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Mercredi 29 Aoˆ ut 2018 Dur´ ee de l’´ epreuve : 1h30.

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

L3 et Magist` ere de physique fondamentale Universit´ e Paris-Sud Examen de Physique statistique II -Correction

Mercredi 29 Aoˆ ut 2018 Dur´ ee de l’´ epreuve : 1h30.

Questions de cours : le gaz de fermions /4.5

On consid` ere un syst` eme de fermions sans interaction. On note λ les ´ etats stationnaires indi- viduels (´ etats ` a une particule) et ε λ la valeur propre de l’´ energie associ´ ee. Les fermions sont en contact avec un thermostat/r´ eservoir de particules fixant la temp´ erature T et le potentiel chimique µ.

1. Rappeler la d´ efinition de la grande fonction de partition Ξ(T ; µ). Quelle est la relation entre Ξ(T ; µ) et la grande fonction de partition associ´ ee ` a un ´ etat individuel ξ λ ? (/1.5) On a la relation suivante

Ξ(T ; µ) = Y

λ

ξ λ avec ξ λ = X

n

e −nβ(ε

λ

−µ)

2. Calculer explicitement ξ λ F pour des fermions. D´ eduire l’expression du grand potentiel J (T ; µ), exprim´ ee comme une somme sur les ´ etats individuels. (/1)

Pour des fermions n = 0, 1 et

ξ λ F = 1 + e −β(ε

λ

−µ) . On en d´ eduit

J (T ; µ) = − 1

β ln Ξ(T ; µ) = − X

λ

1 β ln

1 + e −β(ε

λ

−µ)

= X

λ

j λ (T ; µ) .

3. Comment d´ eduire le nombre moyen de particules N G (T ; µ) et l’occupation moyenne d’un

´

etat individuel ¯ n λ ? Calculer explicitement le nombre d’occupation moyen ¯ n F λ pour des fermions. Tracer l’allure de ce dernier en fonction de ε λ pour T = 0, puis pour deux temp´ eratures T et T 0 > T , et mˆ eme µ. (/2)

N G (T ; µ) est la somme des nombres moyens d’occupation de chaque niveau ¯ n λ , dont l’expression est donn´ ee par

¯

n F λ = −∂ µ j λ (T ; µ) = 1 e β(ε

λ

−µ) + 1 .

Equilibre entre photons, ´ ´ electrons et positrons dans une ´ etoile (/15.5)

Dans une ´ etoile existe un ´ equilibre associ´ e ` a la r´ eaction de dissociation d’un photon γ en paires

´

electron - positron (e , e + ) selon

γ e + + e . (1)

Cet ´ equilibre entraˆıne la relation suivante

µ γ = µ + + µ − (2)

1

(2)

entre les potentiels chimiques µ γ des photons et ceux µ + et µ − des positrons et des ´ electrons.

Les gaz d’´ electrons et de positrons seront trait´ es comme des gaz parfaits de fermions ` a trois dimensions confin´ es dans un volume V ` a une temp´ erature T . Nous noterons les densit´ es respectives de positrons et d’´ electrons n ± = N G ± /V . Enfin, la conservation de la charge ´ electrique impose que la diff´ erence entre ces densit´ es

n 0 = n − − n + (3)

est fix´ ee.

Aux temp´ eratures stellaires, les ´ electrons (positrons) peuvent se comporter de mani` ere rela- tiviste si bien que l’on rappelle l’expression de l’´ energie cin´ etique (la seule prise en compte dans cet exercice, on n´ eglige tout effet gravitationnel).

ε(~ p) = p

m 2 c 4 + c 2 ~ p 2 , (4)

avec m la masse de l’´ electron (positron) et c la vitesse de la lumi` ere.

4. Quelle est la valeur du potentiel chimique des photons ? (/1)

Le nombre de photon n’est pas conserv´ e µ γ = 0. On en d´ eduit µ + = −µ .

5. Justifier rapidement que les ´ electrons et positrons ont la mˆ eme densit´ e d’´ etats ρ(ε).

Donner l’expression de N G ± (T ; µ ± ) sous forme d’int´ egrales faisant intervenir ρ(ε). (/1) La relation de dispersion ε(~ p) ne d´ epend que de la masse m de la particule. Or, positron et ´ electron on les mˆ emes caract´ eristiques (masse, spin, ...) en dehors de la charge (−e pour l’´ electron et +e pour le positron). Ils auront donc la mˆ eme densit´ e d’´ etat ρ(ε).

Le nombre moyen de particules N G ± (T; µ ± ) prend la forme N G ± (T ; µ ± ) =

Z ∞

0

ρ(ε) e β(ε−µ

±

) + 1 dε Limite non-relativiste k~ pkc mc 2 .

