CIHM
Microfiche Séries
(IMonographs)
ICMH
Collection de microfiches (monographies)
Cmadton
ImMuM
for HittorlcalMIcroriproduetiaiw /InMhiiteanadiwid*microraprodiictiaiwhMoriquM
1995
Technical
and
BibliographieNotes/Notes
technique et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best originalcopy available for (ilming. Features of this copy which may bebibllographically unique, which mayalleranyof
the images in the reproduction, or which
may
significantly change the usual method of filming are checkedbelow.
D n D D D D D D D
D
Coloured covere/
Couverturedecouleur Coversdamaged/
Couvertureendommagée
Coversrestoredand/or laminated/
Couverture restaurée et/oupelliculée
CovertiUemissing/Letitredecouverturemanque Colouiedmaps/Cartes géographiquesencouleur Cdoursdink(l.e.otherthanIjlueor black)/
Encredecouleur(l.e.autrequet}leueounoire) Colouredplatesand/orlausuations/
Plancheset/ouIllustrationsencouleur Boundwithottiermaterial/
Reliéavecd'autresdocuments Onlyédition avaiiatile / Seuleéditiondnponiljle
Tight bindingnuy cause stiadowsor distortion along Interiormargin / La reliure serrée peut causerdel'ombreou deladistorsionlelongde
lamargeintérieure.
Blankleaveeaddedduiingrastorationsmayappear withinthetext.Wheneverpossible, thèsehâve beenomltledfromfilming/Ilse peutquecsitaines pagesblanches ajoutées kxsd'unerestauration apparaissentdansle texte, mais,lonqueestaétait possible,cespagesn'ontpaséténmées.
L'Institut a microfilmé le nwilieur examplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Las détails de cet exem-
plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli-
ographique, quipeuvent modifieruneimage reproduite,
ou qui peuvent exiger une modificationsdans la méth- odenomnaledefilmage sont indiquésci-dessous.
I I
Colouradpages/Pagesdecouleur
I I
Pagesdamagsd/ Pagesendommagées
I I
Pagesrestoredand/orlaminated/
'
—
' Pagesrestaurées et/ou pelliculées
ca
Pagesdiscoloured,stainedor loxed/Pagesdécolotées,tachetéesoupiquées
I I
Pages detached/Pagesdétachées rt] Showlhrough/Transparence ry\ Qualityofprint varies/
'
—
' Qualitéinégaledel'impressionI I
Indudessupplementarymatériel/
'
—
' Comprenddumatérielsupplémentaire
I
I Pages wholly or partially obsuured by errata
'
—
' slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensurethe best possible image/ Les pages totalementou partiellement obscurcies par unfeuilletd'errata,unepelure,etc.,ont étéfilmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure Imagepossible.
I I
Opposing «jages .«ith varying colouration or
'
—
' discolourations are filmed twice toensure the best possible Image / Les pages s'opposent ayant descolorations variables ou desdécol- ontlonssont filméesdeuxfoisafind'obtenirla meilleurimagepossible.D
AdcHonedCommentairescommentssupplémentairaK/Thiiittmisfilmedetthereduetiofiretiodieckedbthm/
CedocwRentestfUméeu teuxdtréductiofiiwWmrfci'deHout.
lOX 14X itx 22X
MX
3DXu
12XD XX j
2«x3
Th» eopy filmad h*r* haabaan raproduead thanka to Iha ganaroaity of:
National Llbrary of Canada
L'aaamplairafilin4 fut raproduilgrica t la généroaité da:
Blbllothi<iua natlonala du Canada Tha imagaaappaaring hara ara Ihabaat quality
peaaiblaeenaidaring tha condition andlaglbility ofIhaoriginal eopy andin kaoplng with tha filming eontraetapaellleatlona.
Originaleopiaa inprintod paporeovara arafilmad baginning with tha fronteovar and anding on tha laatpaga with a printad or illuatratad improa- tion, ortha back covor
whan
appropriala.Ail othar originaleopiaa ara filmad baginning on thafirat pagawith aprintad orIlluatratad >mprk«- aion. and anding on thalaatpagawith a printad or illuatratad impraaaion.
Laa imagaaiuivantaa ont été raproduitat avacla
pluagrand aoin. comptatanu da lacondition at
dala nanaté da l'aaamplairafilmé, at tn conformité avae laa eondltlona ducontrat da fUmaga.
Laa aaampiairaa originauxdont la couvartura an papiaraatImpriméa lont filméaan
commençant
parlapramiarplat at antarminantaoit parla
darniérapaga quicomporta una amprainta d'impraaaienou d'illuattation, loitpar latacond
plat,aalon la eaa.Toualaa autraa aaamplairaa originauicontfilméa an
commançant
par lapramiérapage qui comporta unaamprainta d'impraaaion oud'illuatration at an tarminant par ladarniéra pagaquicomporta una talla
amprainta.
