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40 2. 10. 2013

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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1501

Médiatisation du suicide: quel est notre rôle?

CDS 1505

Médecine de premier recours – un atout important pour la région

Tribune 1517

Le Cursus Romand de Médecine de famille

Horizons 1524

Le récit qui donne envie de devenir médecin généraliste

«Et encore…» par Bruno Kesseli 1528

Médecine: le meilleur des mondes possibles?

40

2. 10. 2013

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E d i t o r i a l

F M H

Le fait qu’un individu décide, après une prétendue mûre réflexion, de mettre prématurément et intentionnellement un terme à sa vie, attire inéluctablement l’attention. Mais lorsqu’il s’agit de personnalités du monde économique, poli- tique ou du spectacle, le suicide suscite presque toujours un écho plus ou moins marqué dans les médias. Ici et là, on s’in- terroge sur les éventuels motifs alors que des spécialistes auto- proclamés se livrent à toutes sortes d’analyses. Un phénomène préoccupant au-delà de l’émotion que peut soulever le suicide d’une personne publique. En effet, la frontière entre informa- tion sérieuse et spéculation est ténue, voire inexistante en de telles circonstances, où tout est prétexte à l’analyse: préten- dues lettres d’adieux, accusations obscures, déclarations com- plaisantes de collègues, de spécialistes et autres connaissances, ou encore diagnostics psychiatriques sans fondement.

La corrélation entre médiatisation du suicide et hausse du nombre de suicides, ou «effet Werther», était connue bien avant l’étude de Phillips [1]. Les contemporains de Goethe en étaient déjà conscients, comme en témoigne la décision prise le 30 janvier 1775 par le Conseil municipal de Leipzig de sou- mettre la vente du roman «Les Souffrances du jeune Werther»

à une amende de dix talents [2]; interdiction restée en vigueur jusqu’en 1825.

S’il est aujourd’hui avéré que la médiatisation contribue à lever le tabou du suicide («effet Papageno» [3]), nous devons également admettre qu’il faut rester vigilants et éviter que certaines formes de médiatisation puissent inciter au suicide des personnes qui ne seraient sans doute jamais passées à l’acte.

Un suicide n’affecte pas seulement les collègues de travail et les employeurs, mais avant tout les conjoints et familles.

Et pour eux, les spéculations rendues publiques par les médias au sujet de leur prétendue culpabilité sont particulièrement accablantes.

Les médias jouent sans aucun doute un rôle essentiel dans la sensibilisation de la population. C’est en effet un moyen d’informer les lecteurs, les auditeurs et les téléspecta- teurs concernant les possibles motifs de suicide, les compor-

tements suicidaires, les signaux d’alarme, les possibilités de prise en charge et les offres de soutien pour les personnes en situation de crise.

Comme souvent lors de tels drames, les journalistes cherchent également à connaître l’avis des médecins. A cet égard, voici quelques règles de base qui devraient vous aider dans vos relations avec les médias: tout d’abord, évitez de faire des commentaires précipités et demandez à pouvoir relire vos citations. Renoncez également à spéculer sur les relations

sociales, l’état émotionnel, le caractère et les performances de la victime, sur ses difficultés professionnelles ou personnelles.

Montrez clairement les solutions qui existent: comment et où la victime aurait-elle pu trouver de l’aide? Pour le grand public, expliquer que les pensées suicidaires s’accompagnent souvent de maladies psychiques, principalement la dépression, et que des traitements existent, peut être d’un grand secours.

Dans leur rôle d’experts, les médecins occupent une posi- tion privilégiée et particulièrement influente; avec des moyens simples, ils peuvent ainsi contribuer à améliorer la qualité des informations sur le suicide relayées par les médias.

Barbara Weil, responsable du département Promotion de la santé et prévention Références

1 Phillips DP. The influence of suggestion on suicide: substantive and theoretical implications of the Werther effect. Am Soc Rev.

1974;39:340–54.

2 Wurstmann G. Verbotene Bücher. Aus den Censurakten der Leipziger Bücherkommission. Über das Verbot des «Werther».

Die Grenzboten. Z Politik Lit Kunst. 1882;41:220–83.

3 Niederkrotenthaler T et al. Role of media reports in completed and prevented suicide: Werther v. Papageno effects. The British Journal of Psychiatry. 2010;197:234–43.

La Suisse ne dispose encore d’aucune stratégie nationale de prévention du suicide malgré quelque 1300 décès chaque année. Un chiffre comparable au nombre de victimes de la route dans les années quatre-vingt, ramené aujourd’hui à environ 300 décès par an grâce aux nombreux efforts menés à différents niveaux. Ce sont certes 300 victimes de trop, mais c’est néanmoins un succès exceptionnel en termes de prévention; un succès que nous souhaitons également à la prévention du suicide. Suite au passage à l’acte de personnalités, le sujet est récemment réapparu dans les médias. Cela profite-il à la prévention ou faut-il y voir un danger?

Dr Christine Romann, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Promotion de la santé et prévention

Médiatisation du suicide: quel est notre rôle?

La médiatisation peut contribuer à lever le tabou du suicide.

Pour le grand public, expliquer que les pensées suicidaires s’accompagnent souvent de maladies psychiques

et que des traitements existent

peut être d’un grand secours.

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Editores Medicorum Helveticorum

1503

N é c r o l o g i e

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 40

In memoriam Rodolphe Meyer

Décès d’un pionnier de la chirurgie plastique Le Dr Rodolphe Meyer n’est plus. Il s’est éteint à l’âge de 94 ans.

Rodolphe Meyer est né au Tessin en 1918. Après des études de médecine à Bâle, il se rend en Angleterre, en France et aux Etats-Unis où il côtoie des sommités de la chirurgie plastique. Très tôt, il développe un inté- rêt particulier pour le nez; plus de 400 publications et livres en témoignent.

Privat-docent à l’Université de Lausanne et méde- cin-chef, il créa la première division de chirurgie plas- tique d’un établissement de formation postgraduée dans un hôpital suisse (Lausanne). Conscient de l’im- portance de la discipline, il est l’un des membres fon- dateurs, en 1964, avec 11 autres collègues, de la Société suisse de Chirurgie plastique dont il fut le président en 1967.

Il compte également parmi les membres fonda- teurs de l’ISAPS (International Society of Aesthetic Plastic Surgery).

En 1972, il crée avec deux collègues le centre de Chirurgie Plastique à Lausanne.

Rodolphe Meyer possédant une connaissance ex- trêmement étendue de notre discipline, a été apprécié dans le monde entier par ses pairs. Ses discours ont toujours été un mélange de connaissances scienti- fiques et d’espièglerie.

En tant que membre d’honneur, il a pris part à tous les congrès et assemblées générales; les derniers en date, ceux de 2012, à Genève, dans le cadre interna- tional du Congrès de l’ISAPS.

Dommage qu’il ne puisse assister au jubilé de la So- ciété. En effet, en 2014, elle fêtera ses 50 ans d’existence.

La peinture est sa seconde passion. Pour preuve, il a transformé la photo du programme provisoire du 47e congrès en tableau extraordinaire qu’il a ensuite offert à la Présidente Claudia Meuli-Simmen.

Avec la disparition de Rodolphe Meyer, la Société suisse de Chirurgie Plastique, Reconstructive et Esthé- tique perd un précurseur de la discipline, un ami et un exemple pour tout plasticien.

Sa mémoire perdurera à travers sa bibliothèque scientifique dont il a fait don au CHUV, bibliothèque qui retrace les bases de la chirurgie plastique universi- taire en Suisse, le développement de la rhinoplastie et d’autres techniques inhérentes à la discipline.

