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III Théorème de support

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Texte intégral

(1)

SESSION 2008

Concours commun Mines-Ponts

DEUXIEME EPREUVE. FILIERE MP

I Un peu de géométrie

1.Pourr∈[0,+∞[, posonsF(r) =f((r, 0)). Puisquef est de classeC1 surR2,Fest de classeC1surR+. Soitx∈R2. Posonsx=ruθ oùr∈R+ et θ∈[0, 2π[. Puisque fest radiale,

f(x) =f(ruθ) =f◦Rot−θ(ruθ) =f(ru0) =f((r, 0)) =F(r) =F(kxk).

Enfin, puisquef ∈C1

K(R2,R), il existe M > 0 tel que pourx∈R2,kxk> M⇒f(x) =0. Mais alors pourr > M, on a F(r) =0. Par suite,F∈C1

K(R+,R).

∃F∈C1

K(R+,R)/∀x∈R2, f(x) =F(kxk).

2.Soitx∈R2.∀(y, ϕ)∈R2, Tf,x(y, ϕ) =f(x+cosϕy+sinϕRotπ/2(y)).

Maintenant, l’application p : R2×R → R2 (y, ϕ) 7→ y

est continue surR2×Rcar linéaire surR2×Rqui est de dimension finie et l’application Rotπ/2est continue surR2car linéaire. On en déduit que l’application R2×R → R2

(y, ϕ) 7→ Rotπ/2(y) est continue surR2×Ren tant que composée d’applications continues.

Il en est de même de l’application (y, ϕ) 7→x+cosϕy+sinϕRotπ/2(y)puis de l’application (y, ϕ) 7→f(x+cosϕy+ sinϕRotπ/2(y)).

∀x∈R2, Tf,x est continue surR2×R. Soity∈R2. Pourϕ∈R2, Rotϕ+2π(y) =Rotϕ(y)et donc

∀(x, y)∈(R2)2,ϕ7→Tf,x(y, ϕ)est 2π-périodique.

3.Soientx∈R2 etθ∈R. Poury∈R2

Tf,x◦Rotθ(y) = 1 2π

Z 0

f(x+Rotϕ(Rotθ(y)))dϕ= 1 2π

Z 0

f(x+Rotθ+ϕ(y))dϕ

= 1 2π

Zθ+2π θ

f(x+Rotα(y))dα(en posantα=θ+ϕ)

= 1 2π

Z 0

f(x+Rotα(y))dα(car la fonctionα7→f(x+Rotα(y)))est2π-périodique)

=Tf,x(y).

∀x∈R2, l’applicationTf,x est radiale.

4. L’applicationr : u7→ x+Rotϕ(u)est la composée de la rotation de centre O et d’angleϕ et de la translation de vecteur x. r est donc un déplacement d’angle ϕ c’est-à-dire la translation de vecteur x si ϕ = 0 et une rotation affine d’angleϕ siϕ∈]0, 2π[.

D est la droite passant par le point x+puθ de vecteur normal uθ et donc Dx,ϕ est la droite passant par le point x+Rotϕ(puθ) =x+puθ+ϕet de vecteur normal Rotϕ(uθ) =uθ+ϕ. Le paramètrep deDx,ϕ est la distance deOà la droiteDx,ϕ.

Le projeté orthogonal deOsurDx,ϕ est le formeλuθ+ϕoùλest tel que(λuθ+ϕ− (x+puθ+ϕ)).uθ+ϕ=0ce qui s’écrit λ= (kxkuψ+puθ+ϕ).uθ+ϕ

=kxk(cosψcos(θ+ϕ) +sinψsin(θ+ϕ)) +p=kxkcos(θ+ϕ−ψ) +p.

(2)

On a doncp =|λ|=|kxkcos(θ+ϕ−ψ) +p|.

