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Contribution à l’étude des vibrations des longues
chaines carbonées
J. Barriol, J. Chapelle
To cite this version:
CONTRIBUTION A
L’ÉTUDE
DES VIBRATIONS DES LONGUES CHAINESCARBONÉES
Par J. BARRIOL et J. CHAPELLE.Sommaire. 2014 Les auteurs ont
repris le problème du calcul des vibrations d’une chaîne plane coudée
en tenant compte des forces de valence et de déformation des angles. Un procédé de calcul leur a
permis d’introduire les conditions aux limites sous une forme relativement simple. Une discussion
des résultats de la littérature les amène à conclure que les fréquences correspondantes n’interviennent que faiblement dans les spectres de diffusion et d’absorption infrarouge.
1. Introduction. -- Nous nous
proposons d’étu-dier les mouvements propres
qui prennent
naissance dans une chaînealiphatique
normale. Nousadmet-trons
qu’on peut
l’assimiler à une chaînerégulière
plane
enzigzag,
danslaquelle
toutes les massesoscillantes ont la même valeur m
(fig. i).
Cetteconfiguration
plane
n’estpeut-être
pas la seulepossible,
mais du faitqu’elle
existecertainement,
il est nécessaire de commencer l’étude de laquestion
en admettant ce modèle
simplifié
de la réalité..-Fig. 1.
Au repos, on a
A,A,
=A2A3 ~ ... ~ 1.
Deuxtraits de valence consécutifs
font,
entre eux,l’angle
obtus 2x. Au cours des
oscillations,
chacune de cesgrandeurs
se déforme. Nous poseronset
Nous admettons que
l’énergie
potentielle
dusystème
déformé est’
>
2.
Étude approximative
duprobléxne :
oasoù D = o. -- L’ordre de
grandeur
de -
étant 0, l,f
certains auteurs
[i]
ontnégligé l’énergie potentielle
due à la variation desangles
de valence et ontpris
Bien que les
équations
du mouvements’obtiennent
aisément dans ce cas à l’aide d’un choixconvenable
d’axes decoordonnées,
nous le traiterons à nouveau,afin de
préciser
les résultatsdéjà
obtenus,
et d’ex-poser, dans le cas leplus
simple,
unprocédé
de calculqui
nous servira dans le cas où D n’est pas nul. Ceprocédé
a pour effet desimplifier
considéra-blement les conditions aux limitesimposées
par les extrémités de la chaîne. ,Rapportons
lesélongations
Xk, Yk dupoint
A~ à deux axesrectangulaires
AkXk,
Ag yg
passant
par saposition
d’équilibre,
etdisposés
commel’indique
lafigure
2.Fige 2.
On
montre
aisément[2]
que leséquations
du
mouvement de Ak sontCes
équations
sont valables pour toutes les masses,sauf
Al
et An. Leséquations
du mouvement deA,
sont, par
exemple,
Les
équations
(1)
admettent une solution dutype
9
Par
substitution,
on obtient’
B ln (J) 2
en
posant
K =Y8
Ces
équations
linéaires ethomogènes
en u et vpeuvent
êtreremplacées
par lesystème équivalent
constitué par une des deuxéquations
et le déter-minant de leurs coefficientségalé
àzéro,
soitL’équation (4 b)
montre,qu’à
une même valeurde K,
correspondent
deux racines en J, inverses l’une del’autre,
soit À et À -1. Elles définissent deux ondes-
qui
sepropagent
en sens inverse. L’un de nous[2]
a
précisé
la nature de ces mouvements suivant lesvaleurs de ~.
Il en résulte que xk et yk sont donnés par des
expressions
dutype
Nous admettrons que les
équations (5)
fournissent la forme laplus
générale
de la solution de(1).
Cettehypothèse
serajustifiée
par le fait que lenombre de solutions que l’on obtiendra est celui
qui
peut
êtreprévu
apriori.
L’équation (4 a)
donne la relation entre ul et vl, U2 et V2.Compte
tenu de(4 b),
l’équation
(4 a)
peut
s’écrire- -
-On voit immédiatement que p
(a,)
=~-- p
(1.-1).
