• Aucun résultat trouvé

Devoir maison n ◦ 6 – éléments de correction

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Devoir maison n ◦ 6 – éléments de correction"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Lycée Ste-Marie Fénelon – la Plaine Monceau Classe de MP

Année 2018-2019 Mathématiques

Devoir maison n 6 – éléments de correction

d’après CCP 2005 MP maths 2

Exemple 1 : détermination de Rac(A) lorsqueA possède n valeurs propres distinctes.

1. La matriceAd’ordrenpossèdenvaleurs propres distinctes, par conséquent A est diagonalisable .

Notons (fi) une base de Eλi(A). La famille (f1, . . . , fn) est une base de Rn. Si P est la matrice de la base canonique de Rn aux fi alors P−1AP est la matrice dans la base (fi) de l’endomorphisme canoniquement associé àA. Par choix desfi, cette matrice estdiag (λ1, . . . , λn)et on a donc

A = P DP−1 avec D = diag (λ1, . . . , λn).

Soit R ∈ Mn(R) et S = P−1RP. On a R2 = A si et seulement si P−1R2P = D (il y a équivalence car on revient en arrière en multipliant parP à gauche et P−1à droite), c’est-à-dire S2=D. On peut donc écrire

Rac(A) = P·Rac(D)·P−1.

2. a. On a SD=S3=DS .

b. On fait le produit matriciel pour obtenir :

∀(i, j), Si,jλj =

n

X

k=1

Si,kDk,j =

n

X

k=1

Di,kSk,j = λiSi,j.

Lesλk étant deux à deux distincts, on a donc

∀(i, j), i6=j ⇒ Si,j= 0.

Finalement comme prévu S est diagonale .

c. Il s’nesuit queS2= diag (s21, . . . , s2n). CommeS2=D, il vient :

∀i, s2i = λi .

d. S’il existe un itel queλi<0, alors les relations précédentes sont impossible :

∃i / λi<0 ⇒ Rac(A) =∅.

e. Si tous lesλi sont positifs, on vient de voir que Rac(D)⊂ {diag (ε1

1, . . . , εn

n)/ ∀i, εi=±1}.

Réciproquement, si S= diag (ε1

λ1, . . . , εn

λn)(oùεi =±1), alorsS2=D. L’inclusion ci-dessus est une égalité :

Rac(D) = n diag (ε1

1, . . . , εn

n)/ ∀i, εi=±1o . 3. L’applicationM 7→P−1M P est une bijection de Rac(A)dansRac(D).

• Si λ1<0, on a vu en2.dqueRac(A) =∅. Il n’y a donc pas de racine carrée pourA.

1

(2)

• Si λ1≥0 alors une racine carrée deDest connue par le choix desεi et Rac(A) = n

P·diag (ε1

1, . . . , εn

n)·P−1 /∀i, εi=±1o .

Deux choix différents des εi donneront a priori deux racines carrées distinctes de D, sauf dans le cas où λ1= 0. On a donc

Card (Rac(A)) = 2n−1 siλ1= 0 et Card (Rac(A)) = 2n siλ1>0 .

4. Le vecteur(0,1,1)est un vecteur propre associé à la valeur propre0. Le vecteur(1,1,−1)est un vecteur propre associé à la valeur propre1. Enfin avec la trace, on voit que la dernière valeur propre est16. Une résolution de système montre que(2,−1,1)est un vecteur propre associé. On pose donc :

P =

0 1 2

1 1 −1

1 −1 1

.

On a alorsP−1AP = diag (0,1,16). La matriceA admet quatre racines carrées qui sont

P·diag (0,1,4)·P−1, P ·diag (0,−1,4)·P−1, P·diag (0,1,−4)·P−1, P ·diag (0,−1,−4)·P−1

ou encore :

3 −1 1

−1 1 −1

1 −1 1

,

7/3 −5/3 5/3

−5/3 1/3 −1/3 5/3 −1/3 1/3

,

−7/3 5/3 −5/3 5/3 −1/3 1/3

−5/3 1/3 −1/3

,

−3 1 −1

1 −1 1

−1 1 −1

.

On remarque bien sûr que les matrices sont deux à deux opposées.

Exemple 2 : détermination de Rac(A) lorsqueA est la matrice nulle deMn(R).

SoitR∈Mn(R), une matrice carrée de la matrice nulle.

5. a. R2= 0se traduit parf◦f = 0et donc par

Im (f) ⊂ Ker (f).

Le théorème du rang indique quer+ dim(Ker (f)) =n. Ordim(Ker (f))≥r, donc r ≤ n

2 .

b. La famille B ayantn éléments, il suffit de montrer qu’elle est libre ou génératrice pour conclure que c’est une base de Rn. Supposons donc que

(∗) :

n−r

X

i=1

αiei+

r

X

i=1

βiui= 0.

