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Devoir maison n ◦ 11 – éléments de correction

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Texte intégral

(1)

Lycée Fénelon Sainte-Marie Classe de MP

Année 2019-2020 Mathématiques

Devoir maison n 11 – éléments de correction

d’après E3A 2016 PSI maths 2

Préliminaires

1. On écrit que

u = eiθ2

e−iθ2 +eiθ2

= 2 cos θ

2

eiθ2. On distingue alors trois cas.

• Si θ∈[0, π[alorscos(θ/2)>0. On a alors|u|= 2 cos θ2

etarg(u) =θ2.

• Si θ=πalorsu= 0. Le module est nul et l’argument non défini.

• Si θ∈]π,2π[ alorscos(θ/2)<0. On a alors|u|=−2 cos θ2

et arg(u) =π+θ2. 2. 2.1. 2.1.1. Le calcul – à faire le jour J ! – donne

P1 = 3X2−1 et P2 = 5X4−10X2+ 1. 2.2.2. Il est immédiat que P1∈R2[X]et P2∈R4[X] .

Les irréductibles de R[X] étant les polynômes de degré 1 et ceux de degré 2 sans racine réelle (ou encore à discriminant strictement négatif) : niP1 niP2ne sont irréductibles dansR[X] puisque l’un admet 1

√3 comme racine et l’autre est de degré4.

2.2. 2.2.1. Le polynôme Pn est différence de deux polynômes de degré 2n+ 1 et est donc dans C2n+1[X]. Le coefficient deX2n+1 dansPn est

1

2i(1−1) = 0 et doncP ∈C2n[X]. Le coefficient deX2n dansPn est

1

2i((2n+ 1)i−(2n+ 1)(−i)) = 2n+ 1 6= 0.

Ainsi Pn est de degré2net son coefficient dominant est2n+ 1. 2.2.2. Les racinesN-ièmes de l’unité sont les complexes

e2ikπN pour k∈[[0, N−1]].

2.2.3. Sans détour : Pn(i) = (2i)2n+1

2i = 22n(−1)n .

2.2.4. Les racines de Pn sont à égale distance de i et −i, donc sur la médiatrice du segment [−i, i], i.e.

les racines dePn sont sur l’axe des réels .

2.2.5. Le nombre complexeaest une racine dePnsi et seulement sia6=iet a+i

a−i 2n+1

= 0. Ceci équivaut à l’existence dek∈[[0,2n+ 1]]tel que

a+i

a−i = e2n+12ikπ, soit

a

e2n+12ikπ −1

= i

e2n+12ikπ + 1 . Nous avons travaillé par équivalence, ainsi :

(2)

aest racine dePn si et seulement si il existek∈[[1,2n]]tel quea

e2n+12ikπ −1

= i

e2n+12ikπ + 1 . 2.2.6. Les racines dePn sont donc les

ak = i(e2n+12ikπ + 1) (e2n+12ikπ −1)

= i 2 cos

2n+1

2isin

2n+1

= cotan kπ

2n+ 1

pour k∈[[1,2n]].

On trouve bien des racines toutes réelles : on retrouve bien la 2.2.4 . Remarque : cotan étant bijective de ]0, π[ dansR, et les 2kπ

2n+ 1 étant dans ]0, π[, les ak sont 2 à 2 distincts. Il y en a 2n etPn est de degré 2n. On a donc 2n racines simples et Pn est scindé simple sur R[X].

2.2.7. On développe les deux puissances par formule du binôme et on regroupe les termes : 2iPn(X) =

2n+1

X

k=0

2n+ 1 k

Xki2n+1−k(1−(−1)2n+1−k).

Les termes d’indicekpairs sont nuls. Il reste donc 2iPn(X) = 2

n

X

k=0

2n+ 1 2k

X2ki2n+1−2k = 2i

n

X

k=0

2n+ 1 2k

(−1)n−kX2k.

On en déduit que

Pn(X) = Qn(X2) avec Qn(X) =

n

X

k=0

2n+ 1 2k

(−1)n−kXk .

2.2.8. La question 2.1.1 donne

Q1 = 3

X−1 3

et Q2 = 5X2−10X+ 1 = 5 X−5 + 2√ 5 5

!

X−5−2√ 5 5

! .

La factorisation donne les racines.

2.2.9. Remarquons queaest racine de Pn si et seulement sia2 est racine deQn. En particulierQn a pour racines les

cotan2

2n+ 1

pour k∈[[1, n]].

Ces racines sont distinctes car les ak sont distincts et positifs pour ces valeurs de k(les carrés sont donc aussi distincts). Ceci donnenracines distinctes de Qn, qui est de degrén, et donc nous avons bien toutes les racines.

