CORRIGÉ DEVOIR MAISON N° 7 TERMINALE S 4
EXERCICE 1 : On a f '(x) = e
xex
2 , d'où 1 + f '(x)2 = 1 +
exe2 x2 = 4e2x2e4 2x = e2x2e4 2x = exe2 x2 = f(x)2 .La longueur de la chaînette entre les points d'abscisses – 1 et 1 est donc égale à L =
1
1 1f 'x2dx =
1
1 fx2dx =
1 1
fxdx . Or, la fonction f est strictement positive sur comme somme de fonctions qui le sont,
donc L =
1 1
fxdx = 1
2
1 1
exexdx = 1
2[exex]1
1
= 1
2e1e1e1e1 = e – 1 e . EXERCICE 2
1. Pour tout réel x de [2; + [, a x + b
x1 + c
x3 = a x + b
x1 + ax1x3bxx3cxx1
xx1x3 =
abcx22a3bcx3a
x32x23x = 4x213x9
x32x23x , et par identification des numérateurs, on obtient
a + b + c = 4, 2a + 3b – c = 13 et – 3a = – 9. On trouve a = 3, et b + c = 1, 3b – c = 7. On trouve b = 2 et c = – 1.
Ainsi, f(x) = 3 x + 2
x1 + 1
x3 . Sur [2; + [ , 3
x > 0, 2
x1 > 0 et 1 x3 > 0.
2. I =
2 3
ftdt =
2 3
3 t
2 t1 1
t3dt = [3 lnt2 lnt1lnt3]3
2 = 3ln3 + 2ln2 – ln6 – (3ln2 + 2ln1 – ln5) = 3ln3 + 2ln2 – ln6 – 3ln2 + ln5 = 3ln3 – ln2 – ln3 – ln2 + ln5 = 2ln3 – 2ln2 + ln5 =ln 45
4 .
EXERCICE 3 : Une primitive de la fonction f est la fonction F définie sur [1; + [ par F(x) = 1 x . 1. Pour a 1, I(a) =
1 a
ftdt =
[
1x]
a1 = 1 – 1a.2. lim
a
Ia = 1 puisque lim
a
1
a = 0. Interprétation graphique : l'aire située entre la courbe représentative de f , l'axe des abscisses et la droite d'équation x = 1 vaut 1. Cette aire représente une partie illimitée du plan !
EXERCICE 4 1. a) On sait que lim
x
ex = 0, donc lim
x
ex = 0. Pour tout réel x, x2ex = 4
x2ex22 et limX X eX = 0, donclim
x
x2ex = 0 et lim
x
fx = 0. On sait que lim
x
ex = + , et lim
x
1x2 = – donc lim
x
fx = – . b) La fonction f est dérivable sur comme produit et composée de fonctions qui le sont.
Et f '(x) = – 2x ex – (1 – x2)ex = (x2 – 2x – 1)ex qui est du signe de x2 – 2x – 1 puisque ex > 0 sur . On calcule le discriminant : = (– 2)2 – 4(– 1) = 4 + 4 = 8 > 0, il y a donc deux solutions réelles :
x1 = 222
2 = 1 – 2 et x2 = 1 +2 . Le polynôme x2 – 2x – 1 est du signe de a = 1 pour les valeurs extérieures aux racines x1 et x2 . Donc la fonction f est croissante sur ]– ; 1 – 2 ] et sur [1 + 2 ; + [, et elle est décroissante sur [1 – 2 ; 1 + 2 ].
2. On pose u'(x) = ex et v(x) = 1 – x2 . Alors u(x) = –ex et v'(x) = – 2x. A l'aide de la formule d'intégration par parties A =
0 1
ftdt = [1x2ex]1
0 –
0 1
2x exdx. On pose u'(x) = ex et v(x) = 2x. Alors u(x) = –ex et v'(x) = 2. On obtient A = [1x2ex]1
0 – ([2xex]1
0 –
0 1
2exdx) = 0 + 1e0 – (2(– e– 1) – 0 + 2 [ex]1
0) = 1 – (2(–e– 1) + 2(– e– 1 + 1)) = 4
e – 1. Interprétation graphique de A: Pour tout x de [0; 1], f(x) 0, donc A est l'aire de la partie du plan délimitée par l'axe des abscisses, les droites d'équation x = 0 et x = 1 et la courbe C.
3. a) Pour tout réel x de [1; + [ ,
1 x
ftdt est la primitive de la fonction f qui s'annule en x = 1. Donc F est dérivable sur [1; + [, et sa dérivée est f(x).
b) On utilise les résultats de la question 2: F(x) =
1 x
ftdt = [1t2et]x
1 – ([2tet]x
1 + 2[et]x
1) =
[t22t1et]x
1 = x22x1ex – 4e– 1 = x12ex – 4e– 1 . On a vu que lim
x
x2ex = 0; de plus lim
x
x ex = 0 et lim
x
ex= 0, donc lim
x
x12ex= 0 et lim
x
Fx= – 4e– 1 . c) La courbe représentative de F admet une asymptote horizontale d'équation y = – 4e– 1 en + .
4. L'équation F(x) = – A est équivalente à x12ex – 4e– 1 = – 4e– 1 + 1, équivalent à x12ex = 1, équivalent à (x + 1)2 = ex , équivalent à 2ln(1 + x) = x pour x dans [1; + [ (car 1 + x > 0).
b) La fonction h est dérivable sur [1; + [ comme somme et composée de fonctions qui le sont;
h'(x) = 2
1x – 1 = 1x
1x 0, car 1 + x > 0 et 1 – x 0. Donc la fonction h est strictement décroissante sur [1; + [ . c) Calcul de la limite lim
x
hx: h(x) = 2ln(1 + x) – x = x(2 ln1x
x – 1) = x(2 ln1x
1x
1x x – 1).
On sait que lim
X
lnX
X = 0, donc lim
x
ln1x
1x = 0 et lim
x
1x
x = 1, donc lim
x
2ln1x 1x
1x
x 1 = – 1, donc lim
x
hx= – . De plus, h(1) = 2ln2 – 1 = ln4 – 1 0,4 > 0. La fonction h est continue puisque dérivable et strictement décroissante de [1; + [ dans ]– ; h(1)], donc par le théorème des valeurs intermédiaires, pour tout réel k de ]– ; h(1)], il existe un unique réel c de [1; + [ tel que h(c) = k.
Comme 0 ]– ; h(1)], il existe un unique réel de [1; + [ tel que h() = 0, soit 2ln(1 + ) = . d) Un encadrement de à 10– 3 près: à l'aide de la calculatrice, on trouve 2,512 < < 2,513.
e) Comme 2ln(1 + ) = , f() = (1 – 2)e = (1 – 2)e2 ln1 = (1 – 2)(1 + )– 2 = 1
2
12 = 1
1 dont une valeur approchée à 10– 3 près est – 0,430.