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ILLUSTRE FRIBOURG

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Texte intégral

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In tout temps

IDeilü^ggr est prête à te secourir

Toujours un pas d'avance ! DANS CE NUMÉRO # Les défunts Le Général Guisan pages 2 et 3 * La vie militaire Manœuvres Au Gr. drag. 1 Journée du Bat. 14 Le camp du Lac-Noir pages A et 5 * La vie religieuse sociale et artistique M. Bourgknecht à Berne- Théâtre de Ste-Thérèse A l'église de Delley page 7 MonumentSVeligieux de FriËourg pages 14 à 17 Nouvel Africanum page 20 « La vie féminine Mme Albert Nussbaumeri

La coiffure « Duo » pages 8 et 9 £ La vie économique et technique Marché-concours intercantonal de porcs pages 10 à 13 La Belle-Jardinière page 10 Patrouilles de la circulation pages 18 et 19 #ranöc Srapère FRIBOURG ILLUSTRE PREMIER MENSUEL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS

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Photo Benedikt Rast, Fribourg Le printemps au pays de Fribourg:

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Mme Max Esseiva

Mme Max Eeeeiva, née Amélie Chabert, était d'origine française. C'était une dame de la plus grande distinction, toujours ai¬ mable et souriante, qui laisse le souvenir d'une grande bonté. Elle s'était occupée naguère avec dévouement et compétence de l'oeuvre de la maternité et nombreuses sont les mamans pauvres de Fribourg qui lui doivent d'avoir été soulagées de leurs soucis, par ses soins et par son bon cœur.

M. Denis Pittet

Décédé à Magnedens à l'âge de 76 ans, M. Denis Pittet était une figure marquante de notre terroir. Entrepreneur et vice« président de paroisse, il était surtout bien connu comme ardent patoisan et fécond écrivain dans le dialecte« kouetsou». C'était un chercheur, auquel on doit le sauvetage de maints récits historiques et de maintes vieilles coutumes. Déni d'in Bou — c'était son nom d'auteur — était aussi un fervent chrétien, tertiaire de St-François et grand ami de l'abbaye d'Hauterive.

M. Irénée Colliard

Décédé à l'âge de 84 ans, M. Irénée Colliard était une personnalité en vue de Châtel-St- Denis. Il avait fait toute sa carrière dans les chemins de fer de la Gruyère, dont il était devenu inspecteur d'exploitation. Fon¬ dateur et plus tard président de la Société de développement, il a largement contribué à l'essor du tourisme dans sa région. Il a également siégé au Conseil de sa paroisse et rendu de signalés services aux sociétés locales.

M, Léon Marmy

Né en 1888 à Autavaux, M. Léon Marmy de'La Corbière, avait été conseiller communa d'Estavayer-le-Lac, où il s'occupait des domaines qu'il a considérablement améliorés, président de la Société de laiterie de cette ville et vice-président de la Société broyarde d'agriculture. On lui doit, en particulier, le drainage de Bussy-Morens, l'amélioration de nombreuses terres et la mise en valeur des forêts de la ville. C'était un homme de bon conseil et du plus grand dévouement.

M. Max Pasquier Mme Paul Pythoud Mme François Oberson M. Xavier Rotzetter

Décédé à Bulle à l'âge de 40 ans déjà, d'une douloureuse maladie, M. Max Pasquier était à la fois un commerçant de valeur, chef de vente pour la Suisse romande de la maison de trousseaux «La Lanière», et un ami actif des arts, notamment de la mu¬ sique et de la scène. Il a fait partie de plu¬ sieurs fanfares, dont il a même formé plu¬ sieurs jeunes musiciens et tenait avec bon¬ heur, au théâtre de Vuadens, les rôles de composition. i

Madame Paul Pythoud, née Adèle Kur- mann, née en 1877, était une figure bien connue de notre ville. Collaboratrice de son mari, lui-même décédé en 1949, elle fut une fervente adepte de la moto vers 1920, lors des débuts de la motorisation. Puis, dure¬ ment frappée dans sa santé, parlaysée dès 1926, elle conserva malgré cette épreuve un grand dynamisme. Jusqu'à ces dernières années, elle participa d'une manière active à plusieurs sociétés de notre ville.

Mme François Oberson, née Léontine Meyer, est décédée à Sâles, à l'âge de 83 ans, chez son fils, dans le beau domaine des Noutes, où son mari avait commencé jadis par être fermier et dont, avec son aide efficace, il s'était ensuite rendu propriétaire. C'était une chrétienne très pieuse, tertiaire de St- François, hautement estimée par les siens, qui reste un exemple de travail et de dévoue¬ ment.

Décédé au Pâquier à l'âge de 7 9 ans, M. Xavier Rotzetter avait été pendant 3 2 ans le^laitier de ce village, où l'on admirait la tenue exemplaire de son entreprise et où l'on aimait aussi son amabilité avec left pro¬ ducteurs comme avec ses clients. Il était d'ailleurs aussi un de nos meilleurs from a- gers et avait obtenu de nombreux premiers prix pour ses excellents produits.

Mme Pierre Pittet Mme Christian Jakob M. Robert Reuge M. Louis Frossard

Née Emma Esseiva et veuve de M. Pierre Pittet* de La Tour-de-Trême, cette bonne et courageuse maman s'en est allée à l'âge de 76 ans, après avoir élevé une famille de neuf enfants. Elle avait eu le chagrin de perdre deux d'entre eux dans un accident. Après avoir passé toute son existence en Gruyère, elle s'était retirée à Fribourg, dans le foyer d'une de ses filles.

Les habitants du quartier de Beauregard à Fribourg, ont appris avec peine le décès, à l'âge de 80 ans, de cette bonne maman, femme de cœur, pieuse et droite, qui a vécu plus de 60 ans parmi eux et a tenu dans cette avenue un magasin d'épicerie et lai¬ terie. On se souvient de sa gentillesse pour les enfants, qui d'ailleurs le lui rendaient bien.

Etabli comme relieur à Bulle depuis 25 ans, M. Robert Reuge y est décédé à l'âge de 53 ans, unanimement regretté par tous ceux qui l'ont connu. C'était un de ces artisans amoureux du beau travail qui, par sa parfaite connaissance de son métier, s'était acquis la confiance d'une très nom¬ breuse clientèle.

Décédé à 85 ans, M. Louis Frossard était un agriculteur et un éleveur bien connu de Sâles, en Gruyère, où il a tenu presque toute sa vie l'important domaine de Platery. Grand travailleur, très dévoué à la vie pu* blique, bienfaiteur de nombreuses sociétés de Sâles et de Vaulruz, où il s'était retiré à la fin de sa vie, il avait été longtemps président du Conseil de paroisse de Sâles.