θ ψ

x+puθ+ϕ

puθ p

ϕ Dx,ϕ

D p x

b b

b b

Dx,ϕ est la droite de paramètrespx,ϕ=|kxkcos(θ+ϕ−ψ) +p|etθx,ϕ =

θ+ϕsiθ+ϕ∈[0, 2π[

θ+ϕ−2πsiθ+ϕ∈[2π, 4π[ .

II Lemme préparatoire

5.On suppose quefest nulle à l’extérieur deB(O, M).

Soit(θ, R)∈R×R+. Pouri∈{1, 2}, posons gi : R×[0, R] → R

(xi, r) 7−→ rf(x1+rcosθ, x2+rsinθ)

. Soiti∈{1, 2}.

• Pour tout xi ∈R, la fonctionr7→rf(x1+rcosθ, x2+rsinθ)est continue par morceaux sur le segment [0, R] et donc intégrable sur le segment[0, R].

•La fonctiongi est pourvue surR×[0, R]d’une dérivée partielle par rapport àxià savoir

∀(xi, r)∈R×[0, R], ∂gi

∂xi(xi, r) =r ∂f

∂xi(x1+rcosθ, x2+rsinθ).

• Pour tout xi ∈R, la fonction r7→ ∂gi

∂xi

(xi, r) est continue par morceaux sur le segment [0, R] et pour toutr ∈R+, la fonctionxi7→ ∂gi

∂xi(xi, r)est continue surR.

• Enfin, puisque ∂f

∂xi

est continue sur le compactB(O, M), la fonction ∂f

∂xi

est majorée par un certain réel positif m qui est encore un majorant defsur R2 puisque ∂f

∂xi est nulle à l’extérieur deB(O, M).

Ainsi,∀(xi, r)∈R×[0, R],

∂gi

∂xi

(xi, r)

≤m1r=ϕ(r)où la fonctionϕ : r7→m1rest continue et intégrable sur le segment [0, R].

D’après le théorème de dérivation sous le signe somme (théorème deLeibniz),Viest dérivable surRet

∀θ∈R,∀R∈R+,∀x= (x1, x2)∈R2,∀i∈{1, 2},Vi(xi) = ZR

0

∂f

∂xi(x1+rcosθ, x2+rsinθ)r dr.

SoitR∈R+. Pouri∈{1, 2}, posons hi : R×[0, 2π] → R (xi, θ) 7−→

ZR 0

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)r dr

. Soiti∈{1, 2}.

•Soitx∈R2et soitm0 un majorant de la fonction|f|surR2.

Pour tout réelθ∈[0, 2π], la fonction r7→rf(x1+rcosθ, x2+rsinθ)est continue sur[0, R]et pour tout réelr∈[0, R], la fonctionθ7→rf(x1+rcosθ, x2+rsinθ)est continue sur[0, 2π].

Enfin,∀(r, θ)∈[0, R]×[0, 2π], |rf(x1+rcosθ, x2+rsinθ)|≤m0R=ϕ0(r)oùϕ0est une fonction continue et intégrable sur[0, R].

(3)

Le théorème de continuité des intégrales à paramètres montre que, pour toutxi∈R, la fonctionθ7→

ZR 0

f(x1+rcosθ, x2+ rsinθ)r drest continue sur le segment[0, 2π]et donc intégrable sur le segment[0, 2π].

• D’après l’étude de la fonction Vi, la fonctionhi est pourvue surR×[0, 2π] d’une dérivée partielle par rapport à xi à savoir

∀(xi, θ)∈R×[0, 2π], ∂hi

∂xi

(xi, θ) = ZR

0

∂f

∂xi

(x1+rcosθ, x2+rsinθ)r dr.

•Pour toutxi∈R, la fonctionθ7→ ∂hi

∂xi

(xi, θ)est continue par morceaux sur le segment[0, 2π](de nouveau théorème de continuité des intégrales à paramètres) et pour toutθ∈[0, 2π], la fonction xi7→ ∂hi

∂xi(xi, θ)est continue surR.