D’où,
pour xk, et yk, leséquations
Les
équations (7)
contiennent troisparamètres
arbi-traires : Ut’ U2’ 1.. Les conditions aux limites vont nouspermettre
d’exprimer
u, en fonction de ulet nous fournir les valeurs
possibles
de 1,.Commençons
parAl :
ses coordonnées xi et y, doivent satisfaire ausystème
(2).
Elles doiventégalement
satisfaire ausystème général :
où x, et yo s’obtiennent en faisant = o dans les
formules
(7) :
La
comparaison
dessystèmes (2)
et(8 )
fournit la conditionou en
explicitant
On
pourrait opérer
de même pour xn et y,,. Il estplus simple
de dire que la molécule admettoujours
une
opération
desymétrie
binairequi échange
sesdeux extrémités
(réflexion
ou inversion suivant quele
nombre des atomes de la chaîne estimpair
oupair).
Les mouvements propres doivent être soitsymétriques (s),
soitantisymétriques (a)
relati-vement à cetteopération.
On obtient ainsi les relationsLa condition
précédente
explicitée
conduit àElle se réduit à
Nous avons ainsi en
(10)
et(12)
les deux conditionsauxquelles ui
et u, doivent simultanément satis-faire. Cela n’estpossible
que si la condition suivante est vérifiée :Elle se
décompose
en deux. La conditioncompte
tenu de la valeur de p donnée par(6),
nousfournit un mouvement pour
lequel
la distance de deux noeuds consécutifs reste invariable. Cemou-vement s’effectue évidemment avec une
fréquence
nulle. Il subsiste donc
uniquement
la condition Enposant
on obtient
On vérifie facilement
que
= + 1correspondent
10
Comme à
± q
correspond
±1.,
soit la même fré-quence, on voitqu’il
ne subsiste que n - 1solu-tions
distinctes,
cequi
est le nombre d’oscillations de valence que l’onpeut
prévoir
apriori.
Celajustifie
la méthode utilisée. On
constate,
deplus,
qu’il
n’existe pas de mouvementsd’extrémités,
et queces n oscillations sont des oscillations de chaîne
[2].
Lorsque
l’onremplace,
dansl’équation
(4 b)
7~ par sa valeurci-dessus,
on trouveLes
fréquences
sont donc données parSelon que q est
pair
ouimpair,
l’oscillation estantisymétrique
ousymétrique.
RÈGLES DE SÉLECTION. --- Nous pouvons
admettre,
en
première
approximation
que le momentélec-trique
spontané
ainsi que le tenseur despolarisa-bilités se
composent
pour la molécule entière de lasomme des termes relatifs à chacune des masses A. Pour le noeud
Ak,
nous aurons, pour le momentspontané,
et en tenantcompte
de lasymétrie
dugroupement
CH2 :
a
No.us
aurons de même, pour le n0153ud
contigu
Ag+1,
On
peut
passer de l’un de ces noeuds à l’autre aumoyen d’une rotation binaire autour d’un axe
perpendiculaire
auplan
defigure.
Il en résulte que, si les deux vecteurs
déplacement
(x, y), (x’,
y’)
sont
symétriques
parrapport
à cetterotation, il doit
enêtre de même pour les moments
électriques
M et M’. D’où les conditionsLe moment
spontané
pour la molécule entièreprend
alors la formesuivante,
compte
tenu du sensdes axes attachés à chacun des noeuds :
Les sommes
qui
interviennent dans le calcul s’obtiennentaisément;
en tenantcompte
de(12)
et(12 bis),
il vient.
On doit donc en conclure que les vibrations propres
doivent être inactives dans le
spectre infrarouge.
Cetterègle remarquable
ne saurait êtrequ’approxi-mative,
tant par suite du modèlesimplifié
qui
repré-sentel’hydrocarbure
que parl’hypothèse
initiale faite surl’indépendance
des momentsélectriques
spontanés
desgroupements
CH2.
Elle nousconduit,
cependant,,
à penser que les vibrations de valence de la chaîne carbonée devraientcorrespondre
à des bandesd’absorption
peu intenses.Un calcul entièrement
analogue peut
être fait pour le tenseur despolarisabilités.