M. Albert Briigger M. Firmin Gumy M. Jean-Baptiste Marguet M. Alfred Gilardi

A Père de trois enfants, M. Albert Briigger

est décédé à 38 ans seulement, à la suite d'une longue et pénible maladie, qu'il sup¬ porta avec un courage exemplaire. Il était ouvrier à la gravière de la Pisciculture depuis l'âge de 17 ans et avait bâti de ses propres mains, durant ses heures de loisir, sa maison de Planafaye.

C'était un ouvrier maçon, qui vivait dans une petite maison, à Grandsivaz, joyeux et content avec sa femme très aimée et son fils. Excellent travailleur, apprécié de son patron, il n'avait de loisirs que pour sa famille et son foyer, qu'il s'efforçait d'em¬ bellir et de rendre heureux. Il était toujours prêt à rendre service et c'est en rendant service qu'il a été victime d'un cruel acci¬ dent, à l'âge de 45 ans.

Bourgeois d'Estavayer-le-Lac, M. Jean- Baptiste Marguet — Baptiste pour ses amis — avait été jadis tenancier de l'Hôtel Belle- vue, près de la gare de cette ville. Etabli ensuite à Genève, il était cependant demeuré très fidèle à sa vieille cité, où il revenait souvent et où il avait de nombreux amis. C'était un joyeux compagnon, toujours plein d'entrain et d'initiative, toujours prêt aussi à rendre service.

Notre pays est encore riche en figures originales, qui font leur vie par des chemins mystérieux sans se soucier de la « situation économique ». M. Alfred Gilardi — dit Mandolino — était de ceux-ci. C'était un vagabond sympathique qui, à l'occasion de* fêtes, allait jouer dans les cafés et y faisait la quête pour étancher sa « grande soif».

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Le général au Régiment fribour- geois, pendant la mobilisation. A droite, le colonel Maurice de Raemy, commandant du Rgt. inf. 7 ; à gauche, le major Adolphe Remy, commandant du Bat. fus. 14 (qui devint, lui aussi, plus tard, colonel Cdt. du Rgt. inf. 7).

LE GÉNÉRAL HENRI GUISAN Notre général n'est plus. Par des milliers

de messages, par ses représentants les plus autorisés, par la voix unanime de ses jour¬ naux, par des obsèques nationales que le protocole n'accorde habituellement pas à un magistrat ou un chef ne revêtant plus sa charge, par une participation grandiose de l'armée et du peuple suisse à cet adieu solen¬ nel, le pays tout entier a rendu un hommage exceptionnel à celui qui, pendant six ans de danger, a incarné sa conscience et sa volonté de vivre.

Ainsi nous nous sommes souvenus. Car ce chef dont seul le grand âge a pu éteindre la flamme, ce Vaudois, ce Romand à qui toute la Suisse avait accordé confiance, ce gentil¬ homme campagnard — il se disait lui-même paysan et n'avait pas fait carrière comme instructeur — dont le domaine fut, un temps, fait de l'ensemble du pays, faisait partie de notre vie à tous. Sans que nous le voulions, par la force des circonstances, cer¬ tes, mais plus encore par la force de son caractère et, disons-le, de son esprit et de son cœur, il nous a tous marqués et façonnés. Et la Suisse d'aujourd'hui, qui ne serait rien sans la Suisse d'hier, ne serait pas ce qu'elle est sans le général Guisan.

Que cette empreinte ait été juste et confor¬ me au génie de la Suisse, que ce sillon où nous poussons notre charrue, où nous semons et récoltons encore comme si aucune catas¬ trophe n'avait bouleversé le monde, ait gar¬ dé sa bonne direction, que ces années, ailleurs génératrices de désarroi, nous aient, au contraire, rendus et laissés plus sereins, plus unis et spirituellement plus riches, nous le devons en bonne partie au général, car ayant compris sa tâche, il avait aussi compris notre pays et son peuple.

Un jour, le danger passé, il nous a dit qu'il rentrait dans le rang. Et maintenant nous savons, la dernière page tournée de cette vie droite comme une épée et qui a vraiment servi, qu'il est entré dans l'his¬ toire. Pourtant notre armée ne s'est pas bat¬ tue, notre pays n'a pas été touché. Mais dans cette manière de miracle, il avait une vic¬ toire, qui n'était pas seulement diplomati¬ que, étant, en grande partie, remportée sur nous-mêmes, sous les ordres d'un chef qui, nous la demandant, n'avait jamais cessé non plus de la demander à la Providence divine.

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LA PREMIERE

DIVISION

A FAIT

CAMPAGNE

La lre Division de notre armée, placée

sous le commandement du colonel division¬ naire Hoch de Diesbach, a fait service du 21 mars au 9 avril, en bonne partie dans le canton de Fribourg. Avec elle, le Rgt. inf. 7, commandé par le colonel Pierre Glasson, conseiller national et ancien conseiller d'E¬ tat, président de la Société suisse des officiers, a fait son cours de répétition dans le sud de notre canton.

L'état-major, avec ses troupes particu¬ lières, formant actuellement trois compa¬ gnies directement subordonnées (cp. de ren¬ seignements, cp. de grenadiers et cp. anti¬ chars) était à Bulle et environs. Le Bat. fus. 14, commandé par le major Piller, occupait la Glane. Le Bat. fus. 15, sous les ordres du major Schneider, était en amont de Gruyè¬ res. Et le Bat. fus. 16, commandé par le Cap. EMG Plancherel, a pris ses quartiers en Veveyse.

Le Régiment fribourgeois était renforcé par le Gr. drag. 1, commandé par le major Luigi Musy, stationné dans la région d'Oron, et l'Esc, expl. mot. 31 du Cap. Graf, à Yuadens.

Après une semaine de préparation savam¬ ment échelonnée, le Régiment 7, renforcé par une partie des armes spéciales d'une unité d'armée, a été engagé dans de grandes manœuvres contre le Régiment genevois 3, disposant lui-même de nombreuses troupes attribuées. Après quoi, nouveauté qui a fait

sensation, la critique de l'exercice s'est faite... à la télévision et non seulement tous les combattants, mais tous les téléspecta¬ teurs ont pu entendre et voir le déroulement de la situation sur de grandes cartes murales et le commandant de la Division tirer la leçon de cette expérience.

Notre image montre le colonel division¬ naire de Diesbach, Cdt. la lre Div., faisant

la critique au micro et devant la camera dt la Télévision romande, à la Caserne de Fri¬ bourg.