Tha laatracordad frama on aach microficha ahall eontaintha lymbol
—»
Imaaning"CON-
TINUEO"!. or tha«ymbol Imaaning "ENO").whiehavar appliaa.
Un
daalymboloaaulvanti apparaîtraaurladarniéraimaga da chaqua microfiche, talon la eaa: lasymbole
-^
signifie"A
SUIVRE", lesymbole
V
signifie "FIN".Mapa, plataa. charu, etc.,
may
bafilmad at différentréduction retioa. Thoaeloo largetobeentirely includedin one expoeuraara filmad baginning Inthauppar latt hend corner, leftto rightand top to bottom. aa
many
framea aa raquirad.Tha following diagramsillustratethe methed:Lea eanaa, planchée, ubieau». etc.. peuvent être filméa édeetau» daréduction différents.
Lorsquele
document
eat tropgrand pour être reproduiten un seulcliché, ileei filméé pertir del'angle supérieurgauche, de gaucheé droite.et dehauten baa,anprenantle nombre d'imegeenéceaaaira. Les diagrammeasuivants Illustrantla méthode.
1 2 3
1 2 3
4 S 6
MKIOCOfV OaUlTION TBT OMIT
(ANSIondeoTESTCHMTNo.]|
1.0
M
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L2-3 12.2
12.0
1.8
1.6
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(716)1693 Eotl4M- 0300Main StrMt- PhonairvMGE IncD'ARITHIlil^QUE
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TRAITE
D'ARITHMÉTIQUE
A L'UHAOE
DIS CANDIDATS ET ÉLÈVES
AUX
ÉCOLES SPÉCIALESPAR
ALFRED F Y EN
Pro/euKur de MathémcUiqutM A
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École, Centrale iU Préparation et d'Arpenfage de Quéhte.,AncienéiioedeCEcole Militairede Bdgique.
Lesthéoriesj{éniîral(wse classent ot se gravent plus facilementdans l'intelngencequelaconnaissancede
touft les cas particuliers,, en sup- posant même qu'aucun de œux-oi
n'aitétéomis
^LSCOWTK).
PREMIÈRE ÉDITION
QUÉBEC
Ihpbihebiede "LaLibre Pabole"
1907
ni-
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I
1
43*
Enregistré, conforniémout h rMt« dnParlementdu Canada on Van mil nauf centet sept.
Tovà^tstxanplairea
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DÉDIE À
MONSEIQNEna
0. A.HTATHIETT
Reiteitr de
L'UNivuuiTk Laval un
Qumic
TRAITÉ D'ARITHMÉTIQUE
CHAPITRE
I.DIS NOMBBIS limiRS.
§
1— NUMÉRATIO».
1 L'arithmétique est la ncienee des nombres. Elle fait connaître leurs propriétés etnous onne laraison desprocédés quon emploie pour lescombiner itre eux.
S2.
On
appellenombre,
la collection de plusieurs unitéson
quantités iU
«wW
apice et égales entre elles.On
pentencore dire qu'un
nombre
est l'expressiondu 'oport
d'une grandeur quelconque comparée à l'uuité prise< ,me terme de comparaison.
8.
On
entend par quantité ou grandeur, tout ce qui susceptible d'augmentationou dediminution.Comparer
uneestgrandeur à l'unité prise
comme
terme de comparaison c'estmeaurtrcette grandeur.
4.
Un nombre
est dit oonoret.quand
il désigne l'espiee dunitéqu'il renferme:cinqAom«K«
;il est ditabstraitquand
Il ne désigne par l'espèce d'unité qu'il renferme: cinq
6. Lesnombresconcretsou abstraits peuvent êtreentiers,
décimaux
ou fraotionnalres : entiers, lorsqu'ils ne con- tiennent que des unité»entières,comme
dix ^lommes, quinze joura; décimaux, lorsqu'ils contiennent, outre les entiers des subdivisions décimales,
comme
cinqpiastrescinquantecentins8. Le. nombres dits
complexe,
sont des nombresdont I.
•yatème de décomposition n'est pas décimal et dont lea
anb-^i visions serapportent
à
des nnit<sdifiérentes.Exemple
:10jonrs, 6 heures, 17 minâtes et 45 secondes.
t. L'arithmétiquese diviseen
deux
parties:lanumération
et le oaloul.
8.
La
numération est la partie qui apprend à former,àécrire, à énoncer et à reproduire tous les nombres.
De
là,deux
espèces de numération : lanumération p^vUe
et lanumération
écrite.A
—
Numération
pabléb.9.