Pour la Société suisse de Chirurgie Plastique, Reconstructive et Esthétique:

Dr Jean-François Emeri (Président 2008–2010), Prof. Dr Claudia Meuli-Simmen (Présidente 2010–2012), Prof. Dr Brigitte Pittet-Cuénod (Présidente)

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Personalien

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich angemeldet:

Heike Ferchland, Allgemeine Innere Medizin, Mittelweg 45, D-78467 Kon stanz

Heike Sabine Goede-Dehmer, Gynäkologie, Staader Strasse 10, D-78464 Konstanz

Thomas Zähringer, Allgemeine Innere Medizin, Marktstrasse 19, D-78250 Tengen

Preise / Prix / Prezzi Prix Perspective /

Janssen-Cilag-Förderpreis 2013

Im Rahmen des SGPP-Kongresses vom 13. Sep- tember 2013 in Montreux wurde die besten drei von dreissig eingereichten für den Prix Perspec- tives ausgewählt. Die beiden Projekte – «In Würde zu sich stehen – Gruppenpro-

gramm zur Offenlegung psychischer Erkran- kungen» von der Psychiatrischen Universi- tätsklinik Zürich

– «Multimodales Training für ADHS-Kinder und deren Eltern» der Kinder- und Jugend- psychiatrie Klinik Basel

teilen sich das Preisgeld von 25 000 CHF. Das dritte Projekt

– «Netzwerk Psychiatrie Thun NePThun» der Psychiatrischen Dienst Thun, Spital STS AG und der SPITEX Region Thun sowie dem Psychiatriezentrum Münsingen

verfügt bereits über finanzielle Mittel und er- hält deswegen eine Ehrenurkunde.

Schweizerische Ophtalmologische Gesellschaft

Am 31. 8. 2013 wurde anlässlich des Jahreskon- gresses der Ophthalmologischen Gesellschaft (SOG) der SWISSophthAWARD in drei Katego- rien vergeben. Pro Kategorie ist er dotiert mit 10 000 CHF. Die Preisträgerinnen und -träger sind:

Kategorie «Beste experimentelle Arbeit»

Sandra Siegert, PhD, Friedrich Miescher Insti- tute for Biomedical Research, Basel: «Transcrip- Todesfälle / Décès / Decessi

Beat Ch. Aeschbacher (1956), † 21. 7.2013, Facharzt für Kardiologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3000 Bern 25 Constantin Sideris (1935), † 2. 9. 2013, Spécialiste en chirurgie et Spécialiste en chirurgie pédiatrique,1206 Genève

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

SG

Wolfgang Friedhart Richard Schmidt,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Alte Landstrasse 106, 9445 Rebstein TI

Roberto Lagrotteria,

Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, Piazza Nosetto 4, 6500 Bellinzona UR

Andrea Wolter,

Praktische Ärztin, Kirchstrasse 91, 6454 Flüelen ZH

Philipp Michael Frey,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Toblerstrasse 51, 8044 Zürich

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Budik Kamil, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin FMH, Sanacare AG, Bubenbergplatz 10, 3011 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme des Gesuches und über die allfälligen Einsprachen.

tional code and disease map for adult retinal cell types»

Karl Farrow, PhD, Friedrich Miescher Institute for Biomedical Research, Basel: «Ambient illu- mination toggles a neuronal circuit switch in the retina and visual perception at cone threshold»

Kategorie «Beste Innovation»

Dr. Sally Rosengren, Neurology Department, Ro- yal, Prince Alfred Hospital, Camperdown AUS:

«Single motor unit, activity in human extraocu- lar muscles during the vestibuloocular reflex»

Kategorie «Höchste klinische Relevanz»

Dr. med. Pascal Knecht-Bösch, Augenklinik des UniversitätsSpitals Zürich: «The ocular pulse amplitude as a noninvasive parameter for caro- tid artery stenosis screening. A test accuracy study»

Ebenfalls vergeben wurden die SOG-Poster- preise. Die Preisträgerinnen und -träger sind:

Poster «Beste klinische Studie»

C. Tappeiner, M. Tschopp, K. Schuerch, B. Frueh, Universitätsklinik für Augenheilkunde, Insel- spital: «Einfluss von Crosslinking auf die Horn- hautpermeabilität beim Menschen»

Poster «Beste Fallstudie»

C. Flückiger, W. Dedes, Augenklinik Kantons- spital Luzern: «Oberlidretraktion bedingt durch eine eingewachsene formstabile Kontaktlinse»

Poster «Beste Grundlagenforschung:

A. Hammer, O. Richoz, D. Tabibian, F. Hafezi, Ophthalmologie HUG Hôpitaux Universitaires de Genève, «L’augmentation de la résistance bio- méchanique associée au crosslinking du col- lagène cornéen (CXL) est oxygène-dépendant»

Ehrungen / Distinctions Schweizerische Ophtalmologische Gesellschaft

Dr. med. Guy Peter Jenny, Altstätten, wurde an der diesjährigen Generalversammlung der SOG am 29. August 2013 zum Ehrenmitglied ernannt.

Dr. Jenny, ehemaliger Präsident der Gesellschaft, langjähriger ständiger Sekretär und Ärztekam- mer-Delegierter, hat sich für die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft hohe Ver- dienste erworben.

F M H

Nouvelles du corps médical

(5)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 40

1505

Sixième partie d’une série illustrant des idées pour promouvoir la médecine de famille

Médecine de premier recours – un atout important pour la région

Les médecins de famille sont pour leurs patients le pre- mier interlocuteur dans les questions de santé et de bien- être. Pour les habitants de ce pays qui vivent à l’écart des villes et des agglomérations, la médecine de premier re- cours dépend de la présence d’un médecin de famille. En comparaison avec la situation dans d’autres pays, nous avons certes en Suisse une densité de médecins élevée mais non homogène et la plus grande part des habitants – personnes âgées et infirmes exceptées – est mobile et pour- rait se rendre chez un médecin dans la ville la plus proche.

Mais le médecin de famille est une affaire très personnelle qui évolue sur des années et débute souvent dans la jeu- nesse, et la présence d’un praticien généraliste à proximité est également un thème économique et politique. Dans le rôle d’organisme de développement régional «Luzern West», c’est donc pour nous une préoccupation centrale que les régions rurales puissent conserver à long terme une médecine de premier recours forte.

Régions diverses, défis semblables

Les régions peuvent être très diverses et être elles- mêmes hétérogènes. Le fait est qu’avec la densité dé- croissante du peuplement les prestataires de- viennent plus rares. Cela vaut pour le magasin d’ali- mentation comme pour la poste ou précisément le praticien généraliste. A cela s’ajoute dans la région où notre association est active (voir encadré à la page suivante) que l’âge moyen des médecins de famille en activité est élevé et que la même question se pose dans plusieurs communes: quid lorsque le Dr X ou Y cessera de pratiquer?

Les autorités communales ont selon nos observa- tions conscience de leur responsabilité dans la relève des médecins de famille. Les médecins de premier re- cours semblent avoir encore plus de difficultés à trouver un successeur à la campagne qu’en ville.

Sur mandat des communes affiliées à la région Luzern West, un atelier s’est en conséquence tenu avec des représentants des médecins de famille, des services d’aide et de soins à domicile, des pharma- ciens et de l’hôpital régional de premier recours à Wolhusen et la garantie de la médecine de premier recours y a été fixée comme tâche commune perma- nente. On peut se demander s’il est approprié qu’une association de 28 communes à caractère rural s’im-

plique dans des questions de politique de santé. Sous l’angle de l’économie régionale, c’est bien plutôt un devoir.

Renforcer les facteurs d’établissement dans la région fait partie des tâches d’une association de communes. Les facteurs concurrentiels classiques économie, impôts et transports ne sont pas les seuls à compter dans une forte concurrence entre les ré- gions. A côté de la formation et la culture, le thème des services de santé est également devenu un im- portant facteur d’établissement. Le souci de mainte- nir durablement dans sa région une médecine de premier recours de qualité est aujourd’hui une pré- occupation politique centrale. Un contact régulier entre autorités et médecins est une marque d’estime.

