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lust 1 1 avril 2001 - N° 7/

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c3ommaire 11 avril 2001 - N° 7/8

URSY as

1

m.

De saison 4-5 Pâques 22-23 Jardins

24-29 A pied, à cheval, à vélo, à moto 40-46 Lully, autoroute Al et restoroute

La Rose de la Broyé

Société

6-9 Commune d'Ursy 10-11 Hommages 12-13 Hors les murs

14 Louis Esseiva, la tradition du vacherin

Arts et musiques 16-18 Soirée de la Concordia

19 Société des musiques fribourgeoises

Sports et nature 34 Fribourg,

capitale du volley Suisse 35 Gottéron a gagné le respect 37 La nature se fâche

Couverture:

Un lièvre... de Pâques!

PHOTO COREL

Fondé en 1945 Rte de la Glane 31 -1701 Fribourg Revue d'information et d'actualité.

Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois

«hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 25

Fax 026/425 48 20 Rédaction et coordination:

Nadia Maillard Fioravera Correspondantes:

Nathalie Balmat Gérard Bourquenoud Albert Bovigny Albert Jaquet Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Paul W. Tekadiozaya Service des abonnements:

Anne Kolly Tél. 026/425 48 00

Abonnements 2001 (TVA incluse):

Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95.- Par avion: Fr. 120.- Vente au numéro: Fr. 3.90 CCP 17-2851-7

Tirage: 5700 exemplaires Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31 1701 Fribourg Publicité:

Alexandra Langel Tél. 026/425 48 00 Natel 079/314 90 44 Patricia Roulin Tél. 026/425 48 00 Natel 079/290 57 31 Mise en pages et graphisme:

Michel Brodard

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec

l'autorisation de la rédaction. Celle-

ci n'assume aucune responsabilité

concernant les manuscrits et photos

non commandés.

(3)

Siott et sa Gay Pride

Le Conseil exécutif de (a vide de S km demande aux ßays et à leurs amis d'aller défiler ailleurs, soils prétexte que (a population ne désire pas ce genre de manifestation. La Gay Pride, prévue pour (e 7 juillet, a-t-elle sa raison d'être?

De Sion ou d'ailleurs, il y a des gens qui refusent (a différence, par sou¬

cis tie ne pas choquer; de penser que tout doit être standard. Les adeptes d'une (igné de vie de valeurs traditionnelles, parfois religieuses à ('extrême, se bra¬

quent contre cette manifestation. Une Gay Pride ne fera pas changer d'avis ces gens-(à, eflé (es braquera encore ptus contre. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif!

A en croire (es organisateurs, la pa- J. vrade sera une marche de visibilité et de revendications au cœur de (a ville de Sion, sans cfiar et sans provocation.

Le milieu ftomose^uel veut être respecté tel qu'il est, sans fard ni déguisement, tel que (eurs familles et (eurs proches (es connaissent. Voilà sans cloute, si la ma¬

nifestation se déroule comme annoncé, un meilleur moyen de communication qu'une simple parade déguisée et provo¬

catrice à ('extrême.

I\ a algré que nous vivions dans une V Lire où (a communication fait un pas de géant, nous n'avons jamais au¬

tant mal communiqué (es uns avec (es autres! Malgré (es moult combats en fa¬

veur du droit à la différence, nous ne nous sommes jamais autant jugés (es uns (es autres. Un jour ou l'autre, cha¬

cun, malgré toutes ses qualités, a vu des gens se fouirent de fui parce qu'il n'avait pas (a même pensée ou (a même âgne de

vie que (e standard. Chacun s'est dit:

«mais j'ai plein de qualités, je suis habi¬

tant de (a même planète pourtant, et j'ai (e droit d'exister avec mes idées et mes façons de faire, je ne vais tout de même pas disparaître pour faire plaisir aux gens qui me jugent sans me connaître...

QueÛe que soit ta différence, tu auras 6ien 6esoin de te justicier un jour ou l'autre, à moins de vivre en ermite... Et à ce moment là, bien que ta différence soit minime, tu comprendras (e poids d'un homme de couleur, d'un fiomo- sexuel... Tout n'est qu'affaire de tolé¬

rance... Personne ne force quelque agent que ce soit d'aller défder, ni même de se défder et encore moins d'aller re¬

garder, non? Alors, laissez-les parader et passez votre cfiemin (même (e Valais est assez grand pour éviter de traîner à Sion ce jour la.).

Quant à la cûffusion du sida sur là planète, le milieu homosexuel semble être (e bouc émissaire. Mais il ne faudrait pas occulter la transmission par le sang faisant de gros ravages dans le monde des drogues dures et dé la prosti¬

tution de ce milieu-la. Ainsi lé vagabon¬

dage sexuel ne serait que ('apanage des homos... Ces braves hommes mariés qui vont chez (es prostituées unejbis par semaine n'existent pas. Les annonces de tourisme sexuel qui s'adressent à ces mêmes hommes mariés n'existent pas.

Les clubs échangistes ne sont que pure

invention. Un ou une hétéro ne pousse¬

rait jamais (e vice d'avoir plusieurs par¬

tenaires sexuels en même temps. Les hétéros sont fidèles, que diable!

Parce qu'un homme aime un hom¬

me, est-ce que vous (e trouverez soudain moi sympathique, moins char¬

mant, moins compétent? Des fiomos, il y en a partout. I(y en a toujours eu. Et si en Valais, beaucoup se «cachent», c'est à cause de gens intolérants. Des homos il y en a partout et ils/elles ne sont pas diaboliques, exhibitionnistes, pomocjrapfies, pédophiles, violénts, vio- léurs, indécents, malades et pervers!

e pense que (a balle est dans (eur camp et s'il veulent en tirer des effets bénéfiques de cette manifestation, il faut qu'ils y mettent du leur. Alors s'iCs veu- lént jouer aux malins en imposant un spectacle qui choque tout lé monde et même les gens de leur milieu, je pense qu'ils jouent contre leur but. Par contre leur manifestation pourrait, si eûè est faite dans (es «bonnes règtes», nous ébranler dans (e sens du respect et peut- être bien que bon nombre de personnes convaincues du caraetère choquant tf'une Gay Pride devront réviser leur ju¬

gement. Et ce serait tant mieux pour tout (e monde. Tout ceci est à voir et j'apprécierais d'être surprise en bien.

Nadia. Maillard Fioravera

(4)

Pâques

Un 00Llf, un bel avenir

La cuisine est toute petite.

Lionel et sa grand-mère peu¬

vent à peine y tenir. L'espace restreint ne semble pas les gêner. Ils s'affairent autour de casseroles où bouillent d'étran¬

ges mixtures.

-Oh! regarde celui-là, il est tout doré! s'exclame Lionel en retirant un œuf qui, en effet, a pris la teinte du métal pré¬

cieux.

- C'est la couleur des pelures d'oignons, dit la grand-mère.

Quand on l'aura badigeonné à la couenne de lard, il brillera comme un sou neuf!