Vue du Camp militaire du Lac-Noir, composé d'anciennes baraques provisoires de F Ad¬ ministration fédérale, cédées gratuitement au canton de Fri¬ bourg et remontées ici en 1932. Leur installation a coûté 560 000 francs et leur valeur actuelle est estimée à 486 000 francs.

Une bonne nouvelle pour nos soldats et nos sportifs: le Conseil d'Etat du canton de Fribourg propose au Grand Conseil de mo¬ derniser les bâtiments et le mobilier du Camp militaire du Lac-Noir, où chaque trou¬ pier de Suisse occidentale a de nombreux souvenirs, et qui deviendrait, cette année encore, infiniment plus confortable.

L'opération serait rendue possible grâce au fait qu'une grande association belge.

l'Alliance nationale des mutualités chré¬ tienne, s'engage à y organiser chaque année des colonies de vacances pendant les mois de juillet et août, avec un minimum de 25 000 imitées payées, et à prendre à sa charge pour 50 000 francs de mobilier neuf. Ainsi la dépense prévue, qui serait de 688 000 francs aurait un rendement assuré. Le reste de l'année, le Camp militaire continuerait à être utilisé par l'armée, les

DU NOUVEAU

AU CAMP

MILITAIRE

DU LAC-NOIR

organisations sportives, instituts et cour I.P. suisses, qui profiteraient dans la pli' large mesure de cette restauration. San- compter que cela vaudrait à cette coquett' station des Alpes fribourgeoises une clien¬ tèle collective de jeunes étrangers, dont ut' partie pourrait devenir par la suite — l'W' périence générale le prouve — une clientèl' individuelle et familiale bienvenue.

Souhaitons donc cette amélioration.

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5 Le cours de répétition de la lre Division

a été, pour le groupe de dragon 1, l'occasion de faire pour la première fois service sous les ordres de son nouveau commandant, le major Luigi Musy, de Fribourg, qui est, comme son frère le colonel Pierre Musy, un de nos meil¬ leurs cavaliers.

L'émouvante cérémonie de la prise d'éten¬ dard s'est déroulée sur la plaine d'Oron-Palé- zieux, en présence du commandant de la lre Division et d'une très grande foule de

Le colonnel divisionnaire de Diesbach exprime au major Musy sa satisfaction de l'excellente tenue de ses dragons.

L'étendard du groupe de dra¬ gons 1, i>orlé par un sous-officier supérieur, et sa garde d'honneur.

r

PRISE D'ÉTENDARD AU

GROUPE DE DRAGONS 1

spectateurs. Les deux officiers ont adressé aux dragons des consignes sur leur mission. Puis l'état-major a été reçu par les autorités d'Oron-la-Ville.

A voir la magnifique allure de ces dragons, qui représentent l'élite de nos campagnes et rendent de si grands services dans des sec¬ teurs de terrains, dont certains n'appartien¬ nent qu'à eux, on regrette plus encore la dis¬ parition progressive du cheval dans notre ar¬ mée et tout autant celle du cavalier.

LA JOURNÉE

DU SOUVENIR DU BATAILLON

DE FUSILIERS 14

De gauche à droite: le colonel divisionnaire de Diesbach, Cdt. lre Div., le major Piller, Cdt. Bal.

fus. 14, le colonel EMG Bullet (en civil), le colonel Glasson, Cdt. Hgt. inf. 7, et le colonel Remy, qui commanda le Bataillon 14 pen¬ dant une bonne partie des mobili¬ sations, attendent, devant l'Hôtel de Ville de Bulle, l'arrivée du dra¬ peau du bataillon et de la fanfare du régiment.

Les anciens officiers du Bat. fus. 14 se sont réunis le dimanche 27 mars à Bulle, pour commémorer le vingtième anniversaire de la mobilisation et fraterniser avec leurs cama¬ rades d'aujourd'hui, précisément en train de faire leur cours de répétition. L'initiative de cette journée du souvenir avait été prise par le colonel Adolphe Remy qui, avant de com¬ mander le Rgt. inf. 7, était à la tête du Bat. fus. 14 lorsqu'il a été appelé sous les armes en 1039 et y est rest,é pendant une bonne

partie du service actif, et la manifestation avait été organisée par le major Louis Bul-

liard, autre ancien commandant du Bat. fus. 14.

La journée a commencé par une émouvante cérémonie devant le monument aux soldats morts, où le colonel Remy a évoqué la mé¬ moire du colonel EMG Ludovic de Brémond, ancien commandant, lui aussi, de ce bataillon, et où une couronne a été déposée, et par une messe militaire, célébrée dans l'église de Bulle par le capitaine-aumônier Perrin, avec un sermon du capitaine-aumônier von der Weid. Après un instant de joyeuse fraternisation, agrémenté par un concert de la fanfare du

Rgt. inf. 7, un repas a réuni anciens et nou¬ veaux, parmi lesquels se trouvaient le colonel Maurice de Raemy, qui commandait le Rgt. 7 au début du service actif, le colonel Pierre Glasson, son chef actuel, le colonel Borcard, le major Piller, commandant actuel du Bat. fus. 14, les capitaines aumôniers von der Weid, Kœlin et. Perrin.

Tous ceux qui ont servi dans notre régiment pendant le service actif comprendront sans explication que ce fut une précieuse journée où, sous le nom d'amicale, se cachait quelque chose de profond et d'impérissable.

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Le jour de Vélection au Palais fédéral, une délégation est allée fé¬ liciter le conseiller fédéral Bourg- knecht. De gauche à droite : M. Michel de Reynold, président de la Société fribourgeoise de Berne. Mne Rey, M. Paul Reichter, M.

Jean Bourgknecht, M. Jean We¬ ber, M. Callixte Sudan, MUe M.-

L. Chappuis, le colonel H. Sterroz, Mlle Olga Chappuis, M. Gustave

Schneutvly et M. J.-P. Marquart.

LA JOIE DES FRIBOURGEOIS DE BERNE La Société fribourgeoise de Berne a donné

le 22 mars, à l'Hôtel Bristol, un banquet en l'honneur du conseiller fédéral et de Madame Jean Bourgknecht. Le conseiller fédéral Lud¬ wig von Moos, les conseillers d'Etat Paul Torche, président du gouvernement fribour- geois, et Alphonse Roggo, députés de Fri- bourg au Conseil des Etats, le député Max- Werner Friolet, président du Grand Conseil fribourgeois, les conseillers nationaux Aebi- scher, syndic de Fribourg, Colliard, Overney et Strebel, de Fribourg, Jacquod, du Valais, Primborgne, de Genève, et Wilhelm, du Jura, le conseiller communal Dreyer, M. E. Ducret. président de l'Association romande de Berne,

participaient à cette brillante manifes¬ tation.

