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Remarque sur la surface dont tous les points sont des ombilics

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C. B OURLET

Remarque sur la surface dont tous les points sont des ombilics

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 14 (1895), p. 10-13

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1895_3_14__10_1>

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REMARQUE SUR LA SURFACE DONT TOUS LES POINTS SONT DES OMBILICS;

PAR M. C. BOURLET, Docteur es Sciences mathématiques.

En désignant, comme de coutume, par p, q, r, s, tles dérivées partielles de la fonction z dex et j ' , on sait que la surface dont tous les points sont des ombilics satis-

(3)

( 11 )

fait le système d'équations simultanées

i) pq \-\-q'= 1

On démontre, ordinairement, que la sphère est la seule surface vérifiant ce système par un procédé très simple mais peu naturel {voir, par exemple, le Cours de Serret). Il est facile de voir que cette proposition importante s'établit directement sans difficulté en s'ap- puyant sur une propriété générale des systèmes d'équa- tions aux dérivées partielles simultanées que j'ai établie ailleurs. J'ai montré en effet (voir Annales scientifiques de VEcole Normale supérieure, 1891, Supp. ) que lorsque, d'un système d'équations aux dérivées par- tielles, on peut tirer, par dérivations, toutes les dérivées d'un certain ordre de la fonction inconnue en fonction des dérivées d'ordre inférieur, l'intégrale générale de ce système ne contient qu'un nombre fini de constantes arbitraires dont on peut déterminer le nombre à l'avance et que, de plus, on peut ramener l'intégration de ce sys- tème à l'intégration d'un système d'équations différen- tielles ordinaires. Or, si l'on écrit le système (1) sous la forme équivalente

I-T

pq t

on en tire, facilement, par dérivations, et en tenant compte de la condition

Or ds dy ~~ àx

toutes les dérivées du troisième ordre de z eu fonction

(4)

de /7, q et t :

dx*

dr dx

dxdy*

dx

dx dt

1 4 -

Cela nous prouve, d'après les propositions que j'ai rappelées, que l'intégrale générale du système (i) ou (2) ne dépend que d'un nombre Jini de constantes arbi- traires et le nombre de ces constantes est quatre, car on peut prendre, arbitrairement, les valeurs initiales de z, />, q et t. Or la sphère

— (x — a)2 — {y — b)«

est, manifestement, une surface répondant à la question, qui contient quatre constantes arbitraires rz, 6, c et R;

donc c'est la seule.

REMARQUE. — En suivant la marche que j'ai indiquée (loc. cit.), on voit qu'on est ramené à intégrer le système complètement intègrable suivant :

dz, __

dj) Ï H dx v-\

t)j" ï - dt __ p - dx ( i

(te

ÎJ2 _ __^!^

tf* dy

dt

qui donne c, /?, q et t. r et s sont fournis, ensuite, par

(5)

les relations (2). En faisant le changement de variables de Du Bois-Reymond

y = uv,

on est ramené à intégrer le système d'équations diffé- rentielles ordinaires

(4)

dz dp du

~dû

1 -h

t

-h 1(\-hq*)qv

où u est la variable et v un paramètre arbitraire. L'in- tégrale générale de ce système (4) est, alors.

z = c-\- \/R2 (u — a)1 — (iw — b )2,

(u a) P =

t =

/ R * — ( u — a)2 — ( uv — b)2

— (uv — b)

y/R2 (M a)* — (uv — b)*' (u — a)2 — R2

_ [R2 _ (M_ _a) 2 _ (w p_ _ ^ ) 2 ] 2

où a, b, c, R sont quatre constantes d'intégration.

En remontant aux anciennes variables x et y, on trouve bien pour z

z = c - b / R2 — (ar — a ) ' — (y —

ce qui donne la sphère.

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