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29 août 2012actualité, info
me des soins.
Dans ce cas, laisser entrevoir telle ou telle partie de son anatomie n’est pas forcément synonyme d’une humiliation et d’une atteinte à la dignité du patient. Il en est même d’autres qui soutiennent que la «blouse» facilite la réalisa- tion collective des gestes soignants dans l’univers hospitalier et qu’elle
L’édifiante histoire des blouses
«qui laissent voir les fesses»
revue de presse
La Suisse va former 300 médecins en plus par an
La Suisse va au-devant d’une pé- nurie de médecins de famille. Dans cinq ans, les deux tiers d’entre eux seront en âge de prendre leur re- traite. La Confédération et les can- tons ont décidé de prendre le tau- reau par les cornes. «Notre objectif est de former 300 médecins de plus par année», a indiqué hier le chef du Département de l’intérieur Alain Ber- set à l’issue d’une rencontre avec la Conférence des directeurs canto- naux de la santé (CDS).
La mesure se mettra en place pro- gressivement. Dès 2013, les Facul- tés de médecine commenceront à offrir des places de formation sup- plémentaire. A partir de 2018-2019, elles devraient former 1100 méde- cins par année au lieu de 800 ac- tuellement. «Nous ne pouvons plus nous contenter de recruter des mé- decins étrangers», souligne le prési- dent de la CDS Carlo Conti (BS).
L’opération ne sera pas gratuite. Les coûts sont estimés à 56 millions de francs par an. La facture sera ré- partie entre la Confédération et les cantons mais il n’y a pas encore de clé de répartition. «Notre budget est très serré», annonce déjà le conseil- ler d’Etat bernois Philippe Perrenoud tandis que son homologue vaudois Pierre-Yves Maillard rappelle que «les cantons ont été matraqués par le nouveau financement hospitalier».
La discussion ne fait que com- mencer. Alain Berset indique que
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ErratumUne erreur s’est glissée dans le titre en anglais de l’article la Con fédération pourrait intervenir
dans le cadre du prochain crédit- cadre pour la formation, la recherche et l’innovation.
Le groupe de travail qui a été mis en place est confronté à un vaste champ d’action. Il faut en particulier s’assurer que les médecins supplémentaires travaillent dans le domaine recherché.
«Notre objectif n’est pas de former 300 spécialistes de plus, souligne le chef du Département de l’intérieur.
Nous avons prévu un plan d’action pour promouvoir la médecine de fa- mille avec des mesures dans le do- maine de la formation et des rémuné- rations. J’ai d’ailleurs déjà annoncé une revalorisation des analyses de la boratoire qui profitera aux généra- listes».
Selon Pierre-Yves Maillard, il faudrait modifier la structure tarifaire pour rendre la médecine de famille plus at- tractive ou prévoir des financements complémentaires pour les obligations de service public. Il préconise par ail- leurs des négociations avec les hôpi- taux pour déterminer dans quels ser- vices de nouveaux postes de mé decin assistant doivent être créés. (...) Ces mesures conduiront à un assou- plissement du numerus clausus dans les cantons qui le pratiquent. Elles n’ont pas de lien direct avec l’initiative
«oui à la médecine de famille» qui a été déposée il y a deux ans avec plus de 200 000 signatures. Elles consti- tuent néanmoins une réponse indi- recte à ce projet qui devrait être sou- mis au peuple l’année prochaine.
Christiane Imsand Le Courrier du 24 août 2012
Initiative contre le taba- gisme passif
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