3. Le réelSn est la somme des racinesbkdeQn. Ce polynôme est scindé à racines simples, son coefficient dominant est celui dePn et il s’écrit :

Qn = (2n+ 1)

n

Y

k=1

(X−bk) = (2n+ 1) Xn

" n X

k=1

bk

#

Xn−1+· · ·+ (−1)nb1· · ·bn

! .

Le coefficient deXn−1 dansQn vaut−

2n+ 1 2n−2

d’après 2.2.7. Ainsi

Sn = 1 2n+ 1

2n+ 1 2n−2

= 1

2n+ 1

2n+ 1 3

= (2n+ 1)2n(2n−1)

6(2n+ 1) = n(2n−1)

3 .

(3)

4. Pour voir quesin(x)≤x≤tan(x), on montre que la courbe desinest sur[0, π/2[sous sa tangente et celle detan au-dessus. Il s’agit donc d’inégalités de convexité (sinest concave sur[0, π/2[puisqu’à dérivée seconde négative ; tanest convexe sur cet intervalle puisqu’à dérivée seconde positive). Enfinsin≥0 est immédiat sur[0, π/2[.

Commey7→1/y2 décroît surR+, on en déduit que

∀x∈]0, π/2[, 1

tan2(x) ≤ 1

x2 ≤ 1

sin2(x) = 1 + 1 tan2(x) .

5. La sérieX

k≥1

1

k2 est une série de Riemann, convergente car2>1. Pour k∈[[1, n]], il vient kπ

2n+ 1 ∈]0, π/2[. En additionnant les inégalités de la question précédente évaluées en ces réels, il vient :

Sn

n

X

k=1

1 kπ

2n+ 1

2 ≤ n+Sn.

Ceci donne

π2Sn (2n+ 1)2

n

X

k=1

1

k2 ≤ π2(n+Sn) (2n+ 1)2 .

Avec l’expression de Sn obtenue à la question 3, majorant et minorant ont pour limite π2

6 . Par théorème d’encadrement :

+∞

X

k=1

1

k2 = π2 6 .

Partie I

1. Soits >−1. La fonctiont7→tsln(t)est continue par morceaux sur]0,1]et a un unique problème d’intégration au voisinage de 0. Utilisons une démonstration « à la Bertrand ». Nous avons tsln(t) =o(ts−12 )car le quotient vautts+12 ln(t)et est de limite nulle en 0 par croissances comparées. On a donc intégrabilité au voisinage de 0 (comparaison aux fonctions de Riemann) et Js=

Z 1

0

tsln(t)dtexiste . Effectuons une intégration par parties, à l’aide des fonctionsu:t7→ln(t)etv:t7→ ts+1

s+ 1 qui sont bien de classeC1 sur]0,1]: Js =

ts+1 s+ 1ln(t)

1

0

− 1 s+ 1

Z 1

0

tsdt.

Le terme tout intégré admet une limite nulle en0(par croissances comparées cars+ 1>0) et vaut0en1. Ainsi Js = − 1

s+ 1 Z 1

0

ts+1dt = − 1 (s+ 1)2 .

2. 2.1. Pour x∈Ret t∈]0,1[, notonsf(x, t) = txln(t)

t−1 . La fonction f(x,·) est continue par morceaux sur]0,1[, prolongeable par continuité en 1 par la valeur 1 (car ln(t) t→1∼ t−1) et équivalente en 0 à −txln(t). La fonctionf(x,·)est positive donc son intégrabilité équivaut à l’existence de son intégrale.

D’après la question précédente si x > 1, alors f(x,·) est intégrable au voisinage de 0. Si x ≤ 1, alors tf(x, t)t→0−→+∞doncf(x,·)n’est pas intégrable. Ainsi :

DH = ]−1,+∞[.

(4)

2.2. Six≤yalors pour tout]0,1[,tx= exp(xln(t))≥exp(yln(t)) =ty(carln(t)≤0). Multiplions par ln(t) t−1 ≥0 et intégrons sur]0,1[quandx >−1:

−1 < x ≤ y =⇒ H(x) ≥ H(y).

Ainsi H est décroissante sur son domaine . 2.3. La fonctiont7→ tα(ln(t))2

t−1 est continue par morceaux sur]0,1[. Elle est de limite nulle en1carln(t)t→1∼ t−1, et de limite nulle en 0 (par croissances comparées et car α > 0). Ainsi, cette fonction est prolongeable en une fonction continue sur le SEGMENT [0,1]. Une fonction continue sur un segment étant bornée :

t7→tα(ln(t))2

t−1 est bornée sur[0,1].

