CIHM
Microfiche Séries
(IMonographs)
ICIMH
Collection de microfiches (monographies)
Canadian Institut* for Historical Microraproductiont/Institutcanadian d* microraproductions historiquaa
©1994
TMhnicalandBibliographieNotas/Notas tadiniquasatbtMiographiquas TheInstitutehas attamptadtoobuinthe bastoriginal
copyavailablafor filming. Faaturasofthiscopy whicb maybabibliographicallyuniqua.whicbmayaltarany of thaimagasintha raproduction,orwhichmay
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Cou»arturadacoulaur
D
Covarsdamagad/
Couvartur*andommagéa
Covarsrastoradand/or laminatad/
Couvarturarastauréaat/oupallicMMa
D
I I
Covartitiamissing/
Latitradacouvarturamanqua Colouradnufis/
Cartasgéographiquesancoulaur
D
I I
Colouradink(i.a.otherthanMuaorUack)/
n
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Planchas et/ouillustrationsen couleur
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D
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Letitredel'en-téteprovient:
I j
Titlepage ofissue/
Page detitredelalivraison Captionofissue/
Titrede départ delalivraison
Masthead/
Générique(périodiques)delalivraison
22X 26X
XX
J
12X IfX 20X 24X 28X
32 X
The
copY filmed hare has b««n raproducad thanks totha ganarosityof:National Ubraryof
Canada
L'axamplaira filméfut raproduitgrica à la Oénéroaitéda:
Bibliothèquanationala du Canada
Tha
imagesappearing hère arethe beatquality possible considering tha condition and legibility of theoriginal copyand in keepingwith the filmingcontroct spécifications.Originalcopies in printedpaparcovars are filmed beginningwiththe frontcover and ending
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the lestpage witha printed orillustrated impres- sion, orthe back coverwhen
appropriata.AH
other original copiesare filmed beginning
on
thefirst page with a printed orillustrated impres- sion, and ending on thelastpagewith a printed or illustrated impression.
The
last recorded framaon
each microfiche shall contain tha symbol^»-
(meaning"CON-
TINUEO"). ortha symboly
(meaning "END"), whicheverapplies.Lesimagessuh/antes ont4t4reproduites avec le
plus grandsoin,
compte
tenude la conditionetde la nettetéde l'exemplairefilmé, eten conformitéaveclesconditions ducontratde filmage.
Les exemplairesoriginaux dontla couvertureen papier est imprimée sontfilmés en
commençant
parle premier plateten terminantsoitpar la
dernière pagequicomporte une empreinte d'impression oud'illustration, soitparlesecond
plat, salon lacas.
Tous
les autres exemplaires originauxsontfilmésencommençant
parlapremièrepagequi comporte uneempreinte d'impression
ou
d'illustrationetenterminant parla dernièrepagequicomporte une telle
empreinte.
Un
des symbolessuh^ants apparaîtra surladernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole
-^
signifie"A SUIVRE
". lesymbole
V
signifie "FIN".Maps.
plates, charte, etc..may
be filmedet différent réductionratios.Those
toc largetobe entirely includedin one exposureare filmed beginning inthe upperleft hand corner, leftto rightand topto bottom. asmany
framas as required.The
following diagramsillustratethe method:Lescartes, planches, tableaux, etc.. peuventêtre filmésèdes taux de réduction différents.
Lorsque le
document
est tropgrand pourêtre reproduiten unseulcliché, ilestfilmé à partirdel'anglesupérieurgauche, de
gauche
èdroite, etde hauten bas. anprenant lenombre
d'images nécessaire. Les
diagrammes
suivante illustrentla méthode.1 2 3
1 2 3
4 5 6
MKXOCOPV MSOUniON TfST CNART
(ANSIand ISOTESTCHARTNo.2)
1.0
43
lu
M
\2S
lu 3.6
>K 14.0
u u
2.5
2.2
12.0
1.8
^ APPUBO IM/1GE
In^^
16S3 Eosl Main Street5*.^ Rochester, Ne» York U609 USA
j^B (716) 482-0300-Phon»
(716) 288-5989-Fo«
Petit Histoire des Grandes Rois
de Angleterre
Petit Histoire
DBS
J RANDES Rois
DE
Angleterre
PAK
OUN COLONISTE DES PLUS VERIDFQUES
Edition augmentée, agrandieetbeancoop additionnée
â^5^
QUEBEC
Typ. Lafi,ammb
& Proulx
I9I0n
H 6
/A/
f9/o
AVERTISSEMENT
]L y a
quelques
années,un ami
des Canadiens-français, feuM.
le doc- teurW.-H. Drummond, de Mont-
réal, prenait plaisir à publier,
de temps
à autre,dans
lesjournaux de
la métropole, des pièces riméesau
cours desquelles il prêtait àde
nos compatriotes françaisun langage formé
d'unmélange
d'expres- sions anglaises apprises,pour
ainsi dire,à
la volée, etde
tournures françaisesd'une saveur de
terroir des plus prononcées.Ce rapprochement
à labonne
franquette desdeux idiomes de
notrepays
amenait,va
sans dire, des situationsd'un
réalismeamusant,
bienque
parfoispoussé
à des limites invraisem- blables. Je n'enveux donner pour exemple que
lesquelques
vers suivants,que
je tiredu volume
inti- tuléThe
Habitant^dans
lequel le poète anglais a réuni ses pièces :I readon de paper mos' ev'ryday ail alxiiitJubilee An' grande processionmoviu' along, an" acrossdesea, Dat'schildrenofQueen Victoriawconiin' fromfar away For tôle
Madame
w'atdey thinkof lier, an' wishin' \\^rbonne[sau/é.
