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dépôts multicouches Fe/W sur substrat de Fe par pulvérisation magnétron D.C.

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HAL Id: tel-00123902

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00123902

Submitted on 11 Jan 2007

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dépôts multicouches Fe/W sur substrat de Fe par

pulvérisation magnétron D.C.

Pascale Plantin

To cite this version:

Pascale Plantin. dépôts multicouches Fe/W sur substrat de Fe par pulvérisation magnétron D.C.. Matière Condensée [cond-mat]. Université d’Orléans, 2006. Français. �tel-00123902�

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´

Ecole doctorale de Sciences et Technologies de l’Universit´e d’Orl´eans

TH`

ESE

pr´esent´ee `a l’Universit´e d’Orl´eans pour obtenir le grade de

Docteur de l’Universit´

e d’Orl´

eans

Discipline : Physique des plasmas

par

Pascale PLANTIN

D´epˆots multicouches Fe/W sur substrat de Fe

par pulv´erisation magn´etron D.C.

soutenue le 27 septembre 2006

Membres du Jury :

Pr´esident : M. Pierre RANSON, Professeur Universit´e d’Orl´eans, GREMI Orl´eans

Rapporteurs : M. Thierry BELMONTE, Charg´e de recherche CNRS, LSGS Nancy M. Philippe GOUDEAU, Directeur de recherche CNRS, LMP Poitiers

Examinateur : M. Pierre-Olivier RENAULT, Maˆıtre de conf´erence Universit´e de Poitiers, LMP Poitiers

Directeur de th`ese : M. Pascal BRAULT, Directeur de Recherche CNRS, GREMI Orl´eans

Co-directrice de th`ese : Mme Anne-Lise THOMANN, Charg´ee de Recherche CNRS, GREMI Orl´eans

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i

La liste longue des remerciements !

Les remerciements sont toujours les premiers et parfois les derniers à être lus. C’est donc tout un art de les rédiger.

Dans une voiture chaque élément est essentiel, dans une thèse, les per-sonnes qui vous entourent le sont aussi.

L’élément prépondérant dans une voiture est le moteur, c’est le rôle des membres du jury car sans eux je n’aurai pu soutenir et présenter mon travail. M. Thierry Belmonte et M. Philippe Goudeau, merci d’avoir bien voulu être les rapporteurs de mon travail. Je n’oublierai pas les conversations que j’ai pu avoir avec vous. M. Pierre-Olivier Renault, je te remercie de m’avoir accueilli dans ton laboratoire pour faire quelques études avec toi et merci aussi pour tes connaissances en diffraction des rayons-X. M. Pierre Ranson, merci d’avoir bien voulu participer à ce jury : « échange de bons procédés ».

Dans une voiture, il y a aussi l’huile afin de graisser tous les rodages. Merci à Jean-Michel Pouvesle qui a si bien rodé ce laboratoire qu’y venir travailler y est agréable.

Ensuite nous avons les indicateurs de direction, je dois dire que sans eux ma thèse n’aurait pas pu être aussi bien dirigée : M. Pascal Brault et Mme Anne-Lise Thomann mes directeur et co-directrice de thèse, vous avez toujours su me donner confiance en mon travail. Vous avez toujours su vous rendre disponibles quand j’en ai eu besoin. Pascal, je n’oublierai jamais mon retour de week-end du 14 juillet 2003, où j’ai entendu ton message : tu souhaitais me confier ce sujet de thèse. Merci Anne-Lise d’avoir été plus qu’une co-directrice. . . Une bise à tes deux filles : Lucie et Clara, et toutes mes amitiés à Patrice.

Ensuite dans la voiture, il y a toujours des pièces dont nous nous demandons à quoi elles servent et c’est quand elles ne sont plus là qu’elles nous manquent.

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ii

J’avoue que mes petites mains administratives en font partie : Mmes Évelyne Coudert et Sylvie Jauffrion et M. Christophe Dubois, comme je ne m’entends pas avec tous ce qui sont les dossiers et papiers administratifs, j’étais heureuse de vous trouver.

Dans une voiture, il y a les roues qui permettent d’avancer : M. Guy

Cou-drat, merci pour m’avoir montré comment faire des beaux carrés de 10 ×10 cm2

et d’avoir toujours été disponible pour les pièces mécaniques de DéPhy. Je prends bien soin de ton muguet. Mais comme tu vas de paire avec M. Sébas-tien Dozias, je le remercie vivement pour avoir su régler mes problèmes d’élec-troniques. Sans eux, ma thèse aurait pu s’arrêter car DéPhy a eu quelques ca-prices. Les circuits électriques d’une voiture commande beaucoup de fonction et c’est le rôle qu’ont eus : M. Jacky Mathias, merci de m’avoir appris à faire les vidanges de ma voiture ; M. Bernard Dumax, qui a su participer à régler mes problèmes informatiques et le tableau électrique de DéPhy.

La carrosserie d’une voiture c’est ce qui fait qu’elle nous semble belle et j’avoue que c’est en leur présence que ma thèse m’a paru plus belle : tous.gremi mais plus particulièrement :

• M. André Bouchoule, ce fut un honneur pour moi de partager le bureau de vos post-doctorants et doctorante. Alors est-ce vous ou moi qui mar-chez le plus vite ?

• Mme Chantal Leborgne, je n’oublierai pas que c’est un peu grâce à toi que j’ai pu faire cette thèse.

• M. Nadjib Semmar, tu m’as permis d’utiliser ton matériel une semaine. • M. Cong Wang, pour m’avoir accueilli pendant mon séjour de deux mois

à Beijing (Chine).

Sans les sièges et l’intérieur nous ne nous sentons pas très à son aise dans une voiture et surtout nous n’avons pas envie de faire une longue route, c’est avec eux les post-doctorants et doctorants que je me suis sentie heureuse.

• Ceux qui ont commencé la même année que moi : Clément Zaepffel, Thomas Tillocher, Amaël Caillard, j’ai aimé toutes les conversations que

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iii nous avons pu avoir ensemble et aussi tous les fous rires.

• Ceux qui sont déjà partis : Alexey Lazurenko le partage de bureau « y a que ça de vrai ». Stéphanie Guillot plus qu’une doctorante j’ai trouvé une amie. Vanessa Vial merci pour ton écoute, ta disponibilité et tes conver-sations sans rapport avec la physique. Luc Albarède grâce à toi j’ai dé-couvert la vraie physique des plasmas. Xavier Mellhaoui, merci pour les séjours à Pornic qui sont très agréables.

• Ceux qui restent : Hervé Rabat, t’inquiètes pas la physique reste ton dada ; je n’oublierai pas les conversations « hors physique et boulot » partagées avec Murielle Manin pendant les pauses café. Sébastien Point, j’ai aimé nos échanges pendant le congrès SFP, si seulement j’avais prolongé un peu mon séjour, nous aurions continué nos conversations. Edward Romero toujours à l’ouest, mais tu me fais bien rire : « Yé souis Vénézuélien ». Maxime Mikikian, je regrette que le temps nous est éloigné. Pour les autres Corinne Duluard, Sylvain Tricot, Alain Leufroy, courage il ne vous reste plus long-temps.

• P. S. : Pour Alain et Luc qui se posent encore la question : « oui j’en ai une ! ». Le contrôle technique de la voiture n’aurait jamais vu le jour sans ces per-sonnes, je les remercie d’y avoir participer :

• M. Pascal Andreazza : pour les analyses DRX à incidence rasante.

• M. Alain Pineau : pour les analyses DRX et toutes les discussions de métal-lurgie.

• Mme Annie Richard : pour les analyses MEB.

• M. Thierry Sauvage : pour les analyses RBS et NRA.

• M. Yves Tessier : pour ces connaissances en RBS et le réglage du Van De Graaf.

Une voiture ne nous appartient pas sans argent. C’est grâce à l’équipe du CRT plasma-laser que j’ai pu avoir ma thèse : M. Baddreddine Bergaya sans vous je n’aurai pas pu être payée pendant cette thèse. Mmes Carole Guégan et Paola Ribeiro, je dois avouer que c’est grâce à vous que j’ai pu poser mes

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iv

congés en toute tranquillité.

Un dernier appel de phares à quelqu’un que je n’ai jamais rencontré mais qui m’a pourtant bien aidé dans la réalisation de ce manuscrit : M. Denis Roe-gel, maître de conférence à l’Université de Nancy, mon manuscrit ressemble exactement à ce que je voulais.

Une voiture n’existe que par les kilomètres que nous parcourons avec elle : ma famille et mes amis sont sûrement ceux avec lesquels j’ai partager le plus de kilomètre. Mes parents, ça y est votre petite dernière a fini ses études. . . Quel courage vous avez eu ! Mon frère et ma soeur (accompagnée par toute sa pe-tite famille), merci de m’avoir aidée et supportée toutes ces années : l’éter-nelle étudiante est enfin une « femme d’affaire ». Mes grand-parents vous avez su être là à tous le smoments d ema vie. Ma belle-mère et mon beau-père (même si à cet instant ce n’est que futur), merci pour vos encouragements. La bande de scouts : Aurélie et Nicolas ; Claire, Romain et Louise ; Séverine, Christophe et Éléonore ; Guillemette et Sébastien ; Sophie et Jean-Baptiste vous avez toujours su m’entourer. Bon certes, vous ne compreniez rien à mes études mais avec vous c’était une autre route que nous suivions. Je pense que vous vous souviendrez encore longtemps de « J’adore le feu ! ». Les amis divers : Flo-rence ; Natacha, Matthieu et Élyne ; Caroline ; Élodie ; Laurie, vous n’ont plus vous ne compreniez pas mon travail mais ce n’est pas grave car vous n’étiez pas là pour ça. Je me souviens de tous mes fous rires en votre compagnie. Pour certaine, les bancs de l’université de Versailles se souviendront longtemps de nos discussions.