2.4. Utilisons le théorème de régularité des intégrales à paramètres :

• Soitx >−1, alorsf(x,·)est continue par morceaux et intégrable sur]0,1[(question 2.1).

• La fonctionf admet sur ]−1,+∞[×]0,1[une dérivée partielle par rapport à sa première variable, avec

∂f

∂x(x, t) =tx(ln(t))2 t−1 .

• Cette dérivée partielle satisfait les hypothèses du théorème de continuité sous le signeR :

? Pour toutx >−1, la fonction ∂f

∂x(x,·)est continue par morceaux sur]0,1[.

? Pour toutt∈]0,1[, la fonction ∂f

∂x(·, t)est continue sur]−1,+∞[.

? Pour−1< a < bet (x, t)∈[a, b]×]0,1[, nous avons

∂f

∂x(x, t)

=

tx(ln(t))2 t−1

= exlnt(ln(t))2

t−1 ≤ ealnt(ln(t))2

t−1 = ta(ln(t))2

1−t = ϕ(t).

La fonction ϕ est positive et continue par morceaux sur ]0,1[; elle y est bornée d’après la question précédente, donc intégrable sur le segment[0,1].

Le théorème s’applique : H est de classeC1 sur]−1,+∞[ avec

∀x >−1, H0(x) = Z 1

0

tx(ln(t))2 t−1 dt .

La fonction intégrée est négative doncH0est négative sur]−1,+∞[, ainsi on retrouve la décroissance deH . 2.5. L’énoncé demande de déterminer la limite par caractérisation séquentielle de la continuité. Ce n’est pas

rentable, on peut conclure plus rapidement. Néanmoins, si c’est demandé par l’énoncé. . .

Soit(xn)n une suite de limite+∞. Appliquons le théorème de convergence dominée (TCD) à la suite de fonctionsf(xn,·).

• Chaque fonctionf(xn,·)est continue par morceaux sur]0,1[.

• Pour toutt∈]0,1[, on af(xn, t) = exnln(t)ln(t) t−1

n→+∞−→ 0carln(t)<0. Ainsi la suite(f(xn, t))n converge simplement vers la fonction nulle.

• Pournettfixés :|f(xn, t)|=exnln(t)|ln(t)|

1−t ≤ |ln(t)|

1−t =ψ(t), avecψpositive, continue par morceaux et intégrable sur]0,1[d’après la question 1 pours= 0.

D’après le TCD, il vientH(xn)n→+∞−→ 0.

La fonction H est décroissante et positive, donc elle admet une limite ` en+∞. Par unicité de la limite, cette limite ne peut être que0. Il s’ensuit que lim

x→+∞H(x) = 0 .

(5)

Autre méthode, mais ne suivant pas les demandes de l’énoncé. La fonction g : t 7→ tln(t) t−1 est continue sur ]0,1[ et prolongeable par continuité en 0 (valeur 0) et 1 (valeur 1). C’est donc une fonction bornée sur]0,1[. Une majoration grossière donne

∀x >0, |H(x)| ≤ kgk Z 1

0

tx−1dt = kgk x . On en déduit que lim

x→+∞H(x) = 0. En particulier, par caractérisation séquentielle : H(xn)n→+∞−→ 0.

2.6. Simple calcul, utilisant la question 1, pourx >−1: H(x)−H(x+ 1) =

Z 1

0

tx(1−t) ln(t)

t−1 dt = −Jx = 1 (x+ 1)2 .

2.7. La fonctionH est dérivable sur ]−1,+∞[ donc continue en 0. Ainsi H(x+ 1)x→−1−→ H(0) doncH(x+ 1) est négligeable devant 1

(x+ 1)2 au voisinage de−1. D’après la question précédente : H(x) = 1

(x+ 1)2 +o 1

(x+ 1)2

x→−1

∼ 1

(x+ 1)2 .

2.8. Soit x >−1.

2.8.1. Nous avons 1 (x+k)2

k→+∞∼ 1

k2, terme d’une série de Riemann positive convergente. Par comparaison de séries à termes positifs (SATP) : X

k

1

(x+k)2 est convergente . 2.8.2. Effectuons une récurrence surn.

• Pour n= 0, l’égalité se litH(x) =H(x)et est vraie.

• Pour n= 1, la formule recherchée est exactement la question 2.6.

• Soitn≥1tel que le résultat est vrai au rangn. D’après l’hypothèse de récurrence puis la question 2.6 avecx+n:

H(x) =

n

X

k=1

1

(x+k)2 +H(x+n)

=

n

X

k=1

1

(x+k)2 + 1

((x+n) + 1)2 +H((x+n) + 1)

=

n+1

X

k=1

1

(x+k)2 +H(x+n+ 1),

ce qui donne le résultat au rangn+ 1.