8]
Aa* if
anynmn
want toknow
pourquoi UsCanayem
«tiould,,,. , [bedere
Wit retof.leworlforihout Hoorawan
frow
Ucescapondeair.inirty qiiick I will tôle hcpm the rcoson w'y
we
feel lak de [oderilo.l'orif l'inonly poor habitant
Vm
nolon .lesaprè/ou.Sode sain'as twobrotler
we
tcttle down, leevin" dere han'Jn Kiiowin' ench oder. we lak each aler. de Frencli an de. . [Englithman,
lorit8 curi'sfingondiaworr. rmaureyouseeitagenanagen Datofîendemo«'
worw
ennemi,he's cotnin'debes'. bes'friend.J'eus
dans
letemps, —
c'étaiten
1897,—
l'idéede répondre au badinage du sympathique docteur en
faisant, àmon
toui, parleren
françaisun de nos
compatriotes anglais; et c'est alorsque
parutdans
certains
journaux de Québec
etde Montréal une
pièce
que
j'avais intitulée:Ode à
VictoriaI" à
/'
xasion
qu'elle joubileen Diamond.
L'accueil bienveillant qui lui futfaitm'engagea, un peu
plus tard,à
écrire la Petit Histoiredont
jeme permets de
présenter aujourd'hui l'édition «augmentée, agrindie
etbeaucoup
additionnée». Puisse-t-elle être accueillie parnos
compatriotesde langue
an- glaiseavec
lemême
espritde
bienveillanceque nous apportons encore nous-mêmes
à la lecturedu
livre
humoristique de M.
le docteurDrummond.
Nous vivons dans un p^ys où
la connaissancedes langues
anglaise et française estnon seulement
utile,
mais d'une
nécessitéde
tous les instants.[9
Chacun de nous
sait bien—
disons-le toujours!s'exprimer d'une manière
passabledans
salangue
maternelle; mais, lorsquenous nous trouvons aux
prises
avec
l'autre langue, celle quinous
estmoins
familière,
nous sommes
plusou moins
portés àcommettre
des hérésiesou d'amusants quiproquos qu'un peu de
réflexion,suggérée
peut-êtrepar
la critique, pourraitnous
faire éviter.C'est sans
doute dans
cet espritque
le docteurDrummond
a écrit sespoèmes
humoristiques, et c'est pareillement,que
l'on veuille bien le croire, sans plusde méchanceté que
jemets ma
Petit Histoiresous
lesyeux
des lecteurs anglais.On
réussit parfois à faire,
au moyen d'un simple
badi-nage de bon
aloi, ceque ne
sauraitaccomplir une démonstration
sérieuse etcompliquée.
Bphrem Chouinard
AVANT-PROPOS
Pour
biencomprenner
le HistoireDe
ce qu'on appelle les rois, Il faut fixerdans
sonmémoire
Certains points
au nombre de
trois,Savoir: tout d'abord la première;
Ensouite la
numéro deux
;Puis, enfin, vienne ledernière
Qui
n'est pas lamoindre
d'entr'eux.La
roi, qu'il soitmâle ou
femelle, Estoun
êtrequi vientd'En
Haut, Et, par conséquent, tout en elleDoit être trouvé
bonne
et beau.C'est la premier point.
La deuxième.
Venant
ensouitedu
premier,C'est que,
pour oun
roi vilainmême, Chacun
doit être coutumierD'aller se jeter dans le brai.se
Pour
y rester tant qu'il est cuit,Et
se considérer fort aiseDe
.s'être fait grillerpour
lui.La
troisième estbeaucoup
curieuse :C'est
que
la roi «cando no wrong
»,Qut
ce soitdans
le guerre affreuseOu
la simple jeu de Ping-Pong."]
i î
Bien
!En
mettantdans
votre têteCes
trois pointsdextrement
trouvés,Vous
ne jugerez rien de bêteDans
les faitsqui sont relevés,Sur
la trônede
AngleterreOn
vit si tantde
grandes roisQu'on
ne savé pluscomment
fairePour
ledire assez bien des fois.Depouis
la tout premierd'entr'elles Jousqu'à notre saigeEdouard
Sept,Tous
nosmonarques
sontaient bellesEt beaucoup
grands,comme
l'on sait.Dans
les autrespays du monde
Oh
! l'on vit bien, detemps
en temps,.Certains rois
de
savoirprofondeOu
possédant d'autres talents.Mais
cen'était point lecoutume
Et, jele disen vérité.Trop
souventla royalcostume
Cachait le médiocrité.Bien, chez
nous
c'été différente ;De
rois savantsetpleinsd'honneur Nous
avonseu
souitecharmante Et
tout ce qui fut la meilleur.Quant aux monarques
féminines.C'était aussi pareil toujiours,
Et de
plus vertueusesmines Jamais
vit-on meilleur concours.Je
ne
dis pasque
rois et reines N'eurent jamais demanquements,
[ 13
Ni que
souvent par grandes hainesIls n'ont pas fait souffrir leursgens,
D
'aucuns ontcommis
des sottises,Volé
les biensde
leursvoisins, Pillé les trésorsdes églisesEt dans
lasang trempé
lerrs mains.Quelques-uns
ont battu leurs mères.Assassiné frères e'
sœurs
;Mais
àpart ces petits misères,Oh
! c'était d'excellentescœurs.Je
veux vous en donner
lespreuvesPar
cette histoireen
raccourciQue,
dans
ces vers tout àfait neuves, Je vaisvous
présenter ici.Il i
Race Saxonne
h !
