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Colle PC Semaines 11 et 12 2014-2015

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Colle PC Semaines 11 et 12 2014-2015

EXERCICE 1 :

Diagonaliser 1 3

7 − 2 0

− 2 6 − 2

0 − 2 5

 et en déduire l’ensemble des matrices M permutables avec A.

• • • On exprime le polynôme caractéristique :

χ A (X ) = Det(A − XI 3 ) = 1 3 3

7 − 3X − 2 0

− 2 6 − 3X − 2

0 − 2 5 − 3X

= 1

27 [3(7 − 3X)(2 − X )(5 − 3X) − 4(7 − 3X ) − 4(5 − 3X )]

Ainsi 27χ A (X ) = 3(7 − 3X)(2 − X )(5 − 3X) − 24(2 − X ) = 3(2 − X) [(7 − 3X )(5 − 3X) − 8] = 3(2 − X )(X − 1)(X − 3) (déterminant développé avec la régle de Sarrus)

χ A (X ) possède 3 racines simples donc les valeurs propres de A sont distinctes et A est donc diagonalisable. Il existe donc P, matrice inversible, telle que

P 1 AP =

1 0 0 0 2 0 0 0 3

 = D

• Analyse : Soit M une matrice qui permute avec A, on a alors :

AM = M AP DP 1 M = M P DP 1P DP 1 P M P 1 = P M P 1 P DP 1DM = M D.

(en effet P et P

−1

sont inversibles)M est obtenu à partir de M par la relation M = P 1 M P .

On note D = (d ij ) (16i,j63) avec d ij = 0 si i 6 = j, et M = (m ij ) (16i,j63) .

La relation DM = M D se traduit par ∀ (i, j) ∈ { 1, 2, 3 } 2 ,

3

X

k=1

d ik m kj =

3

X

k=1

m ik d kj = ⇒ d ii m ij = m ij d jj car d ij = 0 si i 6 = j. De plus, si i 6 = j alors d ii 6 = d jj , ce qui implique que m ij = 0 donc M est diagonale.

• Synthèse : soit M une matrice diagonale, elle permute donc avec D et AM = M AM = P M P 1 . Il faut donc pour exprimer M , chercher la matrice P et son inverse. Cela nécessite de chercher les sous-espaces propres associés aux valeurs propres 1, 2 et 3.

AX = X

y = 2x

y = z = ⇒ Ker(A − I 3 ) = Vect(x 1 ) avec x 1 =

 1 2 2

 (vecteur propre associé à 1)

AX = 2X ⇔

x = 2y

x = − z = ⇒ Ker(A − 2I 3 ) = Vect(x 2 ) avec x 2 =

 2 1

− 2

 (vecteur propre associé à 2)

AX = 3X ⇔

x = − y

y = − 2z = ⇒ Ker(A − 3I 3 ) = Vect(x 3 ) avec x 3 =

 2

− 2 1

 (vecteur propre associé à 3) D’où l’expression de P :

P =

1 2 2

2 1 − 2

2 − 2 1

, et le calcul de P 1 donne P 1 = 1 9

1 2 2

2 1 − 2

2 − 2 1

Si l’on pose M =

a 0 0 0 b 0 0 0 c

 avec (a, b, c) ∈ R 3 , on obtient donc la forme des matrices M qui permutent avec A :

M = P

a 0 0 0 b 0 0 0 c

P 1 = 1 9

a + 4b + 4c 2a + 2b − 4c 2a − 4b + 2c 2a + 2b − 4c 4a + b + 4c 4a − 2b − 2c 2a − 4b + 2c 4a − 2b − 2c 4a + 4b + c

My Maths Space 1 sur 4

(2)

Colle PC Semaines 11 et 12 2014-2015

EXERCICE 2 :

S

5 − 8 − 4 8 − 15 − 8

− 10 20 11

. Calculer S 2 . En déduire la nature de l’endomorphisme de R 3 canoniquement associé à S et ses caractéristiques. S est-elle diagonalisable ?

• • •

S 2 = I 3 , s canoniquement associé à S est une symétrie et Ker(s − id) L Ker(s +id) = R 3 donc S est diagonalisable.

SX = X

4x − 8y − 4z = 0 8x − 16y − 8z = 0

− 10x + 20y + 10z = 0

= ⇒ x − 2y − z = 0 ⇔ dim(Ker(S − I 3 )) = 2 (plan P )

SX = − X

6x − 8y − 4z = 0 8x − 14y − 8z = 0

− 10x + 20y + 12z = 0

= ⇒

( y = 2x z = − 5

2 x Ker(S + I 3 ) = Vect(u) avec u =

 2 4

− 5

s est la symétrie par rapport au plan P dans la direction de D.

S est semblable à

1 0 0

0 1 0

0 0 − 1

EXERCICE 3 :

Trouver toutes les matrices diagonalisables A dont le carré est

1 0 0

− 1 3 0

− 8 2 4

.