Il y a quelques années, Lionel courait dans le jardin pour dé¬

couvrir les cadeaux apportés par le Lapin de Pâques. Au¬

jourd'hui, à douze ans, c'est lui qui officie pour sa petite sœur Charlène. Grand-mère

fait des teintures à l'ancienne:

du lierre pour le vert, de la bet¬

terave pour le rouge, du bois d'Inde pour le violet. Sans ou¬

blier les fameuses pelures d'oignons! Avec un fil, elle fixe sur l'œuf une violette et deux feuilles, l'emballe dans un chiffon et le plonge dans le liquide bouillant. Dix minutes plus tard la fleur et les feuilles sont décalquées sur la co¬

quille.

- Et ces deux là tu les oublies?

- Non, répond Lionel, je les garde. Tu m'as dit qu'autrefois tu déposais des œufs dans une fourmilière pour que ces in¬

sectes les décorent. Alors, on peut lire des «choses» qui nous arrivent. Tu sais où il y a une fourmilière?

Après avoir rempli les nids, grand-mère et Lionel se diri¬

gent vers la lisière du bois. Un amas d'aiguilles de sapin est en ébullition. Des centaines de fourmis s'agitent dans tous les sens. Lionel dépose ses deux œufs au milieu des ouvrières.

Comme il faut attendre au moins une heure, prévoyante, grand-mère a emporté un pique-nique. Impatient, Lionel se lève à chaque instant pour aller contempler l'œuvre des fourmis. Stupéfait, il s'aper¬

çoit bientôt que les deux œufs ont été poussés, entraînés à l'intérieur du nid.

- Grand-mère, tu crois que ça y est?

- Allons voir!

Très délicatement, pour ne pas abîmer l'édifice, la vieille da¬

me retire les deux œufs. Ils sont constellés de traits, de points, de lignes. Sur celui de

Lionel, on voit une route, la forme d'une moto... là, on di¬

rait un bateau! L'enfant a vite fait d'interpréter.

-Tu vois, grand-mère, j'aurai mon vélomoteur, et pendant les vacances j'irai sur la mer.

Et toi? C'est quoi ton avenir?

-Oh! moi, depuis que grand- père nous a quitté, je n'ai plus d'avenir.

Lionel la regarde bien droit dans les yeux. Il lui serre le bras et dit:

- Ton avenir, grand-mère, c'est moi!

Sur les buissons les abeilles bourdonnent, au village les cloches sonnent. Malicieuse, la nature semble dire: Joyeu¬

ses Pâques!

Mousse Boulanger

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«La cuisine ßf fil

Je \mUfuvs des saisons»

DECORA FETE SA ABC ARTISANAT

Dimanche de Pâques, 15 avril Filets de rouget meunière

sur coulis d'asperges vertes

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Cuisse de lapin à la crème de dent-de-lion Bombe aux chocolats clairs et foncés

Menu: Fr. 48- Carte printanière:

Morilles fraîches et asperges

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(médaillons coupés dans la selle) -1 dl de vin blanc sec

- 8 fines tranches de jambon de -1 dl de fond brun (jus de rôti) campagne cru -10 g de beurre

- 8 feuilles de sauge ciselées - huile, sel, poivre du moulin Saler et poivrer légèrement les noisettes d'agneau. Mettre un peu de sau¬

ge sur chacune, puis couvrir avec le jambon de campagne cru. - Fixer avec un cure-dents. - Mettre une poêle antiadhésive sur le feu avec un filet d'huile et un peu de beurre. - Faire sauter vivement les noisettes cô¬

té chair, puis les retourner quelques secondes côté jambon. - Les garder rosées, ôter les cure-dents et réserver au chaud. - Enlever les corps gras de la poêle et déglacer avec le vin blanc. - Laisser réduire de moitié et ajouter le fond brun. - Laisser cuire quelques instants et passer à la pas¬

soire fine. - Remettre sur le feu, ajouter les dés de tomates, puis un peu

de sauge. - Retirer du feu, rectifier l'assaisonnement et verser autour des

noisettes. Accompagner de röstis ou de quelques pois mange-tout.

(6)

Interview...

de Louis Magnin, Syndic de 1982 à fin mars 01

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-Quelle est l'évolution dé¬

mographique?

- La situation démographique est florissante. Le village d'Ursy compte aujourd'hui quelque 770 habitants contre trois cents en 1978. Le village est très accueillant, il y a une bonne atmosphère, de bons liens entre les citoyens. La vie est assez campagnarde au bon sens du terme. Voilà sans dou¬

te la cause de l'augmentation de la population. Le Conseil a toujours voulu, avec l'appui des citoyens, créer un déve¬

loppement sain pour la qualité de vie.

- Comment se portent les fi¬

nances communales?

- Contrairement à la tendance à baisser un peu rapidement la fiscalité, notre commune a

Nouveau complexe scolaire, sportif, culturel et administratif.

Traits caractéristiques Age: 54 ans

Famille: marié, trois filles, deux petits-enfants Activité prof.: tapissier décorateur

Hobbies: fanfare, football (maintenant en spectateur) Plat préféré: tous!

Vous aimez:

le dialogue et l'échange Vous n'aimez pas:

l'hypocrisie

maintenu un taux assez élevé durant de nombreuses années (1,10). Cela a permis de déve¬

lopper de nouvelles infrastruc¬

tures tout en maintenant des fi¬

nances saines. Actuellement, nous avons pu ramener le taux à 0,95ct par franc payé à l'Etat. Nous avons même pu porter un amortissement sup¬

plémentaire de 700000 francs à la dette qui se chiffrait à fin décembre 2000 à 2103000 francs.

- Qu'en est-il de l'industrie et des commerces?

- Parmi les 39 entreprises lo¬

cales, Mifroma (fabrique de fromages Migros) est le plus grand employeur avec quelque 220 postes offerts. Viennent ensuite l'entreprise de cons¬

truction René Butty et fils SA (20), Alpha-contrôle chauffa¬

ge, sanitaire, révision de citer¬

ne (15), la scierie Périsset (10) puis Magnin Robert, révision

*W:

de citernes, entreprise de construction E. Corpataux &

fils SA, le garage Gavillet, le bureau d'architecture Dupont- Devaud, la fiduciaire Gilbert Butty et la menuiserie Déner- vaud Frères. Les autres entre¬

prises comptent de 1 à 6 em¬

ployés.

- L'agriculture a-t-elle enco¬

re sa place?

- Oui mais les temps sont durs. La commune compte ac¬

tuellement six domaines agri¬

coles qui subissent des restruc¬

turations comme dans les autres métiers. Leurs tâches sont l'élevage, la production de lait et les récoltes (blé, maïs, betterave).

BonjourlAonsieur

le Syn<jc de...

