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Semaine du lundi 22 au vendredi 26 mars 2021

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Academic year: 2021

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MP 2020-21

Kholles de Mathématiques — programme n 21

Semaine du lundi 22 au vendredi 26 mars 2021

Attention désormais tous les énoncés sont démontrés.

Les résultats admis seront explicitement indiqués.

Chapitre 19 : calcul différentiel

Dans tout le chapitre :E etF sont deuxR-espaces vectoriels normés de dimension finie ; U est un ouvert deE;a est un point deU;f est une application deU dansF.

1. Applications différentiables.

1.1 Différentielle

Définition : différentiabilité de f ena; différentielledfa def ena.

Exemple : différentielle de l’application M 7→M2, deMn(R)dansMn(R).

Remarque : la différentiabilité implique la continuité.

Proposition : pour les fonctions d’une variable réelle, lien entre différentielle et dérivée.

1.2 Dérivée selon un vecteur

Définition : dérivée selon un vecteur en un point.

Théorème : la différentiabilité implique la dérivabilité selon tout vecteur (+ formule). Réciproque fausse.

1.3 Dérivées partielles

On fixe désormais une base deE.

Définition : dérivées partielles en un point (selon une base).

Théorème : la différentiabilité en un point implique l’existence des dérivées partielles (+ formule).

Théorème : expression de la différentielle à l’aide des dérivées partielles (sous hypothèses).

1.4 Matrice jacobienne, jacobien

On fixe une base deF. L’applicationf est désormais supposée de classeC1.

Définition : matrice jacobienne et jacobien def, relativement à des bases deE et F.

2. Opérations sur les applications différentiables.

2.1 Outils : continuité d’applications linéaires ou bilinéaires Rappelons deux lemmes, déjà énoncés et démontrés au chapitre 4.

Lemme 1 : continuité des applications linéaires ; cas particulier où la source est de dimension finie.

Lemme 2 : continuité des applications bilinéaires ; cas particulier où la source est de dimension finie.

2.2 Combinaison linéaire, composition par une application bilinéaire

Théorème : l’ensemble des applications différentiables est un EV, et la différentielle est linéaire ; si f et g sont différentiables etB bilinéaire, alorsB(f, g)est différentiable (concordance espaces. . . ), plus formule.

2.3 Composition d’applications différentiables

Théorème : toute composée d’applications différentiables est différentiable, plus formule.

Théorème : interprétation métricielle et « règle de la chaîne ».

Exemple : dérivées partielles en coordonnées polaires.

Proposition : dérivée le long d’un arc.

3. Applications de classe C1.

Fénelon Sainte-Marie – La Plaine-Monceau 1/3 14 mars 2021

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MP 2020-21

3.1 Définition et premières propriétés Définition : application de classe C1.

Théorème (ADMIS) : une application est de classe C1 ssi elle admet des dérivées partielles (dans une base) et ses dérivées partielles sont continues.

Remarque : une fonction peut être différentiable sans que ses dérivées partielles (ou sa différentielle) soient continues.

Proposition : différentielle d’une application linéaire.

3.2 Opérations sur les applications de classe C1

Proposition : combinaison linéaire, composition par une application bilinéaire, d’applications de classeC1. 3.3 Circulation d’une forme différentielle sur un arc paramétré

Définitions : forme différentielle (resp. de classe Ck), champ de vecteurs, intégrale curviligne (ou circulation).

Remarque : indépendance de la définition d’une intégrale curviligne par rapport au paramétrage de l’arc.

Méthde de calcul d’une intégrale curviligne, et exemple détaillé.

Théorème : l’intégrale curviligne dedf sur un arc ne dépend que des extrémités de l’arc.

Corollaire : caractérisation des fonctions différentiables constantes sur un ouvert connexe par arcs par l’annulation de la différentielle.

Remarques : sur un ouvert !

4. Cas particulier des fonctions numériques.

4.1 Algèbre C1(U) Définition : algèbreC1(U).

4.2 Gradient d’une fonction de U dans R Définition : gradient def ena.

Remarque : expression en coordonnées cartésiennes.

Proposition : dérivées partielles en coordonnées polaires.

Proposition : gradient en coordonnées polaires.

4.3 Extrema

Définitions : maximum/minimum/extremum, local ou global.

Théorème : si une fonction de classeC1sur un ouvert présente un extremum local en un point, alors la différentielle de la fonction en ce point est nulle.

Remarque : réciproque fausse, contre-exemple.

Définition : point critique.

Remarque : bien vérifier que U est ouvert ! Contre-exemple.

Méthode de recherche des extrema d’une fonction de plusieurs variables : déterminer l’éventuel signe def(a+ h)−f(a), pour apoint critique ethtendant vers0E.

Exemple détailé.

Attention : la méthode de la hessienne est désormais hors-programme.

5. Dérivées partielles d’ordre supérieur.

5.1 Théorème de Schwarz

Définition : dérivées partielles secondes.

Théorème de Schwarz (ADMIS) : en tout point où les dérivées partielles secondes ∂f

∂xi∂xj et ∂f

∂xj∂xi sont continues, elles prennent la même valeur.

5.2 Algèbre Ck(U)

Définition : fonctions de classeCk, de classeC.

Proposition :Ck(U, F)est un espace vectoriel etCk(U,R)est une algèbre.

Fénelon Sainte-Marie – La Plaine-Monceau 2/3 14 mars 2021

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MP 2020-21

5.3 Exemple d’équations aux dérivées partielles

Remarque : si un changement de variable est suggéré, suivre l’indication ! Sinon, et si aucune méthode de résolution évidente ne saute aux yeux, alors on passe aux coordonnées polaires.

Exemple 1 : résolution de ∂2f

∂x∂y = 0.

Exemple 2 : résolution de l’équation des cordes vibrantes ∂2z

∂x2(x, t)− 1 c2

2z

∂x2 = 0.

6. Tangentes aux courbes, plans tangents aux surfaces :

6.1 Tangente à une courbe plane définie par une équation impliciteF(x, y) = 0 Définitions : équation impliciteF(x, y) = 0.

Proposition : pour une courbe plane de classeC1, la vitesse est orthogonale au gradient.

Définitions : point régulier ; plan tangent.

Proposition : pour une courbe plane définie par F(x, y) = 0, équation de la tangente en un point.

Exemple.

6.2 Plan tangent à une surface paramétrée, définie par x(u, v),y(u, v),z(u, v) Définitions : nappe paramétrée, support ou surface paramétrée.

Définitions : point régulier, plan tangent en un point régulier.

Exemple : (construction du tore puis) plan tangent au tore.

6.3 Surface définie par une équation implicite F(x, y, z) = 0 Définition d’une surface par une équation impliciteF(x, y, z) = 0.

Existence (ADMISE) d’un paramétrage de classeC1.

Proposition : pour une surface de classeC1, la vitesse est orthogonale au gradient.

Définition : point régulier.

Proposition : pour une surface définie par F(x, y, z) = 0, équation du plan tangent en un point.

Équation du plan tangent en un point.

Exemple détaillé.

C’est la dernière semaine de colles, merci à tous pour votre participation !

Fénelon Sainte-Marie – La Plaine-Monceau 3/3 14 mars 2021

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