Une bien ´ etrange caract´ erisation de l’ad´ equation compl` ete dans les domaines de Scott
Flavien BREUVART
PPS, Paris Denis Diderot
15 F´evrier 2013
Adéquation complète
D´efinition (Ad´equation compl`ete) :
Il y a ad´equation compl`ete lorsqu’il y a identit´e entre la congruence d´enotationnelle (induite par le mod`ele sur le langage) et la
congruence contextuelle (induite par la clˆoture contextuelle de l’observation) :
[[M]] = [[N]] ⇔M ≡0 N
Dans le cas particulier duλ-calculus non-typ´e (avec la r´eduction `a une forme normal de tˆete comme observation) :
´Equivalence contextuelle : On dit queM ≡o N lorsque :
∀C(|.|),C(|M|)⇓ ⇔C(|N|)⇓
Adéquation complète
D´efinition (Ad´equation compl`ete) :
Il y a ad´equation compl`ete lorsqu’il y a identit´e entre la congruence d´enotationnelle (induite par le mod`ele sur le langage) et la
congruence contextuelle (induite par la clˆoture contextuelle de l’observation) :
[[M]] = [[N]] ⇔M ≡0 N
Dans le cas particulier duλ-calculus non-typ´e (avec la r´eduction `a une forme normal de tˆete comme observation) :
´Equivalence contextuelle : On dit queM ≡o N lorsque :
∀C(|.|),C(|M|)⇓ ⇔C(|N|)⇓
Divers résultats d’adéquation complète
[Abramskyet.al.2000]
[Abramsky et McCusker 2007]
[Abramskyet. al.1998]
[Hyland et Ong 2000]
[Wadsworth 1976]
[Hyland 1976]
[Plotkin 1977]
[Laird 1997]
[Laird 2003] [Paolini 2003]
[Cartwrightet.al.1994]
[Milner 1977]
[Harmer et McCusker 1997]
[Bucciarelliet.al.2011]
Caractérisation de Milner pour PCF
Th´eor`eme [Milner 1977] :
Il y a un unique domaine continu extentionnel et pleinement ad´equat pour PCF.
Cette caract´erisation est d´eg´en´er´ee puisqu’elle d´emontre un r´esultat d’unicit´e.
Proposition :
Tout mod`ele bien point´e et d´efinissable est pleinement ad´equat pour PCF.
Autres travaux sur la d´efinissabilit´e : [Curien 2007]
Caractérisation de Milner pour PCF
Th´eor`eme [Milner 1977] :
Il y a un unique domaine continu extentionnel et pleinement ad´equat pour PCF.
Cette caract´erisation est d´eg´en´er´ee puisqu’elle d´emontre un r´esultat d’unicit´e.
Proposition :
Tout mod`ele bien point´e et d´efinissable est pleinement ad´equat pour PCF.
Autres travaux sur la d´efinissabilit´e : [Curien 2007]
Caractérisation de Milner pour PCF
Th´eor`eme [Milner 1977] :
Il y a un unique domaine continu extentionnel et pleinement ad´equat pour PCF.
Cette caract´erisation est d´eg´en´er´ee puisqu’elle d´emontre un r´esultat d’unicit´e.
Proposition :
Tout mod`ele bien point´e et d´efinissable est pleinement ad´equat pour PCF.
Autres travaux sur la d´efinissabilit´e : [Curien 2007]
Caractérisation de Milner pour PCF
Th´eor`eme [Milner 1977] :
Il y a un unique domaine continu extentionnel et pleinement ad´equat pour PCF.
Cette caract´erisation est d´eg´en´er´ee puisqu’elle d´emontre un r´esultat d’unicit´e.
Proposition :
Tout mod`ele bien point´e et d´efinissable est pleinement ad´equat pour PCF.
Autres travaux sur la d´efinissabilit´e : [Curien 2007]
Et le λ -calcul pure ?
