• Aucun résultat trouvé

Résonance ferromagnétique dans un alliage Fe-Ni sous forme de couches minces

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Résonance ferromagnétique dans un alliage Fe-Ni sous forme de couches minces"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236399

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236399

Submitted on 1 Jan 1961

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Résonance ferromagnétique dans un alliage Fe-Ni sous forme de couches minces

A. van Itterbeek, J. Smits, G. Forrez, J. Witters

To cite this version:

A. van Itterbeek, J. Smits, G. Forrez, J. Witters. Résonance ferromagnétique dans un alliage

Fe-Ni sous forme de couches minces. J. Phys. Radium, 1961, 22 (1), pp.19-22. �10.1051/jphys-

rad:0196100220101900�. �jpa-00236399�

(2)

RÉSONANCE FERROMAGNÉTIQUE DANS UN ALLIAGE Fe-Ni SOUS FORME DE COUCHES MINCES

Par A. VAN ITTERBEEK, J. SMITS, G. FORREZ et J. WITTERS,

Institut voor Lage Temperaturen en Technische Fysica, Leuven (Belgie).

Résumé.

2014

Utilisant un spectromètre à ondes centimétriques nous avons étudié les raies de résonance de plusieurs films obtenus par évaporation du permalloy C, sous vide, sur un support

en verre. Le facteur g et l’induction sont calculés à partir des grandeurs mesurées. On a observé l’influence d’un traitement à haute température sur les facteurs suivants : la forme de la raie, la valeur du champ magnétique de résonance et la valeur de l’induction.

Abstract.

2014

Using a microwave spectrometer we have studied the ferromagnetic resonance of films, obtained byvacuum evaporation Permalloy C, on a glass layer. The g-factor and the induc- tion are calculated from the measurements. The influence of annealing is studied on the follo- wing factors : the lineshape, the value of the resonance field and the value of the induction.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM 22, 1961,

1. Introduetion. - Poursuivant nos recherches

sur la résonance ferromagnétique d0 couches minces dont les premiers résultats furent publiés récem-

ment dans ce même journal [1] nous avons perfec-

tionné notre appareillage de sorte que la déter- mination de la valeur du champ de résonance est

plus précise. Ceci nous a permis de calculer les valeurs du facteur g et de l’induction pour les diffé- rentes couches. Dans nos mesures antérieures nous

avions observé l’apparition de raies doubles de réso-

nance. Dans le présent travail nous en avons étudié les causes.

Les films sont obtenus par évaporation du per-

malloy C, mis à notre disposition par le « Vacuum Schmelze Aktiengeselschaft

»

de Hanau (Alle- magne). Après une première mesure, les films sont soumis à un échauffement de 300 ~C à 500 ~C

pendant des temps différents. Ceci se fait également

sous vide. Les mesures faites après ce traitement

nous donnent une indication importante concer-

nant l’influence de cet échauffement sur les pro-

priétés magnétiques de l’alliage.

2. Dispositif expérimental.

-

La figure 1 repré-

sente le schéma du dispositif expérimental. Le klystron fournit une fréquence de 9 230 MHz, sta-

bilisée par un stabilisateur IF de Pound dont l’oscil- lateur à 9,5 MHz est piloté par un crystal ther-

mostatisé. Après détection le signal de basse fré-

quence (64 Hz) est appliqué à l’entrée d’un ampli-

ficateur sélectif de Bruel et Kjaer, qui précède un

détecteur de phase.

Le champ magnétique constant (Hc) est livré

par un électro-aimant Oerlikon à basse résistance,

alimenté par une dynamo, dont l’excitation pro- vient d’une deuxième dynamo. Celle-ci est placée

sur le même axe et nous en réglons le courant

d’excitation au moyen d’un hélipot de 200 ohms

et 40 tours.

La disposition est telle que Tic est perpendi-

citlaire au champ magnétique HF. Le champ alter-

natif (hr cos de modulation est livré par un

FIG. 1.

alternateur de 64 Hz. Les films sont toujours placés parallèlement au champ magnétique HF,

tandis que l’orientation par rapport au champ ma- gnétique constant est variable. L’erreur relative des mesures est de 3 %. Elle provient essentiel-

lement de l’incertitude de la relation entre le cou-

rant et le champ magnétique produit par l’électro- aimant.

