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La situation de la grande industrie suisse

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Vingt-sixième Année. — N° 72 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 9 Septembre 1911 Bureaux : R u e de la S e r r e , 5 8

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suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats s u i s s e s à l'étranger reçoivent le journal

Bureau des Annonces : H AASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Le Syndicat des fabriques de montres et la Fédération des ouvriers horlogers

O n se souvient qu'à la fin du mois de juillet, le Syndicat des fabriques de mon- tres avait adressé aux j o u r n a u x de la ré- gion horlogère, un important document destiné à établir que, si les pourparlers en- gagés depuis la grève de St-Imier, pour ré- gler définitivement la question dite des vi- siteurs-n'avaient pas-encore abouti, ce n'é- tait pas la faute des patrons.

Nous n'avions reproduit de ce document que le texte d'une convention proposée par le Syndicat des fabriques de montres, laissant de côté ce qui nous paraissait de nature à provoquer une polémique que nous jugions pouf le moins inutile.

Un mémoire explicatif des ouvriers vient de paraître; il est signé de la Fédération des ouvriers horlogers et de l'Union gé- nérale des ouvriers horlogers.

Gomme nous l'avons fait lorsque le do- cument patronal n o u s fut communiqué, nous n e reproduisons de la réponse des Fé- dérations ouvrières, que ce qui a trait au projet de convention proposé par le Syn- dicat de fabriques de montres.

« Le projet patronal prévoit une extension abusive de la notion du visiteur telle qu'elle avail été convenue au 7 novembre. Il prévoit que le nombre des visiteurs peut aller jusqu'au 1 5 % des ouvriers. Et pour définir ce qu'est le visiteur d'une façon assez claire, pour tarir la source des malentendus, le projet dit: «La dénomination des employés surveillants comprend les chefs d'atelier, les visiteurs, lanterniers, décotteurs, etc., etc.» Sans s'arrêter au fait que les lanter- niers et les décotteurs ne sont pas des visiteurs, mais participent à la production manuelle, on admirera la précision que ces: «etc., etc.» peu- vent apporter dans la définition du visiteur ! Le manifeste patronal affirme que c'est d'une limpi- dité trop parfaite. On se demande comment ses rédacteurs auraient^ fait s'ils avaient voulu que leur projet manquât de clarté? Celte proposition n'est ni conforme à la convention de 1905, ni à celle de 1910.

«De plus, ces propositions confirment ce que nous disions déjà au moment du conflit des Lon- gines, on cherche à faire sortir des associations ouvrières les ouvriers qualifiés pour briser le syndicat.»

Il est permis de regretter que la ques- tion des visiteurs se trouve ainsi transpor-

tée, du terrain de la discussion qu'elle n'au- rait jamais dû quitter, sur celui d'une po- lémique qui n'est certes' pas faite pour ar- ranger les choses.

Nous espérons vivement que, de part et d'autre, on passera l'éponge sur l'incident et qu'on reprendra la conversation sans retard.

La situation de la grande industrie suisse

L a revue mensuelle-d'un des établisse- ments de crédit les plus importants de la Suisse, le Bankverein Suisse, signale la situation qui est faite à l'industrie suisse, tant l'industrie des machines que celle de la houille blanche ou de l'horlogerie, aussi bien pour la production que pour la vente, par l'importation des minerais et combus- tibles, d'une part, qui grevés par les frais de transport se répercutent sur le prix de revient général et par la restriction des débouchés, d'autre part.

Contre le premier de ces inconvénients, la, politique longtemps nettement libre- échangiste de la Suisse avait permis de maintenir une main-d'œuvre à bon marché, qui compensait en quelque sorte les pertes.

Mais l'influence des agrariens qu'à chaque revision des tarifs de douane obtenaient une plus grande protection pour diverses branches de l'économie nationale, a (ini par se faire sentir sur le coût de la vie, qui a nécessité une hausse générale des salaires.

De même, les mesures législatives visant la protection ouvrière ont grevé lourde- ment l'industrie et celle-ci va avoir encore à supporter la revision de la loi sur les fabriques. D'autre part, le m o u v e m e n t pro- tectionniste dans les pays où la Suisse ex- portait le plus a fait élever des barrières de douanes de plus en plus infranchissa- bles. Aussi l'exportation est-elle aujourd'hui plus pénible et plus coûteuse.