M. Michel de Reynold, président de la so¬ ciété, remit au nouveau « ministre des finan¬ ces » de la Confédération son diplôme de membre d'honneur, œuvre du colonel Henri Sterroz et dont le dessin représente la vieille ville de Fribourg. Le chœur mixte de St-Gré- goire, le Double quatuor fribourgeois, dirigés l'un et l'autre par M. L.-M. Suter, ainsi que les jeunes Rime et Dessibourg donnèrent de charmantes productions, tandis que M. Paul Reichler, major de table, lisait une longue série de télégrammes et que Madame Bourg¬ knecht était joyeusement fleurie.

UN NOUVEAU CHEMIN DE CROIX

DANS L'ÉGLISE

PAROISSIALE DE DELLEY

L'église paroissiale de Delley, qui est dédiée à saint Jacques et qui a été restau¬ rée dernièrement, vient d'être dotée d'un nouveau chemin de croix, œuvre du sculp¬ teur E. Sello, de Locarno.

Au premier acte, les novices sont en récréation. Elles dialoguent joyeusement tout en faisant quel¬ ques petits travaux. Cette scène est très représentative du décor sobre et suggestif et de la mise en scène très artistique de M. Georges

Gremaud.

BRISER LA STATUE de GILBERT CESBRON

Au deuxième acte, c'est la nuit, l heure de la tentation. Satan ( M. Bernard Gremaud,) essaye par "tille séductions de détourner Thé- rese (AfUe Marthe Simon) de sa

voie et spécialement de lui faire douter de Vamour de Dieu ; mais

ette résiste à toutes ces tromperies.

THÉÂTRE POUR L'ÉGLISE DE SAINTE-THÉRÈSE

La nouvelle paroisse Sainte-Thérèse a pré¬ senté au public de Fribourg une pièce de thé¬ âtre au profit de sa future église. Un succès mérité récompensa tous ceux qui se sont con¬ sacrés à sa réussite spirituelle, artistique et financière. C'est aux jeunes filles du pension¬ nat Ste-Agnès que revient la palme pour le magnifique travail accompli. Cesbron veut, dans Briser la Statue, faire redécouvrir la vraie personnalité de la sainte de Lisieux sous la fade imagerie populaire qui trop sou¬ vent la masque.

Les décors et la mise en scène étaient l'œu¬ vre de M. Georges Gremaud, de l'Institut fri¬ bourgeois, secondé par Mme Alexandra Gre¬

maud, auxquels on doit déjà de nombreuses réussites. M1Ie Marthe Simon a su, tout au

cours de trois actes difficiles, camper une sœur Thérèse souriante et héroïque, en trou¬ vant toujours le ton juste, qui a emporté l'ad¬ miration du public. Mlle Carmen Lauer, dans

le rôle de sœur Elisabeth, la révoltée et M. Bernard Gremaud, dans celui du Diable ten¬ tateur, soutenaient avec elle cette pièce vigoureuse et éloquente.

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Fribourgeoises, voici votre page

Mme ALBERT NUSSBAUMER

Directrice

de l'Office d'assistance familiale Comme chaque année, l'Office d'assis¬ tance familiale a eu son assemblée géné¬ rale, mais celle de 19(50 revêtait un carac¬ tère particulier, puisqu'elle a permis à Mgr Charrière de féliciter et de remercier Mme Albert Nussbaumer, directrice, pour

ses 25 ans d'activité, combien féconde et heureuse, au sein de cette organisation. Un quart de siècle au service du pro¬ chain... N'est-ce pas magnifique? Vous imaginez-vous, chères amies lectrices, de la dose immense de courage, d'abnégation et de bonté que cette femme a dépensés, dispensés et donnés pendant ces 25 ans? Et cela sans que sa famille en pâtisse ! Figure de ïeinme

Mme Albert Nussbaumer est née à Bulle, vers la fin du siècle dernier. Fille de feu Lucien Despond, marchand de bois, elle acquit, auprès de ses parents, cet esprit de décision, de droiture qui devait lui être d'un si grand secours dans la vie. Très tôt, elle apprit à respecter le travail, comme aussi la liberté de pensée et les opinions des autres. Profondément chré¬ tienne, mais sans ostentation, elle reçut, chez les Révérendes Sœurs de la Visita¬ tion, une éducation soignée qu'elle s'en alla compléter en Allemagne. Sa mère, infiniment bonne et dévouée, fut, pour la jeune fille qu'elle était alors, un modèle vivant et combien attachant de charité efficiente.

La vie semblait sourire à cette jeune femme pleine de promesses quand, brus¬ quement, en 1928, après 10 ans de ma¬ riage, un grand malheur devait la frap¬ per... Mère de quatre enfants, dont la der¬ nière n'avait que six mois, elle perdait

son époux qui mourut après quelques jours de maladie seulement. Elle fut ad¬ mirable de courage, tout comme son mari qui avait fait, en pleine conscience, le sacrifice de sa vie. Ce fut dans ces tristes circonstances que je la vis pour la pre¬ mière fois.

Au service du prochain

Lorsqu'en 1934, Mlle Athénaïs Clément,

souffrante, présidente alors de l'Office central d'assistance et d'information, lui demander de bien vouloir lui donner un coup de main, Mme Nussbaumer n'hésita

pas une minute et lui consacra plusieurs heures par jour.

Après la mort de Mlle Clément, soit en

avril 1935, Mgr Besson demanda à M>» Nussbaumer d'assumer la direction de l'Office d'assistance, charge qu'elle accep¬ ta de bon cœur. Dès 1936, elle devait donner un essor particulier à l'Office en lui adjoignant une infirmière-visiteuse et une infirmière scolaire.

Admirablement soutenue par Mgr Bes¬ son, ainsi que par M. Pierre Aeby, syn¬ dic de Fribourg et président de l'Office, Mme Nussbaumer entreprit une véritable croisade en faveur du « ménage » qu'il fallait à tout prix revaloriser. Le chômage sévissait alors, les ressources des ménages étaient maigres... ce fut une période ex¬ trêmement pénible et le Conseil de bien¬ faisance — qui avait son bureau dans le même immeuble que l'Office et que Mm«

Nussbaumer gérait aussi — ne chômait pas, lui ! ! !