Uisy,

commun vivante

V:

illage du district de /alone situé entre 651 et 830 m d'altitude et d'une ssficie de 2251600 m

2

, Ursy compte aujourd'hui quelquty habitants. Situé à 35 km de Fribourg et 22 km de Lausdp, il est le pôle régional de la Basse-Glâne. Bien à l'abri, Sfère la forêt du Bois-du-Mont, sa situation plein sud réjouit ^habitants. Deux ruisseaux en¬

tourent «le petit Montreux dt Basse-Glâne»: les Invérins et le Gley. Vers 1160, le village gommait Ursei, en 1215 Ursez, en 1235, Ursy, d'Urciaum, àaine du gallo-romain Ursius, l'ours que l'on retrouve sur ïfirmoiries. La croix tréflée est l'emblème de saint Maurice à|» fut dédiée l'église. L'écusson a été décidé en 1926.

Depuis la fin mars 2001, la dmune d'Ursy regroupe, dans le cadre des fusions commlßles, les villages d'Ursy, de Vauderens, de Mossel et de Bknens.

Façade Sud et tourelle de l'an¬

cienne école datant de 1906 et rénovée en 1999.

Sociétés locales

Accordéonistes Clair-Matin Chœur-mixte

Ecole (bas) Ecole (haut) EPF (gym. Dames) Fanfare

Football-Club

Groupement des Dames Jeunesse

Macadam Majorettes

Les Quilles «Les Endursy»

Séniors FC Ursy SFG (Gym. Hommes) Tennis

Tir

Tir air comprimé

- Parlez-nous des nouvelles réalisations et des projets en cours.

- Il y a quelques années nous avons construit un centre sco¬

laire, culturel, sportif et admi¬

nistratif. Des trottoirs ont été aménagés, ainsi que des zones à bâtir. En 1998 un home ate¬

lier a ouvert ses portes. Il est rattaché aux ateliers protégés de Romont et compte quelque vingt résidants. L'année pas¬

sée l'ancienne école a été ré¬

novée. Un nouveau bâtiment regroupant le poste de com¬

mandement, la protection civi¬

le, l'édilité, les pompiers et une salle communale poly¬

valente est actuellement en construction. L'inauguration est

prévue en juin 2001.

- Quel est votre souhait?

-L'union fait la force. Il est essentiel à l'heure actuelle de s'allier pour avancer. Je ne fais plus partie du nouveau Conseil communal de la Commune d'Ursy qui regroupera égale¬

ment les villages de Vaude¬

rens, Mossel et Bionnens, mais mon souhait personnel est que la nouvelle commune s'agrandisse encore avec la venue d'Esmont, Vuarmarens et Montet.

Propos de Marie-Hélène Butty, secrétaire:

«Je tiens à relever que Louis Magnin a toujours été très ac¬

tif, conciliant et diplomate. Il a défendu avec vigueur le déve¬

loppement de la commune. Il avait un fort esprit d'ouvertu¬

re au dialogue. Merci pour son travail!» ■

c'->nv--*il communal d'I'rv.y, ' le 1.4.2; )1

Philippe Conus,

syndic, finances, administration Pascale Mottet,

vice-syndique,

instruction publique, sports Gérard Deschenaux, édilité, PC, service du feu Nicolas Corpataux, constructions, urbanisme Bernard Monney, eau, step

Enrico Pestalozzi, domaines, forêts, routes Michel Savary,

santé publique, affaires sociales

Demi-classe de première

primaire de Françoise Monney.

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Hommage à...

Fernand Fragnière GROLLEY

Né en 1916, Fernand vécut son enfance à Gumefens. Fils de paysan, sa vie il la consacra d'une part à la terre: son métier lui forgea le caractère et traça le sillon de sa vie. D'autre part, à l'art vocal dont il fut médaillé Bene Me- renti depuis 1978 après 60 ans de consacration. Ténor invétéré, il faisait résonner chaque note avec joie et amour. Marié à Irma en 1946, leur foyer fut vite enrichi par la venue de cinq enfants. Fer¬

nand était un papa, grand-papa et arrière-grand-papa heureux, épanoui et comblé. En 1999 il eut le malheur de perdre son fils aîné agriculteur. Son coeur fut bon, sa vie fut belle. Nul doute qu'il laissera un souvenir empreint de tendresse.

Emest Maradan CERNIAT

Ernest est né en 1905 à Cerniat. Institu¬

teur, sa carrière pédagogique débuta au Pâquier puis à Corserey en 1933 et se ter¬

mina à la Vignettaz en 1959. Les jeunes n'oublieront jamais les oeuvres de qualité mises en scène par ce passionné du théâtre.Ernest était aussi organiste et directeur du choeur d'église de Corserey. C'est à l'occasion des Céciliennes et des Fêtes cantonales des chanteurs fribourgeois que la presta¬

tion de sa chorale se fit remarquer et lui valut de nombreux lau¬

riers. Avec sa femme Angèle, il partait en été en colonies de va¬

cances à la montagne et offrait la chance de changer d'air aux enfants du village. Doté d'un vrai charisme, sa présence, sa poli¬

tesse extrême, son autorité et son charme laisseront le sentiment d'un être attachant et cultivé. Ses deux recueils de poèmes, dotés du prix Jean Cocteau, témoignent de sa sensibilité, de la perfec¬

tion de son langage et d'une foi profonde mise au service des hommes.

Conrad Rossier GRANGES

Né en 1916, Conrad aida dans sa jeunesse aux travaux de l'exploitation paternelle.

En 1960 il acquit la petite ferme de la Cu- vigne à Granges. Très attaché au travail de la terre, il garda au-delà de sa retraite, un cheval et des petits ani¬

maux. En 1943 il unit sa destinée à Ida Baeriswyl et eurent quatre enfants et sept petits-enfants qu'il adorait. Conrad était une per¬

sonne simple et discrète, serviable et généreuse. Très connu du monde paysan, il l'était aussi de la population qui l'a vu long¬

temps amener le lait avec sa charette conduite par son cheval.

Joseph Codourey PREZ-VERS-NORÉAZ

Joseph est né en 1918. Très tôt, il perd sa maman décédée en couches.En 1939 il reprend le domaine paternel avec son frè¬

re Jean et épousa en 1950 Marie Joye de Grandsivaz. Trois filles naquirent de cette union. Joseph aimait le contact avec son entourage et ses amis. Membre fondateur du FC Prez, membre émérite de la société de tir de Prez et Noréaz, Joseph était un homme gentil, gai et heureux de vivre.

Félix Schwaller ALTERSWIL

~

1

' Né en 1921 à Alterswil. il a passé son en¬

fance dans ce village et sa jeunesse à Plan- fayon. Après un séjour à La Sarraz pour parfaire son français, il entra dans le Corps des gardes-frontières en 1946. Il exerça son métier dans les cantons de Vaud, Valais et Neu- chàtel. Après 32 ans aux frontières, il travailla au Service civil du bureau de douane de la Chaux-de-Fonds. Pour ceux qui l'ont connu et son épouse, il restera un exemple de bonté et de droiture.

