• Aucun résultat trouvé

Nombres Complexes (partie 1)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Nombres Complexes (partie 1)"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

L 3

Nombres Complexes (partie 1)

T.S • •

My Maths Space - 2016

∗ ∗

I L’ensemble C

I.1 Un nouvel ensemble de nombres T h é o r è m e :

Il existe un ensemble

C

(ensemble des nombres complexes) contenant

R

et vérifiant :

C

contient

R

.

C

est muni d’une addition et d’une multiplication qui prolongent celles de

R

et suivent les mêmes règles de calcul.

• Il existe un élément i de

C

tel que i

2

= − 1.

• Tout élément z de

C

s’écrit de manière unique : z = a + ib (a et b réels)

I.2 Un vocabulaire spécifique

Si un nombre complexe s’écrit de manière unique z = a + ib avec a, b réels alors :

a + ib s’appelle l’écriture algébrique de z ;

a est la partie réelle de z ; on note a = Re(z) ;

b est la partie imaginaire de z, notée b = Im(z) ;

Re(z) et Im(z) sont des nombres réels ;

• Si b = 0 alors z = a et z

R

(on retrouve le fait que

C

contient

R

). On dit alors que z est réel ;

• Si a = 0 alors z = ib , on dit alors que z est imaginaire pur.

• • EXERCICE 1 Soit x

R

et z le nombre complexe défini par :

z = x + 2 + i(x − ix) + 2i − 5ix 1. À quelle condition portant sur x, z est-il réel ?

2. À quelle condition z est-il imaginaire pur ?

• •

I.3 Égalité de deux nombres complexes a, b, a

, b

sont des nombres réels quelconques.

z = z

a + ib = a

+ ib

a = a

et b = b

En particulier : a + ib = 0 ⇔ a = b = 0 .

I.4 Somme et produit de deux nombres complexes

On utilise les mêmes règles de calcul que dans

R

en tenant compte du fait que i

2

= − 1 Voir exemples dans l’activité de découverte.

Exemple 1 Donner l’écriture algébrique dez1= (2i−1)(3 + 4i)−4i(3−2i)2 et de z2= (x+iy)(x−iy)(avec(x, y)∈R2)

1 / 4

(2)

My Maths Space - 2016

∗ ∗

I.5 Quotient de nombres complexes

Comme tout nombre complexe peut s’écrire sous la forme a + ib :

• 1

3 − 4i = 1

3 − 4i × . . . .

. . . . = . . . .

. . . . = . . . .

• 1 − i

1 + i = 1 − i

1 + i × . . . .

. . . . = . . . .

. . . . = . . . .

. . . . = . . . . Remarque 1 Cette technique est à connaître.

EXERCICE 2 Calculer (a + ib)(a − ib)

En déduire la valeur du produit suivant : (a + ib)( a

a

2

+ b

2

− i b

a

2

+ b

2

) et l’inverse de a + ib.

I.6 Résolution d’équations dans C

Les techniques utilisées dans

R

sont transposables donc :

Résoudre dans

C

3z + 6i = z − 2

Résoudre dans

C

− i z + 1 = 2

1. Montrer que, pour tout z

C

,

z

2

− 6z + 25 = (z − 3)

2

+ 16 2. En déduire les solutions dans

C

de l’équation

z

2

− 6z + 25 = 0

II Le plan complexe

Le plan muni d’un repère orthonormal direct (O ; ~ u, ~ v) est appelé plan complexe.

II.1 Affixe d’un point

• Soit z = x + iy un nombre complexe, le point M de coordonnées (x, y) est l’image de z noté M (z).

• Si le point M a pour coordonnées (x, y), on lui associe le nombre complexe z = x + iy appelé affixe de M et noté z

M

.

espace

0 ~ u

~ v

b

M (z)

~ r y

x axe réel

axe imaginaire

II.2 Affixe d’un vecteur

~ u

~ v 0

B (z

B

)

b

A(z

A

)

z

AB

= z

B

z

A

•si ~r=x~u+y~v, on note z~r=x+ iy

•Pour tout pointA: zOA=zA

•Quels que soient les vecteurs~ret~set le réelλ: z~r+~s=z~r+z~set zλ~r=λz~r

•Pour tous pointsAet B : zAB=zBzA

I milieu de [AB]⇔ zI =zB+zA

2

•Deux vecteurs sont égaux si, et seulement si, ils ont les mêmes affixes

2 / 4

(3)

My Maths Space - 2016

∗ ∗

EXERCICE 3 :

~ u

~ v

0

b

b

b

b

b b

A(. . . .)

B(. . . .) E(. . . .)