EOBERT-LE-GRAND
(«27-837.»
Oun
roi sauvaigeou
cljefdebande
Etait Egbert probablemetit,Et
qu'il était d'oun vertugrande Nul
n'affirmerait sous serment.Issu
de
le race saxonne,Il été la premier garçon
Qui
porta l'anglaisecouronne D'oune
indépendante façon.On ne
sait pasde
luigrand
chose,Ni
s'il fut bon, nulou méchant
;
Et, peut-être
pour
cette cause.On
lesurnomme
EgSert-le-Grand.Peut-être aussi cet
nom
splendideLui
viennede
cequ'oun
beau jourEn France d'oun
pas très rapideIl
dut
aller faireoun
séjour;i
18] Le* QnuKlas
Roisn 1
Et
ce fut la roiCharlemagne Qui
le reçutdans
sa palais'.Chacun
saitque
toujourson gagne
A
fréquenter les gens replets.Le puce
qui piqueoun
princesse, Par exemple., il est plusheureux Qu'oun pauvre
cironen
détresse, Dessus lepeau d'oun
miséreux.Charlemagne
étant maggnifique,Egbert
lit bien defrotterlui ;Et
c'estoun
saige politiqueQui
soubsistémême
aujourd'hui.Que
d'êtres d'insiggnifîcance Atteignent la plus haut crédit.Pour
avoir avec persistance Faisé la frottaige susdit !I Voirnoteà l'appendice.
de
AofleterreC t9
ETHELWOLF 836-858
ETHELBALD
858— 860
ETHELBERT 860-866
ETHELRED
1" 866—
871Puis,
pour
trente ans le AngleterreFut en
guerre avec les DanoisQui
les Anglais mettaientà terreSouvent
etbeaucoup
à le fois.Cependant
l'anglaisecouronne
Il
ne
fut pasfouléeaux
pieds,Mais retomba
surlepersonneDe
roisplusou moins
estropiés.Ethelwolf il vint après l'autre
Dont nous avons
parlé tantôt,Et
fut si tantoun bon
apôtreQue
j'enveux
direoun
petitmot.Qu'il
nous
suflSse decomprendre
Qu'oun
beau jour, je nesais trop quand,Du
roide
France il devintgendre
...On
s'imagine biencomment, Et que —
la ciel legarde etsauve
!—
I*a beau-père
de
notre roi Il s'appelait Charles-le-Chauve ...On
peut bien deviner pourquoi.ao ] Les
QrandM
Rota!
Reprenant la fil de l'histoire,
Plus tard Kthelwolf s'en alla Faire
oun
voyaige méritoireA Rome,
et fut si long par-là Que, dans la cours de son absence, Kthehvald, son fils, vrai coquin,Avec
le plus grande indécence Prit le couronne et lefit sien.Cet garçon, après
deux
années, Finit son règne, par bonheur,Kt
l'oun de ses frères puinées, Ethelbert, fut sa successeur.I)e cet-lui je dis
peu
dechose.Attendu que
je n'en sais rien.D'Ethelred encore je n'ose Risquer
oun mot
enmal ou
bien, Si ce n'est qu'il était la frèreDe
lamonarque
précédentEt
que, dit-on, il fut lepèreDu
roifameuse
Alfred-le-Grand.Rota
de
Angl«t«rr«[»'
-.-'''-• ;/
m
\ ^
-V '.*'''<^.^ H^l
>
1 '.\f •*-.»•'
^^^^H
/y ' '1 4'
ALFRED-LE-QRANO
(«7' 900)
Dans
la cours des règnes dernièresLes
Danois, peup) belliqueux.Causèrent beau.? ip les misères
Aux Saxons
en allant chez eux.On
se faisait la diableà-quatre, Pillant et tuant tour à tourEt
desmoyens de
se combattreSans
cesse cherchant, nuit et jour.Si tant qu'on ne pouvait connaître,
A
travers le confusion, Si la Danois était la maîtreOu
bien si c'était la Saxon.C'est alors
que
vintoun garçonne Qui
portait ladoux nom
d'Alfred,Réclamer
pour lui lecouronne Transmis
par son père Ethelred.Il battit à plate couture
Ses très «troublesome» voisins
Que
certaines liens de nature Faisaient àpeu
près des cousins.33 1
Lm QnÊtém Roto
Plus tard le familledanoine
II vainquit Alfred & son tour;
Mai»
lui, prince habile et sournoise,En
lui jouantoun fameux
tour*,Le
chassade
sa territoire.Depuis, la
Saxon
conquérantRégna
tranquille et pleindegloireEt
mérita lanom
deGrand,