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Rjfëx.-iàyas Hommage à...

Maria Nicolet VILLAZ-ST-PIERRE

Maria, née Piccand, vit le jour en 1907 et passa sa tendre enfance au restaurant du Guillaume Tell de Villaz-St-Pierre. Or¬

pheline dès l'âge de 11 ans, elle voua sa jeunesse à élever ses onze frères et soeurs, à s'occuper de la fer¬

me et seconder son père au café. Mariée à Romain en 1928, elle devint l'heureuse maman de quatre enfants. Elle passa sa vie à Villarimboud et seconda son époux à la ferme. Veuve en 1971, elle resta seule et en 1987 vint habiter près de l'un de ses enfants à Combremont-le-Petit avant de partir au home du Bugnon d'Yvonnand.

Gustave Ansermet FRIBOURG

Gugu est né en 1931 à Vesin. En 1953 il s'est marié avec Aline Mesot et de cette union sont nés quatre enfants et dix pe¬

tits-enfants, ses rayons de soleil depuis la retraite entamée en 1991. Chérissant la vie de famille, il a su en cultiver l'art de l'amitié. Ses solides poignées de main, son air jo¬

vial et taquineur l'ont rendu très populaire. Entré dans la police en 1952, il a résidé à Domdidier et Fribourg. Il était lieutenant.

Tireur émérite, il a collectionné les honneurs, embrassé moult fonctions au sein de comités et transmis sa passion de par son activité d'instructeur de tir à la gendarmerie.

Gabriel Delley CUTTERWIL

Gabriel a passé toute son existence dans le hameau de Cutterwil. Très attaché à son coin de terre natale, il a exploité avec ses frères le domaine familial. Il a rempli différentes fonctions publiques dont celle de secrétaire communal et membre du Conseil de direction de la banque Raiffeisen de Belfaux. En 1955 il unit sa destinée à celle de Marie-Thérèse Robatel et a partagé avec elle de nombreuses années de bonheur. Homme de coeur, discret et conciliant, c'est par le dialogue et l'écoute de l'autre qu'il entendait régler les problèmes. Plein d'espoir, il luttait contre sa maladie. Il appréciait les bons moments que lui offrait la vie.

André Codourey ROMONT

Né à Lovens en 1910, André arriva à Ro- mont où son père a acquis la ferme et la scierie sous-gare, toujours exploitées par un frère. Après son école secondaire et un stage à Zurich, il entre à la banque de l'Etat de Fribourg et y res¬

tera 46 ans, grimpant tous les échelons pour être nommé agent.

Homme très actif, il fit partie du Conseil général, fut président de la Société de gym et fonda avec deux de ses frères la Société de mycologie de Romont. Membre de la Diana glânoise, il aimait chasser et partager sa passion avec ses amis. Il aimait également se promener dans les bois et cueillir des champignons avec un dernier ami chasseur Auguste ou sa (ille.

V,

Charles Genllloud COUSSET

Né en 1910 à Montagny-les-Monts, Char¬

les a poursuivi le travail d'agriculteur sur le domaine paternel. En hiver, il s'occupait des forêts appartenant aux privés. Homme plein de bon sens, pondéré, il a aussi œuvré durant quarante ans au Conseil d'administration de la Raiffeisen à Montagny. A la retraite, il appréciait la lecture et l'apiculture. Il a eu la joie de chérir huit petits-enfants et six arrière-petits-enfants. Il aimait recevoir, chanter et faire plaisir à son entourage. En 1999 il fut admis au home des Mouettes à Estavayer.

Rectificatif:

lors de notre dernière parution, une erreur d'illustration c'est

glissée. Avec nos excuses pour la famille Genilloud

(11)

• •*••• Gérard Bourquenoud

Arrosée, elle le fut toute la journée! Et l'équinoxe de printemps n 'a pas réussi à dissiper les nuages. Malgré cela, la fê¬

te fut exaltante et restera marquée dans les annales de l'Amicale des Fribour¬

geois d'Yverdon et envi¬

rons qui inaugurait un nouveau drapeau aux cou¬

leurs du choeur mixte «U Mayentset», lequel fêtait le même jour son 3(f anni¬

versaire avec la complicité du «Kiosque à musique»

et le concours de chœurs d'hommes et d'enfants, d'accordéonistes, de la fan¬

fare yverdonnoise, d'un trio champêtre et de l'en¬

semble vocal fribourgeois.

Fleurs, bouteilles et compliments

Trente ans, c'est déjà un bel âge, a lancé Lisette Party, pré¬

sidente du choeur mixte «Lè Mayentset». Mais aussi une étape qui représente d'innom¬

brables notes égrenées au quo¬

tidien. des centaines de répéti¬

tions et de nombreux concerts, de magnifiques souvenirs et surtout un immense plaisir de chanter que deux directeurs.

Ninette Opatchak et François Chassot, ont su insuffler aux membres de cette chorale «Lè Mayentset», fleuron culturel de la ville d'Yverdon. Sept présidents se sont succédés à la tête de cet ensemble vocal:

Marcel Jenny, Gilbert Gran- gier, Conrad Plancherel, Ro¬

land Frossard, Isidore Party, Régina Bulliard et depuis une décennie Lisette Party. La présidente actuelle et plusieurs membres de cette chorale dont Régina Bulliard, Germaine et André Rey, ont été compli¬

mentés et gratifiés de fleurs et de bouteilles, en reconnaissan¬

ce de leur dévouement et de leur fidélité.

Une invitation au rassem¬

blement

Comme dans toutes les socié¬

tés de chant, l'effectif de la chorale «Lè Mayentset» a ten¬

dance à se rétrécir depuis quelques années. L'heure était donc venue de lui redonner un élan, même si le recrtutement de jeunes chanteurs s'avère difficile par les temps qui cou¬

rent. La bénédiction du nou¬

veau drapeau de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon qui coïncidait avec le 30

s

anniver- La cérémonie de bénédiction du nouveau drapeau à l'église catholique.

Fribourgeois d'iverdon en liesse

un drapeau aux couleurs des Mayentsets

Hors les murs

De gauche à droite: Ernest Wegmuller, parrain, entouré de Lisette Party et Hélène Criblez, marraines, complimentés par Olivier Kernen, syndic

d'Yverdon. photos g bd saire de cet ensemble vocal, aura comme symbole de ras¬

sembler le maximum de com¬

patriotes qui vivent et tra¬

vaillent dans cette région vaudoise, afin d'assurer la re¬

lève tant au sein de l'Amicale qu'à la chorale. Ce nouvel em¬

blème d'une beauté extraordi¬

naire, est embelli d'un couple en bredzon et dzaquillon, des armoiries des sept districts fri¬

bourgeois et de la cité d'adop¬

tion.