La numéraiion parki
estl'art d'énoncer tous les
nombres à
l'aide d'unnombre
limité de mots.10.
On
entend parsystème de numération
parléç, l'ensemble des conventions que l'on a faites pour former le'nom
des nombres.11. Voici
comment
on a procédé :On
a donnéun nom
particulier aux neufpremiersnombres
:un. deux, trois, quatre, cinq, six, sept,
huU, neuf
que l'on a appelés unités simples.Fn
ajoutant une unité à neuf, on a appelé lenombre
résultant dijc formant l'unité de l'ordre des dizaines, et on a compté par dizaines,
comme
on avait compté par unités et l'on a, dit: une dizaine,deux
dizaines, trois dizainesneuf dizaines,que l'on
a
appelé dix, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, septante (pluscommunément
appelésoixaTUe et dix), octante (quatre-vingt), nonante (quatre- vingt-dix). Entre chaque dizaine, on a intercalé le
nom
des neuf premiers nombi-es, et on a ainsi formé tous lesnombres
jusque nonante-neu,/ou quatre-vinql-.lix-neaf.On
a obtenu ainsi :Dix-un que l'on a appelé onze Dix-deux ' " douze Dix-trois " " •• treize Dix-quatre " " •< ••
quatorze Dix-cinq " « « j„i„ge
Diz-siz " " " " seize Dix-aept, dix-hv,it, dix-neuf
(Vingt) vingt-et-vM vingt-neuf (Trente) trente-et-un , .trente-neuf
_ (Nonante) nonante-neuf (quatre-vingt- dix-neuf)
A
ce dernier nombre, on aajouté une unité et on a appelé ce nouveaunombre
cent ou unité de 3° ordre.Ou
a compté par centaines,comme
on avait compté par unités et dizaines,endisant: cent,deux
cents, troiscentsneuf
cents entre lesquels on a intercalé les quatre-vingt-dix- neuf premiers nombres,et on a obtenu ainsi tous les nombres jusque neuf-cent-quatre-vingt-dix-neufUne
unité, ajoutée àce dernier nombre,a formé la classe des mille ou unitéde
la
deuxième
olasae.Cette deuxième classe a cté formée
comme
la classe des unités, dizaines et centaines d'unités simples et l'on a obtenuainsi le
nom
de tous les nombres jusque neuf-cent-quatrg- dix-neuf-mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf.Après la classe des mille, on a formé la S"classe ou classe des miUioiui, puis la classe des billions et ainsi de suite.
Chacunedeces classes possèdeses unités,dizainesetcentaines.
12
Ce
système a reçu lenom
dedécimal
parce que lenom
dix en est la base.13. Remarque.
— Une
unitéd'unordre quelconque vautdix, cent, mille unités d'un ordre inférieur, suivant que le premier occupe un, deux, trois rangs à gauchedn
second.
B.
—
Numération
écrite.14.
La
numération écrite est l'art de reproduire tons lesnombres possibles au
moyen
de quelqnes caractères appelés ohlArea.—
8—
15.
Comme
nous l'avons vu dans la numération parlée, lasuitedes nombresest illimitée; il ne serait donc pas possible d'attribuer un signe particulier à chaque nombre. Pour
simplifier laquestion, on a opéré pour la numération écrite
éomme
on avait opéré pour la numération parlée et l'on a donnéun
caractère particulieraux
neuf premiers nombres :1, 2, 3, 4, 6, 6, 7, 8, 9.
Pour
former la première dizaine,on a employéun
dizième caractère (zéro) qui, par lui-même, n'a aucune valeur, mais quipermet, en égardà
la remarque (13) de donnerà
chacun des chiffres nne valeur dix, cent, mille foisplusgrande, suivant le rangqu'il occupera,en plaçant àladroite un, deux,*">* aéros, et qui permet de remplacer les unités des ordres qui viendraient
à
manquer.16.
Nous
voyonsdonc,dès lor^ qu'à chaquechiffre peuvent être attribuées deuxvaleurs :1° I.a valeSir absolue qui est celleque le chiffre acquiert lorsqu'il est considéré isolément, c'est-à-dire, celle que lui donne l'image qui le représente
;
2°
La
valeur relativeou de
position qui est cellequele chiffre ocqniert, en égard à la place qu'il occupe "dansun
nombre, en vertu de ce principe, qui est la base de toutnotre système décimal : ttn chiffre placéà
la gauche d'un aiUre représente des unités d'un ordre dix fois supérieurà
cet autre.Ainsi, pour représenter le
nombre
cinquante-deux, on écrit 62.Le nombre
six-cent-soixante-trois s'écrit 663.sept-mille-quatre-cent-trente et-un s'écrit 7431.
Soixante-deux-millions-cinq-cent-et-sept s'écrit 62000507.