• Enfin, ∀(xi, r)∈R×[0, 2π], ∂gi

∂xi(xi, r)

≤mR21(θ)la fonction ϕ1 : θ7→mR2 est continue et intégrable sur le segment[0, 2π].

D’après le théorème de dérivation sous le signe somme (théorème deLeibniz),Wiest dérivable surRet

∀R∈R+,∀x= (x1, x2)∈R2,∀i∈{1, 2}, Wi(xi) = Z

0

ZR 0

∂f

∂xi(x1+rcosθ, x2+rsinθ)r dr dθ.

6.En passant en polaires, on obtient ZZ

B(x,R)

∂Q

∂x1

((y1, y2)) − ∂P

∂x2

((y1, y2))

dy1dy2= Z

0

ZR 0

∂Q

∂x1

(x+ruθ) − ∂P

∂x2

(x+ruθ)

rdrdθ

On note alorsS+(x, R)le bord deB(x, R)orienté dans le sens direct. La formule deGreen-Riemannpermet d’écrire ZZ

B(x,R)

∂Q

∂x1

((y1, y2)) − ∂P

∂x2

((y1, y2))

dy1dy2= Z

S+(x,R)

(P((y1, y2))dy1+Q((y1, y2))dy2)

= Z

0

(P((x1+Rcosθ, x2+Rsinθ))(−Rsinθ) +Q((x1+Rcosθ, x2+Rsinθ))(Rcosθ))dθ

= Z

0

(P(x+Ruθ)(−Rsinθ) +Q(x+Ruθ)(Rcosθ))dθ

∀(x, R)∈R2×R+, Z

0

ZR 0

∂Q

∂x1(x+ruθ) − ∂P

∂x2(x+ruθ)

rdrdθ=R Z

0

(−sinθP(x+Ruθ) +cosθQ(x+Ruθ))dθ.

7.Soit(x, R)∈QA. SoitMtel que supp(f)⊂B(O, M).fest continue surR2et nulle à l’extérieur deB(O, M).fest donc intégrable surR2. On effectue la translation de variables : y1=x1+z1 ety2=x2+z2 et doncdy1dy2=dx1dx2et on obtient

ZZ

R2

f(y1, y2)dy1dy2= ZZ

B(O,M)

f(y1, y2)dy1dy2= ZZ

B(−x,M)

f(x1+z1, x2+z2)dx1dx2

= ZZ

R2

f(x1+z1, x2+z2)dx1dx2.

Soit maintenantM tel que supp(f)⊂B(x, M)et M> R. En passant en polaires, on obtient ZZ

R2

f(x1+z1, x2+z2)dx1dx2= ZZ

B(O,M)

f(x1+z1, x2+z2)dx1dx2= Z

0

ZM 0

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)rdrdθ

= Z

0

ZR 0

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)rdrdθ+ Z

0

ZM R

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)rdrdθ ZZR

cos sin

ZM Z

cos sin

!

(4)

Enfin, soitr∈[R, M ]. On a r≥R >kxk+Aet donc(x, r)∈QA. Par hypothèse, on a alors

Z 0

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)dθ=0. Ainsi, ZM

R

Z 0

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)dθ

!

rdr=0 et il reste

ZZ

R2

f(y1, y2)dy1dy2= ZZ

R2

f(x1+z1, x2+z2)dx1dx2= Z

0

ZR 0

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)rdrdθ.

8.Soientx∈

B(O, R−A)puisi∈{1, 2}. Alors,kxk< R−Aou encoreR >kxk+Ade sorte que(x, A)∈QA. D’après 7), Wi(xi) =

Z 0

ZR 0

f(x1+rcosθ, x2+rsinθ)rdrdθ= ZZ

R2

f(y1, y2)dy1dy2.

