deuxopéra-
tions où l’on
permute
les contacus, eu un calcul trèssimple
demoyenne
arithmétique.
La construction d’un
galvanomètre
différentiel convenable n’est pas sansprésenter
desdifficulués,
non parcequ’il
est difficiled’obtenir des fils de résistances sensiblement
égales,
mais surtoutparce que, pour obtenir un enroulement semblable des deux
fils,
il faut des soins minutieux.
On arrive
pourtant
à construire desmultiplicateurs
dont lesdifférences d’actions sur
l’aiguille
descendentà 1
et encore au-dessous ; mais,
dans lesexpériences actuelles,
il estimportant
que les résistances à étudier soient extrêmement faibles parrapport
à celles des
multiplicatenrs.
D’ailleurs, quand
desmultiplicateurs présentent
de très faiblesdifférences,
onpeut opérer
de manière à les éliminer.Plusieurs séries
d’expériences
ont été faites sur des colonnes de mercure, de faiblesrésistances;
elles ont donné des rés ultats très concordants.Enfin,
d’autresexpériences
sur des résistances extrêmement faibles en cuivre et enpalladium (des
fils dequelques
centimètres delongueur
surplusieurs
millimètres dediamètre)
ontégalement
donné de bons résultats. A. BUGUET.
F. KOHLRAUSCH.2014 Ueber einige Bestimmungsweisen des absoluten Widerstandes einer Kette, welche einen Erdinductor und ein Galvanometer enthält
(Quelques procédés de détermination de la résistance absolue d’un circuit qui
contient un inducteur soumis à l’action de la terre et un galvanomètre);
Annales de Wiedemann, t. XX. p. 87; 1883 (1).
Weber a donné deux
procédés
de mesures absolues de résis-tances. Il
emploie
ungalvanomètre
dont le cadre est àlarges spires
dans le
premier
cas, il estplus petit
dans le second. Ce dernier a étéemployé
à l’observatoire deGotdngue
à la détermination ab- solue de l’unité en mercure,. Il estsusceptible
dequelques perfec-
tionnements.
Dans la forine
originale
si l’onappelé
F la surface d’une
spire
del’inducteur;
H la
composante
horizontalemagnétique
terrestre ; h le moment d’inertie del’aiguille;
t la durée de
l’oscillation ;
z son décrément
logarithmique;
CI. la déviation obtenue par un courant
d’induction,
(1) Extrait par M. A. BUGUET.