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v

Une voiture n’existe que

par la présence d’une clé de contact

qui vous fait avancer : Thomas, c’est grâce à toi que j’ai tous ces projets. Heureusement que tu

m’aimes parce que me supporter tous les jours ne doit pas être facile. Tu es toujours là pour me

soutenir, me faire avancer et grandir. Dans ton regard, je me sens la plus belle.

J’avoue j’ai envie que la route soit la plus longue possible

en ta présence. ♥

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(10)

vii

Parce que j’ai tant de personnes à qui je dois dédier cette thèse, je préfère mettre un texte qui a traversé ma vie : Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup Il enrichit ceux qui le reçoivent Sans appauvrir ceux qui le donnent Il ne dure qu’un instant Mais son souvenir est parfois éternel Personne n’est assez riche pour s’en passer Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter Il crée le bonheur au foyer Il est le signe sensible de l’amitié Un sourire donne du repos à l’être fatigué Rend du courage aux plus découragés Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler Car c’est une chose qui n’a de valeur Qu’à partir du moment où il se donne Et si quelquefois vous rencontrez une personne Qui ne sait plus avoir le sourire Soyez généreux, donnez lui le vôtre Car nul n’a autant besoin d’un sourire Que celui qui ne peut en donner aux autres. Anonyme

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(12)

Table des mati`

eres

Glossaire xiii

Table des figures xv

Liste des tableaux xx

Introduction g´en´erale 1

Chapitre 1 Pr´esentation du travail de th`ese 3

1.1 Motivation du travail . . . 4

1.1.1 Description d’un tube cathodique . . . 4

1.1.2 Probl´ematique . . . 5

1.1.3 Objectif du travail . . . 11

1.2 Choix des mat´eriaux . . . 12

1.2.1 Rˆole du tungst`ene . . . 12

1.2.2 Rˆole du fer et de son oxyde . . . 13

1.3 M´ethodes d’´elaboration . . . 14

1.3.1 Proc´ed´e de d´epˆots par pulv´erisation magn´etron DC . . . 15

1.3.1.1 La pulv´erisation cathodique . . . 15

1.3.1.2 Principe de la pulv´erisation magn´etron . . . 16

1.3.2 Proc´ed´es d’oxydation . . . 18

1.3.2.1 Proc´ed´e thermique . . . 18

1.3.2.2 Post-oxydation in situ par plasma Radio-Fr´equence (RF) . 19 1.3.2.3 D´epˆot de l’oxyde par pulv´erisation r´eactive DC magn´etron puls´ee . . . 19

1.4 Conclusions . . . 20 ix

(13)

x Table des mati`eres

Chapitre 2 Dispositifs et protocoles exp´erimentaux 21

2.1 Description du bˆati de d´epˆot : D´ePhy . . . 23

2.2 Techniques d’analyse des couches . . . 26

2.2.1 Analyses nucl´eaires . . . 26

2.2.1.1 Spectroscopie par R´etrodiffusion de Rutherford . . . 26

2.2.1.2 Analyses par R´eactions Nucl´eaires . . . 27

2.2.1.3 M´ethode de simulation des spectres : SIMNRA . . . 29

2.2.2 Microscopie ´Electronique `a Balayage . . . 32

2.2.3 Caract´erisation de la structure cristalline par diffraction des Rayons X . . . 33

2.2.4 Mesure par Microscopie `a Force Atomique . . . 35

2.2.5 Mesure d’´emissivit´e thermique . . . 35

2.2.5.1 Mesure d’´emissivit´e thermique industrielle . . . 35

2.2.5.2 Mesure d’´emisssivit´e thermique en laboratoire . . . 36

2.2.6 Tests d’adh´esion des couches . . . 38

2.2.6.1 M´ethode industrielle du ruban adh´esif . . . 38

2.2.6.2 M´ethode par diffraction des Rayons-X . . . 38

2.3 Spectroscopie d’´Emission Optique . . . 40

2.4 Simulation CASINO . . . 42

2.5 Plan d’exp´eriences . . . 43

Chapitre 3 D´epˆots m´etalliques 45 3.1 D´epˆots multicouches . . . 47

3.1.1 Etudes pr´eliminaires du syst`eme Fe´ xOy/W/substrat de fer par si-mulation CASINO . . . 47

3.1.1.1 Influence de l’´epaisseur de la couche de tungst`ene sur le coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons (β) . . . 47

3.1.1.2 Influence de l’´epaisseur de la couche de fer sur le coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons . . . 48

3.1.1.3 Influence de l’´epaisseur de la couche d’oxyde de fer (Fe3O4) sur le coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons . . . 51

3.1.1.4 Conclusions . . . 52

3.1.2 Syst`eme bicouche Fe/W : r´esultats communs aux ´etudes des couches selon les conditions de d´epˆots . . . 53

(14)

xi

3.1.4 Etude `a haute pression . . . 61´

3.1.5 Caract´erisation par diffraction des rayons X de l’adh´erence de la couche de tungst`ene . . . 64

3.1.6 Etude par plan d’exp´eriences´ . . . 65

3.1.7 Conclusions . . . 67

3.2 D´epˆots d’alliage . . . 67

3.2.1 Conditions d’obtention des d´epˆots . . . 71

3.2.2 R´esultats communs `a l’´etude . . . 72

3.2.3 Mise en ´evidence des oscillations de composition . . . 74

3.2.4 Etude de la structure cristalline . . . 78´

3.2.5 Conclusion . . . 82

Chapitre 4 ´Elaboration des couches d’oxyde de fer 85 4.1 Etude de la post-oxydation thermique . . . 87´

4.1.1 Syst`eme bicouche FexOy/W : r´esultats communs `a l’´etude de l’oxy-dation selon les conditions de d´epˆots . . . 87

4.1.2 Oxydation des d´epˆots obtenus `a basse pression . . . 88

4.1.3 Oxydation des d´epˆots obtenus `a haute pression . . . 94

4.1.4 Conclusion . . . 97

4.2 Etude de la post-oxydation in situ . . . 98´

4.2.1 Caract´erisation du plasma par Spectroscopie d’´Emission Optique . 98 4.2.2 Etude des temps d’oxydation et de l’influence du rapport de flux´ ΦAr ΦO2102 4.2.3 Etude de l’influence de la position du porte-substrat . . . 103´

4.2.4 Etude de l’influence de la polarisation du porte-substrat . . . 108´

4.2.5 Mesures d’´emissivit´e thermique en laboratoire . . . 111

4.2.6 Conclusions . . . 112

4.3 D´epˆots par pulv´erisation r´eactive par magn´etron DC puls´e . . . 112

4.4 R´esultats par pulv´erisation magn´etron DC d’une cible de magn´etite . . . . 119

4.5 Conclusions . . . 120

Conclusion g´en´erale 121

Annexes 125

(15)

xii Table des mati`eres

Annexe B Analyses par R´eactions Nucl´eaires ou NRA 129

Annexe C Diffraction des Rayons X ou DRX 131

C.1 DRX en θ − 2θ . . . 131 C.2 DRX en incidence rasante . . . 132 C.3 Couplage DRX et mesure de d´eformations . . . 133

Annexe D Microscopie ´Electronique `a Balayage ou MEB 137

Annexe E Mesure d’´emissivit´e thermique 139

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Glossaire

Abr´

eviations usuelles

W : Tungst`ene Fe : Fer Fe3O4 : Magn´etite Fe2O3 : H´ematite FeO : W¨ustite O : Oxyg`ene Cu : Cuivre Si : Silicium Ar : Argon

CVD : de l’anglais Chemical Vapor Deposition, soit d´epˆot par voie chimique PVD : de l’anglais Physical Vapor Deposition, soit d´epˆot par voie physique

RBS : de l’anglais Rutherford Backscattering Spectroscopy, soit Spectroscopie par R´etro-diffusion de Rutherford

NRA : de l’anglais Nuclear Reaction Analysis, soit Analyses par R´eaction Nucl´eaire

MEB : Microscope ´Electronique `a Balayage

DRX : Diffraction des Rayons X

SEO : Spectroscopie d’´Emission Optique

CASINO : monte-CArlo SImulation of electroN trajectory in sOlids. DC : de l’anglais Direct Current, soit courant continu

RF : Radio-Fr´equence IR : Infra-Rouge

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xiv Glossaire

β: coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons

ε: ´emissivit´e thermique εM : D´eformation macroscopique

Constantes physiques

εAkoca = 0,8 εInvar = 0,5 σ: constante de Stefan-Boltzmann (5, 67 · 10−8 W · m−2· K−4)