17.
De
ce qui précède sur la numération, on peut déduireles
deux
règles suivantes :Kègle
I— Pour
énoncerun nombre
écrit en chiffres,on
partage le
nombre
en trancfiesde trois chiffres chacune, enaUarU
dedroiUà
gauche; et,commençant par
la tranched»i
-9-
gauche,
on
énonce sueceaaivement chaque tranchecomme
ai elle était ieule, en y ajoutant lenom
de la classe<Vunitéqui lui citrrespond.Règle
II— Pour
écrire en chiffresun
mrnibre énoncé,on
écritsuccessivement, enallantdegauche
à
droite,lesnombres
des diversesclasses d'unités,
comme
ilssont énoncés,enayant
soin de remplacerpar
de» zérosUs
classes ou le» uniiés des divers ordresqui viendraientà manquer.
§
2.— Calcul
desnombres
entiers.18.
Le
calcul renfermeun
certainnombre
d'opérations que nous rencontrerons dans le cours de cet ouvrage et parmielles,il enest quatrequi servent de baseàtouteslesautres, et que, pour cette raison, on appelle fondamentales ; ce sont l'addition, lasoustraotion,lamultiplioation,etladivigion.
19.
On
appellethéorème,
une propriété qui ne devient évidente qu'à la suited'une démonstration.20.
La
définition fait connaître le but que l'on sepropose.SI.
La démonstration
est la suite des raisonnements quel'on doit faire pourarriverà mettre eu lumière l'énoncéd'un théorème ou d'une définition.
22.
La
Règle estlaconséquence deladémonstration;c'est,en quelque aorte, la traduction en langage ordinaire des opérations effectuées pendant la démonstration pourarriver au but proposé.
23.
L'exemple
est l'application de la règle.24.
La preuve
est une seconde opération, différente de la première, qui tend à en démontrer l'exactitude ou montrer qu'une erreur a été commise.25.
Résoudre un
problème, c'est déterminerlesnombres ou les inconnues aumoyen
des nombres connus.A.
—
Addition.
38
Définition—
L'additionest
une
opération quia pour
6W
de réunirplusieurs nombres enun
seul appelésomma
ou
total.—
^ i^^--...'-.,'V\^*^'*.—
10—
L'addition s'indique par le signe
+
(plus) que l'on place entre lesnombres
àadditionner.27. Il faut former
un nombre
appelésomme
ou total qui renferme, à lui seul,autant d'unités desdiflërentsordres qu'ily
en a dans lesnombres
proposés.Or, nous savons que nous ne pouvons comparer que des unités de
même
espèce, c'est-à-dire que nous ne pouvons pas formerun
tout avec des espèces différentes ; ainsi, par exemple, 5pommes
plus 6 poires, cela fait onze objets; mais, on ne peut donnerà
r is olyets la désignation de poires ou de pommes. Par analogie, on ne peut donc ajouter que des unités k des unités, des dizainesà
des dizaines, et ainsi de suite.28.
D'où Règle.—Pour
additionner plu$ieura nombres,il faut les éci-ire les
uns
en dessous des autres demanière
que les unités d'unm4me
ordre soientdans une même
colonne verticale, souligner le,dernierd'un trait horizontal
pour
le séparerdu
résultat ; additionner succesivement,.
en commençant par
la droite, lesnombres
contenusdans
chaquecolonne ; si lasomme
ne dépasse pas 9,on
l'écrittellequ'on l'a trouvée ;
dans
le cas contraire, elle contient des unités de l'ordreimmMiatemevi
supérieur que l'on reporte sur lacdonne
suivante, et ainsi de suite,pour
toutes lescolonnesjusque la dernière endessous de laquelle
on
écrit lasomme
trouvée.Exemple
: 462+
347+
563 -1-613452 462
347 347
563 fifi3
613 5o3
15
Somme
de lacoionne des unités. I!l75 16 " " ' " dizaines.18 " " " " centaines.
»
1975
Somme
totale.—
11—
29.
Pwuve
de l'addition-Pour
fairt la preuv» déladdUum. on
effectue lamême
opération de haut en bas «ion la commencée
de bas en haut etréciproquement,
'u
résultat doit être le
même.
30. Autre
,Hani>c
de faire lapreuve.-On
peut séparerun
mi plusieurs des nombres proposés et faire lasomme
des nombresrestants, puisadditionner aveccettesomme
lasomme
des nombres rais à part.
B.
—Soustraction.
31. Définition.—/;» soustraction est une opération qui
a pour
but, étant donnés deux nombres, d'en trouverun
troisième appelé reste,
excès ou dlSérenoe
qui. ajoutéau
pluspetit, reproduit le plusgrand.
32.