La période de yuerre

La guerre survint... devant le danger d'invasion de notre pays, c'était en 1940, l'Office communal avait été chargé de prévoir, en ville de Fribourg, un centre d'accueil, afin d'héberger les habitants de deux petites villes frontières. Ce fut Mme Nussbaumer qui s'occupa de la réa¬ lisation de ces problèmes. Avec le sens inné de l'organisation qu'elle possède, elle mena à chef cette nouvelle tâche, admi¬ rablement secondée d'ailleurs par des per¬ sonnes dévouées, qu'elle eut la chance de trouver sur son chemin.

La guerre durait... les gens commen¬ çaient à se lasser ! C'est alors que feu le Général Guisan fonda « Armée et foyer i; dont la section fribourgeoise pour hom¬ mes fut confiée à M. Louis Gauthier et la section « dames » à Mme Nussbaumer.

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Il fallait pouvoir compter sur des per¬ sonnes de bonne volonté, dans chaque quartier, dans chaque village, organiser des conférences, pour soutenir le moral de la population... et Fribourg reçut, en cette circonstance, des félicitations du Conseil fédéral !

Kn 1943, après le bombardement de Schaffhouse. le Conseil fédéral promulgua un arrêté introduisant « un service de secours à la population en cas de bombar¬ dement » ceci en collaboration avec la H.A. L'infatigable directrice de l'Office d'assistance accepta encore cette nou¬ velle tâche... elle coordonna tous les ef¬ forts, elle fut le lien — solide et perma¬ nent — de toutes les bonnes volontés de l'heure.

Dp l'après-guerre à aujourd'hui

Malgré toutes ces activités accessoires et bénévoles, Mme Nussbaumer ne négli¬

gea pas, pour autant, l'Office d'assistance: dés 1944, elle forme la première aide fami¬ liale — de Suisse romande s'il vous plaît — qui s'en va suivre des cours à l'Ecole normale ménagère, à l'Hôpital des Bour¬ geois, à l'Kcole de nurses et, qui exerce ses fonctions, rétribuées, après un stage dans une grande famille.

Il convient ici, de rendre un hommai/e particulier à Mme Xussbaumer, pour cette

innovation, qui devait prendre par la suite une si grande importance dans la vie de notre canton. Que ferions-nous, à l'heure actuelle, sans les aides familiales?

Lorsque, en 1945, Le Service social de la commune de Fribourg absorba le Conseil de bienfaisance, Mmc Nussbaumer

se demanda si l'Office avait encore sa rai¬ son d'être? Au cours d'une réunion du comité, il fut décidé que l'Office se con¬ sacrerait plus spécialement à la famille; c'est, alors que, mettant en pratique le principe qui dit « mieux vaut prévenir que guérir », son active directrice institua des cours ménagers et de puériculture afin de « compléter » l'instruction ménagère des jeunes femmes. Pour encourager l'al¬ laitement, des bébés, elle fit distribuer des primes et l'infirmière de l'Office entreprit, les visites à domicile; toutes les mamans qui en font la demande peuvent en béné¬ ficier. Chaque année, en décembre, c'est la quête des paquets de Noël qui, à leur tour, s'en vont apporter de la joie dans les foyers moins favorisés et chez les vieil¬ lards. Grâce à l'impulsion donnée par Mmc Nussbaumer, l'Office possède actuel¬

lement quatre aides familiales, dont une spécialement affectée au service des vieil¬ lards.

Conclusion

Que de chemins parcourus, pendant ces vingt-cinq ans d'activité... que de misères soulagées, de chagrins consolés et de joies apportées. Secondée, il est vrai, par un excellent, comité, des collaboratrices et des collaborateurs dévoués, M™ Nuss¬ baumer est arrivée, grâce aussi à sa com¬ prehension des difficultés d'autrui, à re¬ donner à de nombreuses femmes le goût de 1 effort. Certes les secours sont nécessaires, ils peuvent, aider momentanément, mais à quoi servent-ils si la femme se décourage et délaisse ses enfants et son ménage? Au cours de vingt-cinq ans de direc¬ tion. .Mme Nussbaumer a pu admirer — souvent dit-elle — le courage de certaines personnes devant les épreuves et les dif¬ ficultés et si quelques-unes ont été insou¬ ciantes, combien d'autres, heureusement, ont prjs ieur tâche à cœur, malgré la

misère ou la maladie.

Kn terminant .cette revue des vingt- cinq ans d'activité.que Mme Nussbaumer

a déployés en faveur de toute la commu¬ nauté, je ne puis que lui adresser toutes mes félicitations et la remercier bien sin¬ cèrement pour le bel exemple qu'elle nous a donné et qu'elle nous donne encore chaque jour. Cet exemple démontre clai-

r®']rlent, qu'une femme — quand elle pos¬

sède des solides qualités de cœur et d'es- pnt — peut, non seulement rayonner dans son foyer, être pour ses dix petits-enfants -a plus charmante des grand-mères, mais

qu elle peut encore faire bénéficier le com¬ mun des mortels des dons exceptionnels que Dieu lui a accordés.

multos annos, Madame la directrice... Gaby Verdon.

LA NOUVELLE COIFFURE « DUO »

Création de Mme Klsy Studer, Lucerne,

avec barrette «Tribellos » et collier assortis.

Création de Mme Klsy Stabler, Lucerne,

exécutée à Paris.

Les créateurs de coiffure de Paris nous pro¬ posent, ce printemps, quelque chose de spécial, ou, pour être plus précis, une coiffure présentant deux caractéristiques principales, d'où son nom de « Duo »: une courte raie placée très bas, qui n'a rien de comparable avec les raies traditionnelles de certaines coiffures d'autrefois, et puis le volu¬ me asymétrique des cheveux, qui convient à l'am¬ biance printanière, puisqu'il donne au visage féminin une note légèrement impertinente et un air désinvolte. Les cheveux de la nuque s'arron¬ dissent, en vagues légères pour terminer la coif¬ fure.

Les lourdes masses de cheveux appartiennent déjà au passé. On désire aujourd'hui quelque chose de plus élégant, et les côtés qui sont coiffés entre les joues conviennent tout, particulièrement à la ligne élancée, créée par Dior-St-I.aurent, des robes et, des costumes.

Création de Charby, Paris. Photos Hans Malier, Zurich.

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M. Chardonnens, président du Marché, s'entretient aimable; avec M. Chaponnier de la Division fédérale de l'agrieultui

La quantité ne nuit pas à la qualité

A la fin de ce mois, Fribourg verra sur les Grands-Places se dresser la halle qui, depuis bien des années y est montée pour abriter pendant trois jours, l'élite du « Grand porc blanc » de la Suisse romande et même du canton de Herne.

