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Modes de vibration des cristaux correspondants à des points de symétrie de la zone de Brillouin

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206336

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Submitted on 1 Jan 1965

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Modes de vibration des cristaux correspondants à des points de symétrie de la zone de Brillouin

H. Poulet

To cite this version:

H. Poulet. Modes de vibration des cristaux correspondants à des points de symétrie de la zone de

Brillouin. Journal de Physique, 1965, 26 (11), pp.684-688. �10.1051/jphys:019650026011068400�. �jpa-

00206336�

(2)

MODES DE VIBRATION DES CRISTAUX

CORRESPONDANTS A DES POINTS DE

SYMÉTRIE

DE LA ZONE DE

BRILLOUIN

Par H.

POULET,

Laboratoire des Recherches Physiques, Sorbonne, Paris.

Résumé. - On donne une méthode qui permet d’évaluer facilement aux points de symétrie de

la zone de Brillouin les caractères de la représentation définie par les mouvements des atomes d’un cristal.

Abstract. 2014 A method is given to determine

easily,

for the symmetry points of the Brillouin

zone, the characters of the

representation

which are described by the motions of the atoms in a

crystal

lattice.

PHYSIQUE 26, 1965,

1. Introduction. -

L’interprétation

des

spectres

de Raman ou

d’absorption infrarouge

d’ordre

sup6-

rieur des

cristaux,

a l’aide des

regles

de selection

[1]

concernant l’interaction entre le

champ

de rayon- nement et les vibrations des r6seaux sera f acilitee si l’on

dispose

d’une m6thode

qui permet

de d6ter-

miner

syst6matiquement

a

quelles representations

irr6ductibles du groupe

d’espace

du cristal etudie

correspondent

les divers modes de

vibration, lorsque

1’extrémité du vecteur d’onde k se trouve

en un

point

de

symetrie

de l a zone de Brillouin.

Ces

points

de

sym6trie

sont souvent des

points

cri-

tiques,

ou la fonction de distribution des

frequences

de vibration tend vers l’infini ou subit une discon- tinuit6.

Nous allons montrer que, par une

simple

exten-

sion aux cristaux de methodes

employés

dans les

cas

mol6culaires,

on

peut

atteindre le but vise

lorsque

les tables de caracteres n6cessaires sont

disponibles.

2.

Representation

des groupes

d’espace [2].

-

Soit 9 le groupe

d’espace

des

operations de

recou-

vrement d’un

cristal, qui peuvent

etre mises

gene-

ralement sous la forme

(R,

t +

,i)

ou .R decrit

une rotation

(propre

ou

impropre),

t une transla-

tion du reseau

(t

=

t1 a1 + t2

a2 +

t3

a3, ai, a2, a3 les vecteurs

primitifs

du

reseau)

et rR une trans- lation fractionnaire. Soit k un vecteur d’onde défini dans le reseau

r6ciproque

construit sur les trois

translations

primitives b1, b2, bs,

telles que

aa.b;

=

03B4ij.

On

appelle

groupe du vecteur d’onde

Ie groupe {Jk

compose

de 1’ensemble des

operations (R,

t

+ rp)

due 8 dont la

partie qui

decrit une

rotation .R laisse k invariant ou le transforme en un vecteur

equivalent,

c’est-a-dire Rk = k

+ Ka

ou

Ke

= q,

bl

+ q2

b2 +

f 3

b3 (?i,

Q2, q3

entiers)

est un vPPtPur du reseau

reciproque.

Soit b le

sous-groupe invariant ab6l-len des translations

(E, t)

dont lps

representations,

toutes

unidimensionnelles,

ont pour

expression

exp

(i2-m

k.

t).

