A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
B ARRÉ
Sur l’intégration d’une équation de Riccati
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 3
esérie, tome 4 (1912), p. 411-428
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1912_3_4__411_0>
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SUR
L’INTÉGRATION D’UNE ÉQUATION DE RICCATI
PAR
LECAPITAINE BARRÉ.
’
INTRODUCTION.
I. - Dans une note parue dans les
Comptes
rendus de l’Académie des sciences deParis,
le 13 mai,1 g I ~, nous avons établi lapropriété suivante :
« Les seules surfaces admettant une famille
d’asymptotiques
constituée par des hélices indéformables sont des hélicoïdesengendrés
par l’hélicereprésentée
par leséquations
’
dans
lesquelles
kreprésente
une constanteet /
une fonction de s déterminée parl’équation
(C,
constantearbitraire).
))En
posant
et faisant le
changement
de variable défini parl’équation (2)
devient :4I2
Laissant de côté le
développement géométrique
concernant la détermination des hélicoïdes enquestion,
nous nous occuperons dans cequi
suit de l’étudeanalytique
de
l’équation
de Riccati :(où
a,b, k
et rJ.représentent
des constantesquelconques)
que nous nous proposonsd’intégrer complètement
et dontl’équation (5), lorsqu’on
y considère ~‘ comme la fonction inconnue est un casparticulier.
II. - Notre travail
comprendra
troisparties :
Dans lapremière,
nous montreronsque
l’intégration
del’équation (1)
estpossible,
en termesfinis,
au moyen des transcen- dantes élémentaires ouhypergéométriques;
dans laseconde,
nous rechercherons unesolution
remarquable
d’une familleparticulière d’équations
dutype ~I)
et enfin,dans la troisième
partie,
nous étudierons sommairement uneéquation
linéaire dusecond ordre dérivant de l’étude de
l’équation (I).
Des recherchesexposé.es
danscette dernière
partie,
nous déduirons la détermination d’une infinitéd’équations (I)
.dont une
intégrale particulière s’exprime
au moyen des fonctionstrigonométriques
et nous
indiquerons
cetteintégrale.
Il est entendu que nous laisserons de côté dans °ce
qui
suit le casd’intégrabilité
banal où une des constantes l~ ou x serait nulle.Dès lors, nous pourrons, sans diminuer la
généralité
de laquestion,
supposerl’équation (I)
ramenée à la formecanonique :
. -(On
le verrai immédiatement en faisant la substitutiony!-).
2 ~,PREMIÈRE PARTIE.
.
Intégration générale de l’équation (E).
[1] ]
Posonsl’équation (E)
devientou, en
remplaçant
sin2 xet
cos2 x par leurs valeurs en fonction de cos 2x :Par la substitution
l’équation (3)
devientque l’on
peut
écrire par unsimple changement
de notations :équation
danslaquelle A, B,
C sont des constantes.L’équation (L!)
etl’équation (5)
sont d’ailleurs aussigénérales
l’une que l’autre;en effet
(5)
étantdonnée, l’équation (8) correspondante
est définie parinversement,
sil’équation (g)
estdonnée,
il luicorrespond
uneéquation (5)
au moinsdont les constantes a, b, A- sont définies par les relations
(6).
On
peut
même voirqu’en général,
à uneéquation (8)
dont les coefficientsA, 13,
Csont
donnés, correspondra
troiséquations (5)
et, par suite, troiséquations (E).
Ladémonstration de ce fait ne
présente
aucune difficulté et nousn’y
insisterons pas.Toute la
question
revient donc à étudierl’équation (8).
Deux casparticuliers
très intéressants sont ceux où l’on a, soit :
B = o,
soitA + B +
C = o .Dans ce dernier cas,
l’équation (g)
contient en facteur i et dans l’un oul’autre cas le
problème
del’intégration
del’équation (8)
se ramène à celui de l’inté-gration
del’équation :
.Nous reviendrons ultérieurement sur l’étude détaillée de
l’équation (8J;
nousnous bornerons dans la troisième
partie
de ce Mémoire à faireappel
à l’une de sespropriétés
que nous supposerons établie.[2]
Faisons maintenant lechangement
de variable défini par la formulel’équation ((1)
devientque l’on
peut
écrire sous une formeplus
condensée tout à faitéquivalente :
A une
équation (8)
dont les coefficients sont donnés,correspond
uneéquation (j’f)
dont les coefficients sont définis par
~
Inversement à une
équation (~) correspond
uneéquation (8)
déterminée parOn
peut toujours,
d’autrepart,
déterminer des nombres n, qet p,
tels quece
qui permet
d’écrirel’équation (~)
sous la forme :[3] J
Enposant
l’équation (5’)
devient :Cette
équation
est réductible à uneéquation
deGauss (1) ;
nous allons d’ailleurs effectuer cette réduction, cequi
nous donneral’expression
del’intégrale générale
del’équation (I)
que nous avons en vue. L’une des racines del’équation
déterminante de(F1)
pour lepoint
zéro est et l’une de cellescorrespondant
aupoint
un est p ; posonsl’équation (5fJ
se transforme enl’équation
de Gaussdu
type général.