Lors de la cérémonie, il était encadré par une quinzaine de drapeaux de Cercles fribour¬

geois hors les murs. Ce fut un moment d'intense émotion, mais aussi de joie, pour Hélè¬

ne Criblez et Lisette Party, marraines, et Ernest Wegmul¬

ler, parrain, qui ont tous trois oeuvré à sa réalisation, ainsi que pour ceux et celles qui se sont dévoués à l'organisation de la fête. Un cortège emmené par la fanfare «L'Avenir»

Le nouveau drapeau et le comité de l'Amicale.

d'Yverdon, a ensuite conduit nos compatriotes, délégations et invités de l'église catho¬

lique à la grande salle de la Marive, où plusieurs person¬

nalités ont exprimé leurs sen¬

timents d'affection et d'atta¬

chement au choeur mixte «Lè Maysentet» qui se distingue par son activité musicale dans la capitale du Nord vaudois.

Nous voulons citer Hélène Criblez au nom de la commis¬

sion du drapeau, Pierrette Roulet-Grin, préfette du dis¬

trict; Olivier Kernen, syndic de la ville d'Yverdon, fier de partager avec son épouse d'origine fribourgeoise, les festivités d'anniversaire des

Le chœur mixte «Lè Mayentset»

que dirige François Chassot, encadré par les drapeaux des cercles amis.

Mayentsets et du nouveau dra¬

peau de l'Amicale. Dans son allocution qui a fait vibrer le coeur de nos compatriotes, ce jeune magistrat a formulé le souhait de voir flotter très longtemps cet emblème dans cette ville d'adoption. Quant à Robert Kolly, président de l'Association Joseph Bovet, il a tenu à féliciter les membres de cette amicale et de la chora¬

le, pour leurs activités respec¬

tives et leur fidélité aux tradi¬

tions de la terre d'origine.

Y'a d'Ia joie

Tel était le thème des Mayent¬

sets pour cette fête du 30

e

an¬

niversaire, une chorale qui de¬

meure bien vivante dans le ciel du Nord vaudois. Sous la di¬

rection de François Chassot, au pupitre depuis quatorze ans, cet ensemble vocal a in¬

terprété une dizaine de chan¬

sons dont certaines ont eu la faveur du bis. Ce concert spec-

La présidente Lisette Party a commenté le spectacle avec la complicité du clown Nano.

tacle était commenté par un clown très sympa et l'infati¬

gable Lisette Party qui, avec des paroles très sensibles et bien pesées, a su créer l'atmo¬

sphère souhaitée à une telle manifestation. Et ceci malgré le deuil qui l'a frappée il y a quelques semaines. La fanfare d'Aclens qui a animé le se¬

cond volet de cette soirée, s'est également distinguée par la haute qualité de son exécu¬

tion musicale. ■ La relève des Mayentsets.

12 13

(12)

Fabrication ancestrale

du vacherin fribourgeois Louis Esseiva, passionnément pérennise

I I la tradition

• ••••••• Marinette Jaquier Assis, les coudes appuyés sur la table de la salle à manger, Louis Esseiva, fromager pas¬

sionné, se confie, raconte sa vie de labeur, énumère ses souvenirs, libère ses senti¬

ments, ouvre tout grand son cœur. Avec une profonde émo¬

tion et des larmes au coin des yeux, il se souvient du chalet près de Charmey, de l'existen¬

ce rude de ces années diffi¬

ciles, du bétail, des travaux pé¬

nibles, mais aussi de la beauté du paysage, de l'odeur du lait, de la fabrication du fromage;

toute une vie.

Le chemin parcouru est long, sinueux, bordé de joies et de peines. Cinquante trois ans dans l'alimentation dont trente six consacrés, voués à la confection du fromage; une sorte de vénération pour cet aliment noble, résultat d'un savoir-faire méticuleux. Une profession familiale, de père en fils depuis des décennies.

Louis Esseiva est né à Haute-

ville le 28 décembre 1928.

Après son apprentissage effec¬

tué dans le Jura, il travaille à Villarimboud où il se perfec¬

tionne, ensuite à Mossel. En tout 84 mois pour atteindre le top niveau. Aujourd'hui retrai¬

té, le Fribourgeois ne peut se résoudre à quitter ce monde au parfum campagnard. De son expérience et son amour du métier, il les mets au service de Raoul Colliard, restaurateur au Chalet du Tsalé et de la Sa- letta aux Paccots. La fabrica¬

tion ancestrale du vacherin est une curiosité à ne pas man¬

quer. L'ambiance conviviale, le crépitement du feu de bois, la chaudière suspendue à la potence, la table de presse ac¬

tionnée par le poids de gros cailloux uniquement, c'est tout un spectacle; une page du travail à l'ancienne, une dé¬

couverte, une émotion garan¬

tie. Louis Esseiva, dans son habit d'armailli se révèle le Louis Esseiva en plein travail.

PHOTOS MJ

magicien, le merlin enchan¬

teur des lieux. Il œuvre avec passion, explique, renseigne avec une gentillesse naturelle.

A la question: «Monsieur, re- feriez-vous aujourd'hui le mê¬

me métier?», Avec enthousias¬

me et sincérité il répond: «Oh oui, tous les métiers sont beaux lorsqu'on les aime!».

Pourtant cet attachant person¬

nage n'est pas un consomma¬

teur d'orgueil, comme il aime à le dire.

Louis Esseiva, un retraité actif, ici à son domicile à Neyruz.

Louis Esseiva, un homme heu¬

reux au sein de son travail, même si la vie l'a quelque peu égratigné; des blessures au cœur qu'il panse grâce aux joies que lui procure la fabri¬

cation du fromage.

Fabrication du fromage Restaurant le Tsalé Buvette la Saletta

6 mois d'été du 15.5 au 15.10

le jeudi, vendredi et samedi.

(13)

Lè karantè-thin-k'an d'Intrè-no

Pofilkx-Mjijy Le patê d'intchc-no

Le dechando 17 dou mi dè mâ, l'amikale di patêjan dè Friboua l'a fithâ chè karantè- thin-k'an ou kabarè dou Jura a Friboua. La granta châla dou kabarè irè tsouhya tan- tyè i rèkotsè. Gayâ 150 min- bro iran inke po pachâ avoui

lou j'èmi patêjan ouna bala vèya.

A chat'arè è demi, la vèya l'a keminhyi pè l'apèrô è le kà dè l'amikale, diridji pè Djan-Paul Rime no j'a tsan- thâ kotyè bi tsan in patê, pu on in franché po hou ke kon-

La marinda d'Intrè-no.

prinnyon po tan bin le patê.

L'è to dou Ion on grô pyéji d'oure è dè vêre hou tsantèri vuthu in bredzon è dzakiyon.

Kan to chi mondo ch'è j'ou bin dèeharâ la gardyèta irè l'àra de la marinda. No j'an ti bin medji, chin ch'inpyâ la panthe nè l'ère bonbanthe.