Cette dernière expression ne dépend pas dexi et doncWiest constante sur] − (R−A), R−A[puis sur[−(R−A), R−A)]

par continuité. D’après 5), pour toutx∈B(O, R −A)eti∈{1, 2}on a alors Z

0

ZR 0

∂f

∂xi

(x1+rcosθ, x2+rsinθ)r dr dθ=Wi(xi) =0.

On applique maintenant 6) àP=0 etQ=fet on obtient R

Z 0

f(x+Ruθ)cosθ dθ= Z

0

ZR 0

∂f

∂x1

(x1+rcosθ, x2+rsinθ)rdrdθ=0, et de même en prenantP= −f etQ=0,

R Z

0

f(x+Ruθ)sinθ dθ= Z

0

ZR 0

∂f

∂x2

(x1+rcosθ, x2+rsinθ)rdrdθ=0.

∀x∈B(O, R −A), Z

0

f(x+Ruθ)cosθ dθ= Z

0

f(x+Ruθ)sinθ dθ=0.

9.La fonctiony1fest bien dansC1

K(R2,R). Soit alors(x, R)∈QA. Z

0

(y1f)(x+Ruθ)dθ= Z

0

(x1+Rcosθ)f(x+Ruθ)dθ=x1 Z

0

f(x+Ruθ)dθ+R Z

0

f(x+Ruθ)cosθ dθ=0, De même, la fonctiony2fest dansC1

K(R2,R)et pour(x, R)∈QA. Z

0

(y1f)(x+Ruθ)dθ= Z

0

(x2+Rsinθ)f(x+Ruθ)dθ=x2

Z 0

f(x+Ruθ)dθ+R Z

0

f(x+Ruθ)sinθ dθ=0, Les fonctionsy1f ety2fsatisfont les hypothèses du lemme.

10. En réitérant le résultat de la question 9), il est clair par récurrence que ∀(k, l) ∈ N2, la fonction yk1yl2f vérifie les hypothèses du lemme.

Soit(x, R)∈QA. Montrons par récurrence surn=k+l que∀(k, l)∈N2, Z

0

f(x+Ruθ)coskθsinlθ dθ=0.

•C’est vrai pourn=0.

•Soitn≥0. Supposons que pour tout (k, l)∈N2tel quek+l≤n, Z

0

f(x+Ruθ)coskθsinlθ dθ=0.

Soit(k, l)∈N2tel quek+l=n. La fonctionyk+11 yl2fvérifie les hypothèses du lemme et donc d’après 8) Z

0

(yk1yl2f)(x+Ruθ)cosθ dθ=0 ou encore

(5)

Z 0

(x1+Rcosθ)k(x2+Rsinθ)lcosθf(x+Ruθ)dθ=0 (∗).

En développant(x1+Rcosθ)k(x2+Rsinθ)lcosθ, on obtient une expression du type Rk+lcosk+1θsinlθ+ X

k+l≤n

ak,lcoskθsinlθ.

Par hypothèse de récurrence, Z

0

 X

k+l≤n

ak,lcoskθsinlθ

f(x+Ruθ)dθ=0.

(∗) s’écrit alors Rk+l Z

0

cosk+1θsinlθf(x+Ruθ) dθ = 0 et donc Z

0

cosk+1θsinlθf(x+Ruθ) dθ = 0. De même, Z

0

coskθsinl+1θf(x+Ruθ)dθ=0et le résultat est démontré pourn+1.

On a montré par récurrence que

∀(k, l)∈N2, Z

0

f(x+Ruθ)coskθsinlθ dθ=0.

11.Soient(x, R)∈QAet n∈N. D’après 10), Z

0

f(x+Ruθ)einθdθ= Z

0

f(x+Ruθ)(cos(θ) +isinθ)ndθ= Xn

k=0

Cknik Z

0

f(x+Ruθ)cosn−kθsinkθ dθ=0.

Par passage aux parties réelles et imaginaires, on obtient :

∀n∈N, Z

0

f(x+Ruθ)cos(nθ)dθ= Z

0

f(x+Ruθ)sin(nθ)dθ=0.