Si on
désigne
par etG~(~,)
deuxintégrales indépendantes
de cetteéqua-
tion
((~l,
sonintégrale générale
est évidemment donnée par la formuleet l’on a
ou
(1)
Cf. parexemple
Cocirs 2e édit., t. III, n~i~8.
Des formules
( ~ ), (12)
et( 13)
on tired’où
En
rapprochant
les formules(~), (4), (16)
et(18)
etrappelant
par la notationp(a, b, h)
que les nombres n et p sont définis en fonction de a,b,
l~ par lesrelations (6), (9)
et(11),
on trouveenfin l’expression
del’intégrale générale
del’équa-
tion
(E) :
: .Un voit que cetle
intégrale s’exprime
bien en termesfinis
au moyen des transcen- dantes élémentaires ouhypergéométriques.
Elle nedépend
enréalité,
comme il fallait~’y
attendre, que d’une constante arbitraire, lerapport b .
~’a
-
DEUXIÈME PARTIE.
Recherche d’une solution remarquable d’une famille d’équations
du type (I).
[1 ]
Enprincipe,
leproblème
del’intégration
del’équation (E)
estcomplètement
résolu par ce
qui précède.
Toutefois il y aintérêt,
étant donné lacomplication
durésultat,
à obtenir directement toutes les solutionssimples
quepeut
avcirl’équa-
tion
(I)
dans certains casparticuliers.
Dans cette deuxièmepartie
nous rechercherons si certaineséquations (E) peuvent
admettre rles solutions. de laforme
nous les déterminerons s’il y a lieu et nous
formerons
les solutions(yo)
correspon- dantes. Comme onpossédera
alors uneintégrale particulière
del’équation (E),
celle ci
s’intégrera
entièrement parquadratures
enappliquant
leprocédé classique
connu ; aussi ne nous arrêterons-nous pas à en rechercher
l’intégrale générale.
La substitution de y~ dans
l’équation (Il
donne la conditionéquivalente
aux suivantes :Pour satisfaire à la troisième et à la
quatrième égalités (3),
il est loisible deprendre,
soit t ~,=a, v=b; soit[2]
Première série de solutions. - Prenons d’abordles autres
égalités (3)
donnent alors, pour définir N.,et, entre a et
b,
leséquations
qui particularisent l’équation (E)
dont ils’agit.
Pour satisfaire aux
équations (6),
onpeut
d’abord faire :La solution a=:6=o donne pour
l’équation (E)
uneéquation
immédiatementintégrable
parséparation
devariables;
la solution yocorrespondante
se réduiraità .
En
prenant
a = - 2,b = o,
on est conduit àl’équation ’
dont la solution y~ est :
, -/
Mais les
équations (6)
admettent encore les solutions définies parl’équation correspondante
estdont la solution Yo est :
[3]
Deuxièm.e série~de solutions. - Onprend
Eu=o; deux deséquations (3)
sontalors satisfaites et les autres deviennent :
Laissons d’abord de côté le cas où X== a ~- i ; des
équations (i 1),
on tireet, en
portant
cette valeur de v dans lespremières équations (II),
on obtient :L’élimination de X entre les
équations (I3)
donne, entre les coefficients del’équa-
tion (1),
la conditionqui
sedécompose
enSi on écarte.le cas, que nous
envisagerons plus
tard, où leséquations (13)
ontdeux racines communes, la valeur de À satisfaisant aux deux
équations (13)
estdonnée par :
Première solution. - On
prend
conformément àl’équation (15) :
:On trouve alors - en laissant de côté
l’hypothèse
où b2 =(a
+3)2 qui
conduit àdeux racines communes pour les
équations (13)
- sans aucune difficultél’équation
et la solution
correspondante :
Seconde solution. - On
prend
a et k arbitraires et on. choisitpour
b l’une desvaleurs données par
l’équation (16).