Certes de nombreuses maisons ont établi des succursales à l'étranger, mais comme le fait remarquer la circulaire dont nous relevons ici les judicieuses réflexions, les salaires payés à l'étranger se consomment sur le lieu de production et tout le mou- vement économique qui en résulte est perdu pour la Suisse.

Les marques syndicales aux Etats-Unis

Le Petit Comtois publie, sous la signa- ture d'un correspondant qui semble avoir vu les choses de près, u n important et in- téressant article sur le développement pris, aux Etats-Unis, par l'apposition, sur les produits manufacturés et agricoles, ou sur leurs emballages, de la marque ayndicale ou label.

Institution nationale américaine, la marque syndicale ou label a pris subitement, depuis quel- ques années, un développement considérable.

Quelle merveilleuse leçon d'organisation ou- vrière les Trade-Unions américaines ne donnent- elles point à nos associations professionnelles dans cette conquête lente et sûre du marché éco- nomique au Canada et aux Etats-Unis!

Quoique cette marque de fabrique, qui signale à l'attention de l'acheteur les produits du travail organisé, soit en usage dans nos pays, nulle part elle ne rencontre pareil succès. Si le label par sa nature même ressemble identiquement à no- tre marque syndicale, la situation qu'il occupe aux Etats-Unis est incomparable. Protégé par les lois qui régissent la propriété industrielle, le la- bel domine les conditions de vie des trade-unio- nistes. Entre tous les devoirs imposés aux mem- bres des puissantes corporations d'outre-mer, un des plus importants consiste à acheter de préfé- rence un objet ou une denrée qui porte l'estam- pille federative, certifiant que la fabrication a été accomplie dans des conditions d'hygiène et de salubrité satisfaisantes, et au tarif prescrit par les Unions. Arme pacifique et légale de la soli- darité ouvrière, la marque syndicale donne aux affaires une extension telle que tout industriel trouve en l'adoptant des avantages assez grands pour justifier des sacrifices consentis.

Au point de vue des mœurs, le succès du label révèle une singulière évolution de la pensée dans la masse ouvrière américaine. Parvenus à un de- gré de connaissance assez élevé pour juger de la valeur de l'initiative individuelle, les travailleurs d'outre-mer ont compris que le meilleur moyen d'obtenir les améliorations demandées dans les ateliers et les usines consistait à les gagner par un effort continu, en faisant appel aux intérêts communs du producteur et du consommateur.

Avec le boycott, qui frappe certains articles d'in- terdiction, le consommateur avait déjà fait son apparition dans la lutte économique. Mais le boycott est une arme de guerre destructive et malfaisante souvent; aussi les ouvriers n'y ont- ils recours aux Etats-Unis, qu'en cas de néces- sité absolue, afin de ne pas aliéner au travail or- ganisé certaines sympathies nécessaires. Au lieu de mettre opposition sur un objet, le label en re- commande un autre et finit par l'imposer, grâce à la popularité des Unions, qui forcent l'estim

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SSSHBB

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du consommateur par d'excellentes raisons : in- térêt national, hygiène et salubrité, paix sociale.

Si meurtrière sont les grèves aux Etats-Unis que la société s'efforce de les éviter avec le label, qui en est la contre-partie. Là-bas, tous les ouvriers sont enrôlés dans ces Unions puissantes qui exis- tent pour chaque métier et chaque branche de la fabrication. La vie serait impossible au travail- leur isolé. Non seulement ses camarades l'aban- donneraient, mais aucun patron ne consentirait à l'employer, de peur de s'attirer les représailles des organisations syndicales qui peuvent dé- chaîner des grèves de 40 à 50.000 hommes.

«Très populaire, V Union-Label réalise, d'une manière absolument certaine, par des moyens pacifiques et à peu de frais, ce que la grève et le boycott cherchent à accomplir, mais toujours avec beaucoup de dépenses et beaucoup de sa- crifices, déclare W. Mac Arthur, l'historien amé- ricain du label. Les travailleurs qui font grève contre leurs oppresseurs peuvent être vaincus, tandis que la protestation publique exprimée par la demande de Y Union-Label est invicible.»