12.Soit(x, R)∈QA. La fonction g : θ7→f(x+Ruθ)est continue surRet 2π-périodique. De plus, d’après la question précédente, ses coefficients deFouriersont nuls. La formule deParsevalpermet alors d’écrire :

Z 0

f2(x+Ruθ)dθ= Z

0

g2(θ)dθ=π (a0(g))2

2 +

+

X

n=1

((an(g))2+ (bn(g))2

!

=0.

∀(x, R)∈QA, Z

0

f2(x+Ruθ)dθ=0.

13.Soit(x, R)∈QA. La fonctionθ7→f2(x+Ruθ)est continue, positive, d’intégrale nulle sur[0, 2π]. Cette fonction est donc la fonction nulle. Ainsi,∀(x, R)∈QA, f(x+Ruθ).

SoitR > A. Le couple(O, R)est dansQA. D’après ce qui précède,∀θ∈[0, 2π],f(Ruθ) =0.

On a ainsi montré que∀R > A,∀θ∈[0, 2π],f(Ruθ) =0ou encore que∀x∈R2, kxk> A⇒f(x) =0 et donc fest nulle sur le complémentaire deB(O, A).

III Théorème de support

14.Les fonctions considérées sont continues à support compact et donc intégrables surR. Soientp∈[0,+∞[et θ∈[0, 2π[. Puisque fest radiale,

b f(θ, p) =

Z

R

f(puθ+tvθ)dt= Z

R

f◦Rot−θ(puθ+tvθ)dt= Z

R

f(pu0+tv0)dt=bf(0, p).

(6)

b f(0, p) =

Z

R

f(pu0+tv0)dt= Z

R

F(kpu0+tv0k)dt= Z

R

Fp

p2+t2 dt=2

Z+∞

0

Fp

p2+t2)dt.

15. Soit v > 0. Posons u = v+t2 et donc du = 2t dt = 2(u−v)1/2 dt ou encore dt = 1

2(u−v)−12 du. Puisque l’applicationt7→v+t2 est unC1-difféomorphisme de]0,+∞[sur]v,+∞[, on a

f(0,b √ v) =2

Z+ 0

F(p

v+t2)dt=2 Z+

v

F(√ u)×1

2(u−v)−12 du= Z+

v

F(√

u)(u−v)−1/2du.

16. Soit h : R+ → R telle que ∀u ∈ [0,+∞[, h(u) = F √ u

. F est continue sur R+ à support compact contenu dans un certain [0, M] et il en est de de même de h dont le support est contenu dans [0, M2]. De plus, pour v > 0, b

f(0,√ v) =

Z+ v

F(√

u)(u−v)−1/2du=Lh(v)où la fonctionLha été définie en page 3 de l’énoncé.

D’après les résultats admis par l’énoncé, la fonction Lh est continue sur R+, nulle en dehors de [0, M2] et de plus, la fonctionL(Lh)est dérivable surR+ avec(L(Lh))= −πh. Mais, pourv > A2, l’hypothèse du théorème 1 fournit

Lh(v) = Z+∞

v

F(√

u)(u−v)−1/2du=bf(0,√ v) =0

On en déduit que pourv > A2,(L(Lh))(v) = Z+∞

v

Lh(v)(u−v)−1/2du=0puis que−πh(v) = (L(Lh))(v) =0. Par suite, hest nulle sur ]A2+∞[ ou encore

F est nulle sur]A,+∞[.

17.Soit(x, p, θ)∈R2×R+×[0, 2π[. Etudions le support de la fonctiont7→Tf,x(puθ+tvθ, ϕ),ϕ∈[0, 2π]donné.

SoitM > 0tel que supp(f)⊂B(O, M). On a

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ) =f(x+Rotϕ(puθ+tvθ)).