Il montre que les seulesfréquences
interdites dans l’effet Raman sont cellesqui correspondent
à E = - i(oscillation
antisymétrique)
pour npair (chaîne
à centre desymétrie).
C’est là un résultatclassique.
3.
Étude
duproblème
dans le cas oùD
o.-L’hypothèse
D = o ne sauraitprétendre
àrepré-senter la réalité.
Toutefois,
onpourrait
supposerqu’elle
suffit à décrire les oscillations de valence. La mauvaise concordance des résultats obtenus avecles faits
expérimentaux
nousoblige,
même dans ce cas, àenvisager
cequi
se passelorsque
l’on faitD ~ o.
En
opérant
defaçon
analogue
au casprécédent,
on trouve que leséquations
du mouvement de Aksont
Ces
équations
sont valables pour toutes les masses,sauf les deux
premières
et les deux dernières. On a,par
exemple,
pour lapremière :
et pour la deuxième :
, Les
équations (13)
admettent une solution dusubsti-11
tution,
on obtient lesystème
en u, vIl est
équivalent
ausystème
suivant : -.En
posant
la seconde
équation
(15)
s’écritplus
simplement
Une
grande
différenceapparaît
avec le casprécé-dent. Tandis que pour D = o, à
chaque
valeur de Kcorrespond
une seule valeur de0,
soit lapropagation
d’une onde
unique
dans les deux sens, on a main-tenant, pourchaque
valeur deK,
trois valeurs de0,
qui correspondent
à trois ondes différentes.Lorsque
8 ;
est réel etsupérieur
à 2, on a un mou-vement d’extrém’tés.Lorsque
8 ;
est réel et inférieur à 2, il y a une onde non amortiequi
sepropage
lelong
de la chaîne.Lorsque 0
estcomplexe,
c’est une onde amortiequi
sepropage.
Bien entendu,
lorsque
l’on fait D - o dans(16),
on retrouve
(4
b),
et,
demême,
lorsque
l’onfait f
= o,on obtient .
Les trois courbes
représentant (4
b),
(17)
et(16)
sontfigurées
sur le mêmegraphique ( fig. 3).
La construction a été faite enposant
2oc =io9 0,301 ,
E == 0, 1. On voit que,
lorsque
l’on se borne à 6 réel et inférieur en valeur absolue à 2, la courbe(16)
est,dans une
région
voisine de(4 b).
Dans une autrepartie,
elle est voisine de(17).
Dans chacune deces
régions,
onpeut
distinguer
une onde de valence ou de déformation.Fig. 3.
Il résulte de
(16)
que x, et yk sont donnés par desexpressions
dutype
-La
première
équation
(15)
permet
d’exprimer
les ven fonction des u, et il nous reste donc finalement neuf
paramètres
pour l’instant arbitraires : ul, U2, Ug,u’i,
nul,
u’;), ÀI, ~2, ~.3.
Les conditions aux limitesdoivent
permettre
de résoudrecomplètement
leproblème.
’
Envisageons
tout d’abord les massesA1, A2,
Nous avons établiprécédemment
leséquations
de, leur
mouvement.
Écrivons
que leurs coordonnées doivent satisfaire auxéquations générales
danslesquelles
onintroduit les termes
supplémentaires
La
comparaison
des deux sortesd’équations
obtenues conduit à
-Les termes An-i et An fournissent d’autres condi-tions. Il sera
plus
simple
d’exprimer
que lemou-vement est
symétrique
ouantisymétrique
parrapport
12
On voit que dans ce cas les formules
auxquelles
on aboutit sont nettementplus compliquées
que dans le casprécédent,
et nepermettent
pas cette fois d’obtenir ). au moyen d’une formulesimple.
Kirkwood
[3]
aessayé
de tourner ladifficulté,
tenant à la considération des conditions limites enposant ),
= r’
A la suite de sontravail,
Pitzer[4]
n
a admis
empiriquement quel’on
devaitprendre ).