D´efinition (mod`ele duλ-calcul) :
Un mod`ele duλ-calcul est un objet d’une cat´egorie cart´esienne close respectant :
D⇒D D
abs
D⇒D app
Et tel queapp◦abs=idM
Proposition :
Tout mod`ele pleinement ad´equat du λ-calcul pure est extensionel (c.`a.d respecte l’eta ´equivalence) :
abs◦app=idM
Et le λ -calcul pure ?
Th´eor`eme (Manzonetto) :
Tout mod`ele bien stratifi´e est pleinement ad´equat.
intuition de la bonne stratification : pk+1(a)•b =pk(a•pk(b))
p0(a)•b =p0(a•⊥) id =_
k
pk
Condition non n´ec´essaire.
Th´eor`eme (Caract´erisation) :
Un K-mod`ele est pleinement ad´equat si et seulement si il est sensible et hyperimmune.
Et le λ -calcul pure ?
Th´eor`eme (Manzonetto) :
Tout mod`ele bien stratifi´e est pleinement ad´equat.
intuition de la bonne stratification : pk+1(a)•b =pk(a•pk(b))
p0(a)•b =p0(a•⊥) id =_
k
pk
Condition non n´ec´essaire.
Th´eor`eme (Caract´erisation) :
Un K-mod`ele est pleinement ad´equat si et seulement si il est sensible et hyperimmune.
Et le λ -calcul pure ?
Th´eor`eme (Manzonetto) :
Tout mod`ele bien stratifi´e est pleinement ad´equat.
intuition de la bonne stratification : pk+1(a)•b =pk(a•pk(b))
p0(a)•b =p0(a•⊥) id =_
k
pk Condition non n´ec´essaire.
Th´eor`eme (Caract´erisation) :
Un K-mod`ele est pleinement ad´equat si et seulement si il est sensible et hyperimmune.
Et le λ -calcul pure ?
Th´eor`eme (Manzonetto) :
Tout mod`ele bien stratifi´e est pleinement ad´equat.
intuition de la bonne stratification : pk+1(a)•b =pk(a•pk(b))
p0(a)•b =p0(a•⊥) id =_
k
pk
Condition non n´ec´essaire.
Th´eor`eme (Caract´erisation) :
Un K-mod`ele est pleinement ad´equat si et seulement si il est sensible et hyperimmune.
Définition de K-modèles
Cat´egorie :
On se place dans la cat´egorie des treillis complets premiers alg´ebriques et des fonctions continues.
D´efinition (K-trame) :
Une K-trame extentionnelle est un pr´eordre (D,≤) munie d’une bijectioni :Pf(D)×D →D telle que :
• Pf(D) est muni de l’ordre v,d´efini par : avb⇔ ∀α∈a,∃β ∈b, α≤β
• i(a, α)≤i(b, β) ⇔ awb ∧ α≤β
D´efinition (K-mod`ele) :
Un K-mod`ele extentionnel est l’ensemble des segments initiaux d’une K-trame.
Définition de K-modèles
Cat´egorie :
On se place dans la cat´egorie des treillis complets premiers alg´ebriques et des fonctions continues.
D´efinition (K-trame) :
Une K-trame extentionnelle est un pr´eordre (D,≤) munie d’une bijectioni :Pf(D)×D →D telle que :
• Pf(D) est muni de l’ordre v,d´efini par : avb⇔ ∀α∈a,∃β ∈b, α≤β
• i(a, α)≤i(b, β) ⇔ awb ∧ α≤β
D´efinition (K-mod`ele) :
Un K-mod`ele extentionnel est l’ensemble des segments initiaux d’une K-trame.
Définition de K-modèles
Cat´egorie :
On se place dans la cat´egorie des treillis complets premiers alg´ebriques et des fonctions continues.
D´efinition (K-trame) :
Une K-trame extentionnelle est un pr´eordre (D,≤) munie d’une bijectioni :Pf(D)×D →D telle que :
• Pf(D) est muni de l’ordre v,d´efini par : avb⇔ ∀α∈a,∃β ∈b, α≤β
• i(a, α)≤i(b, β) ⇔ awb ∧ α≤β
D´efinition (K-mod`ele) :
Un K-mod`ele extentionnel est l’ensemble des segments initiaux d’une K-trame.