3. Les échantillons.

-

Les couches métalliques

sont déposées dans un appareil construit au labo-

-

ratoire et qui fut décrit antérieurement [2]. La

poinpe à diffusion fournit un vide de 10-6 min Hg ; pendant l’évaporation, le vide est supérieur à

10-5 mm Hg. Une lamelle en verre sert de support.

Elle a les dimensions suivantes : 15 X 3 X 0,6 mm3-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196100220101900

(3)

20

L’épaisseur des films est déterminée parla méthode

de Tolansky. Elle varie entre 1 000 et 2 160 Á, c 3

qui correspond donc à une quantité de métal de 40

à 85 microgrammes.

Les résultats.

-

1. VALEUR DU CHAMP DE RÉSO-

NANCE.

-

Le tableau 1 donne les résultats expéri-

mentaux quant au champ magnétique de réso-

nance dans deux orientations du film : .H1 est le champ de résonance pour la position parallèle au champ magnétique constant, H 2 pour la position perpendiculaire.

TABLEAU 1

(*) Ces films furent oxydés pendant le traitement à haute température et il était donc devenu impossible d’en

déterminer l’épaisseur. Une estimation basée sur la quantité

de métal évaporé a donné : 1 000 Â.

(**) La signal est trop faible pour déterminer la valeur du champ de résonance.

Les valeurs du champ magnétique de résonance sont données par les deux conditions de réso-

nance [3] correspondant aux deux orientations

(Hc est suivant l’axe z, qui correspond à l’orien-

tation du champ magnétique constant).

w/2n = v : fréquence correspondante à une absorption maximale ;

Mz : magnétisation maximum dans la direction du champ magnétique constant H, (resp. H2).

La dispersion des résultats dépasse la précision

des mesures et doit donc être attribuée à des diff é-

rences dans la structure des films.

Dans le cas où il n’y a pas de raison spéciale qui

donne lieu à une déformation de la raie, sa largeur

mesurée entre les points d’inflection est de 50 0152.

Pour un film de fer pur, que nous avons mesuré pour comparaison cette largeur est de 350 (E.

2. CALCUL DE g ET DE A partir des

deux valeurs du champ magnétique H1 et H2, on peut calculer g et 4RMs au moyen des formules suivantes :

g : représente comme d’habitude le facteur de

Landé ;

y : rapport gyromagnétique.

On obtient ces formules en éliminant ú) entre les formules (1) et (2), sous condition que la magné-

tisation Ma atteint, dans les deux cas, sa valeur de saturation Me, ce qui est certainement vrai. Pour le calcul nous avons pris les valeurs des constantes

physiques suivantes [4] :

Le magnéton de Bohr :

de sorte que

La fréquence est :

donc :

Le résultat de ces calculs est donné dans le tableau T~T.

TABLEAU II

La valeur de g correspond aux valeurs données

dans la littérature (en moyenne g varie entre 2,07

et 2,20) [4], ce qui confirme la fidélité de nos mesures en tenant compte des limites des erreurs

d’observation. Si l’on compare les valeurs de 4RMs ou Bs aux données disponibles pour les alliages

Fe-Ni (j:: 8 700 - * 10 800) [5], on remarque des

(4)

différences. Ces différences doivent être attribuées à des défauts de structure et à des tensions dans les films. Ce sont ces facteurs qui, entre autres,

y

ont une influence sur Bs.

3. INFLUENCE DU TRAITEMENT A HAUTE TEMPÉ-

RATURE.

w-

Le traitement à haute température que l’on opère pour obtenir les alliages dits

«

per-

malloy » a nettement pour but d’annihiler les défauts et d’augmenter ainsi la valeur de Ceci

est confirmé expérimentalement, comme montre le

tableau III.

TABLEAU III

On remarque que les valeurs ainsi obtenues pour 4RMs se rapprochent d’autant plus de celles

du permalloy que la température est plus haute

et que la durée du traitement est plus longue.

FIG. 2.

-

Spectre d’absorption d’ondes centimétriques

dans un film de permalloy sur un support en verre ; -, épaisseur du film : 2 160 A).