Il s’agit de renforcer dans la structure d’une région le maillon central de la médecine de premier recours.

Coordination

Dans le canton de Lucerne, le souci quant à la méde- cine de premier recours dans la partie rurale du canton est partagé par le Conseil d’Etat. Le développement de cabinets de groupe et de centres de santé est en consé- quence soutenu. Pour ne pas intervenir sur le marché de la médecine de premier recours, l’obligation de pré- senter à côté de la médecine de famille d’autres offres médicales et/ou thérapeutiques s’applique toutefois aux centres de santé. Sur mandat du canton, l’orga- nisme de développement régional assume à cet égard des tâches de coordination, par exemple dans la clarifi- cation des besoins et l’analyse des ressources au sein des communes membres, dans l’accompagnement de projets pour centres de santé de l’idée à la réalisation ou dans le travail d’information.

Le développement des cliniques spécialisées est appréhendé dans les grandes villes comme un objec- tif économique important dans le débat politique de même que le sont dans les régions rurales les méde- cins de premier recours, les maisons de médecins et les centres de santé. Rien ne porte en effet davantage préjudice à une région rurale dont la qualité de vie est élevée que la perte de prestations de première né- cessité. Et une bonne médecine de premier recours est vitale à double titre: pour la santé des habitants et pour l’attractivité de la région.

Guido Roosa, Martin Spilkerb a Directeur Organisme de

développement régional région Luzern West b Chef de projet Nouvelle

politique régionale (NPR)

Correspondance:

Organisme de développement régional région Luzern West, Menznauerstrasse 2 CH-6110 Wolhusen info[at]regionwest.ch www.regionwest.ch

Série d’articles sur les nouveaux modèles pour le cabinet de médecine de famille dans

«PrimaryCare»

Depuis le mois de février 2012, la revue PrimaryCare propose une série d’articles originaux et intéres- sants sur des modèles efficaces de cabinets médicaux. Vous les découvrirez sous www.primary-care.ch

→ Pour les lecteurs → Topic collections → Unternehmen Hausarztpraxis.

C D S

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

(6)

C D S

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

L’importance d’un hôpital de premier recours dans une région

Nous n’avons parlé jusqu’ici que des cabinets de médecine générale. Le fait est que dans les régions rurales la grande partie des médecins pratiquent la médecine interne générale. Les spécialistes sont sen- siblement moins nombreux: seules la gynécologie/

obstétrique et l’ophtalmologie sont pratiquées dans la région Luzern West. Pour toutes les autres spéciali- tés médicales, la population rurale doit se rendre en ville ou dans une agglomération.

Selon notre expérience dans le contact avec les médecins et la population de la région, un hôpital régional de premier recours s’est par conséquent avéré très important. La très forte mise en réseau des médecins de campagne se poursuit jusque dans l’hô- pital régional. D’une part, l’offre médicale à la cam- pagne s’enrichit d’importantes prestations médi- cales spécialisées. La collaboration étroite entre mé- decins hospitaliers et médecins de premiers recours dans les régions rurales constitue d’autre part un plus majeur pour les patients. Médecins de premier recours et spécialistes peuvent ainsi entretenir des contacts par des voies simples et directes et s’échan- ger rapidement les données sur les patients.

Pour la population – patients et proches – c’est tout simplement un sentiment agréable de savoir qu’une prise en charge médicale compétente est of-

ferte dans la région tant en médecine de famille qu’à l’hôpital de premier recours. L’hôpital cantonal de Lucerne à Wolhusen offre de plus des places de for- mation importantes pour les futurs médecins spécia- listes en médecine interne générale. Ceux-ci y entrent en contact avec les médecins de premier re- cours sur place. Dans le canton de Lucerne, des assis- tanats au cabinet sont de plus offerts dans la région en étroite collaboration entre hôpital et médecins de famille et avec le soutien financier du département compétent.

Garantir la médecine de premier recours est un devoir

L’engagement des autorités locales, des organismes régionaux de développement et des services canto- naux en faveur d’un réseau fort de médecine de pre- mier recours dans les régions rurales est à notre avis un devoir. D’une part parce que le thème de la santé en tant que prestation ne doit pas être sous-estimé dans la concurrence entre régions. Mais aussi parce que dans un pays où les offres médicales spécialisées sont de très haute qualité et très nombreuses la forme de médecine la plus fondamentale, la méde- cine de famille, mérite également attention et sou- tien. La promotion de la médecine de famille est donc une tâche politique qui ne doit pas être menée uniquement au niveau national. Elle est également à l’ordre du jour des décideurs politiques sur place.

Parallèlement, un renforcement de l’image de médecin de famille dans la formation universitaire et postgrade est cependant aussi nécessaire. La profes- sion de médecin de premier recours est bien sûr fortement concurrencée par les nombreuses disci- plines médicales spécialisées. Mais ce thème ne peut pas simplement être réglé dans les universités. C’est également aux autorités locales – et aux médecins de premier recours sur place – de faire connaître l’im- portance et les nombreux aspects positifs de l’acti- vité de médecin de famille et d’informer le public des forces d’une médecine de premier recours efficace dans les régions rurales.

Le médecin de famille exerçant à la campagne n’est plus un combattant solitaire devant subordon- ner toute sa vie privée à sa profession. Afin que les ré- gions rurales puissent également à l’avenir compter sur une médecine de qualité et pour renforcer la pro- fession de médecin de famille, nous nous engageons en tant qu’organisme de développement de toutes nos forces en faveur de la médecine de premier re- cours dans notre région.

La région Luzern West englobe 28 communes membres constituant environ la moitié de la su- perficie du canton. Elle compte 61 000 habitants (état 2011; total canton Lucerne 382 000).

65 médecins en privé, dont 53 médecins de premier recours, sont enregistrés dans la région.

En vue de renforcer la médecine de premier recours, des cabinets de groupe ou des maisons de médecins ont été et sont instaurés dans de nombreuses communes. Dans certains cas, des centres de santé ont également bénéficié de fonds publics. Dans la région de l’association se trouve l’hôpital cantonal de Lucerne à Wolhusen, l’un des deux hôpitaux de premier recours qui complètent l’hôpital de centre à Lucerne – le plus grand hôpital non universitaire de Suisse. L’hôpital de Wolhusen dispose de six cliniques et emploie 500 collaborateurs et collabo- ratrices. A l’hôpital de Wolhusen se trouve de plus un service de garde dans lequel les méde- cins de famille de la région assurent le service de garde de nuit et du week-end.

Cet article clôt la série de six articles lancée par la CDS illustrant des idées visant à promouvoir la médecine de famille. Tous les articles figurent dans les archives électroniques du Bulletin des médecins suisses www.saez.ch/fr/archiv/ archives- du-bulletin.html (expression recherchée: série il- lustrant des idées pour promouvoir la médecine de famille).

Durant son assistanat au cabinet «Xundheitszentrum Escholzmatt-Marbach» ouvert en 2013, Esther Zihlmann a pu se familiariser avec le travail de médecin de premier recours et a en l’occurrence bénéficié de l’accompagnement du Dr Josef Schöpfer (photo Annalies Studer).

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 40

1507

Briefe an die SÄZ

Keine menschlich echte Annäherung Zum Artikel «Gibt es Grenzen

der Verantwortung?» [1]

In der Annahme, etwas über Menschlichkeit und Verantwortung des Einzelnen wie auch von Behandlungsteams insbesondere in medi- zinisch und pflegerisch anspruchsvollen Situa- tionen zu erfahren, habe ich den Artikel «Gren- zen der Verantwortung?» gelesen.