Si tant il fit auPfop/e anglaise
Du
bien,du
bien, toujioursdu
bien.Même,
en passant, je suis fort aiseDe
signalercomme
étant sienL'institution trèsment
bonne (En
attendantmieux) du
jury »,Que
l'onaime
plusque
i)ersonnePourvu
...que
l'on n'y soit pas pris.Oh
! ce futoun fameux monarque Que
cet mossieur Alfred-le-Grand,Et
sous son œil l'anglaise barqueIl
vogua
toujoursen avant.9- 3-
—
Voircesnotes à rappemlice.i: i
Roto
éê Aagkt«rrt
[«3
EDOUARD
I"L'ANCIEN
(900-925)
Cet
Edouard
s'apptié l'AncientiePour
ne pas ronfusiounerAvec oun
aui qui s'amèae,Plus loin,
du nom d'Edouard
Premier.Cet-lui qu'ici je vous
mentionne
Il était filsd'Alfred-le
Grand, Et
sur son tête lecouronne
Ileut
oun
lustre flamboyant.Sinon
autantque pour
son père.Du
moins, assez pour sa bonheur.Ilpratiqua souvent le guerre
-- Car
il était fin batailleur,—
Et
vainquit sa cousingermaine Qui
cherchait à le détrôner.Ainsi
que
d'autres qui, sans gêne, Voulaientsa pays gouverner.Puis, aimant d'oune amitié vive
La
roi de France, Charles Trois*,4-
5—
Voirces notesàl'appendice.24] Les
Grandes
RoisIl lui
donna
son fille Ogive,Bonne
etcharmant
tout à la fois.On
dit aussique
cetbon
prince,Pour
les sciences très porté,Fonda —
bienfait qui n'est pasmince,—
I*a
Cambridge
université.^Wj?**^^ -
ASi^^Ê^
Roit
de
AngleterreATHELSTAN
(925-941)
De
cet-lui-là l'histoire nettePouvé
se dire en quelquesmots
;Mais nous
n'avons de son binette Point de traits ni petits ni gros.Pour
d'autres encor qui font suite J'ai lemême
embarrassement,N'ayant que
leur seule conduitePour
les rappeleroun moment
;Et
j'en suischagrin à l'extrême,Car
quelques-uns, sans contredit,Furent
de ces princes qu'onaime Parmi
tant d'autresqu'on
maudit.Athelstan était filsde l'autre
Qui
s'appelaitEdouard
Premier.Il vécut
comme oun bon
apôtre.De
vertus étant coutumier,Et
ne se mettant en colèrePour
bien gouverner.son maisonQue
lorsque l'on voulait lui faireDu
tintouinsansbonne
raison.Oh
!... ce fut
oun
grandemonarque, Sans
doute, etbeaucoup
très pouissant,Et
sous son œil langlai»? barqueII. .
. a
dû
filer en avant.26 ] Le*
Grande*
RoisEDMOND
I(941-946) C'est
oun
frèredu
précédente,Mais
ilne
régnaque
cinq ans ;Car,
malgré
qu'il fut très proudente,Oun
assassin. . . le mit dedans.Le
chose vous est bien égale,Mais
il paraitque
c'est cet roiQui
mit le peinecapitale,En
'Angleterre,dans
le loi.Bien ! il eût fait
oun grand monarque
S'il avait vive plus longtemps,
Et.i.. sous son œil l'anglaise
barque Eût
bousculé les ouragans.I
EDRED
(946-955)
Edred
étaitoun
autre frèreDe
cet-làque
l'on vientde
voir.Et pour
neuf ans le AngleterreSur
sa trône il le fit asseoir.Et
. . . ce futoun grande monarque,
—
Là-dessusje dois insister,—
Et, sous son œil, l'anglaise barque
II. .. ne
pouvé
pas s'arrêter.z'm
é9
Angleterre[27
EDWY
(955-957)
Il était fils
d'Edmond
PremièreEt
ne fut roique pour deux
ans,En
essuyant dans son carrièreLes
chosesles plus déplaisants.Ils'attira, dit-ou, le haine
De
sesbarons etdu
clergé :Doublement
lourd et cruel chaîneQu'à
son col il s'était forgé !Oun grand
moitié de saroyaume
Bientôt il perdit sans retour;Puisles
malheurs
sur cet pauvrehomme
Semblant
s'acharnerchaque
jour,Pour
jene
saistrop quelcapriceSon femme du nom
d'ElgivaFut condamnée
à la supplice,Et
cette perte l'acheva.Bien !
oun
traitementde
lasorte Il devait le toucheroun
brin.Et
c'estpour
cela qu'il estmorte.Bientôt après, dans la chagrin.
