HAL Id: jpa-00236456
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Submitted on 1 Jan 1961
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Corrections à l’interaction coulombienne en électrodynamique non locale
E. Arnous
To cite this version:
E. Arnous. Corrections à l’interaction coulombienne en électrodynamique non locale. J. Phys. Ra-
dium, 1961, 22 (5), pp.326-327. �10.1051/jphysrad:01961002205032601�. �jpa-00236456�
326
SUR UNE GÉNÉRALISATION
DU PROBLÈME DE LA DÉTERMINATION
DES MATRICES UNITAIRES Par Alexandre POZWOLSKI,
Recherches technique et industrielle, 111,
rueLa Béotie, Paris (8e).
Une matrice ||S|| est dite unitaire quand son inverse IISII-1 coïncide avec sa transposée IISII". Dans ce cas,
11111 étant la matrice unité. On peut considérer que
l’équation (1) est un cas particulier de l’équation :
où JIAII est une matrice symétrique quelconque non dégénérée.
On se propose d’indiquer une méthode de déter- mination de IIXII quand IIAII est donnée. Pour cela on
pose :
.et on considère un espace vectoriel de métrique gie rapporté à un repère [e,l, e2,
...en] tel que ei. ej
=gii.
Soit maintenant [E1, E2,
...En]
unrepère ortho-
normé de cet espace. Ses vecteurs peuvent être consi- dérés comme une combinaison linéaire des vecteurs du
repère précédent :
les coefficients aik étant connus et obtenus par la mé- thode d’orthogonalisation de Schmidt.
On a : Xi’- 7 = ocii ce qui détermine la matrice IIXII
cherchée. En-effet :
8’j étant le symbole de Kronecker.
Or la dernière égalité est équivalente à :
c’est-à-dire à
Il est à noter que, une fois la matrice IIXII trouvée,
on en déduit une infinité B1 YII jouissant de la même
propriété par la transformation :
[[S[[ désignant une matrice unitaire arbitraire.
Lettre reçue le 8 mars 1961.
CORRECTIONS
A L’INTERACTION COULOMBIENNE EN ÉLECTRODYNAMIQUE NON LOCALE
Par E. ARNOUS,
Institut Henri-Poincaré, Paris.
On sait qu’en électrodynamique locale, il est facile
d’écrire la transformation canonique exp iE(t), qui
élimine les ondes longitudinales et scalaires du rayon- nement et fait apparaître l’ipteraction coulombienne.
On peut étendre cette transformation au cas non
local et en déduire les corrections à l’interaction cou-
lombienne pour le proton, le méson , et l’électron..
En effet, pour déterminer E(t), nous avons la condi- tion (*)
où H est l’hamiltonien d’interaction. On
endéduit E
aux différents ordres du calcul de perturbation. On
trouve par exemple
où Q, est le courant non local.
L’hamiltonien d’interaction devient alors
avec
Hl est l’interaction avec le champ transversal, à
unterme près proportionnel à Z, 4, qui donne zéro à
cause de la condition de Lorentz. Hc est, l’interaction coulombiennè (non locale). Si l’on calcule cette der-
nière; on trouve dans le système du centre de masse
où
où p est le facteur de forme, m la masse- de la particule
et À le paramètre de coupure. Si p -1, F = 1. Si
(*) La condition de Lorentz donnée dans l’article de W. Heitler, E. Arnous et L. O’Raifeartaigh, Nuovo Cim.
X, 1960, 787 est incorrecte. x+ doit être remplacé par (1)
et (2).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01961002205032601
327 et À == M, masse du nucléon, on trouve, pour le
proton
Pour le méson p. et l’électron dont les masses sont
beaucoup plus petites que le paramètre de coupure
Dans tous les cas la courbe coulombienne
setrouve
«