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On suppose que la suite(fn)n∈N converge simplement vers une fonction f sur I

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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UE : Math4

Fiche 2 2008-09

Convergence d’une suite de fonctions Théorème de convergence dominée de Lebesgue

Continuité et dérivation sous le signe R

1. Convergence simple

Soit une suite de fonctions(fn)n∈N définies sur un intervalleI de Rà valeurs dans R. On dit que la suite (fn)n∈N converge simplementvers la fonction f surI si :

pour toutt∈I, lim

n→∞fn(t) =f(t).

On dit que f est lalimite simple de la suite (fn)n∈N.

Étudiez la limite simple sur [0,+∞[des trois suites de fonctions suivantes : 1. fn(t) = cosnt

(nt+ 1)(1 +t2),t∈[0,+∞[

2. fn(t) = 1

tn+et,t∈[0,+∞[

3. fn(t) = nln(1 +t/n)

(1 +t2)2 ,t∈[0,+∞[

2. Théorème de convergence dominée de Lebesgue

Soit I un intervalle de R et(fn)n∈N une suite d’applications1 de I dansR. On suppose que la suite(fn)n∈N converge simplement vers une fonction f sur I.

S’il existe une fonctionφ:I →Rpositive etintégrable surI telle que : pour tous n∈Nett∈I, |fn(t)| ≤φ(t), alors, pour toutn∈N,fn est intégrable surI,f est intégrable surI et :

Z

I

f(t)dt= lim

n→∞

Z

I

fn(t)dt.

Applications

1. Justifier pour toutn∈Nl’existence de l’intégrale Z

0

cosnt

(nt+ 1)(1 +t2)dt et déterminer

n→∞lim Z

0

cosnt

(nt+ 1)(1 +t2)dt.

2. Justifier pour toutn∈N l’existence de l’intégrale Z

0

dt tn+et et calculer

n→∞lim Z

0

dt tn+et.

1Bien qu’on ne le précise pas systématiquement, les applications sont toujours supposées appartenir à l’espace Cpm(R)du poly. En pratique, elles seront souvent continues.

1

(2)

3. Même question pour

n→∞lim Z

0

nln(1 +t/n) (1 +t2)2 dt.

3. Continuité et dérivabilité sousR

1. Théorème de continuité sous le signeR .

SoitI etJ deux intervalles deR, et f : (t, x)7→f(t, x) une fonction définie sur I×J telle que, pour toutt∈I,x7→f(t, x) est continue sur J.

S’il existe une fonctionφpositive et intégrablesurI telle que

∀(t, x)∈I×J, |f(t, x)| ≤φ(t), alors

F :x7→F(x) = Z

I

f(t, x)dt est continue sur J.

2. Théorème de dérivabilité sous le signe R .

Soit I etJ deux intervalles de R, f : (t, x) 7→ f(t, x) une fonction définie sur I ×J telle que, pout toutt∈I,x7→f(t, x) est dérivable sur J (sa dérivée est notée ∂x f(t, x)).

S’il existe une fonctionφpositive et intégrablesurI telle que

∀(t, x)∈I×J,

∂xf(t, x)

≤φ(t), alorsF :x7→F(x) =R

If(t, x)dt est dérivable sur J et F(x) =

Z

I

∂xf(t, x)dt.

Si de plus x7→ ∂x f(t, x) est continue sur J, alors F aussi : on dit queF est de classe C1 (ou «continûment dérivable»).

3. Applications

(a) On considère la fonction F définie pourx >0par : F(x) =

Z 1 0

dt t2+x2. i. Montrer que F est définie et continue sur ]0,+∞[.

ii. Montrer queF est dérivable sur ]0,+∞[et calculer F(x) pour x >0.

iii. Exprimer F à l’aide de fonctions connues et retrouver les résultats précédents.

iv. Calculer la limite de F(x) quandx tend vers l’infini.

(b) On considère pour toutx∈Rl’intégrale : Z

0

e−tsintx 1 +t4 dt

i. Montrer que cette intégrale converge pour toutx∈R. On la note F(x). Montrer queF est une fonction continue surR.

ii. Montrer queF est de classe C surR.

iii. Vérifier que F est solution de l’équation différentielle : y(4)+y= x

1 +x2.

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