Pu, apri on kour prône dou prèjidan Dzojè Oberson è dutrè piti konto, l'è lè j'an- hyan ke chon j'ou fithâ. Ou¬

na bala rintse dè j'omo è dè fèmale dè vouètant'an ke vo trovâdè chu la loto dè ha pâdze. Mimamin dou dè no- nant'an: Lucienne Brodâ ke mankè djèmé na rinkontra d'Intrè-no è l'èkrivin Robert Gremaud ke n'a pâ pu vinyi fithâ avoui no, la chindâ li pèrmè pâ mé dè chayi du vêr Les membres d'Intrè-no de HO ans, de gauche à droite:

André Key, Colette Clerc, Emile Cliarrière, Marie-Louise Page et Henriette Auderset.

Au centre: Lucienne lirodard (90 ans).

Manquent sur la photo:

Fernand l'ittet (HO ans) et Robert Gremaud, (90 ans).

Kèchponchâhyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen 15 1700 Fribourg

li tyè po l'ère kotyè pâ i j'alintoua kan fa bi tin.

Ouna fèrmo bala vèya ke rètsàdè le kà dè hou j'èmi dou patê ke chè rinkontron gayâ ti lè me por oun'athin- byâye, on lotô, on match i kârtè, on tèàtre, ouna ka- châye è onkora bin di j'ôtrè tenâbyè. N'in d'à mimamin ke chè rètràvon ti lè demâ du-midzoua po dzuyi i kârtè.

To chin mantin l'amihyâ in- trè lè patêjan dè l'amikale Intrè-no. Albert Bovigny

Lè Takounè chu lè pounè L'amikale di patêjan de la

Vevéje, lè Takounè, ke dzuyè ti lè j'an na pithe dè tèàtre in patê, no j'a prèjintâ chti furi: Le Potié dè Franthê Brodâ. Pouro potié!

Din la premire partya l'è j'ou poutamin mô menâ. Chè ke- talè èmèluâyè è l'è onkora li ke li a fayu payi. Din la chè- konda partya. l'è j'ou rinchi è l'a rè on yâdzo du payi l'amanda è lè fré dè djuch- tiche. Ma le trèjimo yâdzo, l'è j'ou le pye malin. Le dzudzo l'è j'ou mô menâ, le

potié li a trê chè tsôthè è le pouro dzudzo l'a panyi oujâ portâ pyinta. Le potié l'è j'ou vindji è din la châla iran ti bâ dè rire. 1 fô fèlichitâ l'amika¬

le di patêjan, lè Takounè de la Vevéje, dè no fére a pachâ ti lè j'an ouna bala vèya in patê.

Albert Bovigny

Lucienne lirodard.

Lè patêjan chu lè pounè.

15

(14)

PDflfecoj^

Croque-musique

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Nadia Maillard Le Corps de musique officiel de la ville de Frihourg s'est paré de belles couleurs à l'occa¬

sion de sa soirée annuelle organisée par le registre des saxophones. Im ren¬

contre a permis aux Con- cordiens et amis Concor- diens de resserrer les liens d'amitié. Im cerise sur le gâteau aura été la remise du diplôme de membre d'honneur au Contigent des Grenadiers fribour- geois.

Pour perpétuer la tradition née en l'an 2000. la soirée annuel¬

le est désormais organisée à tour de rôle par chacun des re¬

gistres du Corps de musique.

Dès lors, le mandat d'organi¬

sation de cette soirée 2001 in¬

combait au registre des saxo¬

phones. Classés par groupes, musiciens et invités ont agré¬

menté leur tenu de doré étince- lant, vert pomme, bleu royal.

Remise du diplôme de membre d'honneur au Contigent des Grenadiers.

Monseigneur Genoud, une passion pour la musique.

La Concordia:

une soirée haute en couleurs

orange mécanique, blanc cas¬

sis, gris souris, rouge d'enfer, ultra violet et rose panthère.

Le ton était donné, la soirée s'annonçait colorée et gaie.

«Ce n 'est pas un hasard si l'or VETERAN HONORAIRE CANTONAL, 40 ans d'activité musicale de Michel Rolle.

a été attribué à nos invités et nos amis. Selon une des défini¬

tions du Petit Robert, c'est une chose précieuse, rare ci excel¬

lente. L'or pour le comité: là, on doit se rapprocher de la dé¬

finition première: précieux.

Quant à l'or pour la direction, il a été choisi par commodité, sans doute. En effet, le seul

Dk

(15)

Croque-musique

Rose panthère pour les saxophones, organisateurs de la soirée. photos nmf

métal qui eut parfaitement convenu à Jean-Claude eut été la platine... mais des habits beaucoup plus difficile à trou¬

ver!» souligne Benoît Fragniè- re, président.

r

VETERAN CANTONAL 25 ans d'activité musicale: Serge Met- traux, Martine Marchon-Robatel, Sébastien Di Mauro, Jean-Pierre Beaud et Christophe Schaller (pas sur la photo).

SCHWEII.

Quelques dates 2001...

6 mai: loto de la Concordia, après-midi et soir, salle in- ter-sociétés de St-Léonard 11 niai: concert à Marsens 20 mai: grand concert de gala avec les 4 corps de mu¬

sique organisateurs de la Fê¬

te fédérale de musique 2001 (FFM)

14 juin: Fête Dieu

15-16-17 juin: 1

cr

week-end FFM

22-23-24 juin: 2

e

week-end FFM

29 septembre: concert aux Colombettes dans le cadre de l'année de commémora¬

tion de la mort de Joseph Bovet

10 novembre: concert à Vil- lars-sur-Glâne

Rouge d'enfer pour flûtes, hautbois et cors.

C'était le 9 mai 1997, à Albeu- ve, lors de la prise d'armes du noble Contingent des Grena¬

diers fribourgeois, que la Concordia a eu l'insigne privi¬

lège d'être élevée au nombre des membres d'honneur de cette illustre garde de nos hautes autorités fribour- geoises. Après ratification lors I*;.;

V äV# fj,

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M

7r "

(16)

Croque-musique de l'assemblée générale, la Concordia est heureuse et fière de décerner, à l'occasion de cette soirée annuelle, le diplô¬

me de membre d'honneur au noble Contingent des Grena¬

diers fribourgeois.

Un questionnaire-concours sur le thème du saxophone a per¬

mis de désigner d'une part la

table gagnante... et d'autre part le registre qui se verra chargé d'organiser la soirée concordienne 2002! L'élu de la soirée est le registre des cor¬

nets et 2

e

trompettes. La soirée bien animée a terminé non pas en queue de poisson, mais à la queue leu leu, à la queue leu leu! ■

Musiciens nommés pour le palmarès d'assiduité.

Quelques paroles...

«Im Concordia est une harmonie jeune dont la moyenne est au-dessous de trente ans. Les concerts sont étincelanis et les chefs ont de l'or à ciseler et ils le font bien!»

Claude Grandjean, président du gouvernement cantonal

«Je n 'ai pas suivi la consigne de me vêtir en doré, mais je suis dans le ton puisque j'ai mis ma tenue officielle. Me voici en paquet de fêtes!