Dans les groupes

symmorphiques (sans

trans- lations

f ractionnaires)

on sait que les caract6res des

representations

irr6ductibles de gk :

xJcm>(R, t)

s’expriment

par :

ou

Xm){R)

est le caractere de la mfème

represen-

tation irr6ductible du groupe

ponctuel gk compose

par les

operations (R, 0)

de gk. Les caracteres des

representations de Oj7,

sont connues

lorsque

l’on

connait celle de gk.

bans

Ie cas des groupes

poss6dant

des trans-

lations

fractionnaires,

on sait

qu’a

l’int6,rieur de la

zone de Brillouin

(1)

reste

valable,

avec

remplac6

par

(R, TR) ;

mais si 1’extr6mit6 de k est a la surface de la zone, on doit

considerer,

au lieu de gk, un groupe d’ordre

plus

6lev6 : le groupe facteur

0w J%k,

ou bk est un sous-groupe du groupe des trana- lations

compose

des

operations (E, t)

telles que exp

(i27t k. t)

= 1. Les caracteres associ6s a ces

translations dans une

representation quelconque

de gk sont les memes que le caractere associ6 à

l’op6ration

identite

(E, 0).

On n’a donc besoin que des tables de caracteres

xk ’(R,

t +

TR)

du groupe facteur

Sk 1i3k.

Elles sont connues pour un certain nombre de groupes.

Dans les deux cas, si

Xk(R,

t +

Tx)

est le carac-

t6re de la

representation

r6ductible de gk definie par les vibrations des atomes du cristal

pilot6es

par le vecteur d’onde

k,

la reduction de la

repre-

sentation en ses

composantes

irr6ductibles sera

donn6e par la formule usuelle :

("I)

est le nombre de fois ou la

nel-I representation

irreductible

de gk

apparait

dans la

decomposition, gN

l’ordre du groupe gk.

(Dans

les groupes sym-

morphiques,

g sera l’ordre

de gk

et lV l’ordre du groupe des

translations.)

Le

prob]6me

b r6soudre

est le calcul des caracteres

x(R,

t + rR).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019650026011068400

(3)

685

3. Mdthode de calcul des caract6res. - Pour calculer le caractere associ6 6

l’operation (R,

t +

rR)

de 9,, dans la

representation

r6due-

tible d6finie par les oscillations

atomiques pilatecs

par le vecteur d’onde

k,

nous

exprimerons

les d6-

placements

des atomes par leurs coordonn6es cart6- siennes et nous consid6rerons 1’eff et d’une

op6ra-

tion de

sym6trie

sur ces

d6placements,

tel

qu’il

est

defini dans les

probl6mes

mol6culaires

[3].

La

position

instantanee d’un atome du cristal

est reperee

a

partir

d’une

origine

donn6e par la

somme des trois vecteurs : xl + xi +

u!?&7 qui, qui

donnent

respectivement

la

position

de la maille m, la situation a

1’equilibre

de

I’atome i

dans la maille

et

1’elongation u7

a

partir

de la

position d’6quilibre

Si une

operation

de

sym6trie (R,

t +

ra)

trans-

porte

la

position

moyenne

xF

de I’atome

mj

sur ]a

position

moyenne

xim

de l’atome

MJ,

on a :

d’ou

On posera par definition :

R est la matrice

(3

X

3)

associ6e a la rotation R.

En

d6veloppant

En

dynamique cr!staUine,

les

d6placements atomiques

sont

développés

en series

trigonom6- triques

et l’on pose :

ou la somme

porte

sur les N vecteurs d’onde

permis,

. à l’int6rieur et 4 la surface de la zone de

Brillouin, lorsque

le cristal 6tudi6 est

assujetti

aux conditions

cycliques.

N est

6gal

au nombre

de

mailles du

cristal,

ny est la masse de 1’atome

j.

La formule

(6) peut

etre invers6e en

(7) :

On sait

qu’avec

ces nouvelles variables

Wa(k),

les

equations

du mouvement se

s6parent

en N sys-

t6mes,

un pour

chaque

valeur

permise

de

k ;

elles

conduisent a la resolution

d’6quations

seculaires de dimensions

3n,

si n est le nombre d’atomes dans la maille

primitive,

et

qui

donnent 3n

fr6quences

w,(k)

non xncessairernent toutes distinctes

[4].