On a ainsi :
Un
léger changement
de notation conduit à des résultatsbeaucoup plus simples.
Posons en effet
nous trouvons
pour b2
:et nous obtenons
ainsi, après suppression
d’un doublesigne qui n’ajoute
rien à lagénéralité
durésultat, l’équation
(a,
h, constantesarbitraires; i),
dont la solution y~ est donnée
par (1) :
(1)
Abstraction faite de certains casparticuliers
rentrant dans l’une des troiscatégories
sui-vantes : a + k + i =o étudiée
ci-dessus,
a, = a .+ i et deux .racines communes pour leséqua-
tions
(1 3),
étudiéesci-après.
Cas où les
équations (13)
ont deux racines communes. - Les conditions à réaliser sont :ou, tous calculs faits :
Les valeurs
correspondantes
de 1.. et de 03BD sont :étant laissé de côté le cas où ). + i est nul.
hypothèse qui
donne ~===0 et celui oùa + 3 est
nul, qui
rentre dans une étude que nous allonsprésenter ci-après
(A=~+I).
,’
On obtient ainsi
l’équation
.dont on connaît deux solu tions du
type
y~ :’
L’équation Ee possédant
deuxintégrales
connues yol et sonintégration
estimmédiatement réductible à une
quadrature.
Cas oü î, - a - i = o . - La formule
(12)
est en défaut siî, - a -1- o ;
leséquations
duproblème
sont alors : .si on laisse de côté la solution î, = c~ -~ I ~ o
qui
entraîne~~ = o,
on trouvel’équation
. , .pour
laquelle
TROISIÈME PARTIE.
Étude sommaire de l’équation (~~).
[1] L’équation
linéaireà coefficients
pairs
etpériodiques
depériode
2~~ admet engénéral
poursingularités
les
points :
Il y a
exception lorsque
A + B + C est nul.L’équation 8
se réduit alors autype (8J
que nous étudierons en détail dans unmémoire ultérieur. Nous supposerons donc désormais :
L’équation
8 est àintégrales régulières pour
tous sespoints singuliers.
Nous nenous arrêterons pas à rechercher leur
développement
en série depuissances
autourde
chaque singularité.
C’est toutefois un exercice intéressant. ’Dans
l’intervalle ouvert o, ~,l’équation
admet uneintégrale générale qui,
dans cel
intervalle, peut
êtredéveloppée
soit t en série desinus,
soit en série de cosinus, chacun de cesdéveloppements
étantunique
et n’étant valable apriori
que clans l’intervalle o ~.On démontre sans aucune difficulté que le
développement
enquestion représente dans
tout intervalle,exception possible
faite pour lespoints
x = hx(h entier),
uneintégrale périodique
del’équation
8. Si la série des dérivées secondes de ce déve-loppement
est elle-même uniformémentconvergente,
il estpossible
d’en déterminerles
coefficients
par voie de récurrence comme pour lesdéveloppements
en séries depuissances.
Onobservera,
en effet, que la substitution dans lepremier
membrede
(8)
de la fonction t et de sa dérivée seconde donne dans ce membre une série de Fourierqui,
devant être nulle dans l’intervalle -,-,, +7:, doit avoir tous ses coeffi- cients nuls. Arrêtons-nous au cas d’undéveloppement
en série de cosinus :~a~. ~t~ 1~., ;ja s., m. ~4
on obtient ainsi la loi de récurrence définie par les formules
et,
lorsque n ~
3 :Si
A ~ 4p2 (p entier),
la détermination des 03B1 se fait sans difficulté en fonction linéaire ethomogène de ao
et de tJ.1.Malheureusement,
ainsi que nous pourrons le constater sur unexemple,
nous nous trouvons, et cela très vraisemblablement dans le casgénéral,
en face de difficultésanalogues
à celles que l’on trouve en étudiant lesdéveloppements
desintégrales irrégulières
en séries depuissances (~);
la sériedéfinie par la formule
(2) peut
d’ailleurs ici être uniformémentconvergente
sans que celle de ses dérivées secondes le soit.La fonction définie par la formule
(2)
est-elle dans ce cas uneintégrale
del’équa-
tion
{~) a
Pour résoudre laquestion
une étudespéciale s’impose.