38] Le* Grandes
Roii
EDQARD. LE PACIFIQUE
(957-975) Hdgard, .suriionitné Pacifique, (Probablement pour son douceur),
D'Edwy,
son frère inipolitique, Devint alors la successeur ; Et,comme
il n'était pasde tailleA
faire mentir sa surnom.Il ne
commette
le batailleJamais
sans excellent raison.D'abord, il s'en va dans l'Ecosse Livrer trois
ou
quatre combats.Puis chez les Irlandais, qu'il rosse
Et met complètement
à bas.Ensouite il faisé sa possible
Pour
sa peuple civiliser,IVe/l.'. . . ce qui dut être pénible Assez qu'il ne put s'amuser.
•On dit
qu'oune
AnglaisejolieQui
portait lanom
d'ElfridaLe
mit en sigrande
folieQue pour femme
il lademanda.
Mais
le porteur desa messaige,Ayant conçu même
appétit,Trouva
qu'il étaitbeaucoup
saigeDe
garder lefemme pour
lui.Le
roi fut en sigrand
colèreA
cet trompaige audacieux Qu'il poignarda le pauvre hèreEt
prit sonveuve
d'autantmieux.
!
!
Hjg
de
Angleterre[ 29
Dans
cet évém-inent tragiqueLa monarque
oiitrajfé. je crois,vS'il n'eût pasetc. . . Pacifique, Aurait occis l'autre
deux
fois.Weli! IIW//
Cet petit incidenceIl n'est devant vous nuMitionné
Que pour
expli(iuer l'occurrencePounjuoi
si tant futmalmené La
roi suivantdans
notre liste,Et
pourquoi plus loin je vous dis Que, depuiscet temps, il existeOun
saintde
plusau
paradis.Edgard
n'en fut pasmoins monarque Très
tendreetbeaucoup
avenant.Et
sous son œil 1'anglai.sebarqueIl prit
oun
grand sAeer en avant.JO
]Les OraïKlM R«
EDOUARD
II.LE MARTYR
(975-978)
Apres qu'Edgard
fut misen
terre,Edouard, son fils, lui succéda;
Mais
il avaitpour
belle-mèreLa
susmentionnée Elfrida Qui, voulant avoir sur la trôneSa
propre fils plutôtqu'Edouard, Mena du
dernier le personneDans oun
affreuse traquenard.Il partit
un
jourpour
lechasseEt
n'en revint que. . .décédé
; P'Elfrida, dit-on, l'âme basseEn
avait ainsi décidé.Cet
monarque
si jeune et belleAu
ciel mettait tout sa désir,Et
c'est le raisonpour
laquelleIl est saint Edouard-le-
Martyr
i
i
ii!
dM
Roisde
Angleterre[3'
BTHELRED
II(978-1016)
La
fils de l'affreux belle-raère Alors régna trente-huitms,
Presque toujours étant en guerreAvec
les danoishabitants,Entre Suénon,
roi danoise,Et
lui, sansmesure
ni freinConstamment on
se cherchait noiseA
proposde
tout et de rien.Si tant
que
lamonarque
anglaiseDe
son trôneun
jour fut chassé,Et
ne put reprendre son aise Qu'aprèsque
l'autreeut trépassé.Enfin, pour terminer l'affaire,
De Suénon
la successeurAyant
repris le Angleterre, Ethelredmourut
dedouleur.Rois Saxons et rois Danois
il
CANUT.LE.ORAND
(1016-1036)
Tenez
! voici la roi danoiseQui
s'appelé Camit-le-Orand.Non
pas qu'il fut long d'une toise,Mai» oun
roi vraiment conquérant.Il partagea d'abord la trAne
Avec
la filsd'EthelredDeux
'';Et,
pour que
l'anglaisecouronne
Restâtlongtemps
sur ses cheveux,Il épousa
même
son veuveEt
s'en fitcomme oun
paravent,Procédé
qui n'été pas neuve,Mais
réussit encor souvent.Si tant qu'il fit naître l'usaige
Parmi
lesgens desdeux
pays D'entremêler par mariaigeEt
devenir de bons amis.h.—Voir note à l'.ippen.lice.
3*
]L«t QraiidM
Reto; I
! I
mf^iii^i-
Bien ! ni cet acte Nouveraiiiv
Kilt
cauw
qu'aujourd'hui cIick nouiiNouH
avouM le pluH meilleur reine Kt, certe», la plus beaude
touM", Je te l)éni.H de toutmon
être,Canut, pourcette
œuvre
important,Kt
iiuiii pr£t à le reconnaître.Tu
mérites lanom
deGrand.
8.—Voir nul*i\ l'appendice.