Définition de K-modèles
Cat´egorie :
On se place dans la cat´egorie des treillis complets premiers alg´ebriques et des fonctions continues.
D´efinition (K-trame) :
Une K-trame extentionnelle est un pr´eordre (D,≤) munie d’une bijectioni :Af(D)×D →D telle que :
• Af(D) est muni de l’ordre v,d´efini par : avb⇔ ∀α∈a,∃β ∈b, α≤β
• i(a, α)≤i(b, β) ⇔ awb ∧ α≤β
D´efinition (K-mod`ele) :
Un K-mod`ele extentionnel est l’ensemble des segments initiaux d’une K-trame.
Définition de K-modèles
Cat´egorie :
On se place dans la cat´egorie des treillis complets premiers alg´ebriques et des fonctions continues.
D´efinition (K-trame) :
Une K-trame extentionnelle est un pr´eordre (D,≤) munie d’une bijection →:Af(D)×D →D telle que :
• Af(D) est muni de l’ordre v,d´efini par : avb⇔ ∀α∈a,∃β ∈b, α≤β
• (a→α)≤(b→β) ⇔ awb ∧ α≤β
D´efinition (K-mod`ele) :
Un K-mod`ele extentionnel est l’ensemble des segments initiaux d’une K-trame.
Exemples ( D
∞)
Scott’sD∞ :
D0={∗}
Dn+1=Dn∪(Af(Dn)×Dn)− {(∅,∗)}
D∞=[
n
Dn
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6=∗
∗ = (∅ → ∗)
Proposition :
D∞ est pleinement ad´equat pour le λ-calcul.
Exemples ( D
∞)
Scott’sD∞ :
D0={∗}
Dn+1=Dn∪(Af(Dn)×Dn)− {(∅,∗)}
D∞=[
n
Dn
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6=∗
∗ = (∅ → ∗)
Proposition :
D∞ est pleinement ad´equat pour le λ-calcul.
Exemples ( D
∞)
Scott’sD∞ :
D0={∗}
Dn+1=Dn∪(Af(Dn)×Dn)−{(∅,∗)}
D∞=[
n
Dn
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6=∗
∗= (∅ → ∗)
Proposition :
D∞ est pleinement ad´equat pour le λ-calcul.
Exemples ( D
∞)
Scott’sD∞ :
D0={∗}
Dn+1=Dn∪(Af(Dn)×Dn)− {(∅,∗)}
D∞=[
n
Dn
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6=∗
∗= (∅ → ∗)
Proposition :
D∞ est pleinement ad´equat pour le λ-calcul.
Exemples ( D
∞)
Scott’sD∞ :
D0={∗}
Dn+1=Dn∪(Af(Dn)×Dn)− {(∅,∗)}
D∞=[
n
Dn
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6=∗
∗= (∅ → ∗)
Proposition :
D∞ est pleinement ad´equat pour leλ-calcul.
Exemples (bien stratifiés)
K-mod`eles bien stratifi´es :
SoitAun ensemble non vide et σ une permutation de A: U0A,σ=A
Un+1A,σ =Dn∪(Af(UnA,σ)×UnA,σ)− {(∅, µ)|µ∈A}
U∞A,σ=[
n
UnA,σ
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6∈A∗
σ(µ)= (∅ →µ) pourµ∈A
Proposition :
LesU∞A,σ sont pleinement ad´equat pour leλ-calcul.
Exemples (bien stratifiés)
K-mod`eles bien stratifi´es :
SoitAun ensemble non vide et σ une permutation de A: U0A,σ=A
Un+1A,σ =Dn∪(Af(UnA,σ)×UnA,σ)− {(∅, µ)|µ∈A}
U∞A,σ=[
n
UnA,σ
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6∈A∗
σ(µ)= (∅ →µ) pourµ∈A
Proposition :
LesU∞A,σ sont pleinement ad´equat pour leλ-calcul.
