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L’information financière

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Academic year: 2022

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L’information financière

(vue d’ensemble) Source : www.stgcfe.fr

Pourquoi construire une image financière de l’entreprise ?

Autrement dit, quelles sont les finalités du système d'information financière d'une entreprise ?

Chapitre 1 : Finalités du système d'information financière d'une entreprise

Qu’est-ce que l’information financière ?

L’ « information financière » est l’ensemble des communications officielles et obligatoires auxquelles sont soumis les professionnels, les associations, les sociétés…

Les principaux documents sont : le bilan et le compte de résultat. Ils peuvent être complétés par des annexes.

La collecte de l’information nécessaire à l’établissement de ces documents de synthèse se fait grâce à l’enregistrement de pièces justificatives : factures, chèques…

Les finalités du système d’information financière

Les finalités du système d'information d’une entreprise sont multiples. D’une façon générale, il doit satisfaire les besoins en information des parties prenantes.

A. En interne

Il est à la base des décisions de gestion : tactiques, opérationnelles ou stratégiques Il sert de mémoire à l’organisation.

B. En externe

Il fournit des éléments de preuve dans le cadre des échanges marchands et les éléments nécessaires à la détermination des impôts (comptes annuels + liasse fiscale).

Il permet également d’alimenter des bases d’information (statistiques INSEE, info-greffes, « Big Data »…).

Comment faciliter l’échange d’informations financière ?

Chapitre 2 : La normalisation de l'information comptable

Pour permettre des échanges rapides et fiables entre l’entreprise et les parties prenantes, la production d’informations financières et de gestion repose sur des règles et des conventions (normalisation). Ces règles et conventions s’inscrivent dans un périmètre donné et doivent évoluer dans le temps pour s’adapter aux caractéristiques de l’environnement technologique et économique.

I. Quelles sont les règles et conventions comptables ?

A. L'origine de la comptabilité

Dès l’Antiquité, les notions de comptabilité et de cadre comptable voient le jour, puisqu’il faut concrétiser les transactions issues des échanges, mais c’est à partir du Moyen Âge que ce cadre comptable se précise grâce à l’apparition de la partie double. Il continuera d’évoluer, puisqu’il va notamment servir de preuve en cas de litige devant un tribunal : la valeur légale de la comptabilité date du Code Colbert de 1673.

D’autres étapes favorisent le développement de la comptabilité moderne, comme la création du Code de commerce sous Napoléon Ier, puis des lois successives sur le statut de commerçant, l’objectif principal étant l’élaboration de la notion d’impôt.

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B. Le plan comptable général

La véritable révolution a été la mise en place en 1947 du plan comptable, qui fixe des normes officielles d’élaboration de la comptabilité qu’il impose aux entreprises. Il sera remplacé par le Plan comptable général (PCG) en 1957. Le PCG continue d’évoluer et connaît des mises à jour fréquentes. Il regroupe l’ensemble des règles et normes légalement applicables pour l’élaboration de la comptabilité financière des entreprises.

Plusieurs exemples de PCG sont proposés en téléchargement.

C. L'image fidèle

Cette normalisation permet d’obtenir une image fidèle, une régularité et une sincérité des comptes établis par l’entreprise.

Ce cadre comptable permet d'établir à la fin de l’exercice les documents de synthèse officiels - le bilan, le compte de résultat et l’annexe - qui donnent eux aussi une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.

II. Quels sont les enjeux de la normalisation financière ?

A. La normalisation financière

La normalisation financière permet de fixer les mêmes règles pour toutes les entreprises : l’élaboration des états financiers ainsi que leur analyse en sont facilitées. Elle constitue un langage commun.

B. Les enjeux de la normalisation

Elle permet d’harmoniser le traitement des données comptables. Il devient plus facile de comparer les chiffres des entreprises entre elles (comparaison spatiale) et dans le temps (comparaison temporelle). La prise de décision en est facilitée et les risques d’erreurs sont réduits pour tous les partenaires de l’entreprise (actionnaires, salariés, banques, créanciers, État, clients).