'^I^Ê^'&k^^^
Reto
éê
Angl«ttrr«[37
HAROLD
I(1036- 1039)
Ba
mourant, la poiiissantmonarque
A
sesdeux
fils laissa -es droits,Canut
ayant laDanemarke,
Et
l'autre, Harold, la trône anglois.Mais
bientôt entre lesdeux
frères S'éleva le dissension,Canut
voulant avoir entières I<esdeux
couronnes sur son itr.ut.Pauvre Harold
fit tout diligencePour
résister à l'attentat ;Mais
labon
droit amaigre
chanceAuprès d'oun
esprit scélérat.Il advint
donc que
lesdeux
frères Etant près d'en veniraux
mains,Harold mourut
dans. . . les misèresEt
sans doute aussi leschagrins.5iii?rt^:«:iç*:?^^
38] Les Grandes Rois
CANUT
IIIou HARDI-CANUT
(1039 - 1041)
Oh
! c'étaitoun méchant
gar. e,Avare, hautain, fourbe et cruel,
Ne
respectantjamais personne,Ne
craignant ni diableniciel.Si tant
que
point je ne regretteDe
n'avoir pasici ses traits:D'oun
tel animal le binetteOn aime
bienmieux
loinque
près.Lorsque mourut
Harold, son frère,Cet prince il était si content
Que
sur son corps il osa faireComme oune
dansed'habitant,Trépignant
dejoie indiscrèteEt
projetant partoutdans
l'airDes
crisde
sauvaige en goguetteOu
de chacal à sa dessert.Trois ans plus tard il était
morte
A
son tour etmis
en lieu frais.Tant mieux
!que
la diable l'emporte.Et
qu'on n'en parle plus jamais!^.- ivj-\
HP
Rois de Angleterre
[39
EDOUARD-LE-CONFESSEUR
(i04( - 1066)
Voulez-vous d'oun vrai
grand monarque?
Eh
bien ! cet-lui-làregardez !Sa
règne il fit brillantemarque Parmi ceux
des rois décédés.Fils d'Ethelred dont tout à l'heure
On
a rappelé quelques faits, Il fit tout pour rendre meilleureLe grand
nation des Anglais.Il était trèsment maggnifique,
Tendre pour
lesdéshérités,Et
souvent d'ounmot
pacifique Il tranchait maintsdifficultés.Il vécut toujours sans folie,
Toujours du
ciel favorisé, Et, quoiqu'il eûtfemme
jolie, II. .. fut plus tard canonisé.I
40
]Les Grandet
RoltHAROLD
II(1066 - ....) Beau-frèrede la précédente, Cet-Iui-ci
ne
fitque
passer;
Car
Guillaume*la-Conquérante Bien vite il le fit trépasser.fi i
» Roi»
Race Normande
l-^MdÂm t
OUILLAUME
I.LE BATARD. LE CONQUERANT
(1066 - 1087)
L'oun
des princesles plus guerrièresFut Guillaume
la Conquérant,Qui cogna
plus d'anglais derrièresQue
jamais roi danoisou
franc.Son
pèreétait Robert-la- Diable.Et
sonmère
probablement Etait quelque chosed'aimable.Comme
l'on dit, à l'avenant.Dans
tous les cas,on nous
assure Qu'il étaitoun
fils naturel.Ce
qui rend la travail biendure Pour
trouver sonmère
réel.De
lapays de Normandie
Il étaitmaître ; mais,
oun
jour.Pour
voir saroyaume
agrandieIl
médita
quelquebon
tour.Se
dit-il, si de l'AngleterreLa
roi je pouvais devenir,44 ]
Les QrandM Ro
f^X
Oh
!mon
gloire il serait si claireQue
rienne
le pourrait ternir.Alors il leva des
années Et
se rua sur les AnglaisDont
les bandes, fort alarmées, Fuyaientcomme
des feux follets '.Si tantqu'à la fin son pouissance
Il était la maître
de
tout.Tandis que
l'anglais suffisance Il étaitrendu
presque àbout.Sur
la trônemonta Guillaume Qui
s'y maintint plusde
vingtans.Oh
! c'étaitoun
très habilehomme.
Possédant
beaucoup
des talents.On
dit qu'il fut cruel et fourbeEt quelque peu
vindicatif;
Mais,
bah
!pour gouverner
le tourbeNe
faut-il pasêtreoun pou
vif?.. .D'abord, il prit
pour
son usaigeLes
biensd'oun grand nombre
degen».Et composa
son entouraigePre.<vjue
uniquement de Normands.
Puisil bâtitle
Tour de
Londre,Oun
tasd'effroyables prisonsOh,
parle suite,on
vitse fondreTant de
chefs d'illustres maisons.Pour
finir,on
en conteoun bonne
Qui, tout d'abord insiggnifiant,9.
—
Voir note àl'appendice.f?ïa
dM
Rois4lc
Angleterre
[45
Fait voir
qu'aux
alentoursd'oun trôneTout
il devient mirobolant.En
susde
la vastedomaine Dont
il avaitle royauté,Guillaum
possédaitoun
bedaineEncor
pluspleinde
majesté.Ce
qui fit direau
roide
France, Alors *hilippe la Premier :— Cousin Guillaume
a plusde panseQue
jamais il n'eûtde
penser.—
Cet
mot
mitGuillaume
encolère,Si tant qu'en France traversé
Dans
la butde
tout mettre à terre.Par oun
archer il fut blessé.Et mourut dans
leNormandie, Très
lâc!-»mentabandonné Par
ses trois fils—
racejolieAuxquels
il avait tant donné.46] Les Qrandcs Ro
GUILLAUME
II,LE ROUX
(1087- iioo)
C'est
oun
des filsdu grand Guillaume
Qui,nous
dit-on, en avait trois,Dont
l'ounvécutcomme oun pauvre homme»
Et
les autresdevinrent rois.De
la premier, RobertCourte-Heuse
'",Très peu
de chose il faut conter.Sinon
que, toujiours malchanceuse,Sur
la trône il ne put monter.Quant
à Guillaume, il fut peut-êtreOun
assez singuliergarçon,Ayant
parfois des goûtsde
traître.De
cruelou
bien de fripon.Sa
poilde
lecouleur carotteL'avait fait
surnommé
«leRoux
» ;Malheur
àcet-lui qui s'y frotteOun moment
qu'il est encourroux
!10.