Das Gelesene hinterlässt jedoch trotz des zwei- felsohne hohen und wohlmeinenden Engage- ments der Beteiligten einen menschlich ärme- ren Eindruck, als die Thematik erwarten lässt.

Die Familienangehörigen des Patienten wer- den reduktionistisch und mit (ehrlich gesagt typisch westlicher Arroganz) als «Gefangene ihrer Kultur» oder «schwarze Schatten» be- schrieben, ohne dass eine menschlich natürli- che Annäherung unabhängig vom kulturell- religiösen Hintergrund erfolgt ist. Dies ist eine in den letzten Jahren zunehmend verbreitete deskriptive mechanistisch-psychologisierende Sicht des Menschen, die Unterschiede vertieft, statt menschliche Gemeinsamkeiten unserer Gattung (Mütter in aller Welt sind besorgt um ihre Kinder, besonders bei schwerster Krank- heit) betont und kultiviert. So kann keine menschlich echte Annäherung an den auf den ersten Blick «fremden» Mitmenschen erfolgen, für keine der beiden Seiten. So erfahren wir auch weder etwas über das Land Irak und wie die Menschen nach dem verheerenden Krieg und den UNO-Sanktionen dort leben, noch etwas Tiefergehendes über die Kultur des Islam, wie die Menschen fühlen und denken und wie sie Leiden verstehen. Es wurde kein Vertrauen aufgebaut, es fand keine menschliche Annähe- rung mit dem Patienten und seinen Angehöri- gen statt. Es wurde versäumt, die ganz grund- sätzlich menschliche Frage zu stellen «Bruder, wie geht es Dir?».

Wenn wir in unserem Land und auf dieser Welt friedlich zusammenleben wollen, hat jeder von uns die Aufgabe und Verantwortung – gemäss Homo ethicus cum homine oeconomico!

Zum Beitrag von Jean Martin in der SÄZ Nr. 37 [1]

Besten Dank für die Zusammenfassung des Symposiums «Ökonomisierung der Medizin»

vom 4. 7. 2013. Ich habe den Artikel mit Inter- esse und Spannung gelesen, die darin enthalte- nen Gedanken sind eine echte Bereicherung.

Was mir aber etwas fehlt, ist der Aspekt des

«cum». Homo ethicus cum homine oecono- mico!

In den heutigen Zeiten zunehmend begrenzter Ressourcen – und ich denke da nicht nur ans Geld, sondern insbesondere auch an die Ar- beitskraft aller Betroffenen – ist in meinen Augen sehr wohl auch die Ökonomie gefragt, um die Frage zu beantworten, wie eben diese begrenzten Ressourcen einzusetzen sind, um die anstehenden Herausforderungen (Alters- entwicklung, Verteilung der Spitzenmedizin usw.) lösen zu helfen.

Die Frage nach der Verteilung begrenzter Ressourcen ist eine hochethische Frage, zu der auch die Ökonomie einen wesentlichen Teil beitragen kann.

Erfreulich, dass Ihr Artikel deutlich aufzeigt, dass nicht die Frage entscheidend ist, ob Ethik oder Ökonomie, sondern dass entscheidend ist, was die Menschen daraus machen.

Dr. med. Jörg Fritschi, Hausarzt, Obernau 1 Martin J. Homo ethicus und/vs. Homo

oeconomicus, «Brüderlichkeit» und/vs. Markt.

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(37):1416.

der menschlichen Sozialnatur – sich dafür ein- zusetzen, dass die dem Menschen immanente Würde geachtet wird – ungeachtet seines Ge- sundheitszustandes, seiner «Prognose» und seiner religiösen und kulturellen Herkunft.

Traurig, dass die Schlussfolgerung ist, man habe wohl zu viel Verantwortung übernom- men und hätte sich früher abgrenzen müssen.

Warum ist das Team nicht unverstellt zufrieden mit der echten menschlichen Reaktion, die anfangs vorhanden war? Gerade das Gegenteil von Distanz, eine echte Annäherung, hätte vermutlich viele von den Problemen vermie- den, die dann nach Einschalten der Spezialis- ten als ethische Dilemmata klassifiziert und entsprechend «strukturiert» durch Massnah- men angegangen wurden anstatt durch gleich- wertiges Gespräch.

In einer Besinnung auf den reichen Fundus unserer christlich-abendländischen Kultur und das Naturrecht hätte in dem Pflegezentrum, gerade weil es ein hochmotiviertes Team gab, ein fruchtbarer und von Respekt getragener Austausch im weitesten Sinne zwischen den Kulturen und Ländern entstehen können. Die anfangs vom Team selbstverständliche Bereit- schaft, auch für ungewöhnliche Massnahmen (Beschaffung eines Wohnwagens) einzustehen, hätte in eine menschlich aufbauende und gleichwertige Situation münden können. Sie hätte zu einem tieferen Verständnis führen können und so einen Beitrag für ein friedliche- res Zusammenleben leisten können.

Dr. med. Birgit Grimm, Chur 1 Weibel P. Gibt es Grenzen der Verantwortung?

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(35):1311–3.

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire.

Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement.Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/

auteurs/envoi-lettres-lecteurs/

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

Courrier au BMS

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Mitteilungen

Schweizerische Gesellschaft für Allgemeinchirurgie und Trauma- tologie / Société Suisse de Chirurgie Générale et de Traumatologie Vorstand/Comité 2013

Präsident/Président

Prof. Dr. med. Andreas Platz, Zürich Past-Präsident/Past Président Dr. med. Jörg Peltzer, Delémont Sekretär/Secrétaire

PD Dr. med. Urs Neff, Schaffhausen Vorstandsmitglieder/Membres du Comité Dr. med. Michele Arigoni, Viganello Dr. med. Diego De Lorenzi, Grabs Dr. med. Andrea Donadini, Lugano-Besso Dr. med. Thomas Hotz, Winterthur Dr. med. Philipp M. Lenzlinger, Schlieren PD Dr. med. Jean-Marie Michel, Fribourg Dr. med. Jean-Claude Renggli, La Chaux-de- Fonds

Dr. med. Annette Ringger, Bern Dr. med. Christoph Sommer, Chur Dr. med. Paul-Martin Sutter, Biel SGACT Sekretariat / SSCGT Secrétariat

c/o Meister ConCeptGmbH, Bahnhofstras- se 55, CH-5001 Aarau, Tel. 62 836 20 90, Fax 062 836 20 97, sgact[at]meister-concept.ch www.sgact.ch

Société Suisse de Neurologie Prix de la Fondation

Wilhelm et Mogens Ellermann

En octobre 2014, la Société Suisse de Neurologie attribuera pour la treizième fois le prix de la Fon- dation Wilhelm et Mogens Ellermann, d’un montant de 20 000 francs qui est destiné à ré- compenser

– un travail scientifique dans le domaine neu- rologique, qui a été publié lors des deux der- nières années ou qui a été accepté pour pu- blication par une revue reconnue sur le plan international,

– une monographie qui n’a pas les caractéris- tiques d’un traité ni celles d’une revue de la littérature, ou encore,

– l’ensemble d’une œuvre scientifique dans le domaine des sciences neurologiques.

Ce travail doit avoir été rédigé par un ou plu- sieurs chercheurs suisses ou par des chercheurs étrangers en activité dans une clinique ou un institut helvétique. La préférence sera donnée à des auteurs jeunes qui ne sont pas agrégés ou ne le sont que depuis peu.

Les lettres de candidature accompagnées d’un CV et d’une liste des publications (seulement travaux qui sont peer-reviewed) en cinq exem- plaires, y compris les articles, doivent être adressées jusqu’au 31 décembre 2013 au Prof. Dr C. L. Bassetti, Chef de service, Clinique et Po- liclinique neurologique, Hôpital Univer sitaire de Berne, Hôpital de l’Ile, 3010 Berne.