6. ` A quel r´ egime de temp´ erature peut-on appliquer cette approximation ? (/0.5)

On peut appliquer cette approximation dans le r´ egime de basse temp´ erature k B T mc 2 . 7. Montrer que la densit´ e d’´ etats d’´ electrons ou de positrons prend alors la forme

ρ(ε) = A p

ε − mc 2 pour ε > mc 2 . (5) Donner l’expression de A en fonction de m et V et la constante de Planck h. On rappelle qu’´ electrons et positrons ont un spin 1/2. (/2)

On calcule la densit´ e d’´ etat ρ(ε) avec la relation de dispersion ε = mc 2 + p 2 /(2m) ρ ± (ε) = 2 × 4π V

h 3 Z ∞

0

p 2 δ

ε − mc 2 − p 2 2m

dp = 4πV 2m

h 2

3/2 Z ∞

0

dx √

xδ(ε − mc 2 − x)dx

= 4πV 2m

h 2 3/2

p ε − mc 2 ⇒ A = 4πV 2m

h 2 3/2

.

8. La temp´ erature est suppos´ ee suffisamment grande pour que l’on puisse appliquer la limite de Maxwell-Boltzmann ` a la distribution de Fermi-Dirac ¯ n F (ε). Montrer que l’on a alors

n ± = n(T )e ±βµ (6)

2

(3)

et donner les expressions de n(T ) et µ en fonction des donn´ ees du probl` eme. (/2) A l’approximation de Maxwell-Boltzmann, n F (ε) ≈ e −β(ε−µ) et on obtient

n ± = A V

Z ∞

mc

2

p ε − mc 2 e −βε dεe βµ

±

. n(T) = A

V Z ∞

mc

2

p ε − mc 2 e −βε dε =

√ πA

2V β

32

e −βmc

2

et µ = µ + = −µ − .

9. D´ eterminer enfin les expressions des densit´ es n ± (T) en fonction de n(T ) et n 0 uniquement.

(/1)

On pose x = e βµ , on a alors

n 0 = n(T )(x −1 + x) ⇒ x = − n0 2n(T ) +

p n 2 0 + 4n(T ) 2

2n(T ) , n ± = n(T)x ±1 . Limite ultra-relativiste k~ p kc mc 2 .

10. ` A quel r´ egime de temp´ erature peut-on appliquer cette approximation ? (/0.5)

On peut appliquer cette approximation dans le r´ egime de haute temp´ erature k B T mc 2 . 11. Montrer que la densit´ e d’´ etats d’´ electrons ou de positrons prend alors la forme

ρ(ε) = A 0 ε 2 . (7)

et donner l’expression de A 0 . (/1.5)

On calcule la densit´ e d’´ etat ρ(ε) avec la relation de dispersion ε(~ p) = ||~ p||c ρ ± (ε) = 2 × 4π V

h 3 Z ∞

0

p 2 δ (ε − pc) dp = 8πV

(hc) 3 ε 2 ⇒ A 0 = 8πV (hc) 3 . 12. Montrer que n ± sont des fonctions strictement croissantes de µ ± . (/1)

On d´ erive l’expression de n± par rapport ` a µ ±

∂ µ

±

n ± = β V

Z ∞

0

dε ρ(ε)e β(ε−µ

±

)

(1 + e β(ε−µ

±

) ) 2 > 0 .

13. Dans cette limite, les densit´ es n ± deviennent si importantes que l’on peut n´ egliger la densit´ e n 0 et consid´ erer que n + ' n − = n. Justifier alors que l’on peut prendre µ + ' µ − = 0. (/1) On a n + = n − , on en d´ eduit alors que l’on doit avoir µ + = µ− et par ailleurs µ + = −µ donc µ + = µ − = 0.

14. Donner alors l’expression de n sous forme d’une int´ egrale. (/1) L’expression est la suivante

n = A 0 V

Z ∞

0

dε ε 2 1 + e βε .

15. Calculer explicitement l’int´ egrale et montrer que l’on a alors une relation du type

n(T ) = KT α (8)

en donnant l’expression de K en fonction de A 0 et k B et la valeur de α. (/1.5)

Le calcul de l’int´ egrale se fait par changement de variable et en utilisant les donn´ ees du formulaire

n = A 0 V β 3

Z ∞

0

dx x 2

1 + e x = 3A 0 ζ (3)

2V β 3 = 3A 0 ζ(3)

2V (k B T ) 3 ⇒ α = 3 , K = 3A 0 ζ (3)k 3 B

2 .

3

(4)

16. Sans faire de longs calculs, quelle est alors la d´ ependance en temp´ erature de la densit´ e en

´

energie ε(T) = E G /V du gaz ? (/1.5)

On ´ ecrit l’´ energie moyenne comme l’int´ egrale ε(T) = 1

V Z ∞

0

dε ρ(ε)εdε e βε + 1 = A 0

V β 4 Z ∞

0

x 3 dx

e x + 1 ∝ T 4 . Formulaire

• on donne

J n = Z ∞

0

x n

e x + 1 dx = 1 − 2 −n

Γ(n + 1)ζ (n + 1) (9)

avec Γ(n + 1) = n! et ζ(3) = 1.202 . . .

4

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