Im musique est un arc-en-ciel qui renonce à l'individualisme pour s'harmoniser avec moult sons différents. En superposant les sons naît Vintuitivité créative tout comme des couleurs, naît la lumière blanche!»

Monseigneur Genoud, évêque

» Je n 'ai malheureusement pas vu la consigne de porter un élé¬

ment doré. Mais je vais tout de même faire bon effet avec pas grand chose Voici un sous rouge, reflet des richesses commu¬

nales!

Im FFM pointe à l'horizon et permettra a plus de 430 corps de musique de toute la Suisse de se reproduire. Voici un beau message, surpasser toutes les langues pour globaliser la langue du coeur, celle de la musique!»

Dominique de Buman. président du grand Conseil, syndic et président de la FFM

u annee

Joseph Bovet

<■1 irt- Cécitïn d*t rtff K i «»*.

13. A Mo 1 èjoilJ*

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1 . Din lu. Chulch' ly a, ou - n«. mon — ta - iiye, Dl ply«

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hô - ta. <11 plye ba • lè. Cti« vo J'd la ou-rio-Ji- muu chti olitou ro - txé - té. Hou kà-ni on l'i - voué fô vl . hlyi. In n'a - bon dan - the.No j'a • rln dou la-thy trjn

tft., Prtu-d« la pû ny i , Bou- na - fon - tau cht. K pu dou bon

na. dô mon - t.*. A Mo - lè nu. l.vè to prl: A Mu - • ohè - rô ru - thl, a Mo - là

jo n, a Mo* lô — Jon.

jon< a Mo-lè - Jon. Jon, a Mo _ 1« - J

Lê «nonoheu k« ohon pô lè -J>ooulè 4 . L. 1 van b«îr' <tl bouno potè, Po hou Wo lylinton la 11tya, Dln ti 1« taal* Il In d'à . A Mol • J on.

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(17)

91

e

assemblée

des délégués de la

Société cantonale des musiques fribourgeoises

Croque-musique

i Albert Jaquet

Jrois tours d'horloge furent nécessaires pour venir à bout de l'ordre du jour des assises annuelles de la Société cantonale des musiques fribourgeoises tenues le samedi après-midi 17 mars à Cressier-sur-Morat sous la présidence du Romon- tois Richard Tarrès réélu pour un nouveau bail de cinq ans.

Ce fut l'occasion de jeter un regard sur la dernière Fête cantonale «Estamuse 20(H)»

organisée en juin dernier à Estavayer-le-Lac qui, incon¬

testablement fut un succès avec la participation reccord de 99 sociétés «fruit d'une passion partagée en toute sim¬

plicité». En revanche, le prési¬

dent Richard Tarrès déplora l'attitude de quelques diri¬

geants de nos Corps de mu¬

sique qui se sont pris aux ex¬

perts, coupables selon eux de partialité dans l'attribution des notes. 11 a fallu les explica¬

tions des professionnels de la musique, notamment de Pas¬

cal Favre vice-président de la Commission ASM et de Jean- Claude Kolly membre de la Commission cantonale de mu¬

sique pour convaincre les dé¬

légués de la méthode utilisée à Estavayer-le-Lac, semblable a celle pratiquée dans d'autres fêtes cantonales ou même fédérales, «un expert restant

un être humain avec sa part de subjectivité et non un justicier chargé d'enfoncer les socié¬

tés...»

En juin prochain, Fribourg- Ville accueillera la 31

e

Fête fédérale de musique qui verra affluer environ 430 Corps de musique, soit près de 23 000 musiciens. «Pour l'heure, tout roule comme sur du papier à musique» estime Marius Bar¬

ras, directeur du Comité d'or¬

ganisation qui a démontré l'envergure de la manifesta¬

tion où 1500 bénévoles seront mobilisés. Néanmoins, il sem¬

blerait que la prochaine fête prévue 2(X)6 subira des modi¬

fications puisque l'Associa¬

tion fédérale des musiques (ASM) étudie un projet de

«Fête fédérale de divertisse¬

ment», genre très en vogue en Suisse alémanique certes, mais qui risque de réunir moins de sociétés, éventuelle¬

ment même moins représenta¬

tives dans la richesse tout comme dans la diversité musi¬

cale.

Deux membres démission¬

naires du Comité ont été nom¬

més membre d'honneur: Jean- Marie Barras, vice-président

français et Johann Bielmann vice-président allemand de la Cantonale fribourgeoise, rem¬

placés respectivement par An¬

dré Brohy, Fribourg, et Marc- Blanchard, Tavel. Idem pour Albert Bachmann président du CO de la Fête cantonale 2000, à Estavayer-le-Lac.

Une Commission chargée d'étudier les problèmes d'inté¬

gration des jeunes musiciens dans les corps de musique a été mise sur pied, placée sous la présidence de Bernard

Maillard. En outre, les délé¬

gués ont été orientes sur les conditions d'octroi d'une aide de la part de la Société de La Loterie romande en faveur des jeunes éléments qui suivent le Conservatoire ou les cours des Girons.

La prochaine assemblée can¬

tonale se déroulera le 23 fé¬

vrier 2002, à Promasens.

l^e Comité cantonal période 1996-2001:

Devant de gauche à droite: Rémy Renewey, Patrice Lotigchamp, Béat Förster, Florence Schnegg - Johann Bielmann.

Derrière de gauche à droite:

Jean-Marie Barras, Raphaël De- vaud, Richard Tarrès, président, Camille Roulin, Oscar Hasler, porte-drapeau.

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La conception

et la réalisation du jardin

L erreur à éviter est celle qui consiste¬

rait à implanter la maison au milieu du terrain, parce qu'un tel emplacement ne laisse au jardin qu'un cadre périphérique étroit dans lequel ne peut s'ins¬

crire aucun élément de di¬

mensions raisonnables.

L'élaboration du schéma du jardin permet de dresser la lis¬

te des éléments qui paraissent souhaitables et utiles:

-Partie décorative avec ar¬

bres, arbustes et massifs de fleurs, plates-bandes, bor¬

dures, taches de couleurs;

-Terrasse ou salle de repos ombragés;

- Potager, petite serre et verger.

11 est bon de ne pas s'en tenir à une seule esquisse. La premiè¬

re idée peut être la bonne, mais elle bénéficiera souvent de l'apport des suivantes, ne se¬

rait-ce que sur l'amélioration de points secondaires.

Il faut éviter de couper la par¬

tie décorative du jardin d'agré¬

ment en plusieurs morceaux.

Dans tout les cas la liaison par exemple garage maison doit être d'accès facile et directe.

Le sol n'est pas seulement que le support nourricier, il est en même temps la surface plane régulière, accidentée ou val¬

lonnée sur laquelle s'inscriont les formes et s'édifieront les volumes du jardin. Il est sage de ne conseiller des modifica¬

tions, c'est-à-dire des travaux de terrassement, que lorsque le terrain ne peut être utilisé tel quel.