Rappel de lot

Rappel préventif de Dancor® 10 mg (60 comprimés) – lot 15159722, Date de péremption 04/2014, Pharmacode 2188410 Nous aimerions vous informer qu’en accord avec l’Institut suisse des produits thérapeu- tiques Swissmedic nous procédons, au niveau de commerce de détail, à un rappel du lot 15159722 de Dancor® 10 mg (60 comprimés).

Cause de rappel préventif

Des études de stabilité ont indiqué qu’un con- tenu suffisant du principe actif n’est pas assuré pour le lot 15159722 de Dancor® 10 mg jusqu’à la date limite d’utilisation du produit (04/2014). La dernière vérification effectuée le 25 août 2013 a cependant donné des résultats conformes. Tous les autres lots de Dancor® dis- ponibles en Suisse ainsi que dans la Principauté du Liechtenstein ne sont pas concernés par ce rappel.

Informations d’effets indésirables présumés Aucun effet indésirable associé aux lots sus- mentionnés n’a été rapporté jusqu’alors.

Cependant, si vous avez constaté un effet indé- sirable lors de l’utilisation de Dancor®, nous vous prions de bien vouloir l’adresser au centre régional de pharmacovigilance en mention- nant le numéro du lot. Le formulaire d’annonce est disponible sur le site internet de Swissmedic (www.swissmedic.ch) sous → Sur- veillance du marché → Pharmacovigilance

→ Formulaires ou il peut être demandé auprès de Swissmedic (tél. 031 322 02 23).

Processus de rappel et contact de la firme

Le retour du lot 15159722 de Dancor® 10 mg (60 comprimés) s’effectue en sens inverse de la voie de livraison. Nous vous prions de bien vouloir retourner la marchandise à votre fournis- seur. La marchandise vous sera remboursée ou elle sera remplacée. Nous vous prions d’adresser vos demandes de remboursement di- rectement à votre fournisseur.

Pour tous les clients qui ont été livrés directe- ment de Merck (Schweiz) AG, veuillez utiliser l’adresse suivante pour le renvoi – Planzer Transport AG, Allmendstrasse 14, CH-5612 Vill- mergen. Pour toutes autres questions à ce su- jet, n’hésitez pas à nous contacter (Stephan Schmitt-Koopmann, tél. 041 729 22 51, ou, pour toutes questions logistiques, Urs Feer, tél.

041 729 21 26).

Merck Serono, Division de Merck (Suisse) SA, Zoug

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Prof. Dr Sabina De Geest, directrice de l’Institut des Sciences infirmières de l’Université de Bâle

La Suisse a besoin d’infirmières de pratique avancée!

Pourquoi l’intégration des professionnels non médicaux de la santé dans les soins primaires a du sens.

Dr méd. Hans Kurt, Président de l’Alliance Santé Psychique Suisse (ASPS)

Révision de la LAI: une tâche titanesque

Des doutes sur le succès du projet d’intégration de rentiers AI dans le monde du travail.

Dr Felix Huber, médecin spécialiste FMH en médecine générale, mediX Gruppenpraxis Zurich et directeur de mediX

La caisse-maladie unique nuit au système de soins intégrés

Les programmes de traitement imposés par l’Etat n’ont aucune chance de fonctionner auprès de nous médecins.

CO M M U N I C AT I O N S

Communications

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Steuern sparen mit der gebundenen Vorsorge (3a)

Schöpfen Sie die Vorteile der gebundenen Vorsorge (Säule 3a) bereits voll aus? Angestellte können jährlich bis zu CHF 6739.–, Selbständig erwerbende 20 % ihres Einkommens, max. CHF 33 696.–, in die Säule 3 a einzahlen und diese Beiträge voll vom steuerbaren Einkommen abziehen.

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F M H S E R V I C E S

L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S

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M e d i c a l E d u c a t i o n

T R I B U N E

Un modèle de solidarité régionale en faveur de la formation postgra duée en Médecine de famille

Le Cursus Romand de Médecine de famille

Actualité dans la formation postgraduée en médecine de famille

En 2013, l’optimisme est de mise en matière de for- mation postgraduée en Suisse romande. On constate qu’un nombre croissant de médecins en formation s’oriente vers la médecine de famille. C’est le fruit des efforts entrepris depuis près de 10 ans par les associations de médecins de famille en collaboration avec les institutions concernées pour améliorer l’at- trait du métier de médecin de famille auprès des médecins en formation, étudiants et assistants.

Ces futurs collègues ont besoin du soutien des médecins installés pour défendre une formation de qualité, centrée sur leurs besoins et des conditions de vie et de travail favorables en vue de leur installation.

C’est aujourd’hui un des enjeux du masterplan pour la médecine de famille dont un des volets est le sou- tien à la formation postgraduée.

Depuis 5 ans, le Cursus Romand de Médecine de famille est le relai entre les médecins pratiquant la médecine de famille sur le terrain, leurs associations et les médecins en formation. A l’heure actuelle, près de 250 médecins en formation postgraduée dans toute la Suisse romande bénéficient du soutien et des conseils du CRMF.

Le 1er février 2013, à l’heure où les associa tions faîtières ont unanimement adopté l’appellation

«médecin de famille», le cursus romand fait peau neuve, change d’image et devient Cursus Romand de Médecine de Famille (voir figure ci-dessus).

Son site internet est complètement réactualisé à l’adresse www.devenirmedecindefamille.ch ou www.crmf.ch

Naissance du CRMF, objectifs, structure et financement du projet

Le 19 mai 2005, les médecins de famille romands sont interpellés par la conférence de presse de la CDS où la pénurie de médecins de famille qui menace la Suisse est rendue publique pour la première fois. En 2007, suite à diverses réflexions, se concrétise l’idée de reprendre les acquis et la structure du cursus de formation des généralistes mis au point à la Policli- nique Médicale Universitaire de Lausanne dans le but de lui donner une dimension romande. C’est la naissance du Cursus Romand de Médecine Générale, aujourd’hui Cursus Romand de Médecine de famille.

Ce dernier poursuit trois objectifs:

– Encourager les étudiants et les collègues en for- mation à choisir la médecine de famille en pro- mouvant l’attractivité de la médecine ambula- toire et en cabinet

– Favoriser la décentralisation et l’installation en régions périphériques pour une répartition uni- forme des médecins entre zones urbaines et pé- riphériques romandes

– Assurer le développement et l’intégration de l’as- sistanat au cabinet médical

Son organisation mise sur la régionalisation et la décentralisation.

Concrètement, le CRMF entre en contact avec les étudiants des facultés et les médecins assistants can- didats à une formation en médecine de famille. Ces derniers reçoivent des conseils et un suivi sous forme d’entretiens individuels et personnalisés avec des médecins de famille coordinateurs. Le but est de construire leur programme de formation et choisir leurs places de formation postgraduée en cohérence avec le règlement, leurs intérêts, leur projet profes- sionnel et leur réalité privée. Ces coordinateurs sont rattachés soit aux Facultés de Médecine de Lausanne Sébastien Martin a,

Bernard Giorgis b

a Médecin de famille, médecin agréé, coordinateur du CRMF b Médecin de famille, médecin agréé, coordinateur du CRMF

Correspondance:

Dr Sébastien Martin Policlinique Médicale Universitaire Rue du Bugnon 44 CH-1011 Lausanne Tél. 021 314 61 16

sebastien.martin[at]hospvd.ch

Tableau 1

Les coordinateurs du programme sont rattachés soit aux Facultés de Médecine de Lausanne et Genève soit aux cantons et programmes intégrés dans toute la Suisse romande.