D’où comme prévu : ∀x >−1, H(x) =

n

X

k=1

1

(x+k)2 +H(x+n). 2.8.3. La fonction H est de limite nulle en +∞ (question 2.5) et la série X

k

1

(k+ 1)2 converge (ques- tion 2.8.1). On peut donc faire tendrenvers+∞pour obtenir

∀x >−1, H(x) =

+∞

X

k=1

1 (x+k)2 .

2.8.4. D’après la question précédente (2.8.3), la question 5 des préliminaires et la question 2.6 de cette partie :

H(0) Q 2.8.3=

+∞

X

k=1

1 k2

Q 5 prélim

= π2

6 et H(1) Q 2.6= H(0)−1 = π2 6 −1.

(6)

Partie 2

1. Fixonsx >−1. La fonctionhx:t7→ 1

(x+t)2 décroît sur]−x,+∞[et donc sur]1,+∞[. Par conséquent :

∀k∈N, hx(k+ 1) ≤ Z k+1

k

hx(t)dt ≤ hx(k),

c’est-à-dire :

∀k∈N, 1

(x+k+ 1)2 ≤ Z k+1

k

dt

(x+t)2 ≤ 1 (x+k)2 .

2. Additionnons ces inégalités pourk∈[[1, n]]:

n

X

k=1

1

(x+k+ 1)2 ≤ Z n+1

1

dt (x+t)2 =

− 1 t+x

t=n+1

t=1

= 1

1 +x− 1 n+ 1 +x ≤

n

X

k=1

1 (x+k)2.

Tous les termes admettent une limite quandn→+∞et le passage à la limite donne H(x)− 1

(x+ 1)2 ≤ 1

1 +x ≤ H(x) ou encore

1

1 +x ≤ H(x) ≤ 1

1 +x+ 1 (1 +x)2.

Majorant et minorant possèdent en+∞l’équivalent commun 1 x, d’où : H(x)x→+∞∼ 1

x .

3. 3.1. Remarquons queH(n)n→+∞∼ 1

n, terme général d’une série divergente positive. Par comparaison de SATP : X

n

Hn est divergente .

La suite((−1)nun)nest alternée (H est positive), de limite nulle (question 2 de cette partie) et décroissante en valeur absolue (Hest décroissante, question 2.2 partie I). Le critère spécial des séries alternées (CSSA) indique

que X

n

(−1)nun converge .

3.2. Réfléchissons un peu. Le second membre de la formule recherchée incite à utiliser un théorème d’intégration terme à terme. Pour une série géométrique (DSE de 1

1−u), on n’a pas la convergence uniforme au bord. Quant à l’utilisation du second théorème, il faudrait une série absolument convergente alors queun∼ 1

n. Nous allons donc appliquer le TCD à la suite des sommes partielles.

Par ailleursun=H(n) = Z 1

0

vnln(v)

1−v dv : il faut donc effectuer le développement en série entière de 1 v+ 1. Assez réfléchi, passons à l’action : ln(v)

v2−1 = ln(v) v−1 × 1

1 +v =

+∞

X

n=0

ln(v)

v−1(−1)nvn si v ∈]0,1[. Notonsfn(v) = (−1)nvnln(v)

v−1 .

• Chaquefn est continue par morceaux sur ]0,1[.

• La sérieX

n≥0

fn converge simplement sur]0,1[et sa somme estt7→ ln(t)

t2−1 qui est continue par morceaux sur ]0,1[.

(7)

• Fixonsn∈Net toutt∈]0,1[, alors :

n

X

k=0

fk(t)

=

(1−(−t)n+1) ln(t) t2−1

≤ 2|ln(t)|

1−t2 = θ(t).

La fonctionθest continue par morceaux, positive et intégrable sur]0,1[.

D’après le théorème de convergence dominée appliqué à la suite des sommes partielles : Z 1

0

ln(t) t2−1dt =

Z 1

0 +∞

X

n=0

(−1)ntnln(t) t−1 dt =

+∞

X

n=0

(−1)n Z 1

0

tnln(t) t−1 dt =

+∞

X

n=0

(−1)nun .

3.3. L’application v 7→v2 est bijective et de classeC1 entre ]0,1[et lui-même, de dérivéev 7→2v qui ne s’annule pas. C’est donc un changement de variable licite. En notantv=√

u, il vient : Z 1

0

ln(v) v2−1dv =

Z 1

0

ln(√ u) u−1

du 2√

u = 1 4

Z 1

0

u12ln(u) u−1 du

c’est-à-dire Z 1

0

ln(v)

v2−1dv = 1 4H

−1 2

.