Quand on a résolu les pro¬

blèmes de l'organisation du terrain, il reste à l'habiller et à envisager l'aspect à donner à l'ensemble. C'est une affaire de goût, mais, dans tous les cas, c'est un mode d'expres¬

sion.

La création du jardin en tant qu'œuvre d'art requiert des qualités esthétiques et d'ima¬

gination, mais elle présente en même temps cette particularité de s'appuyer sur une tech¬

nique qui s'attache à une caté¬

gorie toute spéciale de maté-

(21)

riaux: les plantes. Il ne suffit pas d'en connaître la forme ou la couleur, il faut satisfaire aux exigences de leur qualité d'êtres vivants.

Qu'elle qu'en soit l'importan¬

ce en surface dans le jardin, l'eau contribue toujours à en rehausser son éclat. C'est pourquoi, chaque fois qu'il est possible, il faut s'assurer son concours et sa présence.

yeux du propriétaire d'un jar¬

din, la dépense à laquelle ils entraînent.

Le jardin potager devrait s'im¬

planter dans le coin le plus dis¬

cret, tout en restant assez proche de l'habitation pour les besoins de la cuisine. Si les jardiniers de l'histoire ont tiré des effets très décoratifs des carreaux de légumes ou par de simple herbes et autres plantes médicinales (j'en profite pour vous conseiller d'aller voir le château de Prangins et son ma¬

gnifique jardin de légumes), on préfère aujourd'hui la cou¬

leur d'un massif de roses à l'aspect d'une plate-bande de poireaux. Le choix définitif de l'emplacement sera toutefois déterminé par son ensoleille¬

ment; il ne faudrait pas, sous prétexte de le dissimuler à la

Jardins vue, lui infliger l'ombre du bâtiment ou celle de grands arbres.

Il ne suffit pas d'aimer les plantes pour aménager un beau jardin. La plantation, comme l'organisation généra¬

le du jardin, doit être conçue dans son ensemble.

Que ce soit le jardin de l'intel¬

ligence qui constituent l'exem¬

ple parfait de l'ordre cons¬

ciemment recherché ou celui de la réalisation paysagère qui au contraite fait la place à la dispersion naturelle, l'impor¬

tant est la façon de traiter chaque détail qui répondront au but qu'on leur assigne.

C'est à cette condition qu'on s'acheminera sûrement vers la réussite.

Jardins Henri Muller

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La présence des matériaux de construction dans le jardin peut, en association avec les plantes, procurer les effets les plus dignes d'intérêt. Les ro- cailles constituent un élément très particulier du jardin. Les pergolas, tonnelles et arceaux sont aujourd'hui délaissés. Le fait tient sans doute à ce que leur rôle, essentiellement dé¬

coratif, ne mérite plus aux

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23

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A pied, à cheval, à vélo, à moto

PHOTOS NMF

• ••••<••• Nadia Maillard

m mans le petit village MS de Corminboeuf, à la route de Belfaux, vit une famille hors du commun, la famille Schraner. Au- delà du temps qui passe, du temps qui évolue, ces amoureux du cheval ont su transmettre de génération en génération plus qu'un métier, une passion, celle de maréchal-ferrant.

Dans la cour, des odeurs de corne brûlée envahissent l'air.

Lisa et Arnaqueur, une jument de 16 ans et son poulain de

Ajustage des fers.

près de trois ans attendent plus ou moins sagement de repartir avec «des souliers neufs». A l'intérieur, le four empli de braises rougies se prépare à recevoir le fer. Au-dessus de l'âtre, burins, pioches et moult outillages aideront le forgeron.

Historique

En 1921, Charles a racheté la vieille forge au fond du villa¬

ge. Faute de place, il a démé¬

nagé en 1963 à la route de Bel- faux. Décédé en 1972, c'est Edmond qui a repris la forge.

Petit homme mince et discret, aujourd'hui âgé de 80 ans, il travaille encore, au rythme de son corps et de son coeur, avec son fils Daniel et son petit-fils Jean-Charles.

Au service militaire, Daniel était cavalier. «En 1974, mal¬

heureusement l'armée a aboli la cavalerie. J'ai alors racheté mon cheval Feiertag qui a au-

REPORTAGE

Maréchal-ferrant, une passion depuis quatre

générations

jourd'hui 33 ans,» confie-t-il.

Avec lui, il a été notamment champion et meilleur cavalier fri bourgeois.

Un métier difficile par les temps qui courent

Le cheval a moins d'engoue¬

ment dans notre époque, par-

flKntrtf A pied, à cheval, à vélo, à moto

tant le métier de maréchal-fer- rant. «Le canton ne compte plus que cinq forges et un seul apprenti que nous formons.

Avant nous ferrions une dizai¬

ne de chevaux par jour à la forge, actuellement nous nous déplaçons avec une forge mo¬

bile à gaz pour deux à trois bêtes! Aujourd'hui, on ne peut plus vivre exclusivement de ce travail» confie Daniel. Les prix ont eux aussi bien changé, à l'époque le ferrage coûtait fr. 2,50 contre fr. 180.- de nos jours.

Le travail de maréchal-ferrant représente environ 30% de leurs activités. La famille doit s'adapter au marché et élargir

son champ d'action avec notamment le commerce, la construction et la rénovation de vans, calèches et chars d'at¬

telage. Cette activité parallèle représente 60% de ses reve¬

nus. Le 10% restant concerne des travaux de forge, d'ap- pointage d'outillages.

Le ferrage d'un cheval

«Un cheval est ferré lorsqu'il commence à travailler (saut, montage, attelage), soit vers l'âge de trois ans puis l'opéra¬

tion se répète environ tous les deux à trois mois. Il faut comp¬

ter une bonne heure de travail;

en fait tout dépend de la patience du cheval, explique Edmond. La première étape consiste à parer les pieds, cou¬

per et limer les cornes pour corriger les aplombs. Ensuite, les fers sont ajustés, puis fixés sur les sabots.

La famille Schraner compte bien faire vivre ce merveilleux métier et projette un agrandis¬

sement des lieux. Seul bémol à cette belle histoire d'amour, les autorités communales qui mettent des bâtons dans les Tapage à trois marteaux par trois générations!

De gauche à droite:

Daniel, Jean-Charles et Edmond Schraner.

roues des chars qui devraient figurer dans une halle d'expo¬

sition en prolongement de la forge. Ces artisans du coeur espèrent qu'elle lâche les brides pour qu'ils puissent perpétuer longtemps encore leur passion.

Société fribourgeoise d'attelage

Daniel est membre fonda¬

teur de la Société fribour- geoise d'attelage. Née en 1997, cette société compte une soixantaine de membres et permet de perpétuer cette belle tradition. Ses tâches essentielles sont la promo¬

tion de la discipline, la mise en place des cours pour l'ob¬

tention du brevet et l'organi¬

sation de divers concours.

Attelage à 4 chevaux.

) Chars de compétition d'attelage, f

un marathon.

Références

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