Coordinateurs romands – Coordination du Cursus

Dr B. Giorgis – Liens avec les Facultés

Dr S. Martin – Coaching et «projets individuels»

– Lobby politique au niveau national Coordinateurs cantonaux – Liens avec les associations cantonales BE: Dr F. Gerber – Recherche de places de stage FR: Dr J. Zimmermann – Réseau professionnel

JU: Dr J. Gainon – Lobby politique dans les cantons NE: Dr J. Rillot

VS: Dr P. Della Bianca VD: Drs O. Pache et P. Raimondi

Bureau – Gestion du Cursus

Mme P. Rajaonina – Soutien technique

Coordinateur assistanat au cabinet Dr B. Brinkley

(11)

M e d i c a l E d u c a t i o n

T R I B U N E

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 40

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Editores Medicorum Helveticorum

et Genève soit aux cantons et programmes intégrés dans toute la Suisse romande (tabl. 1).

Par ailleurs le CRMF vise à favoriser chez les mé- decins en formation une identité professionnelle précoce et des contacts en organisant des rencontres annuelles avec thèmes de formation ciblés pour la médecine de famille et le forum www.devenirgenera- liste.ch [1]. Il développe actuellement l’animation d’un groupe sur les réseaux sociaux d’Internet.

Enfin le CRMF stimule la coordination des pro- grammes d’assistanat au cabinet médical dans les différents régions et cantons.

Les partenaires structurels du CRMF en Suisse ro- mande sont:

– Les Associations cantonales de médecins de fa- mille des cantons romands;

– L’Institut Universitaire de Médecine générale à Lausanne;

– La Policlinique Universitaire Médicale à Lau- sanne;

– Le Département de Médecine Communautaire et de Premier Recours à Genève;

– La Conférence Latine des Directeurs de l’Action Sociale et de la Santé;

– Les Services de Santé Publique des cantons romands;

– L’ASMAC (Vaud et Genève).

Pour son financement, le CRMF compte sur le sou- tien des Départements de la Santé des cantons de Suisse romande par l’intermédiaire de la Conférence Latine des Directeurs de l’Action Sociale et de la Santé, de la SSMI, de la SSMG, de l’ASMAV et de MF Vaud (tabl. 2).

Les associations cantonales de médecins de fa- mille des cantons romands et les Policliniques Médi- cales Universitaires participent à l’effort en offrant soutien logistique et travail en nature.

Les cursus intégrés bénéficient de budgets spé- cifiques attribués localement.

La régionalisation: pierre angulaire de l’action sur le terrain

Outre le suivi et les conseils dont profitent ou ont profité 250 médecins ayant choisi une formation en médecine de famille depuis 2007, les médecins coor- dinateurs du CRMF se sont attelés à soutenir la créa- tion dans tous les cantons romands de cursus inté- grés. Ces cursus sont centrés sur une collaboration avec les hôpitaux régionaux et cantonaux et sont gé- rés par des médecins de famille nommés médecins cadres à temps partiel de ces hôpitaux. Ils intègrent un programme local ou cantonal d’assistanat au cabinet. Les médecins assistants effectuent, sous un seul contrat, un tournus personnalisé de 2 à 3 ans dans plusieurs disciplines et bénéficient du pro- gramme local ou cantonal d’assistanat au cabinet médical. A ce jour, c’est ce réseau régional de cursus intégrés et de coordinateurs, relié en son centre auprès des facultés de Médecine de Lausanne et Genève, qui constitue le cœur de l’organisation du CRMF sur le terrain (fig. 1).

Un pari pour l’avenir

Toute cette organisation s’appuie à ce jour sur le pari suivant: développer des forces au niveau régional (Romandie) stimule les initiatives locales et encou- rage les médecins assistants à choisir une formation postgraduée en médecine de famille. Les formateurs sont encouragés à soigner la pertinence de leur offre de formation pour les médecins de famille dans les différents services hospitaliers et ambulatoires. Dans la foulée, les médecins installés ouvrent leurs cabi- nets et sont encouragés à développer l’assistanat au cabinet. Dans ces conditions, les jeunes collègues sont encouragés à choisir cette formation post- graduée et ceci stimule rétroactivement tout le sys- tème. Ce pari implique un investissement dont le résultat est à ce jour incertain, même si les premiers indicateurs incitent à l’optimisme. Le Cursus Romand de Médecine de famille se donne pour mission à l’avenir d’évaluer l’impact de son action sur la for- mation postgraduée en médecine de famille et de créer de la connaissance dans ce domaine.

Si ce modèle de régionalisation trouvait un écho dans d’autres parties de Suisse, le CRMF pourrait alors s’engager à démontrer prochainement que son pari est un pari gagnant!

1 Martin S. Forum devenirge- neraliste.ch 2012 une vitrine pour la relève sur la formation, la pratique et la carrière en médecine de famille. PrimaryCare.

2012;12(12):220.

Figure 1

Le cœur de l’organisation du CRMF: un réseau régional de cursus intégrés et de coordina- teurs, relié en son centre auprès des facultés de Médecine de Lausanne et Genève.

Tableau 2

Le financement du CRMF.

CHF

CLASS pour CRMF 110 000

CLASS

– Pour projet d’assistanat au cabinet médical 48 000

– Future évaluation du projet 10 000

Société Suisse de Médecine Générale 5000

Société Suisse de Médecine Interne 7500

Association des médecins assistants et chefs de clinique vaudois 2500

MF-Vaud 5000

Total 188 000

(12)

S p e c t r u m

T R I B U N E

Chat-Plattform für hörbe- hinderte Telefonkunden Zusätzlich zu seinem herkömmlichen Chat mit Experten bietet Swisscom seit dem Juni 2013 ihrer gehörlosen, hör- und sprachbehinderten Kund- schaft eine speziell auf ihre Bedürf- nisse zugeschnittene Chat-Plattform.

Der Schweizer Telefonanbieter ist sich der Schwierigkeiten bewusst, die gehörlose und hörbehinderte Personen im Umgang mit dem Medium haben. Deshalb hat Swiss- com die Betreuer dieser neugeschaf- fenen Chat-Plattform auf die Gehör- losigkeit besonders sensibilisiert.

Dieser Chat befindet sich in der Testphase. Nutzerinnen und Nutzer können gerne ihr Feedback an fol- gende Adresse senden: accessible.

admin[at]swisscom.com.

(Pro Infirmis)

France: double succès pour la protection contre le tabagisme passif

Le décret sur l’interdiction de fumer dans les lieux collectifs est entré en vigueur le 1er janvier 2008 dans tous les établissements publics de France.

Des enquêtes représentatives ont montré que ces cinq ans d’applica- tion ont porté leurs fruits. La pro- portion de bars sans fumée a aug- menté de 5 à plus de 90 pour cent.

Dans les restaurants, cette propor- tion a crû pendant la même période d’environ 30 à 98 pour cent. La part des postes de travail sans fumée est passée d’un peu plus de 50 à quelque 85 pour cent. Les enquêtes ont été réalisées sur mandat d’ITC France, un projet partiel d’International Tobacco Control (ITC).

(Association suisse pour la prévention du tabagisme)

Une fillette dans une école en Ethiopie.

Journée internationale de l’alphabétisation

La Journée internationale de l’alphabétisation a eu lieu le 8 septembre. Près de 800 millions de per- sonnes à travers le monde ne savent en effet ni lire ni écrire, et les deux tiers de ces personnes sont des femmes et des filles. La plupart des analphabètes vivent en Asie du Sud et de l’Ouest, en Afrique subsaharienne et dans les pays arabes. En Suisse, quelque 800 000 personnes sont touchées par l’analphabétisme fonctionnel, qu’on appelle l’il- lettrisme. Les personnes touchées maîtrisent à peine les bases de la lecture et de l’écriture. Et elles en subissent les conséquences: absence de confiance en soi et isolement social notamment.

La plupart des personnes illettrées sont menacées de pauvreté ou vivent déjà dans la pauvreté.