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Table des figures

1.1 Sch´ema d’un tube cathodique : 1. Canon `a ´electrons, 2. Faisceau d’´electrons, 3. Masque s´eparateur des rayons rouge, bleu et vert, 4. Couches phosphorescentes (luminophores) avec des couches r´eceptrices de chaque couleur, 5. Gros plan sur la face int´erieure de

l’´ecran recouverte de luminophores . . . 5

1.2 Photographies MEB des trous d’un masque `a diff´erents grossissements . . . 5

1.3 Principe du doming . . . 6

1.4 Principales ´etapes de la fabrication du masque . . . 8

1.5 Sch´ema du principe g´en´eral de la pulv´erisation cathodique . . . 15

1.6 Magn´etron plan circulaire traditionnel . . . 17

1.7 Sch´ema des impulsions ´electriques g´en´er´ees par l’alimentation puls´ee . . . 20

2.1 Photographie du r´eacteur D´ePhy . . . 23

2.2 Photographie d’une vue de l’int´erieur de la chambre de d´epˆot . . . 24

2.3 Section efficace des r´eactions16O(d, p 0)17O et16O(d, p1)17O . . . 28

2.4 Comparaison d’un spectre simul´e et d’un spectre exp´erimental . . . 31

2.5 Comparaison d’un spectre simul´e et d’un spectre exp´erimental et position des pics observ´es 32 2.6 Sch´ema repr´esentatif du dispositif exp´erimental pour les mesures d’´emissivit´e thermique en milieu industriel . . . 36

2.7 Dispositif exp´erimental de la mesure d’´emissivit´e thermique en laboratoire. . . 37

2.8 Sch´ema repr´esentant un syst`eme film/substrat avec ses principales dimensions ainsi que le r´ef´erentiel de mesure des d´eformations et contraintes . . . 39

2.9 Forme g´en´erale des ´eprouvettes de traction utilis´ees . . . 40

2.10 Pr´esentation du dispositif exp´erimental . . . 40

(19)

xvi Table des figures

2.11 Pr´esentation du dispositif exp´erimental . . . 41

2.12 Spectre d’´emission optique obtenu sur le magn´etron de tungst`ene `a une puissance de 500 W et une pression d’Ar de 2, 8 · 10−1 Pa. . . 42

3.1 Evolution du coefficient de r´etrodiffusion en fonction de l’´epaisseur de la couche de´ tungst`ene . . . 48

3.2 R´epartition de l’´energie des ´electrons en fonction de la profondeur pour le syst`eme tungst`ene (350 nm)/substrat de fer . . . 49

3.3 Evolution du coefficient de r´etrodiffusion en fonction de l’´epaisseur de la couche de fer´ sur une couche de tungst`ene . . . 49

3.4 R´epartition de l’´energie des ´electrons incidents en fonction de la profondeur pour le syst`eme fer (200 nm)/W (350 nm)/substrat de fer . . . 50

3.5 R´epartition de l’´energie des ´electrons incidents en fonction de la profondeur pour le syst`eme Fe (x nm)/W (350 nm)/substrat de fer . . . 51

3.6 Evolution du coefficient de r´etrodiffusion en fonction de l’´epaisseur de la couche de´ magn´etite sur une couche de tungst`ene . . . 52

3.7 R´epartition de l’´energie des ´electrons incidents en fonction de la profondeur pour un syst`eme magn´etite (400 nm)/W (350 nm)/substrat de fer . . . 53

3.8 Simulation CASINO pour un d´epˆot de tungst`ene de 350 nm et de la magn´etite de 360 nm, βtotal = 0, 453 . . . 54

3.9 Pr´esentation des spectres th´eorique et simul´e en RBS . . . 56

3.10 Images MEB de d´epˆots Fe/W sur substrat de Fe . . . 57

3.11 Spectre de diffraction des rayons X de l’´echantillon PP028 . . . 60

3.12 Images MEB de d´epˆots de Fe/W sur substrat de fer . . . 60

3.13 Spectres simul´e et exp´erimental obtenu par RBS de l’´echantillon PP011 . . . 61

3.14 Spectre de diffraction des rayons X de l’´echantillon PP011 . . . 62

3.15 Spectre de diffraction des rayons X de l’´echantillon PP042 . . . 63

3.16 Spectres exp´erimentaux r´ealis´es en RBS de l’´echantillon PP044 avant et apr`es test au ruban adh´esif . . . 64

(20)

xvii 3.18 Simulation CASINO concernant des d´epˆots d’alliage . . . 69 3.19 Simulation CASINO concernant des d´epˆots d’alliage . . . 70

3.20 Spectres exp´erimentaux et simul´es r´ealis´es en RBS du premier ´echantillon d’alliage . . 70 3.21 Dessin sch´ematique d’une g´eom´etrie magn´etron plan . . . 71

3.22 Dessin sch´ematique de la g´eom´etrie entre les cibles et le porte-substrat . . . 71 3.23 Images MEB d’un d´epˆot de Fe-W sur substrat de fer . . . 72 3.24 Images MEB d’un ´echantillon de tungst`ene pur d´epos´e sur du cuivre (substrat de fer)

×50000, 8 kV . . . 73 3.25 Images AFM d’un d´epˆot de Fe-W sur substrat de fer . . . 74 3.26 Image MEB d’un ´echantillon r´ealis´e `a vitesse de rotation = 3 tour·min−1d´epos´e pendant

5 min. ×80000, 8 kV . . . 74 3.27 Spectres RBS des alliages r´ealis´es `a vitesse constante en fonction du temps de d´epˆots . 75

3.28 Spectres RBS des alliages r´ealis´es `a temps constant pour des vitesses de rotation variables 76 3.29 Spectre exp´erimental obtenu par RBS pour un ´echantillon d’alliage d´epos´e sans rotation

pendant 5 min. . . 77 3.30 Diffractogramme en θ-2θ d’un alliage `a temps de d´epˆots fixe = 5 min. . . 78 3.31 Diffractogramme pour une incidence Ω de 3◦ d’un alliage `a temps de d´epˆots fixe = 5 min. 79 3.32 Diagramme de phase de Fe-W [1, 2] . . . 82

4.1 Pr´esentation des spectres th´eorique et simul´e en RBS . . . 88 4.2 Spectres simul´e et th´eorique obtenu par NRA sur l’´echantillon PP028 apr`es oxydation. . 89

4.3 Images MEB d’un d´epˆot de FexOy/W sur substrat de fer de l’´echantillon PP028. . . . 90 4.4 Spectre de diffraction des rayons X de l’´echantillon PP028 apr`es oxydation . . . 90 4.5 Spectres exp´erimentaux et simul´es de l’´echantillon PP011 apr`es oxydation . . . 91 4.6 Images MEB d’un d´epˆot de Fe3O4/W sur substrat de fer de l’´echantillon PP011 . . . . 92 4.7 Spectre exp´erimental obtenu en DRX de l’´echantillon PP011 apr`es oxydation . . . 92 4.8 Spectres simul´e et th´eorique obtenus par NRA sur l’´echantillon PP042 apr`es oxydation. 94 4.9 Images MEB d’un d´epˆot de Fe3O4/W sur substrat de fer de l’´echantillon PP042 . . . . 95 4.10 Image MEB d’une vue d’ensemble de l’´echantillon PP042 oxyd´e ×5000, 5 kV . . . 96

(21)

xviii Table des figures 4.12 Indexation des pics d’un spectre d’´emission optique `a rapport de flux ΦAr

ΦO2 = 0, 3 et

puissance de plasma fixe = 500 W pour une pression partielle de 5 · 10−1 Pa . . . 99

4.13 Spectre d’´emission optique `a puissance de plasma fixe = 500 W pour une pression partielle de 5 · 10−1 Pa `a diff´erents rapports de flux ΦAr ΦO2 . . . 100

4.14 Spectre d’´emission optique `a puissance de plasma fixe = 500 W pour un rapport ΦAr ΦO2 = 0 soit 100 % d’oxyg`ene . . . 101

4.15 Graphes pr´esentant l’intensit´e des raies O∗ `a 777, 43 nm et O+ 2 `a 558, 60 nm . . . 102

4.16 Spectres exp´erimentaux et simul´es obtenus par NRA . . . 104

4.17 Image MEB de l’´echantillon PP093 r´ealis´ee `a ×50000, 8 kV . . . 105

4.18 Spectres exp´erimentaux et simul´es obtenus par NRA . . . 106

4.19 Image MEB de l’´echantillon PP103 r´ealis´ee `a ×50000, 5 kV . . . 107

4.20 Spectre de diffraction des rayons X de l’´echantillon PP103 . . . 108

4.21 Spectres exp´erimentaux et simul´es obtenus par NRA . . . 110

4.22 Image MEB de l’´echantillon PP098 r´ealis´ee `a ×50000, 5 kV . . . 111

4.23 Spectres obtenus en DRX `a incidence rasante `a 0, 5◦ sur des ´echantillons r´ealis´es `a diff´erents m´elanges de gaz : PP120 : oxyg`ene pur, PP123 : ΦAr ΦO2 = 1 et PP124 : ΦAr ΦO2 = 2, 6115 4.24 Diagramme de phase du syst`eme FeO [1, 2] . . . 116

4.25 R´esultats de la simulation obtenus par SIMNRA sur l’´echantillon PP120 . . . 117

4.26 Image MEB de l’´echantillon PP123 r´ealis´ee `a ×50000, 5 kV . . . 117

4.27 Diagramme obtenu par DRX en incidence rasante `a 0, 5◦sur l’´echantillon PP132 d´epos´e sur substrat de verre . . . 118

4.28 Spectres obtenus en DRX en incidence rasante `a 0, 5◦ sur l’´echantillon PP134 d´epos´e sur substrat de verre . . . 120