Exemples ( P
∞)
Park’sP∞ :
P0={∗}
Pn+1=Pn∪(Af(Pn)×Pn)− {{∗},∗}
P∞=[
n
Pn
(a, α) = (a→α) si a6={∗}orα6=∗
∗= ({∗} → ∗)
Proposition :
P∞ n’est pas pleinement ad´equat pour leλ-calcul.
Exemples ( P
∞)
Park’sP∞ :
P0={∗}
Pn+1=Pn∪(Af(Pn)×Pn)− {{∗},∗}
P∞=[
n
Pn
(a, α) = (a→α) si a6={∗}orα6=∗
∗= ({∗} → ∗)
Proposition :
P∞ n’est pas pleinement ad´equat pour leλ-calcul.
Contre-exemple ( P
∞)
Ω= (λx.x)(λx.x) Ω0 =λy.Ω
x :∗ `x :∗ x:∗ `x:∗ x:∗ `xx :∗
`(λx.xx) :∗
x :∗ `x:∗ x :∗ `x :∗ x :∗ `xx :∗
`(λx.xx) :∗
`Ω :∗
Contre-exemple ( P
∞)
Ω= (λx.x)(λx.x) Ω0 =λy.Ω
x :∗ `x :∗ x:∗ `x :∗ x:∗ `xx :∗
`(λx.xx) :∗
x:∗ `x:∗ x :∗ `x :∗ x :∗ `xx :∗
`(λx.xx) :∗
`Ω :∗
Exemple ( E
⊥>)
E⊥> :
E0 ={⊥,>}
En+1=Dn∪(Af(En)×En)− {(∅,>),({>},⊥)}
E⊥>=[
n
En
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈E⊥>
>=(∅ → >)
⊥= ({>} → ⊥)
Proposition :
E⊥> est pleinement ad´equat pour le λ-calcul.
Exemple ( E
⊥>)
E⊥> :
E0 ={⊥,>}
En+1=Dn∪(Af(En)×En)− {(∅,>),({>},⊥)}
E⊥>=[
n
En
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈E⊥>
>=(∅ → >)
⊥= ({>} → ⊥)
Proposition :
E⊥> est pleinement ad´equat pour le λ-calcul.
Exemple (Norm)
Norm :
N0={p,q}
Nn+1=Nn∪(Af(Nn)×Nn− {({p},q),({q},p)}
N∞=[
n
Nn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈N∞
q = ({p} →q) p = ({q} →p)
Proposition :
N∞ n’est pas pleinement ad´equat pour leλ-calcul.
Exemple (Norm)
Norm :
N0={p,q}
Nn+1=Nn∪(Af(Nn)×Nn− {({p},q),({q},p)}
N∞=[
n
Nn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈N∞
q = ({p} →q) p = ({q} →p)
Proposition :
N∞ n’est pas pleinement ad´equat pour leλ-calcul.
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p p (A q) : p
A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p
A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p p (A q) : p
A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p
(λex.e (Ax))p: p (λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p p (A q) : p
A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p p (A q) : p
A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p
(λx.p (A x)) : {q} →p (λx.p (A x))q: p
p (A q) : p A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p p (A q) : p
A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p
p (A q) : p A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p p (A q) : p
A q: q
Contre-exemple (Norm)
A=Y(λuex.e (u x))
A: {p} →p A p: p (λex.e (Ax))p: p
(λx.p(Ax)) : p (λx.p (A x)) : {q} →p
(λx.p (A x))q: p p (A q) : p
A q: q
Exemple ( H
∞f)
H∞f :
Soitf :N→N:
H0f ={∗} ∪ {αnj|n≥0, 1≤j ≤f(n)}
Hn+1f =Hnf ∪(Af(Hnf)×Hnf)− {(∅, αnj)|j 6=f(n)}∪{({αn+11 },∗)}
H∞f =[
n
Hn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈H∞f αnj = (∅ →αnj+1) 1≤j <f(n) αnf(n) = ({αn+11 } → ∗)
Proposition :
l’ad´equation compl`ete pour leλ-calcul de U∞f d´epend des propri´et´es de calculabilit´e de f.