—
Voir note àl'appemlice.à»
Anflcterre[47
Si tant qu'il eut
oun
suffisanceDe
plusou moins
laidscompromis
Et,pour
bien dire,oune
existenceVeuf de
toute espèce d'amis.Tout de mAme,
il... futoun monarque,
Disons, très noble et complaisant;
Et. .
. troussavez, l'anglaise
barque Sous
son œilmarcha de
l'avant.i
48
]Lm OrandM
RoiHENRI
I. ditBEAUCLBRC
(1100-11,35)
É
Biçn ! Voici
Henri
la Première,Troisième
filsdu Conquérant Et
puis, par conséquent, la frèreDe
laGuillaume
précédent.C'est bienlui. Je
vous
le réplique Afin que, peut-être distrait,Pour
cet-làd'oun
singe d'AfriqueVous
n'alliez prendre sa portrait.Comme
il étaitbeaucoup
savante,On
l'appelaitHenri
Beauclerc,Ce
qui semble Irès impioudente.Puisqu'il n'éUit ni
beau
ni.. . clair.Ileut avec Robert, son frère,
D'abord de
sanglantsdémêlés
Au
coursde
lesquels cetdernière Il futtoujiours desmieux
volés.Pauvre
Robert,nommé
Courte-Heuse, Pourtant chefd'oun
sigrand
maison,: I
à»
Anffl«t«rr«[
49 Tant de
plusen plus malheureuse,Finitsesjours
dans oun
prison.Puis,
de
cet frère malhabileAyant
débarrassé son dos,Henri
battit à BrennevilleLa
roi français Louisle Gros.Comme on
voit, c'estoun grand monarque Que
cet premier desrois Henris,Et,
monté
sur l'anglaise barque,Il a
dû
prendre biendesris.5o]
Le»Orandes
Roii: I
ETIENNE DE BLOIS
(1135-
«154)"
D'oun
fille delaConquérante La
fils alors il usurpa.Usurper
semble acteméchante
;Mais
nul remords ne l'occupa.Car, si
pour
toute autre personne C'estmal de
voleroun
chapon,Pour oun
prince tâteroun
trôneOh
! c'est considéré trèsbon.Son
acte es.t tioujiours légitimePourvu
qu'il remporte son point,Et
ne devient jamaisoun
crimeQue
lorsqu'il ne réussit point.Etiennedonc, à le sourdine,
La
trône il prit sans barguigner,Au
détriment de son cousine Mathilde qui devait légner.'I t.
II.
—
Voirnote àl'appendice.de
Angleterre[51
Fille
du
roi Henri PremièreQue
je viens de vous présenter,Ce
Mathilde était l'héritièreQui
devait la -sceptre porter.Bien ! Etienne il est
oun monarque
Qu'il faut très
beaucoup
admirer, Puisque avec lui l'anglaise barqueIl
ne pouvé
pas. . . chavirer."3fn"
i
M.
Plantagenets
54] Les Qrandes
Roisi 1
HENRI
II(1154-1189) C'été la fils de ce princesse Mathilde, dont
on
a contéQu'Etienne
avait avec prestesseAccaparé
le royauté,Et
la fruitde
sa mariaigeAvec
Geoffroy Plantagenet,Non
pasoun
petit personnaige,Mais duc
d'Anjou, pourparler net.Henri
vivaitavec son pèreEn
ressentantouu grand
ennuiDe
voirsa trône d'AngleterreTenu
silongtemps
loinde
lui ;Et
toujiours refoulant seslarmesTant
qu'il pouvait dans sagosier.De
legrand
science desarmes
Il fit l'apprentissaige entier.
Si tant qu'à cet jeu dangereuse
Il se faisait fort
remarquer
Déjà comme oun
lutteur fameuse, Lorsqu'Etienne vint àclaquer.de Angleterre
[ 55 Enfin,
Henri
prit lecouronne
Dont
si jeune il était sevréEt
le trouvabeaucoup
trèsbonne Après
qu'il s'en vit assuré.D'Eléonore de Guyenne, Que
LouisSept, étiqueépoux.
Venait
d'abandonner
sans peine '•',II s'était
mis
à lesgenoux
;Si tant qu'avec son héritance
Il posséda, tout à le fois.
Presque lemoitié de le France
Et
sa proprepays
anglois.Il fit très
beaucoup
des conquêtes.Avec
ses voisins se battitEt gagna
victoires complètesAutant
qu'ilen
eut appétit.Mais, tout
en
paraissant gentille.Sa
règneil fut bien attristéPar
des querellesde familleA
proposd'oun
fils révolté.Cet fils
— nommons-la
toutde
suite.Etait
Richard Cœur de
Lion.Nous
faut-ilblâmer
son conduite ?. .Tout
lamonde
est d'avisque
non.C'est encor
Henri
laDeuxième Qui de
Becket versa la sangOu
fit verser, à l'autelmême.