III. Quels sont les organismes normalisateurs ?

A. Au niveau national : l’ANC

Au niveau national, depuis 2010, c’est l’Autorité des normes comptables (ANC) qui établit les prescriptions comptables applicables par les organisations et qui émet des avis et des recommandations en ce qui concerne l’élaboration des normes comptables et leur application.

B. Au niveau international : l’IASB

L’IASB (International Accounting Standards Board) élabore, publie et promeut les normes qui s’appliquent à l’échelle mondiale. Ces normes sont appelées normes IFRS (International Financial Reporting Standards).

Elles ont vu le jour afin d’harmoniser les pratiques comptables entre les différents pays rendues nécessaire par la mondialisation. De nombreux pays les adoptent par souci d’efficacité. Les normes françaises et européennes convergent aussi vers ces normes internationales.

Comment organiser les traitements pour répondre aux besoins de l’entreprise ?

Chapitre 3 : L'organisation comptable

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La comptabilité fonctionne selon un principe fondamental qui est le principe de la partie double. Toute opération intéresse donc au moins deux comptes, dont l’un est débité et l’autre, crédité de la même somme.

Toute opération est réalisée à partir d’une pièce comptable : factures, reçus, chèques, justificatif de banque… qui va être conservée par l’entreprise pendant une période de 10 ans à compter de la clôture de l’exercice.

La tenue d’une comptabilité implique un travail régulier d’enregistrement des opérations comptables ainsi que des vérifications périodiques.

II. Le plan des comptes

Source : http://www.plancomptable.com

Le plan comptable classe les comptes selon un mode de codification décimale. Un intitulé de compte a été attribué à chaque compte

Le PCG comprend sept classes qui sont toujours les mêmes : seuls les comptes et sous-comptes peuvent être adaptés.

 Classe 1 - Comptes de capitaux

 Classe 2 - Comptes d'immobilisations

 Classe 3 - Comptes de stocks et d'en-cours

 Classe 4 - Comptes de tiers

 Classe 5 - Comptes financiers

 Classe 6 - Comptes de charges

 Classe 7 - Comptes de produits

Le numéro de chacune des classes 1 à 7 constitue le premier chiffre des numéros de tous les comptes de la classe considérée.

Chaque compte peut lui-même se subdiviser. Le numéro de chaque compte divisionnaire commence toujours par le numéro du compte ou sous-compte dont il constitue une subdivision.

Exemple : 2182 - Matériel de transport

 Le premier chiffre du numéro précise la classe du compte: 2 - Comptes d'immobilisations

 Le deuxième chiffre du numéro précise les sous-classes de ces classes de comptes : 21 - Immobilisations corporelles

 Les chiffres suivants indiquent les comptes et sous-comptes : o 218 - Autres immobilisations corporelles

o 2182 - Matériel de transport

III. Produire l'information financière

A. Le journal

Les mouvements de l'exercice sont enregistrés dans le livre journal, document comptable obligatoire.

Les opérations sont inscrites au débit (partie gauche, entrée) ou au crédit (partie droite, sortie) des comptes.

Le libellé est un résumé de l'opération qui comporte la référence des documents enregistrés.

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B. Le grand-livre

Les écritures enregistrées dans le livre journal de l'entreprise sont ensuite reportées dans le grand-livre des comptes qui regroupe tous les comptes utilisés par l'entreprise.

Pour chaque compte, on retrouve les mouvements portés au débit ainsi que les mouvements portés au crédit, ce qui permet de calculer le solde de chaque compte.

Le solde du compte est dit débiteur si le total des débits est supérieur au total des crédits, créditeur dans le cas contraire.

Exemple : extrait d'un grand-livre (représentation pédagogique avec les comptes en " T "

C. La balance

La balance générale des comptes est un état récapitulatif établi à partir du grand-livre. Les comptes sont classés par ordre croissant de numéro de compte et pour chacun on indique d'une par le total des mouvements " débit " et le total des mouvements " crédit ", et d'autre part le solde débiteur ou le solde créditeur, à la date considérée.

C'est un outil de contrôle qui permet la vérification du principe de la partie double, à savoir : Total mouvements débit = Total mouvements crédit

Total soldes débiteurs = Total soldes créditeurs Exemple : extrait d'une balance

D. Les documents de synthèse

1. Le bilan

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Comment traduire l'activité ?