(Caritas)

Andreas Schwaiger, Caritas

Prix Chronos 2014 – Genera tionenbuchpreis

Lesen fasziniert alte und junge Menschen. Die- sen Umstand macht sich der Prix Chronos zu- nutze. Pro Senectute und Pro Juventute laden zur gemeinsamen Lektüre von fünf Büchern, die vom Schweizerischen Institut für Kinder- und Ju- gendmedien (SIKJM) für den Prix Chronos no- miniert wurden. Die fünf Bücher zum Thema Generationenbeziehungen warten auf neugie- rige Bücherwürmer und Leseratten, die zwischen 10 und 12 Jahre alt oder Seniorinnen bzw. Senio- ren sind. Alt und Jung lesen dieselben Jugendro- mane und wählen ihr Lieblingsbuch, das im Frühling 2014 öffentlich prämiert wird. Der Wettbewerb dauert bis am 23. Februar 2014. For- mulare für die Teilnahme sind online unter www.prix-chronos.ch aufgeschaltet oder kön- nen per Telefon (044 283 89 81) bestellt werden.

(Pro Senectute) Pro Senectute und Pro Juventute laden Alt und Jung

zur gemeinsamen Lektüre von fünf Büchern ein.

Übergewicht bei Kindern

Gesundheitsförderung Schweiz veröffentlicht zum 2. Mal einen Bericht zu Gewichtsdaten von Kindern und Jugendlichen. Zwar stagniert die Zahl übergewichtiger und

adipöser Kinder, jedoch auf hohem Niveau. Dem- nach sind rund 17 Pro- zent der Kinder und Jugendlichen überge- wichtig oder adipös.

Auf der Basisstufe sind 12 % der Kinder übergewichtig, auf der Mittelstufe 18 % und auf der Oberstufe 21 %. Es zeigt sich, dass Über-

gewicht bei Kindern von Eltern mit tieferem Bildungs abschluss deutlich häufiger auftritt.

Dies sowohl bei Kindern ausländischer als auch schweizerischer Her- kunft. Obwohl kein wei- terer Anstieg der Zahl über gewichtiger Kinder und Jugendlichen be- obachtet wird, gilt es, mit Präventionsmass- nahmen die Situation zu stabilisieren.

(Gesundheitsförderung Schweiz)

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 40

1520

Können Vor-Bilder auch Vor-Urteile enthalten?

Ärztliche Vorbilder

Erinnern Sie sich an die allererste Begegnung mit einem Arzt oder einer Ärztin? In Medizinerfamilien war es vielleicht der Vater, der sich mit Taschen- lampe und Zungenspatel die Sicht auf entzündete Tonsillen erkämpfte. Häufiger musste das die Mutter tun, weil der Papa bei einem dringlicheren Notfall abwesend war. Anderen Kindern verschaffte der Schularzt mit seiner Impfnadel oder einem Moro- Patch den ersten Kontakt zur Medizin, sofern sich nicht schon zuvor einmal der liebe Hausarzt mit seinem geheimnisvollen Köfferli ans Bett des fie-

bernden kleinen Patienten gesetzt hatte. Ein frisches Handtuch und eine unbefleckte Seife lagen für den Herrn Doktor beim Lavabo bereit.

Die Spitalwelt wurde den Kindern ante-TV- natum nicht in Fernsehsendungen vertraut ge- macht. Erst im Ernstfall sahen sie vor der Blinddarm-

operation oder bei der Wundversorgung blutender Schrammen vom Tschuttiplatz die merkwürdig ver- mummten Gestalten mit langen, weissen Mänteln oder grünen OP-Kleidern. Sie trugen Gesichtsmas- ken, auf denen sich beim Sprechen lustige Grübchen und Blasen vor dem verdeckten Mund bildeten, ganz ähnlich wie bei Loriot-Figuren. In Karikaturen wer- den die Mediziner noch oft mit einem altmodischen Stirnspiegel dargestellt, der sich bei Spezialisten schon lange zur Stirnlampe mit Mikroskop weiter- entwickelt hat. Vorbildliches berufliches Kennzei-

chen ist nun das als Halsschmuck lässig umgelegte Stethoskop, mit dem sich ein gebräunter Typ als Arzt zu erkennen gibt, den man in seinem karierten Sporthemd eher als Bergführer vermutet hätte. So beeinflussen gemischte Erinnerungen und Vorur- teile jede medizinische Konsultation, und schon Bernhard Gurtner

Korrespondenz:

Dr. med. Bernhard Gurtner Eggstrasse 76

CH-8620 Wetzikon

gurtner.bernhard[at]bluewin.ch «The Doctor», gemalt 1887 von Luke Fildes. Sein Sohn Philip war im Kindesalter an Tuberkulose gestorben.

«Schon beim ersten Kontakt spüren Patienten, ob die Behandlung ihrem Arztbild entspricht, oder ob sie daran Retuschen vornehmen müssen.»

S o u s u n a u t r e a n g l e

H O R I Z O N S

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S o u s u n a u t r e a n g l e

H O R I Z O N S

beim ersten Kontakt spüren die Patientinnen und Patienten, ob die Behandlung ihrem Arztbild ent- spricht, oder ob sie daran Retuschen vornehmen müssen.

Bei einem todkranken Kind sitzt der Arzt auf dem Bild «The Doctor», das der englische Porträtist und Illustrator Sir Luke Fildes 1887 gemalt hat, 10 Jahre nachdem sein erster Sohn Philip am Weihnachtstag an Tuberkulose verstorben war. Der

mit 3000 £ grosszügig dotierte Auf- trag kam vom Industriellen Henry Tate, dem Stifter der Tate Gallery in London, wo das Bild noch heute zu besichtigen ist. Erstmals öffent- lich gezeigt wurde es 1891 in der Royal Academy. Gedruckte Kopien waren sehr beliebt als Dekoratio- nen im privaten und öffentlichen Bereich. 1947 diente «The Doctor»

als Briefmarken-Motiv zur Feier des 100-jährigen Bestehens der Ameri-

kanischen Ärztegesellschaft. 1949 verschickte die gleiche AMA an ihre Mitglieder 65 000 Poster, um mit dem Bild in allen Wartezimmern der Nation ge- gen die unter Präsident Harry S. Truman geplanten

Reformen des Gesundheitswesens zu kämpfen.

Slogan: «Keep Politics Out of this Picture». Ein ärztli- ches Vorbild wurde für politische Vorurteile miss- braucht. Ähnliche Kampagnen führte die AMA sech- zig Jahre später gegen die Pläne von Hillary Clinton und Barack Obama.

Fildes hat das Bild in dankbarer Erinnerung an Dr. Murray gemalt, der seinen Sohn bis zum Tod lie- bevoll betreut hatte. In der Deutung seines Bildes, das als hoffnungslose Situation missverstanden wer- den könnte, hat er geschrieben: «At the cottage win- dow the dawn begins to steal in – the dawn that is the critical time of all deadly illnesses – and with it the parents again take hope into their hearts …» Der Künstler wollte nicht nur Hoffnungen wecken, son- dern hatte die erklärte Absicht, «to put on record the

status of the doctor in our time». Wie in unseren Ta- gen, drohten schon in der viktorianischen Periode mit ihren stürmischen technischen Entwicklungen und grandiosen Heilserwartungen jene ärztlichen Qualitäten verloren zu gehen, die auf dem Bild zu er- kennen sind und keiner weiteren Erklärung be- dürfen.

Diese professionellen Werte haben uns die Pro- fessoren und Kaderärzte in unserer Aus- und Weiterbildungszeit vor- gelebt, – oder eben nicht. Sie zeig- ten uns so oder so, wie man mit Pa- tienten, Personal, Angehörigen, Zeit und materiellen Ressourcen umgehen kann. Positiv oder nega- tiv blieben sie nachahmenswerte oder abschreckende Vorbilder, von denen wir manches lernen konn- ten.