Nous limiterons au casparticulier suivant (2)
l’examen de cesdéveloppements
en série. Ce casparti-
culier
présente précisément
l’intérêt de conduire à undéveloppement
uniformémentconvergent pour t
etdivergent
pour la série des dérivées secondes.La fonction t se réduit à une fonction linéaire de x.
Or, l’application
directe dela méthode de récurrence
indiquée
ci-dessus donne : ’(1)
Cf. PiCARD, Traité t. III, Ire édition, pp. 279 et suiv.(2)
Nous réservons pour un Mémoire ultérieur l’examen de ces délicatesquestions.
Cequi précède
suffit pour montrerl’ampleur
et l’intérêt que peutprendre
l’étude un peuapprofondie
de
l’équation (g) qui
peut d’ailleurs servir de type pour celled’équations analogues.
Nous avonscru devoir amorcer ici cette recherche pour montrer sur un
exemple simple
dequelles précau-
tions il faut s’entourer dans
l’emploi
des séries de fonctions dèsqu’on quitte
le domaine des séries depuissances,
si l’on veut éviter des erreursgrossières.
Mais, si on tient
compte
de la forme dudéveloppement
de x en série de cosinus dans l’intervalle 0,7: et del’égalité
la formule
(6) devient,
dans l’intervalle, o, ?: :Ce résultat s’étend sans
peine,
mutatis mutandis, à tout intervalle.Ainsi,
la loi derécurrence
fournil
une sérieuniformément convergente qui
est bien uneintégrale
del’équalion (E),
bien quel’emploi
de la méthodeparaisse illusoire,
la série des dérivées secondes étant visiblementdivergente.
[3] Proposons-nous
maintenant de rechercher dansquels
casl’équation (8)
admetune solution de la
forme
On
emploiera
ici sans la moindre difficulté la méthode de substitution décrite dans leparagraphe (1).
Le résultat trouvé dans lepremier
membre del’équation (S)
s’arrête de lui-même aux termes en cos
(p
+2)x
inclus. Leséquations
duproblème
sont encore les
équations (3)
et(4)
sous la réserve de donner à n une valeur infé- rieure ouégale à ~ -{-
2 et deremplacer
par zéro tous les coefficients d’indicesupé-
rieur à p. Si on remarque
désignant
le dernier coefficient dudéveloppement
de y, il
n’y
apas
l’eu de le supposernul(’);
la dernière deséquations
obtenues seréduit t à : 1
On donnera à A cette valeur dans les autres
équations;
celles-ci sont au nombrede p
+ 2, linéaires ethomogènes,
entre ao, xi, ..., xp.Ces
paramètres
ne devant pas être tous nuls, leur élimination conduit à deuxéquations
déterminant la valeur de chacun desparamètres
B et Ccorrespondant
à lavaleur de A définie par
l’équation (10).
Nous ne formerons pas ces
équations
dans le casgénéral;
leurcomplication
rendillusoire l’intérêt de les écrire. Toutefois nous
signalerons quelques propriétés
dessolutions trouvées.
(1)
La solution bana!e y=o étant écartée.1 ° Il existe
toujours
une série de solutionscorrespondant
à la valeur zéro du para- mètre B(1).
En effet, si on fait B ~ o, les coefficients des termes de la
parité de p
sont tousreliés entre eux par des
équations indépendantes
des autres. En écrivantqu’ils
nesont pas tous nuls, «p étant différent de
zéro,
on aura une relation de condition déterminant C et formant avecl’équation
B = o la seconde dusystème
dont il a étéquestion
ci-dessus.Quant
aux relations ne contenant que des termes deparité
diffé-rente de celle de p, on y satisfera en faisant nuls tous les coemcients dont l’indice a
cette
parité.
2° La solution B - o étant écartée et C étant
éliminé,
on obtient uneéquation
en B.équation
ne contient que despuissances paires
de B.Il
suffit,
pour levoir,
de remarquer que si lesystème
deséquations
entre... , x admet pour un
couple
de valeurs B, C(A
- la solution ... ,il admettra pour le
système (-B),
C, la solution3° Parmi les solutions dont il est
question
dans leparagraphe ci-dessus,
il y en a 2psatisfaisant
à la relationCela tient au fait suivant :
On démontre
qu’il
existe 2péquations (8J
admettant une solution dutype (9).