Chapitre 5 : Les opérations d'achat

I. Les types d'achats réalisés par l'entreprise

Des marchandises

Ce sont des biens que l’entreprise va acheter pour les revendre en l’état (sans transformation). Cet achat représente une charge pour l’entreprise qui va être comptabilisée dans le compte de résultat : 607 : achats de marchandises.

Des matières premières et des fournitures

Ce sont des biens que l’entreprise va acheter et qui vont rentrer dans la composition des produits fabriqués par elle. Compte de charge : 601 : achats de matières premières.

Des autres approvisionnements

Ce sont des matières et des fournitures qui concourent à l’exploitation mais sans entrer dans la composition des produits

 Si l’entreprise tient un stock : 602

 Si l’entreprise ne tient pas de stock : 606

II. La comptabilisation des achats

La comptabilisation des achats se fait à partir de pièces comptables (documents comptables) : les factures reçues des fournisseurs.

Une facture simple ou avec réduction commerciale

 le dernier net commercial constitue une charge (601 ou 607…)

 La TVA constitue une créance sur l’État. L’entreprise aura le droit de déduire cette somme de la TVA qu’elle a collectée pour le compte de l’État. Actif du bilan, compte 44566 - État, TVA déductible sur ABS

 Le montant à payer constitue une dette envers le fournisseur et s’enregistre au passif du bilan, compte 401 – Fournisseurs

L’escompte

A l’achat, l’escompte constitue un produit car il aura pour effet de faire baisser le montant de la facture à payer. Il s’enregistre dans le compte 765 – escomptes obtenus.

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Les frais de port

A l’achat, les frais de port constituent une charge pour l’entreprise car ils vont majorer le prix de la facture à payer. Ils s’enregistrent dans le compte 624 – Transport de biens…

III. Le paiement des factures d'achat

IV. Les retours sur achats

La facture d’avoir

Lorsque l’acheteur n’est pas satisfait de sa livraison, il peut retourner tout ou partie des produits qu’il a reçus.

Le fournisseur reprend ses biens aux conditions initiales et établit un avoir.

La comptabilisation des avoirs

L’avoir s’enregistre en inversant le sens des comptes :

 Il diminue le montant des achats

 Il diminue le montant de la TVA déductible

 Il diminue le montant des dettes fournisseurs.

Chapitre 6 : Les opérations de vente

I. Les types de ventes réalisés par l'entreprise

Des marchandises

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Des prestations de service

Compte de produit : 706, vente de prestations de services.

II. La comptabilisation des ventes

La comptabilisation des ventes se fait à partir de pièces comptables (documents comptables) : les factures envoyées aux clients.

Une facture simple ou avec réduction commerciale :

 Le dernier net commercial constitue un produit (701 ou 707…))

 La TVA constitue une dette envers l’État. L’entreprise devra restituer cette somme qu’elle a collectée pour le compte de l’État. Passif du bilan, compte 44571 - État, TVA collectée

 Le montant à payer constitue une créance sur un client et s’enregistre à l’actif du bilan, compte 411 – Clients

L’escompte

A la vente, l’escompte constitue une charge car il aura pour effet de faire baisser le montant de la facture que l’entreprise va encaisser. Il s’enregistre dans le compte 665 – escomptes accordés.

Les frais de port

A la vente, les frais de port constituent un produit pour l’entreprise car ils vont majorer le prix de la facture à payer par le client. Ils s’enregistrent dans le compte 7085 – Port et frais accessoires facturés.

III. Le paiement des factures de vente

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IV. Les retours sur ventes

La facture d’avoir

Lorsque l’acheteur n’est pas satisfait de sa livraison, il peut retourner tout ou partie des produits qu’il a reçu.

Le fournisseur reprend ses biens aux conditions initiales et établit un avoir.

La comptabilisation des avoirs

L’avoir s’enregistre en inversant le sens des comptes :

 Il diminue le montant des ventes

 Il diminue le montant de la TVA collectée

 Il diminue le montant des créances clients.

Chapitre 7 : Les opérations d’investissements

Prochainement…

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