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Asymptotiques non rectilignes d'une surface réglée et équation de Riccati correspondante

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

B ERTRAND G AMBIER

Asymptotiques non rectilignes d’une surface réglée et équation de Riccati correspondante

Nouvelles annales de mathématiques 5e série, tome 2 (1923), p. 321-323

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IO'4f]

ASYMPT0T1QUES NON RECTILIGNES D'UNE SURFACE RÉGLÉE ET ÉQUATION BE RICCATI CORRESPONDANTE;

PAR BERTRAND GAMBIER,

Professeur a la Faculté des Sciences de Lille.

1. On sait que sur une surface réglée S non dévelop- pable les asjmptotiques non rectilignes découpent sur deux génératrices D,D', voisines ou non voisines, deux divisions en homographie : un calcul classique très

«impie montre en effet que, si les équations paramé- triques de S sont

( i ) x = a -\- a{v, y = b H- b{ v1 z = c -f- Cit>,

où a,b,c, as,b{1c{ ne dépendent que de w, Téquat^on différentielle des asjmptotiques est de la forme

(a) J ^ U p S + t V - i - U , ,

où U, U< et U2 sont des fonctions de a seul : la pro- priété en résulte.

2. Ce résultat admis, siles asjmptotiques A, AM ..., An

découpent sur D et D' les couples correspondants

( M , M ' ) , ( M , , M ; ) , ...JIM»,!!!;), ...,les droites MM', MiMj, ..., M„MW;, ...joignant les points homologues de cette homographie engendrent une quadrique et comme cela subsiste, même si D' se rapproche indéfiniment de D, à la limite les tangentes asjmptotiques MT, M j T , , . . . , MWTW, . . . autres que D, menées à S aux divers points de D engendrent une quadrique q néces- sairement osculatrice à S tout le long de D.

Ann. de MathémaU 5* série, t. II. {Juin iga'|.) *$ .

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3. Je ferai remarquer que dans la solution du pro- blème d'analyse d'agrégation 1923 (* ), j'ai indiqué une méthode différente, ne supposant connu aucun résultat de calcul, pour arriver à démontrer que les tangentes M T j M ^ , , ..., M„Trt, ... engendrent une quadrique q.

Cette méthode est basée sur la considération des qua- driques contenant D et une autre génératrice D', qui se rapproche indéfiniment de D, puis sur la considé- ration de la quadrique contenant D, et deux généra- trices D', D;/ distinctes de Ü, qui se rapprochent ensuite indéfiniment de D, indépendamment l'une de l'autre.

J'ai ainsi démontré les deux résultats suivants :

a. Il existe un système linéaire oo3 de quadrique^

Q, se raccordant avec S tout le long de D.

b. Dans ce système, il y a une quadrique q et une seule osculatrice à S tout le long de D; les généra- trices de q, de système oppose à D, sont les tangentes asymptotiques à S tout le long de D.

4. Je crois instructif de montrer que cette seconde méthode permet de démontrer directement, sans aucun calcul, que quatre asymptotiques A, A4, A2, A3, quelconques non rectilignes, découpent sur les généra- trices D,D', ... quatre points de rapport anharmonique constant, d'où résultera bien que p, étudié comme fonction de u sur une asymptotique, satisfera à une équation de Rïecati de la forme (2). Les deux méthodes dilFérent donc en ce que l'hypothèse de l'une est au contraire la conclusion de l'autre et inversement.

Il suffit de démontrer que les asymptotiquesA, A,, . . . 7

An ... découpent sur D et D' des couples (M, M'), ...,

(^Yoir Nouvelles Annales^ 5e série, t. H, 1923-1924, P- ifaiS*;.

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( 3a3 )

(M«,M,J) en homographie; ou encore, si Ton considère le rapport anharmonique

ce rapport est une fonction de u dont nous calculerons la valeur, p-f-Ap, en série ordonnée suivant les puis- sances de AM, quand on passe à la génératrice u -\- Au:

(4)

et il suffit de montrer que le coefficient de Au est nul, quel que soit tt, pour montrer que p est constant. En effet, supposons D' infiniment \oisine de D, corres- pondant à la valeur w-f-Aw, où Au est considéré comme infiniment petit principal. Chaque segment MM',M<Mj, ...,M,,MW, ... est alors infiniment petit du premier ordre; sur la tangente MT prenons une lon- gueur M[x égale, par exemple, à MM' et traçons la géné- ratrice A de q, de même système que D, issue de p.; A perce chaque tangente M, T,, ..., M,, Tn, . . . aux points JJLI,{x2, ..., [JLW, ..., chaque segment Mnpn est lui aussi du premier ordre, donc la distance [x^M^ est du second ordre. Le rapport anharmonique

p-±-^P ou (M M; M;M'3),

ne diffère donc du rapport

que d'une quantité du second ordre, cela exige

du

Le rapport p est donc une constante : tout le reste en découle- * c. Q, F. D.

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