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Étude de la convergence et le cas échéant calcul de Z

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

I Sujet 1

EXERCICE 1 :

Étude de la convergence et le cas échéant calcul de Z

+∞

0

ln(x)

(x + a)

2

dx, a > 0

• • •

EXERCICE 2 :

Existence et éventuel calcul de Z

1 0

ln(x)

x(1x)

32

, dx (on pourra dériver

r x 1 − x

• • • EXERCICE 3 :

Énoncer le théorème de convergence dominée pour les suites de fonctions.

Démontrer que lim

n→+∞

Z

+∞ 0

1 + x n

n

e

2x

dx

———————————————————————–

II Sujet 2

EXERCICE 1 :

Étudier l’intégrabilité sur l’intervalle I =]0; + ∞ [ de la fonction f : t 7−→ e

t

t

• • •

EXERCICE 2 :

Existence et limite en + ∞ de I

n

= Z

1 0

x

n

ln(x) 1 − x

4

dx.

• • •

EXERCICE 3 :

Énoncer le théorème d’intégration terme à terme d’une série de fonctions.

Montrer que,

Z

+∞ 0

t

e

t

− 1 dt =

+∞

X

n=1

1

n

2

(2)

III Sujet 3

EXERCICE 1 :

α > 0. Montrer l’existence de c(α) = Z

+∞

0

1 (1 + αx)

x dx.

Calculer c(α).

• • •

EXERCICE 2 :

Montrer que I

n

= Z

+∞ 0

e

n2u

ln(1 + u) du

n→+∞

1 n

4

.

• • •

EXERCICE 3 :

Énoncer le théorème d’intégration terme à terme d’une série de fonctions.

Montrer que Z

1 0

t

x1

e

t

dt =

+∞

X

n=0

( − 1)

n

n!(x + n)

(3)

Corrections

Sujet 1 : exo 1

x 7→ ln(x)

(x + a)

2

est définie et continue sur ]0; + ∞ [, négative sur ]0; 1], positive sur [1; + ∞ [.

ln(x) (x + a)

2 x

→0

1

a

2

ln(x). Or Z

1 0

ln(x) dt est convergente donc il en est de même de Z

1 0

ln(x) (x + a)

2

dt.

• ln(x) (x + a)

2

x→0

ln(x)

x

2

et cette expression est positive si x > 1.

Or x

32

ln(x) x

2 x

−→

→+∞

0, ce qui prouve que ln(x) x

2

=

+∞

o 1

x

3/2

et donc Z

+∞

1

ln(x) dt est convergente et il en est de même pour Z

+∞

1

ln(x) (x + a)

2

dt.

Finalement,

Z

+∞ 0

ln(x)

(x + a)

2

dt est convergente.

Soit X et Y deux nombres réels tels que 0 < X < Y . On pose I(X, Y ) = Z

Y

X

ln(t)

(t + a)

2

dt =

IP P

− ln(t) t + a

Y

X

+ Z

Y X

1

t(t + a) dt = ln(X )

X + a − ln(Y ) Y + a + Z

Y

X

1

at − 1 a(t + a)

dt

Puis, I(X, Y ) = − X ln(X ) a(X + a) − 1

a ln(X + a) − ln(Y ) Y + a + 1

a ln Y

Y + a

On fait tendre X −→ 0

X>0

et X −→ + ∞ , on obtient I(X, Y ) −→ ln(a)

a , finalement Z

+∞

0

ln(x)

(x + a)

2

dt = ln(a) a

• • •

Sujet 1 : exo 2

x 7−→ ln(x)

x(1x)

32

est définie et continue, négative sur ]0; 1[.

ln(x)

x(1x)

32

x→0+

| ln(x) √ |

x et x

34

| ln(x) √ |

x = x

14

| ln(x) | −→

x→0

0 ce qui signifie que

α > 0 et 0 < x 6 α < 1 = ⇒ | ln(x) |

x < 1 x

14

, 1

4 < 1 donc Z

1/2 0

ln(x)

x(1x)

32

, dx converge.

• ln(x)

x(1x)

32

x→1

1 − x (1 − x)

32

= 1

(1 − x)

12

donc Z

1 1/2

ln(x)

x(1x)

32

, dx converge.