Si remarquables soient-ils au point de vue pra- tique, les efforts des Unions, devenus tangibles, grâce aux marques syndicales, représentent sur- tout un admirable effort de solidarité humaine et un acheminement pacifique vers plus d'équité et plus de justice.

Entré complètement dans les mœurs améri- caines, le label est parvenu à vaincre la loi du bon marché, qui régit le caprice des acheteurs par son caractère hygiénique, destiné à séduire une race pratique, désireuse de soustraire le home familial aux dangers de contagion des pro- duits manufacturés sous la loi impitoyable du sweating-system. Quiconque achète des objets confectionnés et des denrées revêtus du label syndical, défend sa santé et celle de ses enfants en contribuant directement à la santé publique.

Les maux contre lesquels lutte courageusement le travail syndiqué ne sont que des fautes acci- dentelles, qui peuvent être évitées dans l'intérêt même du consommateur.

Quant aux ouvriers, lorsqu'ils consentent à acheter des articles fabriqués dans des condi- tions déplorables, ils diminuent la puissance de leurs Unions, car chaque groupement de travail- leurs offre un débouché aux labels. En mettant, au contraire, au service de leurs revendications le pouvoir de consommation que tout ouvrier porte en lui et en transformant leur puissance . d'achat personnelle, pour en faire une arme con-

tre les employeurs qui se refusent à entendre leurs justes réclamations, ils fortifient les asso- ciations syndicales, qui peuvent ensuite traiter de pair à égal avec les industriels.

Le centre de l'organisation générale du label aux Etats-Unis se trouve tout naturellement au cœur du syndicalisme américain : la Fédération américaine du travail, qui groupe les principales Trade-Unions. Dés l'année .1881, le label était chaleureusement recommandé aux Unions ad- hérentes à la nouvelle Fédération qui venait de se former. Si l'on songe à l'importance et à la puissance actuelle de la Fédération, qui a pu poursuivre jusqu'en Angleterre les produits d'une firme hostile au label, on comprendra aisément que les marques syndicales soient appelées à do- miner le marché économique américain.

Par un traité de réciprocité échangé entre la Fédération américaine du travail, l'Union des fermiers du Texas (200.000 membres) et l'Asso- ciation de tous les fermiers des Etats d'Amérique réunis (1.500.000 membres), les ouvriers et les agriculteurs se sont mutuellement engagés à n'a- cheter que leurs produits frappés de l'estampille syndicale. C'est là un champ d'action infini qui s'ouvre devant le label dont l'avenir est assuré.

Au grand congrès de la Fédération du travail, tenu à Chicago, la Fédération des agriculteurs d'Amérique ayant été constituée, 3 millions d'hommes votèrent d'enthousiasme la proposi- tion d'un mouvement général de tous les produc- teurs et les éleveurs en faveur de marque corpo- rative des ouvriers de l'industrie.

Bien loin d'avoir en France une importance égale à celle dont il jouit en Amérique, le label n'y est point sans doute destiné à prendre un pa- reil essor. Mais nous avons tout à gagner à ins- truire nos acheteurs de leur responsabilité so- ciale, en créant peu à peu une demande de tra- vail exécuté dans des conditions morales et so- ciales. Dans cette direction, les ligues de pro- tection du label ont obtenu outre-mer de mer- veilleux résultats.

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Les ouvriers américains, dit l'auteur de cet intéressant article, ont compris q u e «le

«meilleur moyen d'obtenir les améliora-

« tions demandées dans les ateliers et dans

«les usines, consistait à les gagner par un

«effort continu, en faisant appel aux inté-

«rôts c o m m u n s du producteur et du con-

« s o m m a t e u r » . Mais il importe de consta- ter que le marché intérieur des Etats-Unis est considérable et que producteurs et con- sommateurs ont des intérêts nationaux communs. Il n'en est pas de même en Suisse, pays d'industries d'exportation, dont les produits sont surtout destinés à des acheteurs étrangers dont les intérêts ne s'harmonisent pas avec les nôtres et aux- quels il est très indifférent, pour p r e n d r e un exemple, que nos montres à marques connues, portent en plus la marque syn- dicale.