Les 3, 4 et 5 mai 1DG0, à l'occasion du 20e Marché-concours intercantonal de porcs d'élevage,

vous pourrez admirer parmi 400 sujets présentés, les gros verrats, des monstres de 400 kg., les jeunes gorets vifs, les grosses truies portantes, les truies suitées accompagnées de leur progéniture toute rose qui se blottit sous les lampes chauffantes infrarouges, tous ces animaux d'une propreté éton¬ nante.

Le Marché de Fribourg, le plus important, le mieux achalandé, le plus visité de Suisse n'est pas seulement un marché, mais avant tout un concours et une exposition. C'est le rendez-vous des éle¬ veurs d'une race dont la précocité et les hautes qualités bouchères lui ont permis de se propager rapidement.

Visitez ce marché et n'oubliez pas de déguster à la cantine et. servis par M. Bûcher du café de Pérolles, les fameux et traditionnels « Gnaggis » accompagnés d'un bon « coup de blanc » ! Vous y reviendrez !

AU 26e

MARCHÉ

CONCOURS INTERCANTONAL

DE PORCS D'ÉLEVAGE

.Joseph, chef de vente de la Maison

M EL IOH

Tous unis dans la joie de M EL 10 H qui arrive. Elevage de M. Hirsbrunner à Bavois.

A droite :

Où va-t-il si décidé"? ... se servir de MELIOH

A gauche :

Klevage en plein air de M. Hirsbrunner à Bavois: élevage de qualité.

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13

75ME ANNIVERSAIRE

DE LA «BELLE JARDINIÈRE

Les fondateurs

M. Sylvain Schwöb M. Isaac Weiller Qu'une Belle Jardinière ait cet

âge et demeure la préférée des élégants, c'est bien là le succès de cette maison de confection, ou¬ verte en 1885 à la rue de Lau¬ sanne (là où se trouve actuelle¬ ment le magasin Bertschy) par M. Isaac Weiller, commerçant d'origine française, mais déjà fixé auparavant à Malleray, dans le Jura bernois. L'année suivante, en 1886, M. Weiller s'associa à son cousin germain, M. Sylvain Schwöb, père et beau-père des propriétaires actuels. Et c'est ainsi que commença une entre¬ prise familiale qui, en trois quarts de siècle, a su prospérer par la qualité.

Vers l'année 1901), la Belle Jar¬ dinière transféra son magasin à la place Georges-Python (maga¬ sin actuel de la maison de Villars) et en 1912, enfin, elle s'établit à -la place de la Gare, où on la trou¬

ve encore de nos jours.

En 1937, M. Sylvain Schwöb et son fils, M. Jacques Schwöb, reprirent la maison et, en 1938, M. Georges Gunzburger, gendre de M. Sylvain Schwöb, se joignit à eux. Aujourd'hui, c'est la se¬ conde génération, représentée par MM. Jacques Schwöb et Gunz¬ burger, qui continue la tradition. La maison a subi une modernisa¬ tion en 1945 et marche allègre¬ ment vers son premier centenaire.

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Les propriétaires actuels

M. Jacques Schwöb M. Georges Gunzburger

Dès notre numéro de mai, notre rédaction sera assurée par une équipe variable, sous la res¬ ponsabilité de l'administration. M. Eric E. Thilo, qui a bien voulu se charger des quatre premiers numéros, pour assurer un bon départ à cette nouvelle série de notre journal, continuera cepen¬ dant à y collaborer partiellement à préparer notamment les pages d'art et de culture que nos lecteurs apprécient depuis plus de deux ans. F. I.

Les photographies de ce numéro

sont l'œuvre de MM. Benedikt Rast, Fribourg ; S. Glasson, Bulle ; André Suter, Estavayer-le-Lac; J. Mülhauser, Fribourg; Hans Matter, Zurich; A. Stolz, Fri¬ bourg; Romain Schweizer, Fri¬ bourg.

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Peu de gens savent que la Société d'histoire de l'art en Suisse est en train de poursuivre, avec l'aide des pouvoirs publics et de quelques particuliers, une œuvre considérable et indispensable: l'inventaire des monuments d'art et d'his¬ toire de la Suisse. Plus de quarante volumes de 400 à 500 pages, admirablement illustrés, ont ainsi déjà paru aux Editions Birkhäuser, à Bâle. Tout ce qui est digne d'être mentionné s'y trouve décrit par des spécialistes et ces ouvrages consti¬ tuent déjà une source irremplaçable de renseignements com¬ plets et précis.

La préparation des ouvrages sur Fribourg a été confiée au professeur Marcel Strub, président de la section d'Histoire de l'Institut fribourgeois et vice-président de la Société d'his¬ toire du canton de Fribourg. Un premier volume a paru en 1956. Il comprend la cathédrale de St-Nicolas, la basilique de Notre-Dame, la commanderie de St-Jean, le couvent des Augustins et l'abbaye de la Maigrauge.

Le second volume — Les monuments d'art et d'histoire du canton de Fribourg, tome III, la ville de Fribourg, les monuments religieux (deuxième partie) — vient de paraître. Il est consacré à tous les autres monuments existant ou dis¬ parus: les couvents des Cordeliers, des Capucins, de la Visi¬ tation, de Montorge, des Ursulines, les églises et chapelles, les hôpitaux, Bourguillon et les œuvres isolées d'art reli¬ gieux.

C'est un magnifique volume de 448 pages, avec 427 illus¬ trations, qui, à l'instar du précédent, sera indispensable à tous ceux qui désirent savoir ce que Fribourg possède comme trésors. A le consulter, à le lire, on ne peut qu'admirer la perfection de ce travail, où la précision absolue de la docu¬ mentation est soutenue par un style souple et agréable, modèle de la courtoisie du savant envers ses lecteurs profanes.

Eric E. Thilo de l'Institut fribourgeois

1. La cathédrale.

2. L'église de Notre-Dame. 3. La commanderie de St-Jean. 4. Le couvent des Augustins. 5. Le monastère de la Maigrauge. 6. Le couvent des Cordeliers.

7. L'église de Notre-Dame de Bourguillon. 8. Le couvent des Capucins.

9. Le monastère de Montorge. 10. Le couvent des Ursulines. 11. Le monastère de la Visitation. 12. L'église de Notre-Dame Auxiliatrice. 13. La chapelle de St-Léonard. 14. La chapelle de Lorette. 15. La chapelle de St-Barthélémy. 16. La chapelle de St-Béat. 17. La chapelle de St-Josse. 18. La chapelle Progin. 19. La chapelle du Petit-St-Jean. 20. La chapelle des Oliviers.