A.1 Acc´el´erateur de particules de Van der Graaf . . . 126

A.2 Principe de l’analyse RBS . . . 128

C.1 Sch´ema du montage DRX en θ − 2θ . . . 132

C.2 Sch´ema du montage en DRX en incidence rasante . . . 133

C.3 Sch´ema du montage exp´erimental pour le diffractom`etre 4-C . . . 134

(22)

xix D.1 Sch´ema de principe du MEB . . . 138

(23)

Liste des tableaux

1.1 βcalcul´e par De Vries [3] pour des mat´eriaux ayant des num´eros atomiques diff´erents . 7 1.2 Tableau r´ecapitulatif des propri´et´es des mat´eriaux [4] . . . 13

3.1 Tableau pr´esentant les r´esultats des analyses RBS pour les ´echantillons PP028 et PP042 55 3.2 Tableau r´ecapitulatif des ´echantillons r´ealis´es `a basse pression . . . 59

3.3 Tableau r´ecapitulatif des ´echantillons r´ealis´es `a haute pression . . . 62

3.4 Valeurs calcul´ees de la d´eformation macroscopique εM . . . 65 3.5 Tableau r´ecapitulatif des param`etres ´etudi´es pour le plan d’exp´eriences . . . 66 3.6 Tableau r´ecapitulatif des param`etres ´etudi´es pour le plan d’exp´eriences . . . 66 3.7 Variation des ´epaisseurs de couches avec la vitesse de rotation . . . 76

3.8 Conditions de recuit de l’´echantillon d´epos´e `a 0, 8 tour · min−1 pendant 5 min . . . . 78 3.9 Variations des positions angulaires de FWHM et des valeurs des param`etre de maille (a)

des pics du α-W(Fe). Ces valeurs ont ´et´e obtenues surr les diagrammes 2θ avec Ω fix´e `a 3◦ - o`u Ω est l’angle d’incidence du faisceau Rayon-X. . . . 83

4.1 R´esultats de la simulation obtenus par SIMNRA pour l’´echantillon PP028 . . . 89 4.2 R´esultats de la simulation obtenus par SIMNRA pour l’´echantillon PP011 . . . 91 4.3 Mesure d’´emissivit´e r´ealis´ee sur les ´echantillons d´epos´es `a basse pression . . . 93

4.4 R´esultats de la simulation obtenus par SIMNRA sur PP042 apr`es oxydation. . . 95 4.5 Mesure d’´emisivit´e r´ealis´ee sur les ´echantillons d´epos´es `a 1 Pa . . . 97 4.6 Tableau r´ecapitulatif des conditions de d´epˆots du bicouche . . . 98 4.7 Conditions exp´erimentales des diff´erents ´echantillons ´etudi´es `a puissance RF fix´ee `a 500

W, la pression totale est de 5 · 10−1 Pa . . . 100

(24)

xxi 4.8 Conditions exp´erimentales des diff´erents ´echantillons ´etudi´es `a puissance RF fix´ee `a 500

W, la pression totale ´etant de 5 · 10−1 Pa . . . 103 4.9 R´esultats de la simulation obtenus par SIMNRA . . . 103 4.10 Conditions exp´erimentales des diff´erents ´echantillons ´etudi´es en fonction de la position

du porte-substrat dans l’enceinte . . . 105 4.11 R´esultats de la simulation obtenus par SIMNRA . . . 107 4.12 Conditions exp´erimentales des diff´erents ´echantillons ´etudi´es plac´es `a 10, 5 cm avec un

plasma en oxyg`ene pur en fonction de la polarisation du porte-substrat . . . 109 4.13 R´esultats de la simulation obtenus par SIMNRA . . . 109 4.14 Valeurs d’´emissivit´e thermique pour diff´erents ´echantillons (∗ : valeur de l’´emissivit´e

thermique mesur´ee de fa¸con industrielle avec pour r´ef´erence Akoca εAkoca = 0, 37) . . 112 4.15 Conditions de d´epˆot de la couche d’oxyde par pulv´erisation r´eactive magn´etron D.C.

puls´e, ∗´echantillons non analys´es . . . 114 4.16 Conditions de d´epˆot de la couche d’oxyde par pulv´erisation r´eactive magn´etron D.C.

puls´e sur substrat en verre . . . 118 4.17 Conditions de d´epˆot de la couche d’oxyde par pulv´erisation magn´etron D.C. d’une cible

(25)
(26)

Introduction g´

en´

erale

La t´el´evision, qui de nos jours n’en poss`ede pas une ? Qui n’´eprouve pas du plaisir `a s’installer confortablement dans un canap´e et `a regarder soit un film soit les derni`eres nouvelles du monde ? Les t´el´eviseurs doivent ˆetre de moins en moins encombrants en gardant une qualit´e d’image exceptionnelle. Cependant pour que le consommateur puisse se reconnaˆıtre dans ce produit, il faut que le prix reste abordable. Nous voyons de plus en plus d’´ecran plasma ou LCD. Mais les prix qu’ils proposent ne sont pas tr`es abordables,

alors le tube cathodique reste une valeur sˆure. Les tubes cathodiques doivent donc rester

performants et `a un prix mod´er´e.

Dans un tube cathodique, le masque est un ´el´ement qui est responsable de la qualit´e de l’image. Le masque est une plaque m´etallique constitu´ee de trous servant `a la s´election des couleurs sur la dalle de verre. Il est soumis `a des gradients de temp´erature lors du bombardement des ´electrons. Il est alors le si`ege de contraintes thermiques conduisant `a des d´eformations. C’est pourquoi au cours de nos travaux de recherche, nous avons voulu am´eliorer ses performances en proposant d’ajouter `a un masque en mat´eriau commun, le fer (Fe), une couche mince minimisant les d´eformations. Nous avons choisi un mat´eriau r´efractaire le tungst`ene (W) qui poss`ede un bon coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons,

et aussi l’oxyde de fer sous forme magn´etite (Fe3O4) car il poss`ede un bon coefficient

d’´emissivit´e thermique. Ceci devant conduire `a diminuer l’´energie d´epos´ee et `a r´eduire les gradients thermiques.

Nous souhaitons r´ealiser des d´epˆots de couches minces de ces deux mat´eriaux. Pour se faire, nous avons choisi d’utiliser le proc´ed´e de pulv´erisation magn´etron. Ce proc´ed´e, connu des industriels, est simple `a installer dans une chaˆıne de production. Le proc´ed´e magn´etron poss`ede ´egalement un grand avantage qui s´eduit les industriels : il est robuste

(27)

2 Introduction g´en´erale et il permet de r´ealiser des d´epˆots de couches `a des vitesses assez ´elev´ees.

Dans une premi`ere partie, nous ferons une pr´esentation g´en´erale du travail de th`ese.

Nous d´ecrirons un tube cathodique, les raisons du choix des mat´eriaux utilis´es, puis les m´ethodes d’´elaboration employ´ees.

Dans une deuxi`eme partie, nous aborderons les dispositifs exp´erimentaux utilis´es

puis les techniques d’analyses dont nous nous sommes servis pour caract´eriser nos ´echan-tillons.

Dans une troisi`eme partie nous pr´esenterons les r´esultats concernant les d´epˆots

m´etalliques uniquement.

Enfin dans une quatri`eme partie, nous pr´esenterons l’´elaboration des couches d’oxyde

de fer, et quelles ont ´et´e les diff´erentes techniques utilis´ees pour l’obtenir : proc´ed´e ther-mique post-d´epˆot, oxydation in-situ par plasma oxydant initi´e par antenne RF ou d´epˆot de couche d’oxyde par pulv´erisation r´eactive par magn´etron DC puls´e.

(28)

Chapitre 1

Pr´

esentation du travail de th`

ese

Voyez-vous dans la vie, il n’y a pas de solutions.

Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions les suivent. Vol de nuit, Antoine de Saint-Exupéry

Sommaire

1.1 Motivation du travail . . . 4 1.1.1 Description d’un tube cathodique . . . 4 1.1.2 Probl´ematique . . . 5 1.1.3 Objectif du travail . . . 11 1.2 Choix des mat´eriaux . . . 12 1.2.1 Rˆole du tungst`ene . . . 12 1.2.2 Rˆole du fer et de son oxyde . . . 13 1.3 M´ethodes d’´elaboration . . . 14 1.3.1 Proc´ed´e de d´epˆots par pulv´erisation magn´etron DC . . . 15 1.3.2 Proc´ed´es d’oxydation . . . 18 1.4 Conclusions . . . 20

(29)

4 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese

1.1

Motivation du travail

Le Centre de Recherche Technologique (CRT) Plasma Laser et la soci´et´e Philips ont souhait´e entreprendre une collaboration de recherche sur l’am´elioration des performances

des tubes cathodiques. Dans ce contexte, le Groupe de Recherche sur l’´Energ´etique des

Milieux Ionis´es (GREMI) a ´et´e sollicit´e pour intervenir sur les am´eliorations `a apporter au masque du tube cathodique pour diminuer les d´eformations qui nuisent `a la qualit´e de l’image. Nous pouvions intervenir sur la r´ealisation d’un nouveau mat´eriau ou am´eliorer un mat´eriau d´ej`a existant. Nous avons choisi d’am´eliorer les mat´eriaux d´ej`a existants afin

de ne pas augmenter les coˆuts de production. Nous disposions de deux mat´eriaux : un

coˆuteux l’Invar (Fe64Ni36) tr`es stable thermom´ecaniquement et un autre plus ´economique

l’Akoca (fer doux) mais moins stable. Nous avons d´ecid´e de travailler avec l’Akoca et de lui donner au minimum les propri´et´es de l’Invar, en r´ealisant le d´epˆot d’une ou plusieurs couches minces par plasma sur sa surface. Cependant la soci´et´e Philips s’est retir´ee du projet `a la fin de la premi`ere ann´ee de cette th`ese.