Le socialisme en Australie

Le ministère travailliste néo-gallois vient d'être contraint d'abandonner le pouvoir après u n an environ de possession. Il est tombé pour avoir voulu rester fidèle, sinon en entier, du moins en partie, au principe de la nationalisation du sol. O r o n lui de- mandait d'autoriser la conversion en pleine propriété des petits domaines alliénés dans ces dernières années par le domaine sous condition de résidence et de redevance perpétuelles. Son refus a décidé deux de ses membres élus par des circonscriptions agricoles à quitter le cabinet, les circons- criptions agricoles en question étant pré- cisément celles où ces questions de pro- priété d u sol ont le plus d'importance.

Sa faible majorité une fois évanouie, du fait de ces dissensions intestines, le cabinet a demandé au gouvernement de dissoudre le Parlement. Celui-ci n'y a pas consenti, et force donc a été aux travaillistes de cé- der leurs portefeuilles aux libéraux. Il est néanmoins presque impossible p o u r ceux-ci de gouverner, et un appel ne peut man- quer d'être fait à bref délai au corps élec- toral. Son verdict nous révélera ce que pensent les masses de l'administration tra- vailliste.

Loi fédérale sur les assurances en cas de maladie et d'accidents

M. Niess, avocat à Lausanne, publie ce qui suit dans la Revue économique du canton de

Vaud :

L'article 128 de la loi fédérale sur l'assurance qui sera probablement soumise au vote du peu- ple suisse, abroge:

1. Les lois sur la responsabilité civile de 1881 et 1887.

2. La loi du 28 mars 1905 sur la responsabilité civile des entreprises de chemins de fer et ba- teaux à vapeur et des postes, de même que l'ar- ticle 95 de la loi fédérale du 5 avril 1910 sur les postes suisses, en ce qui touche les accidents sur- venus à des employés ou à des ouvriers de ces entreprises.

Il n'y aura donc.plus de responsabilité ci- vile des patrons vis-à-vis de leurs ouvriers ou employés, puisque, à cette responsabilité, la loi substitue l'assurance obligatoire auprès de la caisse nationale.

L'article 60 de la loi d'assurance dit en effet :

« sont assurés (obligatoirement) auprès de la caisse nationale, tous les employés et ouvriers occupés en Suisse :

1. Des entreprises de chemins de fer, de ba- teaux à vapeur et de la poste.

2. Des exploitations soumises à la loi fédérale du 25 mars 1877 sur le travail dans les fabriques.

3. Des entreprises qui ont pour objet : a) L'industrie du bâtiment.

b) Le voiturage par terre et par eau et le flot- tage.

c) La pose et la réparation des lignes télégra- phiques et téléphoniques, le montage et le dé- montage de machines et l'exécution d'installa- tions de nature technique.

d) La construction de chemins de fer, tunnels, ponts, routes, les travaux hydrauliques, le creu- sage de puits et galeries, les travaux de canalisa- tion et l'exploitation de mines, carrières et gra- vières.

4. Des industries qui produisent ou mettent en œuvre des matières explosibles.»

Si l'on compare cette enumeration des entre- prises dont les employés ou ouvriers sont obliga- toirement soumis à la nouvelle loi d'assurance, avec celle qui résulte des lois dont l'abrogation est prévue, on constate que la seule différence essentielle réside dans la suppression du mini- mum de 5 ouvriers. Il est bien entendu que nous nous plaçons ici au point de vue de ce que l'on appelle communément «l'entreprise.»

Par la suppression de ce minimum de 5 ou- vriers tous les ouvriers de l'entreprise du bâti- ment ou de travaux publics, seront obligatoire- ment assurés à la caisse nationale.

Ce principe nous paraît juste et équitable et supprime une cause de litige. Remarquons qu'il pouvait être obtenu avec une simple revision des lois de 1881 et 1887 par la suppression de ce mi- nimum de 5 ouvriers.