21. La chapelle de St-François de Paule. 22. La chapelle de St-Daniel.

23. La chapelle de Ste-Anne de Montorge. 24. La chapelle de St-Pierre de Montorge. 25. La chapelle de Notre-Dame Auxiliatrice. 26. La chapelle de St-Jacques.

27. La chapelle de St-Maur. 28. La chapelle de la Miséricorde. 29. La chapelle de St-Antoine.

30. Le chemin de croix montant de St-Jean à Bourguillon.

31. Le crucifix de la porte de Romont. 32. Le calvaire de la porte de Berne. 33. Le crucifix de la porte des Etangs. 34. Le crucifix de la porte de Bourguillon. 35. Le crucifix de la porte de Morat. 36. La chapelle et le cimetière de St-Pierre

sur les Places.

37. Le cimetière de Miséricorde. 38. Le collège des Jésuites. 39. L'hôpital de Notre-Dame.

40. La chapelle du château de Pérolles.

les Monuments d'art et d'histoire du canton de Fribourg (tomes II et III).

Eglise des Cordeliers : porte de l'ancienne sacris- . tie, aujourd'hui chapelle du Saint-Sépultre. Les il¬ lustrations de ces quatre pages sont des exemples tirés du magnifique ou¬ vrage de Marcel Strub, qui vient de sortir de presse aux Editions Birkhausen.

MONUMENTS

RELIGIEUX

DE LA VILLE

DE FRIBOURG

Plan de Fribourg, avec indication de l'emplacement des monuments religieux conservés ou disparus. Echelle 1: 12 500. Extrait de l'ouvrage de Marcel Strub sur

(14)

15 Plus de quatre-vingt-dix pages de l'ouvrage de M. Strub sont consacrées au couvent des Frères mineurs conventuels ou Cordeliers, fondé par testament de Jacques de Riggisberg du 15 mai 1256 — trente ans déjà après la mort de saint François d'Assise — et dont la première construction apparaît comme terminée en 1281 — dix ans avant la fondation de la Confédération.

Cette vénérable institution, qui fut, à diverses époques, un lumineux foyer d'art et de science, a joué un rôle consi¬ dérable dans la vie de la cité. Elle pos¬ sédait la bibliothèque la plus riche et la plus ancienne de Fribourg, son hôtelle¬ rie d'Etat a hébergé les visiteurs les plus illustres et c'était dans son église que se réunissait le Conseil des Deux- Cents. Un trésor inestimable: l'église des Cordeliers /

De l'église des Cordeliers, le chœur du 13e siècle est la partie la plus belle. C'est

un des plus grands trésors architectu¬ raux que possèdent à la fois Fribourg et l'ordre des Cordeliers. Ses lignes sont d'une magnifique pureté, ses proportions • d'une accueillante sobriété. Ses clefs de voûte polychromes de 1265, symboli¬ sant les quatre évangélistes, sont d'un équilibre parfait (cette page en montre trois: l'homme ailé de saint Mathieu, le lion ailé de saint Luc et l'aigle de saint Jean, en compagnie d'une des deux clefs de voûte orientales de l'ancienne sacristie). Ses magnifiques stalles de 1280 sont, après celles de Notre-Dame de Lau¬ sanne, les plus anciennes de Suisse, com¬ me aussi l'effigie de la comtesse Elisa¬ beth de Kibourg sur sa pierre tombale de 1275.

Ce chœur abrite aussi le célèbre reta¬ ble dit du Maître-à-V Oeillet, donné à cette église en 1480 — quatre ans après la bataille de Morat — et qui passe pour le chef-d'œuvre de la peinture suisse de la fin du 15e siècle; et l'une des plus

belles œuvres du peintre fribourgeois Hans Fries, datée de l'an 1500 et dédiée à la légende de saint Antoine de Padoue.

« ; tei * ï:- M U ' f ' > • tu-n i ir m ;• V«. * ?

(15)

16 n. M m m* "'QftwSP

Ces admirables grilles du 17e siècle

sont l'ornement le plus remarquable de l'église de la Visitation, dont elles sépa¬ rent le narthex de la nef. Elles sont considérées comme un modèle du genre, le plus parfait et le plus beau que pos¬ sède le canton de Fribourg.

Rien ne saurait être trop beau pour porter le corps du Seigneur. Cet ostensoir gothique, exécuté en 1507 par Peter Reinhart pour la chapelle de l'Hôpital des Bourgeois, est aujourd'hui à l'église de Bourguillon. Il est d'argent partiel¬ lement doré et sa fine ornementation, aux proportions élan- eées, comprend six remarquables statuettes, qui représentent le Christ, la Sainte-Vierge, saint Nicolas, et les saints apôtres Pierre, Paul et Jacques-le-Majeur.

Jean-François Reyff est le plus grand sculpteur baroque de la Suisse occiden¬ tale. Cette Vierge à l'Enfant, de bois peint, qu'il fit vers 1650 pour l'église des Ursulines et qui se trouve actuellement au Pensionnat Sainte-Agnès, est con¬ sidérée comme son chef-d'œuvre. Ses proportions et ses lignes, les traits et les expressions, le geste émouvant des mains sont autant de témoignages d'un art sen¬ sible et parfait.

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Les trésors d'orfèvrerie — calices, ci¬ boires, chandeliers, ostensoirs, croix, ta¬ bernacles — que nous révèle l'ouvrage de M. Strub sont nombreux et magni¬ fiques. On y découvre des artistes, sou¬ vent connus des seuls historiens et qui mériteraient une renommée et une gloire beaucoup plus générales. Guichard Rey- naud, qui vivait au 15e siècle, est l'au¬

teur de cette croix de procession de 1456, propriété de l'Hôpital des Bourgeois, et dont nos illustrations montrent deux vues de détail. C'est un ouvrage d'argent finement ciselé et partiellement doré.

Presque toujours anonymes, les cruci¬ fix sont souvent d'une éloquence poi¬ gnante. L'artiste y mettait alors, non son orgueil de signer quelque chose de nouveau et de surprenant, mais sa filiale soumission en présence de la passion et de la mort du Sauveur, sacrifié pour les hommes. Et cependant, comme dans cette croix de 1525, qui est dans le nar- thex de l'église de l'Hôpital, rien n'y est fait sans raison, ni les mains symbolisant encore l'enseignement, ni les fleurs de lys du nimbe, proclamant la pureté de la divine victime dont l'expression dit plus que tous les mots du monde ne sauraient l'expliquer.