Nous sommes ainsi amenes a étudier l’effet d’une

operation

de

symetrie

du milieu cristallin sur les 3n variables introduites par

(7).

Si

l’op6ration

trans-

porte

la

position mj

sur la

position

MJ

en tenant

compte

de

(3)

et de

(5).

Les sornmes

sur M ou m sont

6quivalentes,

car elles

portent

sur les N mailles du volume

générateur

du cristal

cyclique.

(8) peut

s’6crlre :

puisque

Ie

produit

scalaire k. Rx

peut

s’6crire.

R-1 k. x ;

d’où :

Le r6sultat obtenu en

(9) sugg6re

que nous atta- chions une attention

particuli6re

aux

operations (R,

t +

Tj,)

dont la

partie (R, 0)

conserve le

vecteur k ou le transforme en un vecteur

equivalent

k +

Kq ;

elles forment le groupe

flk pr6c6demment

d6fini.

Dans le groupe

gk,

les 3n variables

Wa(k),

ou

J =

1,

2 ... n et ot

=1, 2, 3,

se transforment les

unes dans les autres et d6finissent une

représen.

tation de ce groupe. En

particulier,

on voit que

1’operation (E, t)

du groupe des translations trans- f orme

Wa

en :

ce

qui

montre que les nouvelles variables appar- tiennent a la

representation

irr6ductible.

rk

du

groupe des translations.

Les

Wa peuvent

Atre

dispos6es

en matrice

colonne ;

les

R£j

sont les elements d’une matrice

(3n

X

3n)

foim6s de blocs

R’’(3

X

3)

et seules

sont differentes de zero les sous-matrices RJ1

qui correspondent

pour

l’op6ration (R,

t +

rn)

au

transport

de la

position moyenne i

sur la

position

moyenne J.

Enfin, d’apr6s (7),

on

voitlque,

si

puisque

(4)

Connaissant 1’effet d’une

operation

de gk sur les

variables

Wa(k),

le caractere associ6 a

1’operation (R,

t +

TR) de gk

s’obtient ais6ment. II convient

de, distinguer

deux cas :

a)

A l’int6rieur de la zone de Brillouin .R_1 k = k.

/

II suffit alors de

compter,

pour une

operation (R,

t

+ iR)

de

gk,

le nombre

U R

de

positions i qui

restent des

positions j,

de

multiplier

ce

nombre

par

(:1:

1 + 2 cos

cpB) qui repr6sente

la trace de

la sous-matrice

Rjj

et enfin de

multiplier

le r6sul-

tat par exp

[i27t k. (t + Tn)],

d’ou :

Xk(R,

t + ’t"R)

b)

A la surface de la zone de Brillouin.

Pour certaines

operations

de

gk,

on

peut

avoir :

.R"1 k =

k + Ka ; alors,

a cause du facteur

supple-

mentaire exp

(i2Tc Kq.X1) qui

s’introduit pour ces

operations,

et

qui depend

de

j,

on ne

peut

con-

denser le calcul du caractere dans une formule

analogue

a

(11).

Il f aut considerer les

positions j qui

restent des

positions j

et utiliser la formule

(9).

4.

Application.

- Nous allons illustrer ce

qui precede

en effectuant la reduction de la

repr6sen-

tation d6finie par des modes de vibration d’un cristal de blende ZnS

(groupe Td2, F43rn)

sans

translations

fractionnaires, lorsque

1’extrémité du vecteur d’onde se trouve aux

points r, X, L,

W

de la zone de Brillouin.

Les

figures 1

et 2

repr6sentent respectivement

la

rnaille

cubique

et la

disposition

des atomes dans la

maille,

la

figure

3 ]a zone de Brillouin.

FIG. 1.