Dans un premier temps, nous allons d´ecrire un tube cathodique et son fonctionnement, dans un second temps nous poserons plus pr´ecis´ement le probl`eme et dans un troisi`eme temps nous pr´esenterons l’objectif de notre travail.

1.1.1

Description d’un tube cathodique

Un tube cathodique est constitu´e de six composants : un cˆone de verre (face arri`ere), un cˆone m´etallique interne (protection magn´etique), un canon `a ´electrons, une bobine de d´eviation, un masque m´etallique (s´election locale des couleurs) et une dalle de verre (´ecran).

Sur la face interne de la dalle de verre sont appliqu´ees verticalement des bandes de luminophores alternativement bleues, rouges ou vertes. L’image couleur est reconstitu´ee par combinaison d’intensit´es vari´ees de ces trois couleurs de base (fig. 1.1) [4].

(30)

1.1. Motivation du travail 5

Fig. 1.1 – Sch´ema d’un tube cathodique : 1. Canon `a ´electrons, 2. Faisceau d’´electrons, 3. Masque

s´eparateur des rayons rouge, bleu et vert, 4. Couches phosphorescentes (luminophores) avec des couches r´eceptrices de chaque couleur, 5. Gros plan sur la face int´erieure de l’´ecran recouverte de luminophores

1.1.2

Probl´

ematique

Ce travail de th`ese porte sur l’´etude de l’am´elioration des propri´et´es de d´eformation d’un masque de tube cathodique. Le masque est une feuille m´etallique de 200 µm d’´epais-seur, en Invar ou en Akoca, perc´ee de 300 `a 500 000 trous (rectangulaires de 200 × 400

µm2) comme nous pouvons le voir sur la figure suivante (fig. 1.2).

1.2.(a): Photographie MEB des trous d’un masque ×25000, 20 kV

1.2.(b): Photographie MEB des trous d’un masque ×140000, 20 kV

Fig. 1.2 – Photographies MEB des trous d’un masque `a diff´erents grossissements

(31)

´elec-6 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese trons qui g´en`ere trois faisceaux d’´electrons. Le masque assure la s´eparation g´eom´etrique des trois faisceaux d’´electrons de mani`ere `a leur assigner des points d’impacts corres-pondants aux luminophores auxquels ils sont associ´es. Chaque faisceau est d´edi´e `a une couleur de base. Le m´ecanisme de s´election des couleurs est fond´e sur la cr´eation d’ombres empˆechant un faisceau donn´e d’atteindre des luminophores qui ne lui sont pas associ´es.

`

A chaque perforation du masque correspond un triplet (bleu, rouge, vert) sur l’´ecran. Les ombres sont cr´e´ees par les diff´erences d’angle d’incidence des trois faisceaux au passage des trous. Les diff´erences d’´eclairement entraˆınent une r´epartition non uniforme du gra-dient de temp´erature car le faisceau d’´electrons est focalis´e sur un endroit du masque et ´echauffe localement celui-ci. C’est cette r´epartition non uniforme qui est responsable de la d´eformation de l’image. La g´eom´etrie du masque (courbure, r´eseau de trous) est li´ee `a celle de l’´ecran. La position relative du masque et de la couche des luminophores a une grande influence sur la qualit´e de l’image. Un d´eplacement du masque affecte les points d’impacts des ´electrons sur l’´ecran et cause donc une perturbation : d´efaut de brillance, contraste, qualit´e de la couleur. . . Une modification de la distance masque-´ecran conduit `a une d´ecoloration de l’image. C’est la raison pour laquelle la dilatation du masque est un point critique pour les performances d’un tube cathodique (fig. 1.3).

20%

Luminophores Fonction principale du masque :

sélection des couleurs

Fonction contrainte : doming

Déformation du masque "à chaud" : doming Décoloration

80%

Position du masque à froid

Faisceau d'électrons

Fig. 1.3 – Principe du doming

(32)

1.1. Motivation du travail 7 moins soumis aux effets d’un gradient de temp´erature car il poss`ede un faible coefficient

d’expansion thermique de 1, 2·10−6K−1 `a 300 K avec un coefficient d’´emissivit´e thermique

ε= 0, 5 (alors que pour l’Akoca, la valeur est de 12 · 10−6 K−1 `a 300 K avec un coefficient

d’´emissivit´e thermique ε = 0, 8).

La d´eformation du masque est ´egalement li´ee au coefficient de r´etrodiffusion des ´elec-trons (β). Si les ´elec´elec-trons sont suffisamment r´etrodiffus´es le masque sera moins ´echauff´e lo-calement. Pour am´eliorer le coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons des masques (Akoca

ou Invar), une projection d’oxyde de bismuth (Bi2O3), qui est un mat´eriau lourd, est

r´ealis´e. Le coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons (β) d´epend du num´ero atomique de l’´el´ement et de l’´energie des ´electrons incidents (en g´en´eral 25 − 30 keV pour un tube cathodique) comme nous pouvons le voir dans le tableau 1.1 suivant.

Mat´eriaux Formule Pourcentage

massique de l’´el´ement (%) Num´ero ato-mique (Z) β Fer Fe 100 26 0, 277 Invar FexNi1−x Fe : 64 ; Ni : 36 Fe : 26 ; Ni : 28 0, 283 Oxyde de Fer Fe3O4 Fe : 72, 3 ; O : 27, 7 Fe : 26 ; O : 8 0, 223 Oxyde de Bismuth Bi2O3 Bi : 89, 7 ; O : 10, 3 Bi : 83 ; O : 8 0, 453 Tungst`ene W 100 74 0, 48

Tab. 1.1 – βcalcul´e par De Vries [3] pour des mat´eriaux ayant des num´eros atomiques diff´erents

Le d´epˆot de la couche d’oxyde de bismuth sur le masque pr´esente deux inconv´enients majeurs : d’une part la technique de d´epˆot utilis´ee, projection de type pistolet `a peinture qui g´en`ere des particules `a l’int´erieur du tube et d’autre part le d´epˆot n’est pas homog`ene en surface. Il est souhaitable que cette ´etape disparaisse de la chaˆıne de production.

Notre projet doit de plus pouvoir s’adapter `a la chaˆıne de production d´ecrite sur le sch´ema suivant (fig. 1.4).

(33)

8 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese F o urn is se ur d em éta l G r a v ure Ava n t a ss em bla g e Ap r è s a ss em bla g e R e cui t E m b o u t iss a g e Dég r a iss ag e O xy da t ion N e tt oy a g e E x p o si t ion F ri tta g e P om pa g e É vap or a t ion Dépôt Pla sm a P ro j e c t ion d e B i 2 O 3

Fig. 1.4 – Principales ´etapes de la fabrication du masque

Elle comprend un certain nombre d’´etapes qu’il convient de d´ecrire. La gravure sert `a former les trous du masque. Le recuit permet de relaxer les contraintes contenues dans le mat´eriau mais ´egalement d’assurer une recristallisation afin de faciliter le pressage et aussi d’am´eliorer les propri´et´es magn´etiques. Pour ce faire les toiles de masque subissent

un traitement thermique (> 750◦C) en atmosph`ere l´eg`erement r´eductrice (N

2 + H2).

L’ emboutissage permet de mettre en forme la toile du masque, cette mise en forme

d´etermine le rayon de courbure du masque. Le d´egraissage sert `a nettoyer le masque

mais aussi `a pr´eparer la surface pour l’´etape d’oxydation. Le d´egraissage consiste `a

rin-cer la toile du masque dans des solvants organiques (trichloro´ethyl`ene `a chaud : 80◦C).

L’oxydation permet de r´etablir les propri´et´es magn´etiques et de relaxer les contraintes.

De plus, faire croˆıtre une couche d’oxyde (Fe3O4) en surface permet d’augmenter le

coef-ficient d’´emissivit´e thermique et d’avoir une couche anti-corrosion pour les ´etapes qui suivent dans le proc´ed´e. Cependant la couche d’oxyde diminue la r´eflexion des ´electrons. Au cours de cette ´etape, la combustion des gaz est incompl`ete pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’oxyg`ene libre dans le four. L’exposition permet le d´epˆot des phosphores de trois couleurs (bleu, rouge, vert) sur la dalle de verre en fonction de la position de chaque trou du masque. Le masque est recouvert d’une couche d’oxyde de bismuth par projection (`a l’aide d’un pistolet `a peinture) puis s´ech´e `a l’aide d’un jet d’air. Apr`es cette ´etape le

(34)

1.1. Motivation du travail 9 masque est d´efinitivement fix´e `a la dalle de verre (par des clips). Le frittage permet de sceller la dalle et le cˆone (partie arri`ere du tube) pour ainsi former une ampoule. Le pom-page a pour but de faire le vide `a l’int´erieur de l’ampoule. Cette ´etape est accompagn´ee

d’un cycle thermique pour acc´el´erer le d´egazage. L’´evaporation a pour but d’am´eliorer le

vide dans le tube. Pendant cette phase, nous ajoutons du baryum qui a pour cons´equence

de cr´eer des successions de r´eactions chimiques avec O2, N2, CO, CO2, H2 et H2O selon

les r´eactions suivantes 1.1.