• • • Soit B =

1 0 0

− 1 3 0

− 8 2 4

. on détermine son polynôme caractéristique : χ B (X) = (1 − X )(3 − X )(4 − X ). χ B (X) possède 3 racines simples donc les valeurs propres de B sont distinctes et B est donc diagonalisable. Il existe donc P , matrice inversible, telle que

P 1 BP =

1 0 0 0 3 0 0 0 4

 = ∆ Soit A une matrice dont le carré est B,

A 2 = B = ⇒ (P 1 AP ) 2 = ∆ ⇔

A

=P

−1

AP A 2 = ∆ = ⇒ A ∆ = A A 2 = A 2 A = ∆A

Or, vu dans l’exercice 1, A ∆ = ∆A A diagonale. Et réciproquement, si A est diagonale alors on a bien A 2 = BA = P 1 AP .

Ceci détermine donc la forme des matrices A répondant au problème, il ne reste plus qu’à déterminer la mtrice de passage P :

BX = X

x = 2y

3z = 7x = ⇒ Ker(B − I 3 ) = Vect(x 1 ) avec x 1 =

 6 3 14

 (vecteur propre associé à 1)

AX = 3X ⇔

x = 0

z = − 2y = ⇒ Ker(B − 3I 3 ) = Vect(x 2 ) avec x 2 =

 0 1

− 2

 (vecteur propre associé à 3)

BX = 4X ⇔

x = 0

y = 0 = ⇒ Ker(B − 4I 3 ) = Vect(x 3 ) avec x 3 =

 0 0 1

 (vecteur propre associé à 4) D’où l’expression de P :

My Maths Space 2 sur 4

(3)

Colle PC Semaines 11 et 12 2014-2015

P =

6 3 14 0 1 − 2

0 0 1

, et le calcul de P 1 donne P 1 = 1 6

1 0 0

− 3 6 0

− 20 12 6

A vérifie donc A 2 =

1 0 0 0 3 0 0 0 4

 et A diagonale donc A =

ǫ 1 0 0 0 ǫ 2

3 0

0 0 2ǫ 3

 avec ǫ k ∈ {− 1; 1 } pour k ∈ { 1, 2, 3 } .

A = P A P 1 =

ǫ 1 0 0

ǫ 1 − ǫ 2 √ 3

2 ǫ 2 √

3 0

7 3 ǫ 1 + ǫ 2

√ 3 − 20

3 ǫ 3 − 2ǫ 2

√ 3 + 4ǫ 3 2ǫ 3

EXERCICE 4 :

M (a) ∈ M n ( C ) définie par M (a) = (m ij ) 16i,j6n où m ij = 1 pour i 6 = j et m ii = a.

Déterminer les éléments propres de M (a). Exprimer M (a) en fonction de M (1) et de I n . Calculer [M (a)] p , p ∈ N .

• • •

M (a) =

a 1 . . . . . . 1 1 a . .. . . . .. . .. . . .. ... ... ...

.. . . . . . .. ... 1 1 . . . . . . 1 a

et l’on remarque que M (a)

 1

.. . .. . 1

= (a + n − 1)

 1

.. . .. . 1

χ M (a) (X ) =

aX 1 . . . . . . 1 1 aX . .. . . . .. . .. . . .. . .. ... .. . .. . . . . . .. ... 1 1 . . . . . . 1 aX

=

c

n

n

X

1

c k

(n − 1 + aX )

aX 1 . . . . . . 1 1 aX . .. . . . .. . .. . . .. . .. ... ...

.. . . . . . .. ... 1 1 . . . . . . 1 1

c

j

c

j

c

n

= ,26j6n − 1 (n − 1 + aX )

aX − 1 1 . . . . . . 1 0 aX − 1 . .. . . . .. .

.. . 0 . .. . .. .. .

.. . . . . 0 aX − 1 1

0 . . . . . . 0 1

= (a − X + 1) n 1 (n − 1 + aX )

On en déduit donc que le spectre de M (a) est { n − 1 + a, a + 1 } .

Ker(M (a) − (n − 1 + a)I n ) est de dimension inférieure ou égale à 1 car n − 1 + a est une valeur propre simple ; il

contient le vecteur e 1 =

 1 .. . .. . 1

donc Ker(M (a) − (n − 1 + a)I n ) = R e 1 .

M (a)

x 1

x 2

.. . x n

= (a − 1)

x 1

x 2

.. . x n

n

X

i=1

x i = 0, on reconnaît l’équation d’un hyperplan de dimension n − 1 donc M (a)

est diagonalisable et

Ker(M (a) − (a − 1)I n ) = H, d’équation

n

X

i=1

x i = 0

My Maths Space 3 sur 4

(4)

Colle PC Semaines 11 et 12 2014-2015

M (a) = M (1) + (a − 1)I n . On démontre par récurrence sur p (p > 1) que M (1) p = n p 1 M (1).

Comme M (1) et I n permutent, on peut utiliser la formule du binôme de Newton M (a) p =

p

X

k=0

p k

M (1) k (a − 1) p k I n

= (a − 1) p I n +

" p X

k=0

p k

(a − 1) p k n k 1

# M (1)

M (a) p = (a − 1) p I n + 1

n [(n + a − 1) p − (a − 1) p ]M (1)

My Maths Space 4 sur 4

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