Exemple ( H
∞f)
H∞f :
Soitf :N→N:
H0f ={∗} ∪ {αnj|n≥0, 1≤j ≤f(n)}
Hn+1f =Hnf ∪(Af(Hnf)×Hnf)− {(∅, αnj)|j 6=f(n)}∪{({αn+11 },∗)}
H∞f =[
n
Hn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈H∞f
αn1 = (¯∅f(n)−1 → {αn+11 } → ∗)
Proposition :
l’ad´equation compl`ete pour leλ-calcul de U∞f d´epend des propri´et´es de calculabilit´e de f.
Exemple ( H
∞f)
H∞f :
Soitf :N→N:
H0f ={∗} ∪ {αnj|n≥0, 1≤j ≤f(n)}
Hn+1f =Hnf ∪(Af(Hnf)×Hnf)− {(∅, αnj)|j 6=f(n)}∪{({αn+11 },∗)}
H∞f =[
n
Hn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈H∞f
αn1 = (¯∅f(n)−1 → {αn+11 } → ∗)
Proposition :
l’ad´equation compl`ete pour leλ-calcul de U∞f d´epend des propri´et´es de calculabilit´e de f.
Hyperimmune
Mod`ele hyperimmune
Un K-mod`ele est hyperimmune lorsque pour toute fonction f :N→N, si :
• il existe (αi)i≥0 tel queαn=a1→ · · · →af(n)→α0n
• αn+1 ∈afn
alorsf est hyperimmune, c’est `a dire qu’elle n’est born´ee par aucune fonction calculable.
Th´eor`eme (Caract´erisation) :
Un K-mod`ele est pleinement ad´equat si et seulement si il est sensible et hyperimmune.
Hyperimmune
Mod`ele hyperimmune
Un K-mod`ele est hyperimmune lorsque pour toute fonction f :N→N, si :
• il existe (αi)i≥0 tel queαn=a1→ · · · →af(n)→α0n
• αn+1 ∈afn
alorsf est hyperimmune, c’est `a dire qu’elle n’est born´ee par aucune fonction calculable.
Th´eor`eme (Caract´erisation) :
Un K-mod`ele est pleinement ad´equat si et seulement si il est sensible et hyperimmune.
Hyperimmunité et complétion
Proposition :
La completion pr´eserve l’hyperimmunit´e, c.`a.d qu’un compl´et´e est hyperimmune si et seulement si le K-mod`ele partiel l’est.
Corollaire :
La completion d’un K-mod`ele partiel finit est hyperimmune ssi il existe un pr´eordre sur la K-trame partielle telle que :
• (a→α)α
• (a→α)β lorsque β∈a
Exemples (bien stratifiés)
K-mod`eles bien stratifi´es :
SoitAun ensemble non vide et σ une permutation de A: U0A,σ=A
Un+1A,σ =Dn∪(Af(UnA,σ)×UnA,σ)− {(∅, µ)|µ∈A}
U∞A,σ=[
n
UnA,σ
(a, α) = (a→α) sia6=∅ or α6∈A∗
σ(µ)= (∅ →µ) pourµ∈A
U∞A,σ (et donc D∞) est hyperimmune avec µµ0 pour tout µ, µ0 ∈A
Exemples ( P
∞)
Park’sP∞ :
P0={∗}
Pn+1=Pn∪(Af(Pn)×Pn)− {{∗},∗}
P∞=[
n
Pn
(a, α) = (a→α) si a6={∗}orα6=∗
∗= ({∗} → ∗)
P∞ n’est pas hyperimmune avecf(n) = 1 et αn=∗ pour tout n
Exemple ( E
⊥>)
E⊥> :
E0 ={⊥,>}
En+1=Dn∪(Af(En)×En)− {(∅,>),({>},⊥)}
E⊥>=[
n
En
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈E⊥>
>=(∅ → >)
⊥= ({>} → ⊥)
E⊥> est hyperimmune avec > ≺ ⊥
Exemple (Norm)
Norm :
N0={p,q}
Nn+1=Nn∪(Af(Nn)×Nn− {({p},q),({q},p)}
N∞=[
n
Nn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈N∞
q = ({p} →q) p = ({q} →p)
N∞ n’est pas hyperimmune avec f(n) = 1, α2n=p et α2n+1 =q pour tout n
Exemple ( H
∞f)
H∞f :
Soitf :N→N:
H0f ={∗} ∪ {αnj|n≥0, 1≤j ≤f(n)}
Hn+1f =Hnf ∪(Af(Hnf)×Hnf)− {(∅, αnj)|j 6=f(n)}∪{({αn+11 },∗)}
H∞f =[
n
Hn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈H∞f
αn1 = (¯∅f(n)−1 → {αn+11 } → ∗)
Proposition :
H∞f est hyperimmune si et seulement sif est hyperimmune.