2 Ba + O2 −→ 2 BaO 3 Ba + N2 −→ Ba3N2 3 Ba + 2 CO −→ BaC2 + 2BaO 5 Ba + 2 CO2 −→ BaC2 + 4BaO Ba + H2 −→ BaH2 Ba + H2O −→ BaO + H2 (1.1)

Ces esp`eces hormis H2 condensent sur les parois.

D’apr`es le sch´ema (fig. 1.4), nous pouvons intervenir dans les ´etapes du proc´ed´e indus-triel en choisissant bien le moment du d´epˆot de couches minces par pulv´erisation plasma. Certaines ´etapes seront supprim´ees si nous d´eposons des mat´eriaux qui poss`edent les bonnes propri´et´es et notamment celles similaires `a la couche d’oxyde de bismuth (am´e-lioration du coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons). Pour comprendre ce qui se passe sur le masque, il faut prendre en compte tous les param`etres externes ou internes qui influencent son comportement.

Des contraintes, li´ees au fonctionnement du tube, dites internes (faisceau d’´electrons, vide) ou externes (choc m´ecanique, champ magn´etique, vibration) affectent la fonction principale du masque.

Les contraintes internes au fonctionnement du tube • La d´eformation du masque ou « doming » (fig. 1.3)

Dans un tube cathodique environ 20 % des ´electrons passent au travers du masque et viennent exciter les luminophores sur l’´ecran. Les 80 % restant sont absorb´es ou

(35)

10 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese r´efl´echis par le masque lors du balayage du faisceau. L’´echauffement li´e `a la dis-sipation de l’´energie de ces ´electrons provoque une d´eformation locale du masque conduisant `a la diminution ou la perte de la s´election des couleurs. Ce ph´enom`ene, appel´e « doming », est particuli`erement critique pour la qualit´e de l’image. Ce com-portement du masque d´epend de sa g´eom´etrie (rayon de courbure), de sa stabilit´e thermique (coefficient de dilatation thermique) et de sa capacit´e `a dissiper l’´energie re¸cue (coefficient d’´emissivit´e).

• Le contraste

Le contraste lumineux d’un tube cathodique est li´e aux diff´erences de luminosit´e entre les parties claires et les parties fonc´ees de l’image. Le noir est l’´el´ement pr´e-pond´erant, sa qualit´e permet de d´eterminer le contraste. En effet, le noir est r´ealis´e par des diff´erences de luminosit´e sur les luminophores. Il est une des couleurs qui sollicite le plus le masque. Le noir entraˆıne un ´echauffement local du masque car au-cun luminophore n’est atteint. L’un des effets n´efastes sur un bon niveau de noir est la r´eflexion multiple des ´electrons primaires sur les diverses parties du tube (´ecran, cˆone m´etallique et masque). Ces ´electrons g´en`erent une lumi`ere parasite sur tout l’´ecran, ce qui d´egrade le contraste.

Les contraintes externes au fonctionnement du tube • La microphonie

Lorsqu’un t´el´eviseur est en fonctionnement, diff´erentes contraintes apparaissent. En effet, le t´el´eviseur est soumis aux vibrations dues `a de nombreuses sources d’ex-citation (haut-parleur, chassis. . . ). Ces parasites sont responsables de la vibration du masque. Ainsi ce dernier perd toutes ses propri´et´es initiales en s’´ecartant de sa position initiale : des d´ecolorations de l’image apparaissent.

Le comportement vibratoire du masque (fr´equence et amplitude de r´esonance) est fonction des propri´et´es m´ecaniques, de la g´eom´etrie et de l’´epaisseur du masque. • Les chocs

Lors du transport ou de l’utilisation, le tube cathodique peut subir des secousses ou des vibrations. Ces secousses ou vibrations affectent la tenue m´ecanique du masque.

(36)

1.1. Motivation du travail 11 En effet le masque plac´e derri`ere l’´ecran est fix´e sur des ressorts, mais ces ressorts peuvent casser et ne plus assurer leur rˆole : stabilisation du masque. Le masque se d´et´eriorera alors de mani`ere irr´eversible au-del`a d’une certaine valeur de d´eforma-tion.

• La protection magn´etique

Le faisceau d’´electrons est sensible au champ magn´etique terrestre. Le masque avec le cˆone m´etallique jouent un rˆole protecteur en ´ecrantant le champ magn´etique terrestre.

1.1.3

Objectif du travail

L’Akoca est un mat´eriau qui se d´eforme plus que l’Invar lors de l’´echauffement. Pour diminuer cet effet, il est n´ecessaire de r´ealiser un d´epˆot d’oxyde de bismuth afin d’am´e-liorer le coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons et donc l’´energie transf´er´ee par les ´elec-trons. Nous avons propos´e de trouver un syst`eme de d´epˆots de couches minces permettant d’am´eliorer le coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons ainsi que le coefficient d’´emissivit´e thermique.

Mon travail de th`ese a consist´e `a optimiser les propri´et´es d’un d´epˆot m´etallique sur un masque. Ce d´epˆot m´etallique doit am´eliorer la stabilit´e du mat´eriau sous l’effet du bom-bardement ´electronique. Les couches doivent ˆetre adh´erentes. Pour ce faire, les mat´eriaux poss´ederont trois propri´et´es :

• un bon coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons pour que la plus grande partie de l’´energie soit r´efl´echie,

• un bon coefficient d’´emissivit´e infrarouge pour r´e´emettre au maximum l’´energie re¸cue par bombardement sous forme de rayonnement infrarouge,

• une bonne stabilit´e thermique pour la partie de l’´energie absorb´ee.

Le choix s’est donc port´e sur le tungst`ene et le fer. Les raisons de ce choix sont d´ecrites dans le paragraphe suivant.

(37)

12 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese

1.2

Choix des mat´

eriaux

1.2.1

ole du tungst`

ene

Le tungst`ene (W) est un m´etal avec un haut pouvoir r´efractaire et il poss`ede donc un coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons (β) ´elev´e [5]. Nous savons que la croissance du tungst`ene par pulv´erisation est colonnaire, et qu’il est plus ou moins dense selon la pression de d´epˆot [6, 7]. Le tungst`ene existe sous deux formes cristallines : la phase α de structure cubique centr´ee et la phase β de structure cubique de type A15. La formation de cette derni`ere phase d´epend en partie de la pr´esence d’oxyg`ene dans l’enceinte [8, 9, 10].

Le tungst`ene est un m´etal gris [4]. Il poss`ede le plus haut point de fusion : 3422◦C, la

plus faible pression de vapeur et la plus grande force de traction de tous les m´etaux `a une

temp´erature sup´erieure `a 1650◦C. Sa r´esistance `a la corrosion est excellente et il ne peut

ˆetre que l´eg`erement attaqu´e par les acides min´eraux. Le tungst`ene m´etallique forme une

couche d’oxyde (WO2) protecteur lorsqu’il est expos´e `a l’air. Ajout´e en faible quantit´e

aux alliages d’acier, il augmente leur duret´e. Un peu d’histoire

Le premier a suppos´e l’existence du tungst`ene (du su´edois tung sten signifiant « pierre lourde ») est Peter Woulfe, en 1779, alors qu’il examinait de la wolframite. Il d´etermina que ce min´eral devait contenir une autre substance. En 1781, Carl Wilhelm Scheele ´eta-blit qu’un nouvel acide ´etait form´e `a partir du tungstenite. Scheele et Berman sugg´er`erent qu’il devait ˆetre possible d’obtenir un nouveau m´etal en r´eduisant cet acide. Jos´e et Fausto Elhuyar d´ecouvrirent, en 1783, un nouvel acide d´eriv´e de la wolframite identique `a l’acide tungstique. En Espagne, un peu plus tard (la mˆeme ann´ee), les deux fr`eres r´eussirent `a isoler le tungst`ene en r´eduisant l’acide avec du charbon. Il leur a ´et´e attribu´e la d´ecou-verte de l’´el´ement. Dans le tableau suivant (tab. 1.2), nous pr´esentons les propri´et´es des diff´erents mat´eriaux utilis´es.

(38)

1.2. Choix des mat´eriaux 13 Propri´et´es g´en´erales

Nom Tungst`ene Fer Magn´etite

ZSymbole 74W 26Fe Fe3O4

Masse Volumique (g · cm−3) 19, 25 7, 874 5, 2

Couleur Gris blanc Blanc argent´e

`

a reflet gris

Noir

Propri´et´es atomiques

Masse atomique (g · mol−1) 184 56 232

Structure cristalline cubique cen-tr´ee (pour la phase α, la plus stable) cubique cen-tr´ee (pour la phase α) cubique Propri´et´es physiques ´

Etat ordinaire solide solide,

ferro-magn´etique

solide, ferro-magn´etique Volume molaire (m3· mol−1) 9, 47 × 10−6 7, 09 × 10−6

Divers

Conductivit´e thermique (W · m−1· K−1) 174 80, 2

Chaleur massique (J · kg−1· K−1) 130 440

Morphologie – – petits cubes

et octa`edres jusqu’`a 1 mm de cˆot´e

Abondances isotopiques (%) 30, 67 91, 72 –

Coefficient d’´emissivit´e thermique `a 80◦C 0, 80

Coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons 0, 49 0, 37 –

Tab.1.2 – Tableau r´ecapitulatif des propri´et´es des mat´eriaux [4]

1.2.2

ole du fer et de son oxyde

Le fer (Fe) est un m´etal qui se d´eforme thermiquement, cependant il a l’avantage d’ˆetre ´economique. C’est cette derni`ere qualit´e qui fait de lui un m´etal [4] tr`es utilis´e par

(39)

14 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese les industriels. Le tableau pr´ec´edent (tab. 1.2) r´esume ses propri´et´es.