== 7CQ.
n
Cela revient à admettre pour le cas
général
la condi-tion obtenue pour D == o. On ne saurait obtenir ainsi desfréquences
à peuprès
correctes que dans le cas où le terme D a une influence très faible. Ilsemble,
enparticulier, impossible
de trouver unordre de
grandeur
correct desfréquences
de défor-mation. Lacomparaison
des résultats obtenus pour lepentane
par Pitzer avec ceux calculés directement par Kassel[5]
justifie
cette distinction :C’est
pourquoi
nousindiquerons
leprincipe
de la résolutionrigoureuse
duproblème,
bien que la méthode conduise à des calculsnumériques
pénibles.
L’usage
des conditions aux limites varie suivant lavaleur
de ~,,
c’est-à-dire de K. Nous exposerons le détail des calculslorsque
l’on a o Ko,52,
c’est-à-dire,
en attribuant lafréquence 919 cm-l
augroupement CH2-CH2,
o ~470
cm-1. Nousnous contenterons
d’indiquer,
dans untableau,
lesrésultats pour les autres intervalles de variation de K
qu’il
fautenvisager.
La
figure
3 montre que pour o,K
0,52,
à
chaque
valeur de Kcorresponaent :
a. une valeur
de
0réelle
etsupérieure
à 2. Ellenous fournit pour 1, deux valeurs réelles
1.1
et~~ 11
1correspondant
à une mouvement d’extrémités pourchaque
bout de lamolécule;
b. deux valeurs
de ) 0 ! 1
réelles et inférieures à 2.Elles
fournissent,
pour deuxcouples
de valeure=t=ir:i2
ete±i33
correspondant
à des vibrations de chaînes. Il en résultequ’au voisinage
de l’extrémitéA,
on a, en
prenant J1
1 et ensupposant
la chaîne assezlongue
pour queC’l
t~1 ~ #
o,On obtient de même
où les termes p ont la même
signification
queprécé-demment. Ces
expressions
s’écriventplus
simple-ment,
enposant C2
=P2 ei’u2 et
~’3
=P3
ei:.p3,
A
chaque
valeur de Kcorrespond
une valeur pour~.1,
~2’ 93.
Lorsque
l’onapplique
la condition desymétrie
ou
d’antisymétrie
aux masses centrales pourlesquelles
nous supposerons le terme enÀ1
négligeable,
on trouvela chaîne étant
supposée
de n atomes.Finalement
et Yk nedépendent
plus
que detrois
paramètres
CI,
P2’ p,. Les conditions(19)
fournissent troiséquations
linéaires ethomogènes
entreCI,
p,, p,. La méthode de calcul consiste à rechercher les valeurs de K pourlesquelles
les troiséquations
sontcompatibles.
Conséquences
des calculsprécédents.
--1. RECHERCHE DES
FRÉQUENCES
COMMUNES AUX HYDROCARBURES SATURÉS.---S’ll existe desfréquences
communes dues aux mouvements étudiés
précé-demment,
elles nepeuvent
être duesqu’à
des13
de
symétrie
etd’antisymétrie
écriteprécédemment
montre, eneffet,
quepour K
donné,
c’est-à-dire pour des valeurs déterminées de !B et~,
les valeursdey
dépendent
de lalongueur
de la chaîne. De tels mouvements nepeuvent
avoir lieu que dans troisrégions :
Nous éliminerons tout de suite la troisième
région
qui
semblecorrespondre
à desfréquences
trop
élevées pour le mouvement
envisagé.
Les valeurs faiblement
supérieures à 1 °9° cm-l
obtenues par Kasselcorrespondent
à des constantesnumériques légèrement
différents des nôtres. Nous avonsappliqué
les méthodes de calculnumérique indiquées
ci-dessus aux deuxpremières
régions.
Elles n’ont conduit à aucune solution. Donc,dans le cas de molécules assez
longues,
il n’existeaucune
f réquence
de vibration de la chaîne carbonéecommune aux
dt f f érents
corps. Cela est vraisem-blablementapplicable
dès que la moléculepossède
plus
de 7
ou 8 atomes de carbone.2. INFLUENCE DE LA DÉFORMATION DES ANGLES DE LA CHAI,NE SUR LES OSCILLATIONS DE VALENCE.