Vom nachdenklich und hilflos am Bett sitzenden viktorianischen Hausarzt zum technisch hochgerüsteten Mediziner in den Kompetenzzentren des 21. Jahrhunderts ist es ein weiter Weg. Zwischen Arzt und Patient haben sich Instrumente und ferngesteuerte Apparate einge-

schoben, die fantastische Fortschritte der Diagnostik und Therapie ermöglicht haben. Sie dürfen aber nicht vergessen lassen, dass menschliche Nähe und Zuwendung in der Arzt-Pa tienten-Beziehung unbe- zahlbar bleiben.

The Doctor männlichen oder weiblichen Ge- schlechts versteckt sich heute im ärztlichen Gespräch zu oft hinter seiner smarten Hardware und sollte wieder lernen, wie der alte englische Kollege einfach dazusitzen, zuzuhören und genau hinzusehen. So durfte ich es in einer betriebsamen Klinik beobach- ten, wo sich eine junge Ärztin mit dem Patienten und seinen Angehörigen in das selten benützte Trep- penhaus zurückgezogen und auf die Stufen gesetzt hatte, um endlich einmal ungestört zu bleiben.

Vorbildlich?

Ein weiter Weg: vom nachdenklich und hilflos am Bett sitzenden viktorianischen Hausarzt zum technisch hochgerüsteten Mediziner in den Kompetenzzentren des 21. Jahrhunderts.

«The Doctor» diente als Brief­

marken­Motiv zur Feier des 100­jährigen Bestehens der Amerikanischen Ärztegesellschaft.

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum nous présentons régulière­

ment des sujets d’actua­

lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 40

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Statt «DSM-V-Manie» lieber die

«Normal-Manie» nach Renegat Allen Frances?

Prima krank bleiben ohne Therapie

In «Normal» lässt Wiedereinsteiger Frances den Leser einleitend wissen: Er, «ringsum bekannt» für seine

«Hyperaktivität und Ablenkbarkeit», seine «Zertreut- heit» und sein «praktisches Temperament», habe es in der USA-Psychiatrie bis ganz oben geschafft. Nach zehn Jahren frühzeitigen «Herumlungerns» mit cho- lerischen Enkeln habe es ihn zur Party des American Psychiatric Association (APA) [1]* getrieben, wo er fünf Diagnosen eingefangen habe. Fortan musste er ge- gen die Psychiatrie-Manuale der APA aufstehen.

Tritt Frances nun in seinem vielbeachteten 430-Seiten-Buch «Normal» [2] gegen unsinnige und inhumane Lehrsätze des DSM-Psychiatrie-Diagnose- Manuals an, oder untergräbt er – entgegen seiner konsequentialistischen Ethik – die Therapie Inhu- manität und Qual erzeugender Störungen?

Die nur auf Frances antwortende US-Debatte [3, 4]

ergab laut Claire Pouncey, dass er zur verantwortungs- vollen Umsetzung der geteilten empiristischen Posi- tion nichts beitrug [5]. Bei uns fragt man gar nicht erst, denn selbst die, die es bestens wissen müssten, hüten sich, jene prägnanten «Manuale» zu verteidi- gen, obgleich sie wesentlich die Psychiatrie zu einem konkurrenzfähigen Fach machten. Sie behaupteten auch später Falsifizierbares, dass etwa die klinisch nützliche (!) Komorbidität kaum eintreten würde.

Gewollte Diagnose-Unsicherheiten?

Wie sollen da noch Journalisten fragen? Lieber Breit- seiten. Den «NZZ am Sonntag»-Titel «Diagnosen von gestern» soll ausgerechnet der Direktor des parallel zum DSM geschaffenen Forschungs-Mekkas NIMH [6] belegen. Einiges habe man verpasst, weil man Probanden selten «quer» zu den DSM-Diagnosen nach anderen Signalen auswählte [7], wie bei den Stresserkrankungen – die nun eigenständig im DSM-V stehen [8]. Sein «Jahrzehnteprojekt» der seelischen Unter-Taxonomie für «Precision Medicine» fängt mit alten Schubladen an – unter denen er Bewegung (Anschauung) vergass [9]. Es brauche nun auch in Zürich neue «Durchlässigkeit!» Hauptsache, wir schütten die Diagnosen von gestern über Bord, be- vor wir jene von morgen haben! Oder wir erfinden

gleich neue Marketing-taugliche wie das Burnout- Syndrom: ohne den Ärger einer nach DSM-V wahr- scheinlichen (Hypo-)Manie-Diagnose derer, die brennen, bevor sie ausbrennen [10] – obgleich dies stärkste internistische Signale wären [11, 12].

Der Rundumschlag als Läuterung: die Abbitte eines Machers

Frances trat eine Symposiums-Lawine los, die durch die Medien stob, und, dank externer Psychiatrie- kritik gealterter Talare, [13] keine Gegenstimmen kannte.

Der 1942 in New York geborene Frances [14], ein ökonomischer und psychoanalytischer Organisator ambulanter Versorgungsstrukturen, hatte in der Lite- ratur durch Aperçus aus der Ambulanzpsychiatrie geglänzt. Hippokrates verbot, Unabänderliches zu behandeln, Frances vertrat 1981 bis heute die «Stan- dardverordnung: Nichtbehandlung» der (für ihn) nie krankhaften Trauer [15]. Zur Schizotypie schrieb er, kaum realitätstauglich, gegen das spätere Spektrum- konzept an: Nicht anwachsende Absonderlichkeiten, sondern abgelöste Signale ergäben die Schizophrenie.

Der Übervater des DSM-Manuals, Bob Spitzer, be- nutze denselben Flur, und hatte schliesslich Freude an seinem Lobbying für den Masochismus; bald war er im APA-Manual-Trüpplein für Persönlichkeits-

störungen, dann in der APA für «Diagnosen» zustän- dig; das half seiner Berufung auf den Duke-Lehrstuhl (1991). Dass er schliesslich zum vorbildlich durch

«Marschbefehle» auf Disziplin achtenden Heraus- geber des angewachsenen DSM-IV avancierte, habe ihn selber erstaunt – und zu spät entsetzt. Die von ihm auch löblich kritisierte Pharmaindustrie habe mittels der «Inflation von Diagnosen» seines Manu- als, die zumindest diagnostische Einigkeit brachte, angeblich massiv unnötige schädliche Behandlungen erzeugt. Ebenso vernichtend wie dürr fällt sein Urteil über die forschungsorientierte Psychiatrie insgesamt und die «innovativen» DSM-V-Köche aus: Nicht zu- fällig hätten sie mangels Führung – der Vorsitzende leitet ein Spital mit 800 Ärzten – um zwei Jahre über- zogen. Die dialektische Begegnung der szientistischen Gottfried Treviranus

* Die Literaturangaben finden sich unter www.saez.ch

→ Aktuelle Nummer oder

→ Archiv → 2013 → 40.

Korrespondenz:

Med. pract. Gottfried Treviranus Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie

Länggassstrasse 30 CH-3012 Bern Tel. 031 558 27 71 trevi[at]hin.ch

Allen Frances Normal

Köln: Dumont, 2013 430 Seiten. CHF 32.90 ISBN 978-3-83219-700-1

Untergräbt Allen Frances die Therapie Inhumanität und Qual erzeugender Störungen?

N o t e s d e l e c t u r e

H O R I Z O N S

Références

Documents relatifs

À la sortie du premier virage, s’engager sur le chemin de terre à gauche jusqu’à une route que l’on suit à gauche pour traverser les Quatre-Vents. Au calvaire, continuer en

Nous avons prévu un plan d’action pour promouvoir la médecine de fa- mille avec des mesures dans le do- maine de la formation et des rémuné- rations. J’ai d’ailleurs

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