Le fer se pr´esente sous plusieurs formes allotropiques selon la temp´erature. Dans les condi-tions normales de pression et de temp´erature, c’est un solide cristallin de structure cubique centr´ee (phase α), ferromagn´etique (c’est-`a-dire que sous l’influence d’un champ magn´e-tique ext´erieur les moments magn´emagn´e-tiques s’alignent et conservent leur orientation apr`es la

disparition de ce champ). Apr`es 769◦C, le fer reste cubique centr´e mais devient

parama-gn´etique (c’est-`a-dire que sous l’influence d’un champ maparama-gn´etique ext´erieur les moments

magn´etiques s’alignent et perdent leur orientation apr`es la disparition de ce champ). `A

haute temp´erature (≥ 950◦C), il devient cubique face centr´ee (fer γ ou aust´enite). Au-del`a

de 1400◦C, il redevient cubique centr´e (fer δ) et reste paramagn´etique. Au-del`a de 1530C

il est liquide. Son point de Curie est de 769◦C. Dans ce travail, le fer sera le substrat mais

lors des d´epˆots nous l’utiliserons sous la forme oxyd´ee et il devra prot´eger le tungst`ene

contre l’oxydation car son hydroxyde (WO3H2O) est pulv´erulent [11].

Un des oxydes de fer, la magn´etite, poss`ede de bonnes propri´et´es magn´etiques. La

magn´etite (Fe3O4 ou v´eritable formule : Fe-Fe2O4) est un spinelle de structure cristalline

cubique. C’est un aimant naturel. Elle poss`ede un coefficient d’´emissivit´e thermique ´elev´e et favorise la conduction des ´electrons car c’est un semi-m´etal. Le tableau r´ecapitulatif (tab. 1.2) pr´esente ´egalement ses caract´eristiques.

C’est pourquoi nous avons d´ecid´e de travailler sur des d´epˆots bicouches de FexOy/W

ou sur des alliages de Fe-W comme nous le pr´esentons dans la suite du travail. En effet, nous avons choisi le tungst`ene pour son coefficient de r´etrodiffusion des ´electrons ´elev´e. Le fer est choisi pour son oxyde, la magn´etite, car elle poss`ede un bon coefficient d’´emissivit´e thermique.

1.3

ethodes d’´

elaboration

Il faut choisir une m´ethode compatible avec des proc´ed´es industriels et connue d’eux, permettant de r´ealiser des couches minces `a temp´erature ambiante : nous avons choisi la pulv´erisation cathodique DC, proc´ed´e bien maˆıtris´e au laboratoire GREMI.

(40)

1.3. M´ethodes d’´elaboration 15

1.3.1

Proc´

ed´

e de d´

epˆ

ots par pulv´

erisation magn´

etron DC

1.3.1.1 La pulv´erisation cathodique

La pulv´erisation cathodique connaˆıt un grand succ`es dans le domaine de l’´elaboration des m´etaux et des di´electriques. Il y a deux types de pulv´erisation cathodique : la pulv´e-risation cathodique simple et la pulv´epulv´e-risation cathodique r´eactive. Dans le premier cas, le plasma est cr´e´e dans un gaz neutre (argon) et dans l’autre cas, dans un milieu r´eactif. La pulv´erisation cathodique existe sous diff´erents types : diode `a courant continu (DC), triode `a courant continu ou haute fr´equence. Nous nous sommes surtout int´eress´es `a la pulv´erisation cathodique DC c’est pourquoi nous ne pr´esenterons que ce dispositif.

La pulv´erisation cathodique est un ph´enom`ene d’´ejection des particules `a partir de la surface d’un mat´eriau, lorsque celle-ci est bombard´ee par un flux de particules ´ener-g´etiques. Dans le sch´ema suivant (fig. 1.5) est pr´esent´e le principe de la pulv´erisation cathodique simple.

Ar +

Fig. 1.5 – Sch´ema du principe g´en´eral de la pulv´erisation cathodique

Les particules, g´en´eralement des ions Ar+ dans un plasma, sont acc´el´er´ees dans le

champ ´electrique de la cible. Lors de l’impact, ces ions pulv´erisent des atomes de la cible. Ceux-ci diffusent alors dans toute l’enceinte sous vide pr´ealable selon leur libre parcours moyen avec une ´energie cin´etique moyenne de quelques ´electrons-volt (eV). Un certain nombre d’entre eux sont recueillis sur un support appel´e substrat, plac´e en face de la

(41)

16 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese cible, et sur lequel ils forment une couche mince. Les dispositifs de pulv´erisation diode

en courant continu sont compos´es d’une enceinte `a vide o`u r`egne une pression r´esiduelle

inf´erieure `a 10−1 Pa, dans laquelle ont ´et´e dispos´ees deux ´electrodes planes (cathode et

anode) distantes de quelques centim`etres. La cathode, sur laquelle le mat´eriau `a pulv´eriser est fix´e, est reli´ee au pˆole n´egatif d’un g´en´erateur de tension de quelques centaines de volts `a quelques kilovolts. L’anode, sur laquelle est pos´e le substrat, est reli´ee `a la masse mais peut ´egalement ˆetre polaris´ee pour assister le d´epˆot par augmentation du flux d’ions.

Lors de la pulv´erisation cathodique r´eactive, nous sommes en pr´esence d’un m´elange de gaz. Les particules en pr´esence sont alors celles du gaz neutre, celles du gaz r´eactif et celles de la mati`ere pulv´eris´ee. Il peut y avoir r´eaction des esp`eces r´eactives avec les atomes de la cible, de la mati`ere pulv´eris´ee en phase gazeuse ou en surface du substrat.

Cependant, les vitesses de d´epˆot obtenues par ces techniques ne sont pas tr`es ´elev´ees donc les industriels ne l’utilisent qu’assez peu.

1.3.1.2 Principe de la pulv´erisation magn´etron

La cathode magn´etron est un perfectionnement de la cathode utilis´ee en pulv´erisa-tion diode classique. Ce perfecpulv´erisa-tionnement r´esulte de l’adjoncpulv´erisa-tion d’un champ magn´etique permanent intense, perpendiculaire au champ ´electrique, c’est-`a-dire parall`ele `a la cible.

Le sch´ema suivant (fig. 1.6) pr´esente le principe d’une pulv´erisation cathodique par magn´etron DC.

Dans un syst`eme diode classique, les ´electrons qui ne rencontrent pas d’atomes de gaz,

s’´eloignent perpendiculairement `a la cathode et se dirigent vers l’anode o`u il sont

neutra-lis´es. Si un champ ´electrique−→E est superpos´e `a un champ magn´etique −→B , les trajectoires

´electroniques s’enroulent autour des lignes de champ magn´etique. La probabilit´e pour les ´electrons d’ioniser un atome de gaz par collision au voisinage de la cathode augmentent donc consid´erablement. L’ionisation du gaz par des ´electrons ´emis par la cathode est donc augment´ee du fait de l’allongement de leur trajectoire. Les ions form´es au voisinage de la cathode sont acc´el´er´es vers celle-ci et le flux de particules pulv´eris´ees augmente et par suite la vitesse de d´epˆot. La mobilit´e ´electronique est donc r´eduite pour augmenter la fr´equence de collision entre les ´electrons et l’argon.

(42)

1.3. M´ethodes d’´elaboration 17 N S N S S N E z eAr Z one d e fort e io n is a t io n W Ar+ s ubstrat Lig n e s dec ha m p m ag n é t iqu eB r z dépôt c ib l e At o m e s neutres p ulvé r isés V Aimantspermanents

Fig. 1.6 – Magn´etron plan circulaire traditionnel

De plus, cette augmentation de l’ionisation conduit `a un abaissement de la pression de maintien du plasma. La pulv´erisation magn´etron sera effectu´ee en utilisant une seule ou plusieurs cathodes permettant de r´ealiser des multicouches et/ou des alliages.

La pulv´erisation magn´etron DC permet de d´eposer des m´etaux ainsi que des oxydes. Deux types de m´ethodes par pulv´erisation magn´etron seront utilis´es pour obtenir des oxydes conducteurs. La premi`ere m´ethode est l’utilisation d’une cible d’oxyde et la deuxi`eme m´ethode est la pulv´erisation r´eactive. La pulv´erisation directe de cible d’oxyde est difficile, les cibles ´etant isolantes. Pour pallier ce probl`eme, deux techniques sont couramment uti-lis´ees : la pulv´erisation magn´etron RF ou DC puls´e. La pulv´erisation r´eactive [12] consiste en l’utilisation d’un gaz r´eactif dans l’enceinte pendant le proc´ed´e de d´epˆot. Il y a r´e-action en phase gazeuse entre les atomes pulv´eris´es et le gaz excit´e. Parfois, les cibles poss`edent une affinit´e pour le gaz r´eactif et puis deviennent parfois isolantes. Dans ce cas, la pulv´erisation ne sera plus entretenue, il y a une cr´eation d’arcs et le plasma est instable. La pulv´erisation magn´etron RF fonctionne `a une fr´equence de 13, 56 MHz. Pendant l’alternance n´egative, la cathode magn´etron attire les ions et permet la pulv´erisation de la cible. Au cours de l’alternance positive, la cathode magn´etron attire les ´electrons qui la d´echargent [13]. Cependant l’efficacit´e de pulv´erisation est d’environ la moiti´e de celle obtenue `a une puissance identique pour un g´en´erateur de courant continu. Cette

(43)

18 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese

technique poss`ede un coˆut d’installation plus important et une difficult´e `a transf´erer de

fortes puissances (dans le cas de l’industrie). La mise en oeuvre reste d´elicate du fait de la n´ecessit´e d’obtenir un bon accord d’imp´edance pour les diff´erents types de charges `a traiter [12].