Partie 3

1. 1.1. Effectuons une intégration par parties, avecu(t) = tp+1

p+ 1 et v(t) = (ln(t))q, deux fonctions de classe C1 sur ]0,1[. Sous réserve d’existence :

Ip,q = Z 1

0

tp(ln(t))qdt = tp+1

p+ 1(ln(t))q 1

0

− q p+ 1

Z 1

0

tpln(t)q−1dt.

Le terme tout intégré est nul en1(carq >0) et de limite nulle en0(par croissances comparées carp+ 1>0).

Ceci légitime l’intégration par parties :

Ip,q = − q

p+ 1Ip,q−1 .

1.2. On prouve alors par récurrence surq (à faire le jour J !) que Ip,q = (−1)q q!

(p+ 1)qIp,0 = (−1)q q!

(p+ 1)q+1 .

2. Soitn∈Nfixé.

2.1. La fonctionh:t 7→ (ln(t))n+1

t−1 est continue par morceaux sur]0,1[, négligeable devant 1

√t au voisinage de0 (croissances comparées) et prolongeable par continuité en1(valeur 1sin= 0, valeur0 sin≥1). La fonction hest donc intégrable sur ]0,1[et Bn existe .

2.2. Fixonsn∈N. Remarquons que

∀t∈]0,1[, h(t) = (ln(t))n+1 t−1 =

+∞

X

k=0

−tk(ln(t))n+1.

Posons doncgk :t7→ −(ln(t))n+1tk (nest fixé).

• Chaquegk est continue par morceaux sur ]0,1[.

• La sérieX

gk converge simplement sur]0,1[et sa sommehest continue par morceaux sur]0,1[.

(8)

• Nous avons Z

]0,1[

|gk|= Z 1

0

|ln(t)|n+1tkdt= (−1)n+1 Z 1

0

(ln(t))n+1tkdt= (−1)n+1Ik,n+1= (n+ 1)!

(k+ 1)n+2, qui est le terme général d’une série de Riemann convergente carn+ 2≥2>1.

Le second théorème d’intégration terme à terme s’applique :

Bn =

+∞

X

k=0

Z 1

0

gk(t)dt =

+∞

X

k=0

Ik,n+1 .

2.3. Avec la question 1 de cette partie, on en déduit (avec changement d’indice) que Bn =

+∞

X

k=0

(−1)n (n+ 1)!

(k+ 1)n+2 = (−1)n(n+ 1)!

+∞

X

k=0

1 (k+ 1)n+2

d’où

Bn = (−1)n(n+ 1)!Zn+2.

3. Grâce au DSE de l’exponentielle, on a pour toutx >−1 : H(x) =

Z 1

0

txln(t) t−1dt =

Z 1

0

exln(t)ln(t) t−1dt =

Z 1

0 +∞

X

k=0

(ln(t))k+1 t−1

xk k!dt.

Notonshk:t7→ (ln(t))k+1 t−1

xk

k! et appliquons le TCD à la suite(Sn)n des sommes partielles de la sérieX

k

hk :

• Chaquehk est continue par morceaux sur ]0,1[.

• La sérieX

k

hk converge simplement sur]0,1[et sa somme estt7→ txln(t)

t−1 , continue par morceaux sur]0,1[.

• Pourt∈]0,1[, il vient :

n

X

k=0

hk(t)

+∞

X

k=0

|hk(t)| = t−|x||ln(t)|

|t−1| .

Comme|x|<1,−|x|>−1et le majorant est intégrable sur]0,1[(et bien sûr positif et continu par morceaux).

On peut appliquer le TCD pour intervertir somme et intégrale et conclure que : H(x) =

+∞

X

k=0

Z 1

0

(ln(t))k+1 t−1

xk k!dt =

+∞

X

k=0

Z 1

0

(ln(t))k+1 t−1 dt

xk k! =

+∞

X

k=0

Bk

xk k!

d’où, d’après 2.3 :

∀x∈]−1,1[, H(x) =

+∞

X

k=0

(−1)k(k+ 1)Zk+2xk .

4. Le rayon de convergence de la série entière est au moins égal à1 car l’égalité de la question précédente est valable sur]−1,1[.

Supposons par l’absurde que le rayon est strictement supérieur à1. La somme de la série entière est alors continue en−1, doncH admet une limite finie en−1 ce qui est faux d’après la toute première question du sujet.

Finalement le rayon de convergence est1 .

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