• ∀ x ∈ ]0; 1[, d dx

r x 1 − x

= . . . = . . . = 1 2 √ x(1x)

32

On réalise une intégration par parties sur [a, b] ⊂ ]0, 1[

Z

b

a

ln(x)

x(1x)

32

dx =

IP P

2

r x 1 − x ln(x)

b

a

− Z

b

a

2

p x(1x) dx Or 2 r a

1 − a ln(a) −→

a

→0

0 et 2 r b

1 − b ln(b) ∼

b→1

− 2 √

b √ 1 − b −→

b→1

0

(4)

On en déduit que Z

1

0

ln(x)

x(1x)

32

, dx = A = − 2 Z

1

0

1

p x(1x) dx On effectue un changement de variable

]0, 1[ −→ ]0, 1[

t 7−→ t

2

= x de classe C

1

, bijectif donne

A = − 2 Z

1

0

2t t

1 − t

2

dt = − 4 Z

1

0

√ 1

1 − t

2

dt = − 4 arcsin(1) = − 2π

• • •

Sujet 1 : exo 3

Soit u

n

(x) = 1 + x

n

n

e

2x

= e

nln

(

1+xn

)

−2x

, pour n > 1 et x > 0.

n > 1, u

n

est continue sur [0; + ∞ [ et lim

n→+∞

u

n

(x) = e

2x

pour tout x fixé de R

+

. x 7→ e

x

est continue sur R . On peut démontrer facilement que, pour tout x > 0, ln(x) 6 x − 1 donc ln 1 +

xn

6 1 + x

n − 1 et par croissance de la fonction x 7→ e

x

, on obtient 0 6 u

n

(x) 6 e

x

× e

2x

⇔ 0 6 u

n

(x) 6 e

x

.

Comme x 7→ e

x

est continue, positive et intégrable sur [0, + ∞ [.

Le théorème de convergence dominée s’applique et

n

lim

+∞

Z

+∞ 0

1 + x n

n

e

2x

dx = Z

+∞ 0

e

x

dx = 1.

———————————————————————–

Sujet 2 : exo 1

f est continue et positive sur I.

• En 0 : e

t

t

t→0

√ 1

t et t 7→ 1

t est intégrable sur ]0; a[ avec a réel strictement positif.

• En + ∞ : t

2

e

t

t

t

−→

→+∞

0, c’est à dire qu’il existe A > 0, tel que t > A ⇒ e

t

t 6 1

t

2

(puisque t

2

e

t

t

t

−→

→+∞

0). Or t 7→ 1

t

2

est intégrable sur [a; + ∞ [ (a > 0).

f est intégrable sur I.

• • •

Sujet 2 : exo 2

On pose f

n

(x) = x

n

ln(x) 1 − x

4

.

f

n

est définie et continue sur ]0; 1[ pour tout n de N .

f

0

(x) = ln(x)

1 − x

4

et ln(x) 1 − x

4

x→0

ln(x) ; x 7→ ln(x) est une fonction de référence, négative, intégrable sur ]0; 1].

n ∈ N

, x

n

ln(x) −→

x

→0

0, donc on prolonge par continuité en 0 en posant f

n

(0) = 0.

De ce fait, ∀ n ∈ N , Z

]0;1/2]

f

n

est convergente.

(5)

• ln(x) ∼

x→1

x − 1 donc f

n

(x) ∼

x→1

x − 1 4(1 − x)

x→1

− 1

4 . (en effet 1 − x

4

= (1 − x)(1 + x + x

2

+ x

3

)) f

n

est prolongeable par continuité en 1 avec f

n

(1) = − 1

4 donc pour tout n entier naturel I

n

existe.

• ∀ n ∈ N , f

n

est continue sur ]0; 1[ et lim

n→+∞

f

n

(x) =

0 si 0 6 x < 1

14

si x = 1 car (x

n

)

n∈N

suite géométrique de raison appartenant à ]0; 1[.

x 7→ 0 est continue sur ]0; 1[.

x ∈ ]0; 1[,

x

n

ln(x) 1 − x

4

= x

n

| ln(x) |

1 − x

4

6 | ln(x) | 1 − x

4

et comme x 7→ | ln(x) |

1 − x

4

est intégrable sur ]0; 1[ (intégrabilité de f

0

), le théorème de convergence dominée pour les fonctions donne lim

n→+∞

I

n

= 0.

• • •

Sujet 2 : exo 3

Pour tout t > 0, 1

e

t

− 1 = e

t

1 − e

t

=

+∞

X

n=1

e

nt

donc t e

t

− 1 =

+∞

X

n=1

te

nt

=

+∞

X

n=1

f

n

(t).