4. ANISOTROPIE. - Quand l’état de tension n’est

pas le même à travers tout le film, ceci peut

donner lieu à des conditions de résonance diffé- rentes pour la surface libre du film et pour celle

qui est en contact direct avec le support. Une

tension peut apparaître par suite de la différence entre les coefficients de dilatation du métal évaporé

et du support en verre. D’autres chercheurs ont

également trouvé une différence entre la condition de résonance pour la surface libre du film et pour celle qui est attachée au support. Ainsi pour du

nickel, Griffiths [6] trouve une différence du champ magnétique de résonance de 400 ~. Dans nos

expériences les deux régions se trouvent en même temps dans le champ magnétique HF et nous

observons simultanément deux raies de résonance.

Dans la figure 2 ce phénomène est illustré pour le

film no 2. Le maximum le plus élevé correspond,

comme montre la valeur du champ magnétique (l. 011 OE), à la résonance principale, tandis que l’autre raie de résonance est causée dans la région

en contact direct avec le support. La distance

entre les deux maxima est de 324 0152.

Pour contrôler cette hypothèse nous avons fait

3.

-

Raie de résonance après traitement de 7 h

à une température de 370 OC,

(5)

22

- OE

Fie. 4.

-

Raie de résonance

après un deuxième traitement de i h à 500 °C.

quelques expériences sur le traitement à haute tem-

pérature. Après un traitement de 7 h à 370 oC,

suivi d’un refroidissement très lent (fournace cooling) la raie de résonance devient celle de la

figure 3. On remarque la diminution de la raie

supplémentaire et le déplacement vers les champs plus petits. Après un deuxième traitement de 7 h à 500 °C avec le même procédé de refroidissement,

la courbe a perdu son deuxième maximum (fige 4).

A la fin de cet article nous tenons à remercier l’Union Minière du Haut-Katanga, ainsi que le Centre Interuniv 3rsitaire de Recherches Nucléaires pour leur aide financière au cours de ces recherches.

Manuscrit reçu le 14 octobre 1960.

RÉFÉRENCES [1] VAN ITTERBEEK (A.), FORREZ (G.), SMITS (J.) et

WITTERS (J.), J. Physique Rad., 1960, 21, 81.

[2] VAN ITTERBEEK (A.) et DUPRÉ (A.), J. Physique Rad., 1958, 19, 133.

[3] KITTEL (C.), Phys. Rev., 1946, 70, 281-290, Phys. Rev., 1948, 73, 155-161.

[4] KITTEL (C.), Introduction to Solid State Physics, Wiley New-York, 1956. KITTEL (C.), J. Physique Rad.

1951, 12, 291.

[5] BOZORTH (R ), Ferromagnetism, Van Nostrand, Lon- don, 1951, 870.

[6] GRIFFITHS (J.), Physica, 1951, 17, 253.

Références

Documents relatifs

Dans l’état antiferromagné- tique, deux groupes de raies de résonance de D ont été observés entre 1,2 et 3,8 °K, et le champ magnétique interne a été calculé à

m6nes de relaxation paramagnétique par une modu- lation du champ cristallin : lorsque les ions voisins de l’ion paramagn6tique sont deplaces par rapport a leur position

La permeabilite 6quivalente est une donn6e exp6- rimentale, fonction du champ statique pour une frequence donn6e de l’onde rf appliqu6e. Dans la condition de

Pour de telles transitions, le paramètre d'ordre A(r) qui est une mesurc de la densité d'électrons supracon- ducteurs, tend vers zero de façon continue quand le

Nous nous proposons d'étudier l'influence d'un champ magnétique statique de faible intensité sur un plasma d'hydrogène créé par un champ électromagné- tique de

Spectres de résonance magnétique nucléaire de quelques oléfines influence du champ sur les spectres du type ABX2... LE .JOURNAL DE

Nous n’avons pas trouvé d’influence de l’épaisseur de la couche, mais nous avons observé, pour certaines couches, une raie de résonance possédant deux.. maxima : nous

Les signaux enregistr6s ne sont pas les d6riv6es des courbes d’absorption et de dispersion ; la saturation due a la modulation de champ (rotary-saturation) per- turbe