Pour pallier ce probl`eme, il a ´et´e mis au point une autre technique : la pulv´erisation magn´etron DC puls´e. Les charges s’accumulent sur le di´electrique au cours de la phase de polarisation n´egative de la cible. Le temps de claquage ´etant de l’ordre de la dizaine de microsecondes, la phase de polarisation ne doit pas exc´eder cet ordre de grandeur. Une fois la d´echarge coup´ee, les ´electrons situ´es au voisinage de la cible neutralisent les charges accumul´ees durant la phase de polarisation. Cela n´ecessite des fr´equences typiques de l’ordre de 50 kHz (dur´ee de pulse = 20 µs) pour ´eviter les claquages du di´electrique [12].

1.3.2

Proc´

ed´

es d’oxydation

1.3.2.1 Proc´ed´e thermique

Comme cela a ´et´e d´ecrit pr´ec´edemment, une post-oxydation du masque est n´ecessaire (fig. 1.4). Au d´ebut du travail de th`ese, nous voulions garder ce proc´ed´e. Donc nous nous sommes d´eplac´es chez l’industriel pour r´ealiser le traitement oxydant.

Apr`es les d´epˆots, chaque ´echantillon bicouche subit un traitement thermique `a 550◦C dans

un four pendant 4 min. `a l’air. Le but est d’oxyder la couche ext´erieure de fer selon la r´eaction (´eq. 1.2) suivante [14] :

2 CH4 + air z }| { 2 O2 + N2 550◦C −−−→4min. CO2 + CO + H2O + 2 H2 + N2 3 Fe + 4 H2O −−−→ Fe3O4 + 4 H2 (1.2)

Au cours de cette ´etape, la combustion des gaz (CO2 et N2) est incompl`ete pour ˆetre

(44)

1.3. M´ethodes d’´elaboration 19

1.3.2.2 Post-oxydation in situ par plasma Radio-Fr´equence (RF)

Il est int´eressant de r´eduire le nombre d’´etapes du proc´ed´e industriel. Nous souhaitions r´ealiser cette phase d’oxydation dans l’enceinte de d´epˆot. Le plasma oxydant est cr´e´e par une antenne m´etallique (3 spires, diam`etre = 5 cm) RF `a 13, 56 MHz plac´ee dans l’enceinte de d´epˆot. L’antenne RF est une source de plasma auxiliaire et donc une source d’ionisation additionnelle dans notre r´eacteur. Elle est situ´ee entre les magn´etrons et le substrat (fig. 2.2.(b) dans le Ch. 2).

Apr`es les d´epˆots bicouches, nous proc´edons `a une oxydation par plasma oxydant form´e par l’antenne RF. Pour ce faire, nous cr´eons des plasmas argon-oxyg`ene ou oxyg`ene pur. Nous avons fait varier diff´erents param`etres : la puissance RF sur l’antenne, le temps d’oxy-dation et la pression par flux d’oxyg`ene dans le plasma. Cette antenne RF est ´egalement utilis´ee pour cr´eer un plasma proche des substrats afin de les pr´eparer ou d’augmenter le courant d’ions sur la cible.

1.3.2.3 D´epˆot de l’oxyde par pulv´erisation r´eactive DC magn´etron puls´ee

Toujours dans le but de r´eduire les ´etapes du proc´ed´e industriel, nous voulons

syn-th´etiser l’oxyde de fer (Fe3O4) en le d´eposant directement. Pour ce type de d´epˆot, nous

utilisons une alimentation puls´ee (hacheur) `a fr´equences variables de 20 Hz `a 50 kHz ainsi que deux alimentations ´electriques `a courant continu, l’une de d´echarge positive et l’autre de tension n´egative. L’alimentation `a d´echarge n´egative permet de pulv´eriser les atomes pour r´ealiser des d´epˆots de couches minces et les charges positives s’accumulent `a la surface des zones contamin´ees de la cible. Quant `a l’alimentation de tension positive, elle permet de collecter les ´electrons au voisinage de la cible afin de neutraliser la surface contamin´ee et d’´evacuer les charges. Les fr´equences de pulse sont g´er´ees par l’alimentation puls´ee et les dur´ees de pulse sont fix´ees `a 20 µs. La figure suivante (fig. 1.7) pr´esente le sch´ema des impulsions.

(45)

20 Chapitre 1. Pr´esentation du travail de th`ese 0 50 100 150 200 −400 −300 −200 −100 0 100 200 Temps (µs) Tension (V)

Fig. 1.7 – Sch´ema des impulsions ´electriques g´en´er´ees par l’alimentation puls´ee

1.4

Conclusions

Nous souhaitons r´ealiser des couches minces adh´erentes qui am´eliorent la tenue ther-mom´ecanique de l’Akoca c’est pourquoi nous avons d´ecid´e de d´eposer des couches de

tungst`ene et de la magn´etite (Fe3O4). Pour obtenir l’oxyde de fer, nous avons ´etudi´e trois

techniques : proc´ed´e thermique industriel, plasma oxydant par antenne RF puis d´epˆot de couches d’oxyde par pulv´erisation magn´etron DC puls´ee.

(46)

Chapitre 2

Dispositifs et protocoles

exp´

erimentaux

Un sourire est souvent l’essentiel. On est payé par un sourire.

On est récompensé par un sourire.

Lettre à un otage, Antoine de Saint-Exupéry

Sommaire

2.1 Description du bˆati de d´epˆot : D´ePhy . . . 23 2.2 Techniques d’analyse des couches . . . 26 2.2.1 Analyses nucl´eaires . . . 26 2.2.2 Microscopie ´Electronique `a Balayage . . . 32 2.2.3 Caract´erisation de la structure cristalline par diffraction des

Rayons X . . . 33 2.2.4 Mesure par Microscopie `a Force Atomique . . . 35 2.2.5 Mesure d’´emissivit´e thermique . . . 35 2.2.6 Tests d’adh´esion des couches . . . 38 2.3 Spectroscopie d’´Emission Optique . . . 40 2.4 Simulation CASINO . . . 42

(47)

22 Chapitre 2. Dispositifs et protocoles exp´erimentaux 2.5 Plan d’exp´eriences . . . 43

(48)

2.1. Description du bˆati de d´epˆot : D´ePhy 23 Dans ce chapitre, nous pr´esentons en premier lieu le dispositif exp´erimental. Dans un deuxi`eme temps nous donnerons les techniques d’analyses utilis´ees pour la caract´erisation des couches minces d´epos´ees. Dans un troisi`eme temps, nous parlerons des techniques de simulation pour d´eterminer les ´epaisseurs de couches optimales, puis la spectroscopie d’´emission optique, enfin nous introduirons le plan d’exp´eriences r´ealis´e.

2.1

Description du bˆ

ati de d´

epˆ

ot : D´

ePhy

Le r´eacteur surnomm´e D´ePhy pour D´epˆot par voie Physique utilise la technique de

pulv´erisation par magn´etron. Ce r´eacteur a ´et´e r´ealis´e par les soci´et´es APRIM Vide et A2E Technologies. Sur la photographie suivante (fig. 2.1), nous voyons l’ensemble du r´eacteur.

1

Fig. 2.1 – Photographie du r´eacteur D´ePhy

Sur les photographies de la fig. 2.2, nous visualisons l’int´erieur de la chambre de d´epˆot avec et sans plasma allum´e.

(49)

24 Chapitre 2. Dispositifs et protocoles exp´erimentaux 9 c m A n te nn eR F 30 ˚ 7c m

2.2.(a): Vue de l’int´erieur sans plasma allum´e

P o r t e  s u b s t r at r o t at if m ag n ét r o n s Pl a s m a Al' int ér ieurd e l ac h ambred ed ép ô t

2.2.(b): Vue de l’int´erieur avec plasma de fer allum´e

Fig. 2.2 –Photographie d’une vue de l’int´erieur de la chambre de d´epˆot

l’´echantillon et une autre pour le d´epˆot. La chambre de d´epˆot a un diam`etre de 40 cm, sa hauteur est ´egalement de 40 cm. Elle est ´equip´ee de trois cibles magn´etrons inclin´ees

de 30◦ par rapport `a la normale du substrat et aliment´ees en courant continu (DC). Les

magn´etrons sont prot´eg´es par des caches `a commande manuelle plac´es `a 1 cm au-dessus de la cible. Le sas d’introduction a un diam`etre de 25 cm et une longueur de 50 cm. Les deux chambres ont leur propre syst`eme de pompage par pompes primaires s`eches (ALCATEL

Références

Documents relatifs

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Nous avons cherché au cours de cette étude à élaborer et caractériser des couches minces approximantes du système Al-Cr-Fe pour des applications optiques dans le domaine

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