Les fonctions f

n

sont continues par morceaux sur ]0; + ∞ [ et, d’après ce qui précéde, la série X

f

n

converge simple- ment et sa somme est continue par morceaux sur ]0; + ∞ [.

Les fonctions f

n

sont intégrables sur ]0; + ∞ [ et Z

+∞

0

| f

n

(t) | dt = Z

+∞

0

te

nt

dt = 1 n

2

Or

+∞

X

n=1

1

n

2

converge donc, on a établi la convergence de X Z

+∞

0

| f

n

(t) | dt.

On en déduit que la fonction t 7→ t

e

t

− 1 est intégrable sur ]0; + ∞ [ et Z

+∞

0

t

e

t

− 1 dt =

+∞

X

n=1

1 n

2

———————————————————————–

Sujet 3 : exo 1

On pose a : x 7−→ 1 (1 + αx)

x . a est définie et continue sur ]0; + ∞ [ et positive.

De plus a(x)

x

→+∞

1

αx

3/2

et a(x)

x

→0

√ 1

x . x 7→ 1

αx

3/2

et x 7→ 1

x sont intégrables respectivement sur [1; + ∞ [ et sur ]0; 1] d’où l’existence de c(α).

On effectue le changement de variable u = √ x : Z

X

ǫ

1 (1 + αx)

x dx = Z

X ǫ

2u

(1 + αu

2

)u du = 2

α

arctan(u √ α)

X

ǫ

= 2

α [arctan( √

− arctan( √ ǫα)].

On fait tendre X −→ + ∞ et ǫ vers 0 : on obtient c(α) = π

α .

• • •

(6)

Sujet 3 : exo 2

I

n

= Z

+∞ 0

e

n2u

ln(1 + u) du

n→+∞

1 n

4

On pose f

n

: u 7→ e

n2u

ln(1 + u) est définie, continue et positive sur [0; + ∞ [.

u

2

e

n2u

ln(1 + u) = u

2

e

n

2u 2

× ln(1 + u) e

n

2u 2

u

−→

+∞

0 si n > 1. On en déduit que e

n2u

ln(1 + u) =

+∞

o 1

u

2

et par comparaison, f

n

est intégrable sur [0; + ∞ [.

Soit X > 0. On pose I(X ) = Z

X

0

e

n2u

ln(1 + u) du Par une intégration par parties,

I(X) =

− 1

n

2

e

n2u

ln(1 + u)

X

0

+ 1 n

2

Z

X

0

e

n2u

1 + u du et I

n

= lim

X→+∞

I(X ) = 1 n

2

Z

+∞ 0

e

n2u

1 + u du On renouvelle une intégration par parties et l’on obtient

I

n

= 1 n

4

− 1

n

4

Z

+∞

0

e

n2u

(1 + u)

2

du Z

+∞

0

e

n2u

(1 + u)

2

du > 0 car u 7−→ e

n2u

(1 + u)

2

est une fonction positive et continue sur [0; + ∞ [.

De plus, Z

+∞ 0

e

n2u

(1 + u)

2

du 6

Z

+∞ 0

e

n2u

du et Z

+∞ 0

e

n2u

du = 1 n

2

donc 0 6

Z

+∞ 0

e

n2u

(1 + u)

2

du 6 1

n

2

et par conséquent, Z

+∞ 0

e

n2u

(1 + u)

2

du

n

−→

→+∞

0 De ce qui précède, on en déduit que n

4

I

nn

−→

→+∞

0 donc I

n n

→+∞

1 n

4

.

• • •

Sujet 3 : exo 3

Z

1

0

t

x1

e

t

dt est définie. En effet, t

x1

e

t

0

t

x1

et t

x1

e

t

est intégrable sur ]0; 1].

Pour tout t ∈ [0; 1], t

x1

e

t

=

+∞

X

n=0

( − 1)

n

t

n+x1

n! =

+∞

X

n=0

f

n

(t) avec f

n

: t 7→ ( − 1)

n

t

n+x1

n! .

D’après ce qui précède,

• Les fonctions f

n

sont continues par morceaux, et surtout X

f

n

converge simplement sur ]0; 1] et sa somme est t 7→ t

x1

e

t

, continue par morceaux.

• Les fonctions f

n

sont intégrables sur ]0; 1] et Z

1

0

| f

n

(t) | dt = 1 n!(x + n) La série X Z

1

0

| f

n

(t) | dt converge (on peut s’en convaincre en utilisant la règle de d’alembert par exemple).