^è^iel.—Pour
soustraireun nombre
d'unseulehifredun
autre no.Mre,on
retranche du, plusgrand
successive-ment
autant d'unitésqu'ily
adans
le pluspetit.Exemple: 9-.5 =
4,En
effet9-1=8- 8-1-7- 7-1=6; 6-)=5; 5-1=4.
33.
Règle
II—Poit'- soustraireun nombre
d'un autre,on
écritU
plus petit en dessousdu
plus grand, enayant
soin queUs
unitésd un
yn'.m ordre .oientdans une
me^me colonne verticale et l'on souligne le toutpour U
séparerdu
résuMat que l'on écriten ilessoun. Ensuite,
commençant par
la première colonne de droite,
on rHranche
le chiffre inférieurdu
chiffre supérieur correspondant, et l'on écritU
résultat en dessous de la colonne ;
on
opère successivementet de la
méms manière
sur chaque colonne jusque la 'dernière colonne de gauche.Exemple
: Soit àsoustraire 524 de 786 786524 Reste 26S
-18 —
84. Si le obiffre que l'on doit soustraire est pinsgrand qae
celai dont on doitlesoustraire,l'opérationsemble impossible
;
mais,dansee cas on emprunte uneunitéàlacolonne de l'ordre
immédiatement supérieur qui vaut 10 unités de l'ordre de la
colonne considérée.
ExiMPLG
: 724 L'on dit : 6 de 4, cela ne se peut;636 empruntant une unité
à
la colonne des dizaines qui' vaut dix unités Beste 133 simples, 10 et4=14
unités; 6 de14,il reste 8 que l'on écrit sous la colonne des unités.
Ayant emprunté
1 dizaine, il n'en reste pins qu'une au lieu de 2 et 8 dizaines de 1 dizaine cela ne se peut ; empruntant une unité & la colonne suivante des centaines qui vaut 10dizaines, on dit 10+
1=
11 et 8 de 11~
3. Passant à la colnnne des'centaines 6 de 6—
1.Le
reste est donc 138.
35.
Preuve de
la soustraction.— La
preuve de la soustraction tire son procédé de la définitionmême
de la soustraction. Il faut queU
reste ajoutéau
plus petit desdeux nombres
donnés reproduise le plus grand.Dans
la soustraction précédente, le reste 138+
586=
724.C—
Multiplication.36. Définition.
—
La
multiplication estune
opérationpar
laquelle, étant donnée
deux
nonu/res, l'un appelé multipli-cande
et l'autre multiplicateur,U
s'agit d'en formerun
troisième, appelé produit, gui soit
formé
avec le midtipli- eandecomme
le miUtiplicateura
étéformé
avec l'unité.Il suit de la définition
même
deU
multiplication, que leproduitestdela
même
nature que. le multiplicande,puisqu'il n'est autre chose que le multiplicande répétéun
certainnombre
de fois indiqué par le multiplicateur.Le mvUiplicateur est donc toujours ur,
nombre
abstrait qui n'a d'utilité que demarquer
combien de fois doit être répété la multiplicande.—
18—
87. Troii eaa peuvent
m
préeenter r1° Multiplication d'un diiffre par
un
ehifire.S* "
de plusieurs ehittrespar
on
ehi£fre 3' " " " chiffres par plusieurschiffres.
88. Itr
Co».—
Soit à multiplier7X3.
D'après la définition, le produit doit être formé avec le
multiplicande 7
comme
le multiplicateur 3 a été formé avecl'unité. Or, 3 a été formé en répétant l'unité 3 fois, donc le
produit s'obtiendra en répétant le multiplicande 7, trois fois, c'est-à-dire 7 -|- 7 -I- 7
=
21.Les résultats de la multiplication des
nombres
de 1 chiffre pris deuxà
deux ontétéréunisdansun
tableau,qu'on appelle tabU demuMplication
ou tablede Pythagore.39. Se
Cos.—
Soità multiplier 734x
4D'après la déiinition, le profluit doit être formé avec 734
comme
4 aétéforméavec l'unité. Or,répéter4fois lenombre
734, revient à prendre 4 fois les unités, 4 fois les dizaines,
4fois lea centaines et ftiire la
somme
de tous les résultats, en ayant soin de reporter sur les dizaines, celles obtenues parl'addition des unités ; sur les centaines celles obtenues par
l'additiondes dizaines, etc.
734
4X4
unités=
6 unités+
1 dizaine4
4X8
dizaines—
12dizaines—
2dizaines-I- 1centaine4X7
centaines=
18 centaines 2936Ce
produit se compose donc de 6 unités, 3 dizaines et 29 centaines, c'est-à-dire 2936 unités.40.