-Pour avoir un ordre de
grandeur
de cetteinfluence,
nous avons choisi le cas
particulier
del’heptane
normal;
lorsque
l’on supposel’angle
de valence de la chaîneconstant,
ontrouve,
parmi
lesfréquences
possibles,
la valeurg5o cm-1,
pourK ~ 2, I 2.
L’étudecomplète, possible
dans ce cas, conduit à K =2, I 6,
soit m =962
cm-1. On trouve bien dansle
spectre
Raman une raie à963
cm-1 et dans lespectre
infrarouge
une banded’absorption
à gy cm-1.On remarque d’ailleurs que la constante p,,
qui
correspond
à la branche de courbe voisine de 11(~g. 3)
est de 20 à 100 foisplus grande
queCl et
P3,qui correspondent respectivement
aux branches decourbes introduites par la considération des
angles
devalence.
Cetteapplication numérique justifie,
pour le domaineenvisagé,
la méthode de Pitzer[4].
3. POSSIBILITÉS D’OBSERVER LES VIBRATIONS DE VALENCE DUES A LA CHAÎNE CARBONÉE. - Le tableau que nous avons donné montre que cesfréquences
nepeuvent
être situées que dans le domaine.90-1070
cmyl.Lorsque
l’on s’écarte de8 = r- 2,
c’est-à-dire de ú) == 1000cm-1,
les différentsgrou-pements
constituant la chaînepossèdent
desphases
différentes les unes des autres. Il doit en résulter que,par suite d’un
phénomène
d’interférences,
le momentélectrique
induit et le tenseur despolarisabilités
prennent
une valeur d’autantplus
faible,
lorsqu’on
les
rapporte
au nombre d’atomes de carbone enjeu,
que la chaîne est
plus longue. Lorsque
lalongueur
de la chaîneaugmente,
un certain nombre de raiesdoivent avoir une intensité
faible,
cequi
est conformeà la
réalité,
et il sembleinutile,
pourexpliquer
cephénomène,
de supposer la chaîne nonplane
[6].
Les considérations
précédentes
nous conduisent à penser que bien peu de raies observées dans l’in-tervalle ’~oo-I I00 cm-’peuvent s’interpréter
par des vibrations de la chaîne carbonée. On rencontre,en
particulier,
dans tous leshydrocarbures
normaux,trois
fréquences
auvoisinage
de750,
900, 106o cm-’. Elles nepeuvent
s’expliquer
par le schémaprécédent,;
la seule
exception
pourrait
concerner la raie 900 cm-’.Le
problème
est d’ailleurscompliqué
par le manque de donnéesexpérimentales
en lumièrepolarisée
en cequi
concerne l’effetRaman,
cequi
rendplus
hasardeuse toute attribution des raies observées. On est conduit à chercherl’explication
des faitsexpérimentaux
en faisant intervenir d’autresmou-vements
moléculaires,
enparticulier,
les mouvementsdes
groupements
CH~
sedéplaçant
en bloc parrapport
au reste de lachaîne,
cequi
estl’objet
d’une étudeen cours.
La théorie ainsi édifiée ne sera d’ailleurs
qu’une
première
approximation,
car on constateexpéri-mentalement l’existence de
fréquences
communes auxspectres
de diffusion etd’absorption
infrarouge
lorsque
la chaînecomprend
un nombrepair
d’atomesde
carbone,
cequi
est interdit par lesrègles
de sélec-tion dans le cas du modèle que nous avons consi-déré. Il est donc vraisemblable que ce modèle neconstitue que l’une des formes réellement
présentes
dans les carbures normaux à l’étatliquide.
Les auteurs
expriment
leur reconnaissance à M. J.Cabannes,
Membre del’Institut,
de l’intérêtqu’il
a bien voulutémoigner
pour leur travail.BIBLIOGRAPHIE.
[1] PARODI, J. de Physique, 1941, 2, p. 58.
[2] BARRIOL, Ibid., 1939, 5, p. 215.
[3] KIRKWOOD, J. of chem. Physic, 1939, 7, p. 506.
[4] PITZER, Ibid., 1940, 8, p. 711.
]5] KASSEL, Ibid., 1935, 3, p. 326.