Si d est la

longueur

du cote de 1 a maill e

cubique,

les

translations primitives

du reseau direct ont pour

composantes

dans le

syst6me

de coordonnQes

Celles du reseau

r6ciproque

sont :

FIG. 3.

Les coordonnees des

points r, X, L,

W dans lr

reseau

r6ciproque sont,

en

prenant 1 fd

pour unite :

r(O, 0, 0), X(l, 0, 0), L(1/2, 1j2,112), W(l, 1/2, 0).

a)

DETERMINATION DES GROUPES gk.

r : gr =

Td.

X : gx

= D2d ;

X est invariant par l’identit6

E,

la rotation de 1t autour de l’ axe

C,01,

la reflexion

sur les deux

plans

6d

qui

se

coupent

suivant la droite rX et bissectent les octants

x2Üxa, X20XS ;

X est transform6 en X

+-K,

avec

par les reflexions rotatives

S41

et

S4

et les rota

tions

C,’22, C,4.

·

L : gz =

C3v ;

L est invariant par toutes les .

operations

du groupe.

W :

gw = S4 ;

W est invariant par E seutement.

S"2

le transforme en W +

Ka

avec

1

S:

donne

A

b)

CALCUL DES CARACTERES. - Dans Ie groupe

ponctuel Td,

tous les elements du groupe laissent invariant un

point

que nous

prendrons

comme

origine

des coordonn6es. L’atome de soufre de la maille

primitive origine

est

place

a cette

origine,

(5)

687

I’atome de zinc a pour coordonn6es

d(1/4, if4, 1/4).

Les deux atomes de la maille sont situ6s en des sites de

sym6trie Td.

Nous donnons le detail du calcul des caracteres

aux

points

X et

W ; puisque

nous avons affaire à

un groupe

symmorphique,

il suffit de considerer les groupes gk

correspondants.

10 k = X : les caracteres des

representations

irr6ductibles du groupe

D2d

sont donn6s dans le tableau I

TABLEAU I

Les

operations

du groupe laissent les

positions j

en

position j ; i

- 1

correspond

a 1’atome

S, j =

2 a l’atome

Zn ;

Xl =

0,

x2 = d

(1/4,1/4,1/4).

Les

contributions aux caract6res de la

repre-

sentation r6ductible

apport6es

par les variables

Wa(X)

et

Wa(X)

avec u. =

1, 2, 3,

sont donnees

respectivement

dans les 2eet 3e

lignes

du tableau II

TABLEAU II

A 1’aide de

(2)

on effectue la reduction de ]a

representation

et l’on obtient :

Si l’on calcule

s6par6ment

les

representations

irr6ductibles d6finies

respectivement

par les 2e et 3e

lignes

du tableau

II,

on voit que les atomes S

participent

a des mouvements de

type X3

et

X5,

les atomes de Zn

participent A

des mouvements

X_,

TABLEAU III

et

X5*

Les modes

X,

et

X.

sont des modes

longi- tudinaux, X5

un mode transversal.

Dans le mode

X.,

seuls les atomes de soufre se

d6p]acent

et les atomes de zinc restent au repos.

Dans le mode

X1,

c’est le contraire.

20 k = W : Les caractères des

representations

irr6ductibles sont donn6s dans le tableau III et les contributions aux caract6res de la

representation

r6ductible

apport6es

par les variables

Wa(Wj, Wa(Wj

sont rassembl6es dans les 2e et 3e

lignes

du

tableau IV.

TABLEAU IV

La

representation

se

decompose

en :

Les atomes de soufre

participent

a des mouve-

ments de

type W2, W3, W4,

ceux de zinc bL des mouvements de

type Wl, W2

et

W4.

Au

point

k = - W on obtiendrait les

repré-

sentations

conjugu6es.

30 Au

point r,

il est bien connu que la

repre-

sentation se

decompose

en

2rl5.

Au

point L,

on

trouve :

2L, + 2L3.

5. Influence du choix de

1’origine.