Avant
de démontrer le 3"cas, nous allons démontrerles principes suivants, sur jesquels est basée ladémonstration
du
3" cas.41. Principe I.
— Dans un
produit dedeux ou
plusieurs facteurs,on
pevt intervertir l'ordre des facteurs.En
effet,je dis que 4X
3-
3X
4 Car :4X3 =
4-)-4-F4=
12 et3x4-3-)-
3+
3-1-3=
12.•i
— u —
48. Prinoipe II.
— P»wr
miUtiplùrun nombre par un
miUtipU ou un« puimmce qudamque
de 10, il auffii de multipliercenombre par
le chiffre significatifdu
multipleet d^ajouter
à
ladroitedu
résultat autatUde quel'indique l'indicede lapuissance.1° Soit
à
multiplier 73X
10.Cette opération indique qu'il faut rendre le
nombre
73,dix foi» plus grand, c'e«t-it-dire exprimer chacune de ses unités dansun
ordre dix fois plus grand. Il suffit pourcela, en vertudu
principe de la nujaération (16, 2») de faire avancer chacun deschiffres d'un rang vêts la gauche,ce qui se faitea écrivantun
zéro à la droitedu
nombre.On
obtient ainsi73X10=780.
2° Soit
à
multiplier 73x
600.Or
600=
6X
100=
6X
10'Donc
7bX 600-736 X 10'=
438
X
10'.Ce
qui revient à rendre les unités de 438 cent fois plus grandes, cVat-à-dire les faire avancer de 2 rangs vers lagauche,ce qui se fait en écrivant 2 zéros à la droite
du nombre
considéré, donc 43800.43. PrlDolpe III
— Pour
multiplierun nombre par «ne somme,
il suffit de le multiplierpar
chacune des parties de lasomme
et de faire lasomme
desproduits partiels.Soit à multiplier (o
x
6x c; par ni.Jedisque(a +
6+ c)XOT = am + 6m+<;m.
En
eflet : (a+
6+
c)x m =
(o+
6+
c)+
(a+
6+
c)+
(a
+
6+
c) le groupe (a+
b+
c) étant répétém
fois(définition de la multiplication).
Or
cettesomme
contientm
fois lenombre
a,m
fois lenombre
b,etm
fbis lenombre
e,donc :
(<i
+
6+ c)m = o + a + a..+6 +
6+
6..+
c+
c+
cd'où
(o
+
6+
c)m — m X o + m X
6+
TOxo
et,comme^^on
peut intervertir l'ordre des facteurs, il vient :
(a
+ 6xc)m = oXm-i-6XTO + cXm.
—
18—
44. ReprenoDi le 8*
Cm
:Soii àmultiplier 7486
X
342.Or
342-(2+40 +
300) donc:7486
X
342-
7436X
(2 f 40+
300)-
7436X
2 -> 7486X
40+
7436X
300(Principe III).
Chacune
des opération, indiquéesdans le 2c
membre
decette dernière égalité peut s'effectuer en vertu -lu 2« cas (39^
et
du
principe II (42).'
Or:
mJSicaLt
'"""'"" ""
'^"'"P'-'-'^'' P*''-
unité,du
du'2tî;^ru;^
''™'"'' '" -"'"'""'""'^^'-
'•»•'-'- du'mulXti'^ ""'""
'" ""'""''=*'"'' '""•'•=''«"•-'
^où
Règle.-Pour
multiplierun nombre
de plusieurs ck^frespar un nombre
de plusieurschiffres,ilfaut multplisT
lemuUipltcande par
chacune desumtés du
mulipli^atewret taire Ui
somme
des produitpartiels obtenus 40.Preuve
de lamultiplioatlon.-La
preuve,,efait par a mult>plieafo„ de,
mêmes
nombres, mais en renversant1ordre des facteurs
(41)
Nous
verrons plus loin( ) 1.
preuvede la multiplication par
un nombre
quelconque.D.—
Division.46. Définition.
— Za
division estune
opérationvar
laqueUe. étant
donné U
produit de S facteurs appelé dlvl.dende, e
lun
des facteurs,appelé dlvlaeur,
on demande
detrouverlautre facteur, appelé quotient.
47. Trois cas peuvent se présenter :
ierOas.-U
diviseur n'a qu'unchiffre et le dividende ne dépasse pus 10 fois le diviseur.