Nous avons dit que la nouvelle loi substitue à la responsabilité civile des lois de 1881 et 1887, ainsi qu'aux lois spéciales sur les postes et che- mins de fer, le principe de l'assurance obliga- toire de tous les ouvriers et employés, à la caisse nationale. Cette substitution ne comporte qu'une formule, car, sauf la création d'une caisse natio- nale, laquelle fera disparaître les compagnies d'assurances et les mutuelles, toute cette matière

— qu'il s'agisse de responsabilité civile ou d'as- surance obligatoire — se résout :

a) Pour le patron, par le paiement déprimes d'assurance.

b) Pour l'ouvrier et l'employé, par la percep- tion d'indemnités, sous forme de rente.

On nous objectera peut-être que les lois sur la responsabilité civile n'obligeaient pas les patrons à assurer leur personnel. Cela est vrai, mais ces lois favorisaient la création des contrats d'assu- rance en permettant aux patrons" assurés la re- tenue sur le salaire de leurs ouvriers d'une par- tie de la prime à payer et, en fait, il était rare qu'un patron ne fut pas au bénéfice d'une assu- rance en faveur de son personnel. De plus, nous observons ici qu'il eût été possible de rendre les assurances obligatoires sans substituer au prin- cipe de la responsabilité civile l'assurance obli- gatoire à la caisse nationale.

Les détails de cette obligation des patrons sont à rechercher dans les articles 101 et suivants de la nouvelle loi, à l'exception de l'article 106 qui vise les accidents non professionnels.

Nous reproduisons ici ces dispositions essen- tielles, nous réservant, dans la suite de notre ex- posé, de dire ce que nous en pensons. Dores et déjà, les lecteurs pourront en déduire les consé- quences au point de vue pratique :

Art. 101. — La caisse nationale perçoit des primes pour les accidents professionnels et des primes pour les accidents non-professionnels.

Art. 102. — En vue de fixer les primes pour les accidents professionnels, les divers genres d'entreprises sont répartis en classes de risques, suivant leurs risques d'accidents professionnels.

Les classes sont subdivisées en degrés de risques, en tenant compte des mesures préventives d'ac- cidents et des autres circonstances qui influent sur les risques. Chaque entreprise est attribuée par la direction à un degré de risques, les assu- rés d'une même entreprise peuvent aussi être at- tribués, par groupes, à divers degrés.

Art. 103. — D'office, ou à la demande de l'em- ployeur ou de son représentant el suivant les ex- périences faites, la direction peut, un mois au plus tard avant le commencement d'un exercice, attribuer une entreprise, à partir de l'exercice suivant, à une autre classe ou à un autre degré de risques.

En cas de contravention à l'article 65, la di- rection peut en tout temps attribuer l'entreprise à un degré de risques plus élevé ; elle fixe, s'il y a lieu, la date à partir de laquelle l'attribution nouvelle déploie un effet rétroactif.

L'employeur ou son représentant est tenu d'a- viser la caisse nationale, dans les huit jours, de toute modification de l'entreprise augmentant les risques d'accidents : la direction revise le classe- ment et, s'il y a lieu, fixe la date à partir de la-

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 455

quelle le nouveau classement déploie un effet rétroactif.

Le retard ou l'omission de l'avis ne dispense pas de payer les primes pour les accidents pro- fessionnels suivant le classement nouveau et dès sa mise en vigueur. En cas de négligence inex- cusable, les primes sont doublées durant le re- tard.

Art. 104. — Les décisions prises par la direc- tion en vertu des articles 102 et 103, sont com- muniquées par écrit à l'employeur ou è son re- présentant.

Dans un délai de vingt jours à compter de cette communication, l'employeur ou son repré- sentant peut recourir au conseil d'administration ; le recours est sans effet suspensif pour le paie- ment des primes.

Art. 105. — Les décisions de classement, une fois définitives, lient les tribunaux.

Art. 107. — P o u r chaque classe ou degré de risques, les tarifs indiquent le montant des pri- mes en proportion du gain (taux de la prime.)

Les taux des primes doivent être fixés de telle sorte que chaque classe ou degré de risques four- nisse en primes un montant présumé égal à ce- lui des dépenses que cette classe ou ce degré cau- sera à la caisse nationale.