• Toutes les conditions sont réunies pour intégrer terme à terme et Z

1

0

t

x1

e

t

dt =

+∞

X

n=0

( − 1)

n

n!(x + n)

(7)

EXERCICE 4 Montrer que lim

n→+∞

Z

+∞

−∞

1 + x

2

n

n

dx = Z

+∞

−∞

e

x2

dx

• • •

• Soit f

n

: x 7→

1 + x

2

n

n

, n ∈ N

. f

n

est continue sur R et f

n

(x) ∼

±∞

n

n

x

2n

. L’intégrabilité de x 7→ 1

x

2n

sur [1; + ∞ [ et sur ] − ∞ ; − 1] donne celle de f

n

sur ces intervalles et donc sur R .

• Pour tout x ∈ R , lorsque n tend vers + ∞ , f

n

(x) = e

nln(1+x2/n)

= e

x2+o(1)

donc f

n

(x) −→

n→+∞

e

x2

: la suite (f

n

) converge simplement vers f : x 7→ e

x2

. f est continue sur R .

• Soit x ∈ R et soit ϕ

x

(t) = t ln

1 + x

2

t

, t > 0. Les calculs de dérivées successives donnent : ϕ

x

(t) = ln

1 + x

2

t

x

2

t + x

2

et ϕ

′′x

(t) = − x

4

t(t + x

2

)

2

On a donc : ϕ

x

décroissante sur ]0; + ∞ [ avec lim

t→+∞

ϕ

x

(t) = 0 : ϕ

x

(t) > 0 pour tout t > 0.

Ce qui implique que ϕ

x

est croissante sur ]0; + ∞ [ et par composition avec x 7→ e

x

, on obtient que t 7−→

e

tln(1+x2/t)

est décroissante sur ]0; + ∞ [.

Ainsi pour tout x ∈ R et tout n ∈ N

,

1 + x

2

n

n

6 1

1 + x

2

. Or x 7→ 1

1 + x

2

est intégrable sur R , donc on peut appliquer le théorème de convergence dominée et on obtient la formule attendue.

• • •

EXERCICE 5 Montrer que Z

+∞ 0

sin(x) e

x

− 1 dx =

+∞

X

n=1

1 n

2

+ 1

• • •

• Pour x > 0, 1

e

x

− 1 = e

x

1 − e

x

=

+∞

X

n=1

e

nx

et Z

+∞

0

sin(x)

e

x

− 1 dx = Z

+∞ 0

+∞

X

n=1

e

nx

sin(x) dx

• Posons u

n

(x) = e

nx

sin(x) ; ces fonctions sont continues sur ]0; + ∞ [ et pour tout x > 0, pour tout n > 1, on a

| u

n

(x) | 6 e

nx

, ce qui prouve l’intégrabilité des u

n

puisque x 7→ e

nx

est intégrable.

La série X

u

n

converge simplement sur ]0; + ∞ [ vers f : x 7→ sin(x) e

x

− 1 .

• Soit I

n

= Z

+∞ 0

| f

n

| . I

n

= Z

+∞

0

| sin(x) | e

nx

dx + Z

+∞

1

| sin(x) | e

nx

dx et I

n

6 Z

+∞

0

xe

nx

dx + Z

+∞ 1

e

nx

dx, donc I

n

6 1

n

2

(1 − e

n

) 6 1

n

2

ce qui prouve que X

n>1

I

n

est convergente.

• Le théorème de convergence dominée s’applique donc pour les séries et on a donc : Z

+∞

0 +∞

X

n=1

e

nx

sin(x) dx =

+∞

X

n=1

Z

+∞ 0

e

nx

sin(x) dx

Il ne reste plus qu’à calculer J

n

= Z

+∞ 0

e

nx

sin(x) dx : J

n

= Im

Z

+∞ 0

e

(n+i)x

dx

= Im

e

(n+i)x

n + i

= Im 1

ni

= 1

n

2

+ 1

Et le résultat s’en suit.

(8)

Remarque 1 On pouvait s’assurer de l’intégrabilité de la fonction f en premier lieu, ce qui légitimer l’intégration terme à terme :

f (x)

x

−→

→0

1, f est prolongeable par continuité en 0 donc intégrable sur ]0; 1] ;

• | f (x) | 6 1

e

x

− 1 et donc f (x) =

+∞

o 1

x

2

, f est intégrable sur [1; + ∞ [.

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