2e
Ca«.-Le
dividende etle diviseur sont des nombres Ss'i^ur^"^''
"*"
'* '^'"''""^* °«^^f^
P«» 10 fois le•J
—
16—
3« Oa»
—Le
dividanda at la diviMur lont deinombras
qaaieonquai at le dividende eit plat grand que 10 foie la divifanr.48l Itr
Ca*.—
VoirUbie
de mnltiplieatioo.49. té
Cm.—
Soit àdiviser 440 par 65Le
dividende, itant le produitda
diviaeur par lequotient, le produit dea dizaineidu
diviseur par lea unité*du
quotient ne pourra "^ trouver que dans lea dizainesdu
dividende.Donc, pour trouverle chiffre
du
quotient, il auffirade diviser lea dizaineadu
dividende par les dizainesdu
diviseur, oe que nous pouvons taue en vertudu
1er eas de la division (48).Nous
trouverons ainsi le chiffre exactdu
quotient ouun
chiffre trop fort; car, le procuit de ce chiffre par les dizainea
du
diviseur peut êtreaugmenté
par les dizaines qui auraient reflué de la multiplication des lunitésdu
diviseur par le quotient. Pours'asnurer de la chose,on multiplie lediviseur,par le chiffre trouvé au quotient, et, si le produit peut sa retrancher
du
dividende,c'est que le chiffre est bon ) si cela ne peut se faire, on le diminue successivement de une unité jusqu'à ce qu'on obtienneun
produit qui puisse se soustrairedu
dividende et dciDUorun
reste plus petit que le diviseur ouun
reste nul.440 I 55
440
8~
50. 3e
CtM.—
Soit àdiviser 86750 par 235.La
première chose à faire est de rechercher quelle est l'espèce de la plus haute unitédu
quotient et ensuite quelle sera cette unité.Or
le dividende est le produitdu
diviseur par le quotient ; donc en multipliant 235 par les unitésdu
quotient, il faut reproduire le dividende.
Mais 235
X
1<
86750 donc le quotientcontientdesunités.235
X
10<
86750 " " " " desdizaines.235
X
lOO<
86750 " " " " descentaines.235
X
1000>
86750 " " " ne contient paad'unité de mille.
-
il—
L'espice dei
plm
hautoi unité*do
qantient oit ,).)i)oaétarminé et
wra
dei eentaines.Or, le produit
du
diviieur par len centnineu .In quotient .«tnn nombre
exact decentaine* qui ne iwnt se trouver ,|,,„ ,!„,„t.yj, eentaineR
du
dividende.Pour
trouver ce chiffredei cenUine» <lu <|iiotient, il ^illitévidemment,de diviser les 867
centainesdu dividen.le par lo*
235 unitésdu diviseur. Opirotion qui peut .o faire en vertu
du
2»cas de la division.Cette opération donne le chiffre exact du quotient ou
un
chiffre trop fort. Pour s'en assurer, on effectue le pro.hiit qui doit pouvoir se .Hou.,traire des centaines .lu .iividen.le.
Dans
le cas contraire, on diminue le quotientpmjfn'Mivemeut de une unité jusqu'à ce que le produit soitégal ou inférieurau dividende.
8C750 70500
I
235
16250 14100 2150 2115 33
Lereste 16250contientleproduit du diviseur par les dizaines et unités
du
quotient. Or, le produitdu
diviseur par le.i dizaines du quotient étantun nombre
exact dodizaines, ne peut se trouver que dans les 1625 dizaines
du
nouveaudividende. Pourtrouvercechiffre,
il suffit de diviser les 1625 dizuines par 233,ce qui .lonne lechiffre exact desdiz lines du quotient ou un chiffre trop fort.
On
s'assure, par le procédé cité plus haut, de l'exactitude de ce chiffre.On
trouveainsiun
nouveau resteou dividende partiel 2150 qui ne renferme plus que le produit dudivi -urpar les unités du quotient. Cette dernière opération sefait parles procélésdu 2''cas.
D'où Règle
—
Pour
diviserdeux
nombres entiers l'unpar
lautre,on écrit le diviseur
à
droitedu
divùUndc. donton U
Sépare
par un
traU vertical etfon
sotdiyneU
diviseurpour
U
aiparerdu
qv/itieni que l'on ivrit «ndessous.—
18—
Otla fait,
on
tiparepar un
point, sur lagaw*t du
divi-dend*,aiUant de chiffra qu'il y «n
a dam U divueur <m un dêplui.tiU nombre
rimltnnt eel pluepetit queU dtviHwr
;M
quidonne U
premier dividende p^iHiel quel'o^J^"^
par U
divitewr :on
oUirnt «in»» le premier einjfredu
quotient et
Von
êouetraUU produU du
dividendepartiel.A
ladroiUdu
reeU aineiobtenu,on
ieritU
ehiffreluxvantd«
vidmde,ce quidonne un
eecoiul div%d»nde paHiel lurlequel
on
opirecomme «w U
premier, et ainei '«««^
jtt*9tt'd ce que l'on
aU
abaieeétueoeeiivement tou»U»
ehxffretdu
dividende. . , , iU
iuite d» tons1m
chiffrai obtenus au quotient forme lequotient ehercbé,
6L Le
produitdu
diviseur par les unité*du
quotient peut être égal au dernier dividende paHiel ou lui être intérieur.Dans
le premier cas.U
division te fait exactement sanslaisser de reste ; dan. le second cas. la division laisse
un '"ou
peut doncécrire, d'une façon générale, en appelantD
le dividende,
d
le diviseur,Q
le quotient etB
le reste :formuU
génirnU.dans laquelleR
p«ut être ég*l ou ilifférentde «éro, mais toujours plu* petitque d.