L'ouvrage nous donne aussi la des¬ cription des œuvres d'art qui se trou¬ vaient jadis dans nos églises et qu'une époque de pillage et d'incompréhension — souvent pas très éloignée — ou qu'une démolition ont exilées dans des musées proches ou lointains. Cette Vierge du 14e siècle, en bois peint, montre l'Enfant

Jésus tenant un oiseau dans la main. Et cet ange que fit Hans Geiler vers 1515 tenait jadis un flambeau. Tous deux sont au Musée national de Zurich.

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18 19

Touring-secours à l'œuvre sur nos cols alpestres

Il n'y a pas si longtemps, quelque 200 à 300 automobilistes et motocyclistes se trouvèrent bloqués sur la route du St- Gothard par une coulée de neige qui s''était produite un peu au-dessus du lieu dit le « Mätteli ». Ils furent on ne peut plus re¬ connaissants au service « Touring-Se- cours » de sa prompte et efficace interven¬ tion et commentèrent élogieusement Futi¬ lité de Vaide apportée par le T.C.S.

Grâce à son scooter qui lui per¬ met de se faufiler partout, ce pa¬ trouilleur peut intervenir rapide¬ ment dans les cols alpestres, même en cas de circulation intense.

si§§§il®

Le patrouilleur dispense les « premiers secours » à une voiture arrêtée sur la route de la Furka.

ANGES GARDIENS

DE NOS ROUTES

Voici le St-Gothard pendant le trafic touristique estival. Sur notre photo, on aperçoit une voiture patrouilleuse du T.C.S. conduisant un gros car vers 1e som¬ met du col.

sance.

r<r«-r —«

Après le dépannage, un patrouilleur fait son rapport.

Clichés 'ITS

Nos lecteurs connaissent bien les voi¬ tures «Touring-Secours» qui, jour et nuit, sillonnent les grands cols alpestres. Certains auront eu déjà recours à leur aide; aux autres, la seule vue des cou¬ leurs jaune et noir de ces sympathiques voitures apporte un sentiment certain de sécurité.

«Touring-Secours» n'est pas une or¬ ganisation nouvelle. A l'origine, sur cer¬ taines routes et à certaines heures de la journée seulement, circulait une équi¬ pe de patrouilleurs motocyclistes. Mais, en 1936, pour permettre une aide de jour et de nuit sur l'ensemble du réseau rou¬ tier national, le T.C.S. créa, en collabo¬ ration avec l'administration des télé¬ phones et l'Union des garagistes suisses, son service « Touring-Secours » destiné à dépanner gratuitement les motorisés. Il suffisait désormais d'appeler « Tou¬ ring-Secours » par l'intermédiaire du N° 11 (renseignements). Les patrouilles motocylistes furent évidemment sup¬ primées.

En 1955, on décida de reconstituer le service des patrouilleurs. Quatre hom-

, pl(

[ do A rei

mes, à cette époque, avaient pour mis¬ sion de surveiller en voiture les princi¬ paux cols alpestres. Aujourd'hui, ils sont trente-deux, appelés journellement à porter aide aux automobilistes en diffi¬ culté. On en compte trois rien que pour le St-Gothard; deux autres parcourent le Susten et deux autres la Furka et le Grimsel. Ailleurs, que ce soit au Sim- plon, au Grand-St-Bernard, au col des Mosses, au Pillon, au Jaunpass, au Ju- lier, à la Fluela, au Klausen, à la Vue des Alpes, dans le Toggenburg ou dans le canton de Zurich, les voitures « Touring- Secours» circulent constamment, pres¬ se toutes pourvues d'une installation « Auto-appel » (système de télécommu¬ nication sans fil à ondes ultra-courtes permettant d'atteindre la voiture de ser¬ vice depuis n'importe quel appareil télé¬ phonique).

Récemment, un jeune patrouilleur re¬ çut une lettre de remerciements avec pour seule adresse : « A l'Ange du Sim- plon». Cette petite anecdote sera sans doute la meilleure illustration de notre reportage.

Le téléphone SOS est toujours mis à forte contribution.

Lors d'un accident grave, tel que celui simulé ici, les premiers secours s"1 adressent

aux personnes les plus dangereusement blessées ou à celles tombées sans connais-

Les « Anges gardiens de la route» sont aussi des samaritains.

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20

Le nouvel Africanum de Fribourg

L'Africanum de Fribourg est un centre d'étude de la Société des missionnaires d'Afrique, plus connus sous le nom de« Pères Blancs ». Et les « Pères Blancs » sont ces religieux, qu'on rencontre parfois à Fribourg et qui portent, comme les indigènes de l'Afri¬ que du Nord, une gandoura (ou robe) et un burnous (ou manteau) d'étoffe blanche, et sur la tête (mais rarement chez nous) une chéchia (ou coiffe) de laine rouge, avec un grand rosaire de grains noirs et blancs au¬ tour du cou.

Cette Société — car ce n'est pas un ordre ou une congrégation — a été fondée en 1867, par le futur cardinal Lavigerie, alors évêque d'Alger, pour permettre au clergé chrétien d'exercer la charité envers les indigènes vic¬ times de la famine et de la peste. Ses mem¬ bres sont des prêtres séculiers vivant en communauté et liés par un serment de con¬ sécration aux Missions et d'obéissance à leurs supérieurs.

Les « Pères Blancs » sont actuellement au nombre de 2750, dont 847 Français et 78 Suisses, auxquels il faut ajouter 563 Frères, dont 67 Français et 35 Suisses. Leur activité s'étend sur tout le continent africain, où ils ont déjà donné des millions d'âmes au Christ. En Europe, les « Pères Blancs » ont des centres d'études pour leurs futurs membres et des noviciats. L'un de ces centres est à Fribourg, au quartier de la Vignettaz, non loin de l'avenue du Midi. Ouvert en 1941, il abrite 5 Pères et 20 élèves, qui y font leur 4e classe ou préparent leur baccalauréat au

Collège St-Michel.

Leur provincial, le R.P. Maurice Fellay, de Bagnes, vient d'y faire bâtir une nouvelle maison, avec chapelle, œuvre de l'architecte Charles Zimmermann, de Monthey. C'est une construction sobre, mais gaie, où tout est judicieusement conçu, pour la vie en communauté, le travail et la prière, dans la tranquillité et la simplicité.

Trois élèves devant le nouveau bâtiment, que garde la statue — par le sculpteur Albert Wider, de Widnau — du bien¬ heureux Denis, chrétien de l'Ouganda, martyrisé en 1886.

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