- Nous avons

choisi,

pour d6finir le groupe

d’espace

du

cristal,

les elements de

sym6trie qui passent

tous par

l’origine,

situ6e a

1’empiacement

d’un atome de

soufre. Nous aurions pu aussi bien

prendre

1’en-

semble des elements

qui passent

par l’atome de zinc et choisir ce

point

pour

origine,

l’atome de

soufre

ayant

alors pour coordonn6es

d(- 1/4,

-

1/4, 1/4).

On trouverait alors

qu’au point X,

les atomes de zinc

participent

a des mouvements

de

type X.

et

X5,

les atomes de soufre a des mou-

vements

X,

et

X5. Ainsi,

Ie mouvement

longitu-

dinal des atomes de soufre est decrit par

X.

si

1’origine

se trouve au

point occupe

par l’atome de

zinc ; cependant

la nature

physique

du mouve-

ment n’est pas

chang6e.

On

peut

donc en conclure

que, pour une

origine fix6e,

les modes

X,

et

X3 repr6sentent

des oscillations de meme

allure ;

seule

la nature

chimique

des atomes concern6s par ces modes

diff6re ;

il s’ensuit que si la valeur de la

fr6quence

des modes de vibration au

point

X est

d6termin6e,

pour la

part

la

plus importante,

par les interactions entre

plus proches voisins, X.

est

un mode

optique (L. 0.)

et

X,

un mode

acoustique (L. A.)

si

l’origine

est a l’atome de

soufre, puisque

la masse du soufre est inférieure à celle du zinc.

(6)

Discussion

M. COWLEY. - The

symmetry

of the q = 0 modes cannot be

easily

determined

by symmetry.

The additional

splittings

have to be located

by considering

the effect of the

macroscopic field,

in

splitting

some of the

representations

of the q = 0

group. ,

M. POULET. -

Lorsque

q =

0,

la

sym6trie

totale

du cristal est

conserv6e,

les modes

longitudinaux

et transversaux sont confondus.

Lorsque

q gr

0,

il

faut considerer le groupe

G,IT, qui

laisse q inva- riant.

M. COWLEY. - It is not

only

essential to con-

sider the choice of

origin

of the space group repre- sentation as

suggested by

Dr.

Poulet,

but also to

, state the choice of

planes

of the elements of the

points

groups.

M. BURSTEI1V. - I would like to raise the ques- tion of the

symmetry oi q j

0

plasma

oscillations

(plasmons)

in

solids, particularly

in the

homopolar crystals having

the diamond structure. The

plasma

oscillations are

longitudinal

modes. In

the case of

polar crystals the q N

0

plasmon couple

with

the g N

0 L 0 modes of vibration.

For the zinc-blende

structure,

the

coupled

modes

have associated with them a

macroscopic

electric

field and we may

expect

them to show up in a first order Raman

scattering experiment

with an

appreciable contribution

to the

intensity arising

from the

electro-optic

effect

by

the Poulet mecha-

nism. At

high

electrons concentrations the cou-

pled

mode which appears at

(C02

+

C02 )1/2

Cop

/

C02 4?c ne2

where w2p

=

) ;

the mode is

largely

elec-

tronic and the direct

change

in

polarizability by

the

plasmon,

other than

through

the electric

field,

is very

likely

small. In the case of diamond

type structures,

the

depolarization

field of the

plasmons

does not contribute to the

scattering intensity

since the structure has a center of

symmetry.

The

question

that I wish to raise

specificaly

is : " How

does one treat the

symmetry

of the

plasmon

in

crystal

lattice ? " This is

important

in esta-

blishing

the " selection " rules for Raman scat-

tering.

For

example,

would a

plasmon

exhibit a

first order

scattering

in a NaCI

type cristal,

presu-

mably

via a first order A2

interaction,

rather than

by

a second order p . A interaction ?

BIBLIOGRAPHIE

[1] BIRMAN

(J.

L.), Phys. Rev., 1962, 127, 1093 ; 1963, 131, 1489.

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Références

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