F (. . . .)

D(. . . .) C(. . . .)

Dans le plan complexe, on donne les points A, B, C, D, E et F.

Compléter les affixes des points sur la figure.

Déterminer les affixes des vecteurs

−−→ AB, −−→ OF , −−→ CD, −−→ AB − −−→ CD, − 3 −−→ BC + 2 −−→ AB, puis celle du milieu I de [DC].

III Conjugué d’un nombre complexe

Définition

: Soit z = a + ib un nombre complexe (a et b réels).

On appelle conjugué de z le nombre complexe z = a − ib

(il faut lire «

z

barre »)

Exemple 2 Quels sont les conjugués des nombres complexes :1−5i,−3et−i ?

Remarque 2 :

~ u

~ v 0

b

M(z = a + ib)

axe des réels axe des imaginaires

Soit z

C

et M son point image dans le plan complexe.

Placer les trois points images des nombres complexes z,z et − z.

Propriétés liées à la conjugaison

z réelz = z ;

z imaginaire purz = − z ;

∗ Pour tout nombre z complexe, z = z .

∗ Pour tous nombres complexes z et z

, et tout entier n :

z + z

= z + z

; − z = − z ; zz

= zz

; z

n

= z

n

;

1

z

= 1

z et ( z z

) = z

z

∗ ∀ z

C

, z + z = 2Re(z)

∗ ∀ z

C

, zz = 2iIm(z)

∗ ∀ z

C

, z = a + ib. zz est réel et zz = a

2

+ b

2

3 / 4

(4)

My Maths Space - 2016

∗ ∗

EXERCICE 4 Déterminer les conjugués des nombres complexes suivants : z

1

= (2 − i)(i − 5) et z

2

= 3 + 2i

3i

EXERCICE 5 Déterminer l’ensemble E des points M d’affixe z tels que z

2

z soit réel.

EXERCICE 6

Équation « mélangeant »

z

et

z.

Résoudre les deux équations suivantes : 2z + i = z + 1 et z

2

= z

IV Équations du second degré

IV.1 Racines carrées d’un réel

L’équation z

2

= aa est un réel quelconque admet toujours des solutions :

• Si a ≥ 0, l’équation z

2

= a admet deux solutions réelles opposées

a et − √ a ;

• Si a ≤ 0, l’équation z

2

= a admet deux solutions imaginaires conjuguées i √

a et − i √

a .

Exemple 3 Quelles sont les solutions de l’équationz2=−8?

IV.2 Équation ax

2

+ bx + c = 0 avec (a, b et c réels ; a 6 = 0 )

L’équation ax

2

+ bx + c = 0 avec (a, betc réels ; a 6 = 0) admet des solutions dans

C

. On note également ∆ = b

2

− 4ac le discriminant de l’équation.

• Si ∆ = 0 , une solution unique : x = − b

2a (réel)

• Si ∆ > 0 , deux solutions réelles : x = − b ± √

2a ;

• Si ∆ < 0 , deux solutions complexes conjuguées : x = − b ± ß √

− ∆

2a ;

Exemple 4 Résoudre dansCl’équation x2+x+ 1 = 0.

EXERCICE 7 :

Pour tout nombre complexe z, on pose :

P (z) = z

3

− 3z

2

+ 3z + 7 1. Calculer P ( − 1).

2. Déterminer les réels a et b tels que pour tout nombre complexe z, on ait : P (z) = (z + 1)(z

2

+ az + b) 3. Résoudre dans

C

l’équation P (z) = 0.

4 / 4

Références

Documents relatifs

Exercice 30 (R´ esolution d’une ´ equation mettant en jeu des modules et m´ ediatrice) Soit z

Donner une condition n´ec´essaire et suffisante sur z pour que z 2 soit un nombre r´eel.. Exercice 3 (Formes alg´ ebriques de nombres

Nous expliquerons rigoureusement cette notion dans le cours d’arithmétique, plus tard dans l’année. Le nombre r est appelé reste dans la division euclidienne de n par m ; il ne

Nombres complexes et trigonométrie − partie 3.

Le graphique sera complété au fur et à mesure des questions. Construire ces

Les nombres complexes prennent naissance au XVIème siècle lorsqu’un italien Gerolamo Cardano (1501 ; 1576), ci-contre, au nom francisé de Jérôme Cardan, introduit √ −15

La notation i apparaît en 1777 siècle avec Leonhard Euler (1707 ; 1783) qui développe la théorie des nombres complexes sans encore les considérer comme de « vrais » nombres. Il les

Propriété : Soit z=a+ib un nombre complexe appartenant