Par quatre officiers
de haut
rang.12.—Voir noteàl'appendice.
56]
LesGrandes
RoliCrime
qui tant fâcha l'EgliseQue, pour
rentrerdans
sa giron, Il se fit fouetteren
chemisePar
plusieursmoines formant
rond.Puis, dela
pauvre Rosamonde La
tantpathétiquerécit"
Qu'il fait encorpleurer la
monde
Enfin, tout
dans
cet règne-ci,Jusqu'à le
mort du grand monarque,
Ilest vraimenttrès
émouvant,
Bien
que
toujiours. .. l'anglaisebarque
Il fit
bonne
routeen
avant.13. Voir Bote àl'appendice.
4e
Ancleterrc[57
RICHARD
I,CŒUR DE LION.
(i189-1 199)
En
se révoltantde
lesorte Richardfit mal, cela s'entend.Mais,
pour
moi, la diablem'emporte
Sije n'en aurais fait autant ".D'ailleurs, l'affaire est tristeet noire.
Dénotant
desesprits pervers.Et
lesdétailsde
ce histoireNe pouvé
pass'écrireen vers.Quand
labonhomme
il fut éteinte,Pauvre Richard
il devint roi ;Puis ils'en fut
en
Terre-SaintePour oun peu
ranimer son foi.Là-basil se couvrit degloire,
Tua
desTurcs
autantqu'il put,Courut de
victoire envictoireEt
jamais nemanqua
son but.Peut-être encourt-il le censure
Pour
avoireu
des goûts tropvifs.14.—Voirnoteàl'appendice.
58] Les Grandes
Roi]Comme
lorsqu'il fit,on
assure,Egorger
cinq mille captifs.Mais pendant que
les InfidèlesSous
le pesanteurde
son brasVoyaient
des milliersde
chandellesHt
s'effondraient par grandes tas^, Richard il reçutd'AngleterreOun
avisque
sa frère Jean—
Cet-là qui s'appelaitSans
Terre—
Il s'était l'ait
nommer
régent.Richard, la
cœur
pleind'amertume, Vers
chez lui partitvitement, Désirant, selon soncoutume,
Y
sortir sa ressentiment.Mais, passant àtravers l'Autriche
Pour dans
sa pays revenir,La
duc, paroun
procédé chiche ",En
prisonle fit retenir.Bien !
oun
garçonde
cet calibreNe
se retienne paslongtemps
;Si tant
que
bientôt il fut libreEt
pritson vol à traverschamps.
On
ditque
Blondel, la trouvère,Lequel
suivaitCœur de
Lion,En
lui chantantd'oune
voix claire Favorisa l'évasion.Bref, ayant repris son couronne,
Encore
ilrégna
quelquesans,15. 16.
—
Voircesnotesàl'appendice.de
Angleterre[59
Jamais ne
pliant à personneEt
ferraillant detemps
entemps
'".Car
c'étaitoun
fier batailleuse^ue
cet RichardCœur
de Lion.Il avait
oun
bras merveilleuseQui
tapaitcomme oun
vrai pilon ;Et quand du
bout de son épéeIl touchait
Turc ou
Moricaud, Cet dernièreétait tantcoupée
Qu'on
n'eo trouvait plusoun
morceau.Oh
!.. . c'étaitoun
pouissantmonarque, Très douce
et tioujours complaisant, Et, sous son œil, l'anglaise barqueII. .. dépassait presque le vent.
7.—Voir note àl'appendice.
*
;.
6o
]Les Grandes
RoiJEAN SANS-TERRE
(1199 - 1216)
A
lemort
de Richard, sonfrère, Jean, qui l'avait déjà tenté,Put
mettresur son tète altièreLe couronne
tant convoité.C'était
oun
prince très hautaine.Menteur
etbeaucoup
querelleur.Et dont
levie ilfut très pleineDe
cequi n'est pas la meilleur.On
dit qu'il fut assez barbarePour
tuer sa frère Geoffroi ;Mais,
bah
!oun
tel fait n'est ni rareNi condamnable
chezoun
roi.Enfin, lui
même
il eut sonheure Pour
descendredans
latombeau,
Et. . . c'étéle place meilleurPour
bien garderoun
telcrapaud
".18 Voir noteàl'appendice.
de
Anficterre[61
HENRI
III(i2i6- 1272)
Henri
Trois, fils de Jean SansTerre,A
peine à l'âge de neuf ansIl était roi
de
AngleterreEt
despays
environnants.Il eut maints
démêlés
en France,Comme en
avaienteu
sesaïeux ;Mais
il paraîtque
son vaillance Ilne
fut pasbeaucoup
chanceux.Louis Neuf, la pieux
monarque,
Au moment
d'en veniraux
mains.Lui
ditun
jour :—
Petiot,rembarque
Ou
je te faiscasser les reins,—
Devant
cet langaigeénergique L'anglaismonarque
eut si tant peurQu'on
dit qu'il. .. avala sou chiquePour
se remettreoun peu
lacœur.
Est-cecela qui, par le suite,
Lui
fit tout croire et tout oser?Je nele sais; mais son conduite