Exemple ( H
∞f)
H∞f :
Soitf :N→N:
H0f ={∗} ∪ {αnj|n≥0, 1≤j ≤f(n)}
Hn+1f =Hnf ∪(Af(Hnf)×Hnf)− {(∅, αnj)|j 6=f(n)}∪{({αn+11 },∗)}
H∞f =[
n
Hn
(a, α) = (a→α) si (a, α)∈H∞f
αn1 = (¯∅f(n)−1 → {αn+11 } → ∗)
Proposition :
H∞f est hyperimmune si et seulement sif est hyperimmune.
Que se passe-t-il ?
1=a11 → · · ·a1f(1)−1 →a1f(1)→ · · ·
∈
α2=a12→ · · · →a2f(2)→ · · ·
∈
α3=a13→ · · · →a3f(3)→ · · · . ..
Contre-exemple pour f non hyperimmune
A=Y (λuex1....xk.e (u x1)· · ·(u xk))
G n=λvex1...xf(n).e (v x1)· · ·(v xf(n))
An→∗G n An+1
Contre-exemple pour f non hyperimmune
A=Y (λuex1....xk.e (u x1)· · ·(u xk))
G n=λvex1...xf(n).e (v x1)· · ·(v xf(n))
An→∗G n An+1
Contre-exemple pour f non hyperimmune
A≡η Y (λu.(λvex1....xk.e (v x1)· · ·(v xk))u)
G n=λvex1...xf(n).e (v x1)· · ·(v xf(n))
An→∗G n An+1
Contre-exemple pour f non hyperimmune
An=Y (λuk.Gk (u (Sk))) n
G n=λvex1...xf(n).e (v x1)· · ·(v xf(n))
An→∗G n An+1
Contre-exemple pour f non hyperimmune
An=Y (λuk.Gk (u (Sk))) n
G n=λvex1...xf(n).e (v x1)· · ·(v xf(n))
An→∗G n An+1
Pourquoi ?
• D´eg´en´eration des domaines de Scott ?
[Ehrhard 2012]
• Une d´eg´en´eration de notre notion de mod`eles ?
• Une cons´equence de l’expressivit´e de la classe de mod`eles ? Il y aurait 2ω th´eories entre H et H∗...
Pourquoi ?
• D´eg´en´eration des domaines de Scott ? [Ehrhard 2012]
• Une d´eg´en´eration de notre notion de mod`eles ?
• Une cons´equence de l’expressivit´e de la classe de mod`eles ? Il y aurait 2ω th´eories entre H et H∗...
Pourquoi ?
• D´eg´en´eration des domaines de Scott ? [Ehrhard 2012]
• Une d´eg´en´eration de notre notion de mod`eles ?
• Une cons´equence de l’expressivit´e de la classe de mod`eles ? Il y aurait 2ω th´eories entre H et H∗...
Pourquoi ?
• D´eg´en´eration des domaines de Scott ? [Ehrhard 2012]
• Une d´eg´en´eration de notre notion de mod`eles ?
• Une cons´equence de l’expressivit´e de la classe de mod`eles ? Il y aurait 2ω th´eories entre H et H∗...