• Aucun résultat trouvé

Intersection d'une droite et de la surface réglée définie par trois directrices rectilignes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Intersection d'une droite et de la surface réglée définie par trois directrices rectilignes"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L. L EFEVRE

Intersection d’une droite et de la surface réglée définie par trois directrices rectilignes

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 8

(1889), p. 389-391

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1889_3_8__389_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1889, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

INTERSECTION DUNE DROITE ET DE LA SURFACE RÉGLÉE DÉFINIE PAR TROIS DIRECTRICES RECTILIGNES;

PAR M. L. LEFEVRE,

Professeur de Mathématiques spéciales au lycée d'Amiens.

Des droites variables G<, G2, G3, G/,, G3, . . . rencon- trent trois droites fixes A, B, G respectivement aux p o i n t s aiy a2, a3, ak, Ö5, . . . » b^ b2, b%, 64, b5y . . . ; cM

C2-, c3, c4, c5, . . .. Je dis que ces trois séries de points sont homographiques deux à deux. 11 suffit, pour cela, d'établir l'égalité des rapports anharmoniques, tels que (Z>4, b2, &3, &4) et (ci,c2, c3, c4)^ c'est ce qu'on recon- naît immédiatement en coupant B et C par les plans menés par A et chacune des génératrices G*, G2, G3, G4. Cette remarque va nous permettre d'obtenir les points d'intersection d'une droite donnée D avec la surface engendrée par Jes droites G, ce qui revient à trouver une droite G s'appuyant sur D. On est conduit à considérer les deux hyperboloïdes définis par les directrices A, B,

(3)

D et A , O , I ) . L e s g é n é r a t r i c e s d u p r e m i e r c o u p e n t A c t D e n d e s p o i n t s aK, a^ n3j a^. . . . , r/,, r/2, r/3, <7i7 . . . ; c e l l e s d u s e c o n d e n d e s p o i n t s a{, a2, «s, / Ï4, . . . , O | , o2,

23, 3-,

Or, d'après ce qui précède, les deux divisions tracées s u r i ) : '/l ?r/2, ^Z:}. d u . . ., o,, o^, o.., o,, . . ., sont ho-

mograpliiqucs à un <r2, ^/.{, (t't1 . . . ; elles sont donc lio- mograpliiques entre elles. Les points doubles P et Q de cette "homographie sont les points cherchés, puisque par chacun de ces points passe une droite qui vs'appuie à la fois sur A, H, I) et sur \ , C, 1), c'est-à-dire sur A, B, C, 1).

Pour définir une homographie, trois couples suffisenl.

(4)

Donc, par trois points quelconques a,, a2. az de A, on mènera les droites qui s'appuient sur B et D et celles qui s'appuient sur C et D : on aura ainsi les trois couples c/131, <:/o02, </333.

Dans l'épure, on a placé a{ à l'intersection de A et du plan projetant D horizontalement, puis on a coupé B et C par ce plan, ce qui donne aisément <7, et o<. On place a2 à l'intersection de A et du plan projetant D verticalement, d'où d2, o2. On prend «3 au point d'in- tersection de A et du plan projetant B horizontalement}

ce plan contenant <73 et B coupe D au point r/3. Enfin on mène par a3 une droite qui coupe C; on prend celle dont la projection verticale est A'', elle coupe C en e, e' : sa projection horizontale est a^e. Le pi au passant par celte droite et par C coupe D en o.

Quant à la construction des points doubles, elle se fait très simplement à l'aide d'un cercle que l'on peut faire passer par a2 pour simplifier (voir Géométrie de MM. Rouché et de Comberousse, 4119).

Références

Documents relatifs

Si par tout point de la surface (ou de l'une de ses parties quand celle-ci se décompose) passent a droites rencontrant les trois courbes données, cette surface (ou la partie

J'ai montré en effet (voir Annales scientifiques de VEcole Normale supérieure, 1891, Supp. ) que lorsque, d'un système d'équations aux dérivées par- tielles, on peut tirer,

Réciproquement, si une racine double |3 donne un carré parfait, les solutions i et 3 du facteur P &lt;3 sont aussi solutions du facteur P24, qui, dès lors, admet les quatre

D'ailleurs, pour avoir deux points homologues, il suffit de mener par b une parallèle à l'une des asymptotes (dans la figure, elle est parallèle à l'une des génératrices de

Cela résulte du théorème I. Enfin le second théorème nous apprend que le premier cône aura un plan tangent commun avec le second. Les deux cônes se touchent donc le long

En effet, tout chemin ApqB ne passant pas par le point M coupe les petits cercles en p et q\ or le plus court chemin de A en p est égal au plus court chemin de A en M (lemme connu),

Consigne : J’entoure le titre de l’album écrit dans les

La loi de formation de la l r e ligne est évidente; le signe est déterminé selon la règle de Cramer par le nombre des variations ; si ce nombre est pair le signe est positif, et il