Donc
parmi
les solutions trouvées doivent se rencontrer les 2péquations (8J
enquestion qui peuvent toujours
s’écrire sous la forme(8)
enmultipliant
par cos x leurpremier
membre. Mais les coefficientsA,
B, C de ceséquations
doivent satisfaire à la rel a tionc’est-à-dire, ici,
àl’équation (ii),
cequi justifie
notreproposition.
On vérified’ailleurs
qu’elles
necorrespondent
pas à B = o(2).
(1)
L’une de ceséquations
se réduit àd2t dx2
~c- + p?i = o .(Cf.
notesuivante.)
(2) L’équation « I )
donnerait en effet C = -4p2
etl’équation (g)
se réduirait àqui
admet bien une solution du type demandé et est unedégénérescence
de(Si).
Mais les 2péquations
dont il estquestion
dans le texte ne sont pas deséquations dégénérées.
[4]
APPLICATIONS. - I.Équations (8)
admettant une solution : :On doit avoir ici : A = 4.
i" ° B = o . On trouve
l’équation
avec la solution
2° ~ =8:(~=+ 1), C=4.
On trouvel’équation
avec la solution
L’équation (16), unique
solution de laquestion générale posée
ci-dessuslorsque
p = i , est réductible au
type (ëj.
Onpeut,
en effet, l’écrire sans difficulté :Il.
Équations (8)
admettant une solution dutype (g)
avec p = 2 . On doit alorsprendre :
A =16 .1 ° 13 = o. On trouve, outre la
dégénérescence
à coefficients constants,l’équation
admettant la solution
2°
Quatre équations :
1réductibles l’une et l’autre aux formes suivantes du
type (~~,),
admettant la solution
admettant la solution
III.
Équations
admettant des solutions dutype (9)
avec p = 3 . .1° B - o. Ici encore, outre
l’équation dégénérée,
on ne trouvequ’une équation répondant
à laquestion
admettant la solution
2°
Supposons Reprenons rapidement
sur cetexemple
la formation dusystème d’équations
dont il a étéquestion
dans l’étudegénérale.
En effectuant dansl’équation (8)
la substitutionle
premier
membre d’3 cette substitution devient une somme d’un terme constant et de termes en cos x, .... cos 5x. En annulant les divers coefficients de cette somme,on trouve le
système d’équations :
Ce
système peut
facilement êtreremplacé
par le suivant :L’une au moins des
équations (2 ~) permettra d’exprimer
x~ en fonction linéaire ethomogène
de leséquations (26)
et(28)
donneront alors pour 03B11et as
des fonctionsde xo
de même forme. D’autrepart,
enportant
la valeur trouvée pour 7.t dans les deux autreséquations (2’y)
etéloignant
la solution sans intérêt ao=«~=x~=«3=0,on obtient deux
équations
de conditionqui sont :
De l’une d’elles on tire B$ en fonction de C
qui
est donnée parl.’équation
résultantde l’élimination de
B
entre leséquations (2 ) :
4
Cette
équation
donnequatre
valeurs de Cauxquelles correspondent
huit valeursde B deux à deux
symétriques.
On obtient ainsi huitéquations (8)
dutype
étudié.Les
couples
de valeurs sont :Les six
équations correspondant
auxcouples (B, , C.), (B~, CJ, (B3, C3)
appar-tiennent au
type (8J.
Nous nousdispenserons
de les écrire ainsi que leurssolutions,
ce
qui
neprésenterait
aucune difficulté. Nous effectuerons le calcul par lecouple
(B~ = l~o, CJ. L’équation (8) correspondante, après
division par le facteur 4, est428
qui
admet la solutiondont les coefficients se calculent sans aucune difficulté au moyen des formules
(26), (27)
et(28).
[5] A.pplication
àl’intégration
del’équation (1).
- A touteéquation (8)
admettantune solution de la forme
(g) correspond
au moins une, et engénéral
troiséqua-
tions
(E) (cf.
Ire Partie, n°i),
et par suite une infinitéd’équations (I) (suivant
lavaleur de
a),
que l’on saitintégrer
par les seules fonctionstrigonométriques.
Arrêtons-nous à l’une de ces
équations
E ; elle admettral’intégrale particulière :
UJZ obtient ainsi une
infinité d’équations
Eintégrables
par uneforrnule
dutype (34),
,le nombre entier p étant absolument arbitraire.
ERRATA
PREMIÈRE PARTIE :
Équation (~1) ,
page 4I 4 : 1au lieu de
lire
TROISIÈME PARTIE : Formule
(p), page 423 :
’au lieu de
lire