Les tarifs des primes peuvent être modifiés, suivant les expériences faites, deux mois avant la fin de l'exercice ; les nouveaux tarifs sont ap- plicables dès l'exercice suivant.

Art. 108. — Les primes pour les accidents pro- fessionnels sont à la charge de l'employeur.

Toute convention imposant à l'assuré une part de ces primes est nulle.

Les primes pour les accidents non-profession- nels sont à la charge de l'assuré pour trois- quarts et de la Confédération pour un quart.

Art. 109. — Les primes pour les accidents pro- fessionnels et les primes pour les accidents non- professionnels, ces dernières sous déduction du subside fédéral, sont dues à la caisse nationale par l'employeur ; l'art. 113 demeure réservé.

Art. 110. — Le montant des primes, évalué par la caisse nationale provisoirement et d'a-

vance pour une année entière d'assurance, est porté par écrit à la connaissance de l'employeur.

Les primes provisoires sont payables dans le délai d'un mois, et au plus tard au commence- ment de l'année d'assurance. Moyennant une ma- joration convenable l'employeur peut échelonner ses payements par semestres ou trimestres ; la caisse nationale peut exceptionnellement autori- ser des versements mensuels. Le recours aux tribunaux est sans effet suspensif pour le paie- ment des primes.

Si l'employeur est en demeure, les primes pour les accidents professionnels sont majorées d'un quart durant le retard.

Art. 111. — Si, en cours d'année, il parait probable que le montant définitif des primes sera notablement supérieur à celui qui a été provisoi- rement fixé, la caisse nationale peut exiger un paiement intermédiaire.

L'article 110, alinéas 2 et 3, est applicable par analogie.

Art. 112. — Après la fin de l'année, le montant des primes est définitivement calculé par la caisse nationale, d'après le total effectif des sa- laires de l'année. Ce total ressort des listes de paie. Si les listes ne permettent pas des consta- tations sûres, la caisse nationale a recours à d'au- tres moyens de renseignements et l'employeur perd le droit de contester le montant fixé. L'in- suffisance ou l'excès du montant payé donne lieu à perception complémentaire ou à compensation lors du plus prochain paiement provisoire.

Les allocations supplémentaires régulières sont comprises dans les calculs. Le gain journa- lier n'est compté que jusqu'à concurrence de quatorze francs.

Chronique du referendum

L a l o i d ' a s s u r a n c e s f é d é r a l e s s e r a s o u - m i s e au p e u p l e . L e r e f e r e n d u m a r é u n i u n e s o i x a n t a i n e d e m i l l e s i g n a t u r e s .

Conflit dans l'industrie de la boîte

Ensuite de différends survenus entre les ou- vriers et le visiteur, tous les ouvriers boîtiers ar- gent de la fabrique « L a Centrale», à Bienne, au nombre de 25, ont quitté le travail samedi der- nier, après avoir donné auparavant leur quin- zaine. Comme nous l'apprenons, des pourparlers entre la direction et les ouvriers ont lieu et on espère que le conflit pourra être terminé sous peu.

Nouvelles diverses

Le produit du t i m b r e en Allemagne. — P e n d a n t le mois de juillet les recettes provenant du timbre ont été supérieures de 99.087 m a r k s au chiffre correspondant de l'année dernière.

P e n d a n t les sept premiers mois de l'année, le total des recettes s'est accru de 537.176 m a r k s par comparaison avec la période correspondante de 1910. D'autre part, les recettes résultant de l'impôt sur les opérations de Bourse ont atteint en juillet un chiffre que l'on n'a pas enregistré depuis longtemps. Ce mois qui fournit ordinaire- ment les receltes les plus réduites de l'année n'a pas rapporté moins de 2.298.305 m a r k s contre 1.587.452 en juillet 1910. Depuis le 1e r janvier l'excédent des recettes s'élève à plus-de 1.250.000 m a r k s . P a r contre, le droit de timbre sur les chèques continue à donner des résultats en moins- value et pendant le mois en question, les recettes ont fléchi à 265.716 contre 285.219, l'année pré- cédente.

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