aa
S'il arrive qu'après avoir abaisséun
chiffredu
divi- dende h. la suitedu
reste, on obtienneun
dividende partiel moindre que le diviseur, on écrit au quotient; on abaisse le chiffre suivantdu
dividende à la droitedu
dividende partiel précédent et l'on continue l'opération avec le nouveau divi- dende partiel.53 Théorème
I.-flan» toute division, eion augmente ou dLinue U
divvlende «an» toucherau
diviseur.U quotumt
devient plus
grand ou
plus petit.En
effet, lenombre
à partager étantdevenu plus grand ou pluspetit, ihocune des parties exprimées par le quotientsera devenueplus grande ou plus petite.M Thé«r*me II.— Dam touu
itivition, tton augrmnU ou JminiM U
diviieurmn»
touchtrau
divitknde.U
guotient tUvI-nt plu»pttil
ou
plu» f/rund.En
effet, lenombre
Je partie* qae l'un doit fair* devenant plu»grand ou plut petit, cliaonne de» partie»deviendra plu»petite ou pin» grande
66.
1h4orèmeia.-i:« quotUnt
<Udeux
nombre» ne ehangf. pa»
n on
multiplieou
lion
diviteà
la foi»le divi- fUnde et le divieeurpar un mène
nombre.Soient
A
le dividende,B
le divi»euretQ
le quotient.D'aprè» lu déBnition de la divi»ion et la formnie générale (61), on peut écrire
A = B x
Q.Multiplion» le» deux nombres de cette égalité par
on nombre
quelconquem,
il vient :AXTO = BxQxni
ouAx m — BxmXQ
Et on voit que le quotient
Q
n'a pas changé.Autrement Ru
multipliant parm
le dividende sani toucher au diviseur, on ren.I le quotientm
foi plus grand (58); en multipliant le diviseur par r- «ans toucher au divi- dende,on rend le quotient n. fois pluspetit ;donc lequotient ayant été rendum
fois plu» grand, puism
fois plus petit, n'a pas changé de valeur.68.
lh«orômeIV.—
Sion
midtipliaou
qu'ondivise
U
dividemlepar un
nombre,U
quotient tt le reaU(»'Hy
en a) sont viultiplifs par cenombre.Soit
D -
fiQ + R
Multiplions les deux
membres
parun nombre
m, il vient :D»?i-((<Q + R)TO
et en vertu de (43)
Dm^
d<ix m + Rm
ouD m -
(/X
Q.„i -1-K m
c. q f. d.57.
Théorème V.~Si on
miUtiplieou
qu'on diviseA
la fois le dividende tt le diviseurpar un mémx
nomire, It—
80—
qw)tierU
m
change pas,mais
le reste est mvltipliépar
e»nombre.
Soit
D = dQ+R
Dm = (dQ + B)m = (iQxm + Em
eten vertude (41)
D
r.i=
dirtx Q
|-R.m
Ce
quidémontce le théorème.58.
Théorème VI.— On
n'altèrepaslerestedeladivision de devasnombres
ensupprimant dans
le dividendeun
miUtiple exact
du
diviseur.Soit
A = BQ + R
(1)Supposons que
A
contienneun
multiplem.B du
diviseur B.Betranolions ce multiple des
deux membres
de l'égalité (1), il vient :'
A— mB = BQ + R — mB
ouA-mB = B(Q — m)+R
Ce
qui démontre le théorème.59. Le théorèmeIIIpermetdesimplifier ladivision dansle
cas où le dividende et le diviseur sonttous
deux
terminés par des zéros.fLègle.— Lorsque le dividende et le diviseur sont terminés
par
des zéros,on
suprriine sur la droite dechacun
d'eux lem^me nombre
de zéros, autant (fuedans
celui qui ena
lemoins, et l'on procède
à
l'opération sur les dettx nombres résultants.60. Preuvei
de
la dlTialon—La
preuve de la division sefait en multipliant le diviseur par le quotient ou réciproque-
ment
et en ajoutant le reste au produit.Le
résultat doit reproduire le dividende.ifota.—
Nous
retrouverons plusloin lapreuve deladivision parun nombre
quelconque.802n8 Qitotient