Avec les notations de l’énoncé, ceci s’écrit

r

X

i=1

αif(ui) +

n−r

X

i=r+1

ei+

r

X

i=1

βiui = 0.

En composant parf, on obtient (avecf2= 0 etf(ei) = 0sii∈ {r+ 1, . . . , n−r}) :

r

X

i=1

βiei =

r

X

i=1

βif(ui) = 0.

2

(3)

Comme (e1, . . . , er)est libre, les βi sont nuls. En reportant dans(∗)et comme(e1, . . . , en−r)est libre, les αi sont aussi nul. AinsiBest libre et Best une base deRn .

Par choix des vecteurs deB, on a (définition par blocs)

Mr = Mat(f,B) =

0 Ir

0 0

.

6. a. SiR ∈Rac(A)alors soitR = 0n, soit il existe une matrice inversibleP et un entier r∈[[1, n/2]]tels que R=P MrP−1.

Réciproquement, la matrice nulle est une racine carrée de0n et sir≤n/2, un produit par blocs montre que Mr2= 0n et donc(P MrP−1)2=P Mr2P−1= 0n. Ainsi :

Rac(0n) =

P MrP−1/ P ∈GLn(R), r∈[[1, n/2]] ∪ {0n} .

b. Dans le cas n = 4, les racines carrées de 0n sont d’une part 0n et d’autre part les matrices semblables à l’une des deux matrices

0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

 ou

0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0

 .

Exemple 3 : détermination de Rac(A) lorsqueA=In.

7. a. L’égalitéR2=In donnedet(R)2= 1et doncdet(R)6= 0. Il s’ensuit que Rest inversible .

b. Le polynôme X2−1 annule R. Comme il est scindé à racines simples, la matrice R est diagonalisable.

En outre, les valeurs propres de R sont racines de X2−1 et ne peuvent valoir que 1 ou −1. Finalement R est semblable à une matrice diagonale où les coefficients diagonaux valent1ou−1 .

8. Ce qui précède montre que Rac(In) ⊂

P·diag (ε1, . . . , εn)·P−1/ P ∈GLn(R) ∧ ∀i, εi∈ {−1,+1} .

RéciproquementD= diag (ε1, . . . , εn)vérifieD2=In quand lesεk valent1ou−1et(P DP−1)2=P D2P−1= In. L’inclusion précédente est donc une égalité :

Rac(In) =

P·diag (ε1, . . . , εn)·P−1/ P ∈GLn(R) ∧ ∀i, εi∈ {−1,+1} .

Étude topologique de Rac(A).

SiAest une matrice deMn(R)qui a pour coefficients(ai,j)1≤i,j≤n, on définit une norme en posantN(A) = max

1≤i,j≤n|ai,j|.

On munitMn(R)de cette normeN.

L’espaceMn(R)étant de dimension finie, toutes les normes y sont équivalentes. On pourra choisir la normeN de l’énoncé ou toute autre norme. Cela ne change rien du point de vue topologique.

9. Par théorèmes généraux, l’applicationR7→R2est continue surMn(R)(chaque fonction coordonnée l’est comme fonction polynomiale des coefficients deR). Ainsi, si(Rk)k est une suite convergente d’éléments de limite R alorsR2k →R2.

Par conséquent si (Rk)k est une suite convergente d’éléments de Rac(A), alors la limite est dans Rac(A).

Finalement Rac(A)est fermé .

10. a. Remarquons queSq2=I2et N(Sq) = max(|q|,1)q→+∞−→ +∞.

On en déduit que Rac(I2)n’est pas borné . b. Définissons par blocs la matrice Mq =

Sq 0 0 In−q

. Il vient alors Mq2 = In (calcul par blocs) et N(Mq)q→+∞−→ +∞. Ainsi Rac(In)n’est pas borné pourn≥3 .

3

(4)

c. On vient de voir que l’on peut trouver une suite (Rk)k de racines carrées deIn telle que (Rk)k n’est pas bornée. Si, par l’absurde, il existait une norme surmultiplicative k.k alors on aurait

∀k, kRkk2 ≤ kRk2k = kI2k.

Le membre de droite est constant et celui de gauche de limite infinie (voir remarque préliminaire en début de partie).

On obtient une contradiction, ce qui prouve la non existence d’une norme surmultiplicative .

4

Références

Documents relatifs

Dans cette premi`ere question, on r´epondra aux questions pos´ees en utilisant les propri´et´es alg´ebriques du produit scalaire, sans introduire de composante de vecteur..

[r]

En s’aidant ainsi des effectifs cumulés, on trouve que la 50ème et la 51ème valeur sont toutes deux 24.9.. Par conséquent, 97% et donc plus de 95% des pièces appartiennent bien à

[r]

Cependant, l’étape d’hérédité n’est pas plus compliquée car il ne reste toujours qu’à montrer que la proposition est vraie au rang k

[r]

Autrement dit, les suites 1−périodiques sont exactement les suites

[r]