Cette expression est nulle dès quekx+Rotϕ(puθ+tvθ)k> M. Mais pour|t|≥ kxk, on a

kx+Rotϕ(puθ+tvθ)k ≥|kxk−kRotϕ(puθ+tvθ)k|=|kxk−kpuθ+tvθk|=kxk−p

p2+t2=p

p2+t2−kxk

≥|t|−kxk.

Par suite, si|t|> m=kxk+M, on akx+Rotϕ(puθ+tvθ)k> Met donc Tf,x(puθ+tvθ, ϕ) =0. Ainsi, pour tout réel ϕ∈[0, 2π], le support de la fonctiont7→Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)est contenu dans[−m, m]oùm=kxk+M.

Mais alors, pour|t|> m,Tf,x(puθ+tvθ) = 1 2π

Z 0

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)dϕ= 1 2π

Z 0

0 dϕ=0 et le support de la fonction t7→Tf,x(puθ+tvθ)est également contenu dans[−m, m].

Sinon, le théorème de dérivation sous le signe somme montre une fois de plus queTf,x est dansC1K(R2,R)de sorte que Tdf,x est bien définie à partir de la définition 2 et

Tdf,x(θ, p) = Z

RTf,x(puθ+tvθ)dt= Zm

−mTf,x(puθ+tvθ)dt

= Zm

−m

1 2π

Z 0

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)dϕ

! dt

= 1 2π

Z 0

Zm

−m

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)dt dϕ(d’après le théorème deFubini)

= 1 2π

Z 0

Z

R

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)dt dϕ.

(7)

18.Soitp > A+kxket(θ, ϕ)∈[0, 2π]2. Z

R

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)dt= Z

R

f(x+Rotϕ(puθ+tvθ))dt.

Maintenant, d’après la question 4.,x+Rotϕ(puθ+tvθ) =puθ+ϕ+tvθ+ϕ oùp =|kxkcos(θ+ϕ−ψ) +p| et t est un réel déduit detpar translation.

Par hypothèse du théorème 1, sip > A, on a Z

R

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)dt= Z

R

f(x+Rotϕ(puθ+tvθ))dt= Z

R

f(puθ+ϕ+tvθ+ϕ)dt=bf(θ+ϕ, p) =0.

Enfin,p ≥p−kxkcos(θ+ϕ−ψ)≥p−kxket donc, si p > A+kxk, on ap> Apuis Tdf,x(θ, p) = 1

2π Z

0

Z

R

Tf,x(puθ+tvθ, ϕ)dt dϕ= 1 2π

Z 0

0 dϕ=0.

∀θ∈[0, 2π[,∀p > A+kxk,Tdf,x(θ, p) =0.

19.{x+Rotϕ(y), ϕ∈[0, 2π]}est le cercle de centrexet de rayonkyk. L’inégalitékyk>kxk+As’écrit encore(x,kyk)∈ QA.

20.La fonctionTf,x est dansC1K(R,R)et est radiale d’après la question 3. D’après la question 18.,∀p > A+kxk,∀θ∈R, Tdf,x(θ, p) =0.

D’après la question 16., Poury∈R2tel quekyk> A+kxk, on aTf,x(y) =0ce qui s’écrit encore Z

0

f(x+Rotϕ(y))dϕ=0.

SoitR > A+kx|puisy= (R, 0). On a Z

0

f(x+Rotϕ(y))dϕ= Z

0

f(x+Ruϕ)dϕ= Z

0

f(x1+Rcosθ, x2+Rsinθ)dθet puisquekyk=R > A+kxk, on a

Z 0

f(x1+Rcosθ, x2+Rsinθ)dθ=0.

En résumé, ∀(x, T)∈ QA, Z

0

f(x1+Rcosθ, x2+Rsinθ)dθ = 0 et le lemme 1 permet d’affirmer que f est nulle sur le complémentaire deB(O, A)et donc que pourx∈R2tel que kxk> A, on af(x) =0. Le théorème 1 est démontré.

Références

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