• Aucun résultat trouvé

Méthode élémentaire pour la construction des foyers conjugués des miroirs et des lentilles

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Méthode élémentaire pour la construction des foyers conjugués des miroirs et des lentilles"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237318

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237318

Submitted on 1 Jan 1877

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Méthode élémentaire pour la construction des foyers conjugués des miroirs et des lentilles

E. Lebourg

To cite this version:

E. Lebourg. Méthode élémentaire pour la construction des foyers conjugués des miroirs et des lentilles.

J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.305-307. �10.1051/jphystap:018770060030501�. �jpa-00237318�

(2)

305

laquelle

se

réduit,

si les courants sont

faibles,

à

comme pour les machines

simplement magnétiques.

Enfin , si le courant de la machine

agit

sur une autre

employée

comme moteur, on a

les

résultats,

relativement assez

simples,

ne sont

qu’une

pre- inière

approximation,

et ne peuvent

s’appliquer

exactement aux

machines réelles. Il faut tenir compte,

en particulier,

des réactions

réciproques qui

s’exercent entre les aimants et les

électro-aimants, des interruptions du circuit qui

ont lieu dans

la plupart des appareils,

et surtout du retard à l’aimantation. Cette dernière cause a d’abord pour

conséquence d’exiger

un

déplacement

des commutateurs, dans le sens du mouvement de la

machine,

et modifie sans doute

singulièrement

la loi d’aimantation.

MÉTHODE ÉLÉMENTAIRE POUR LA CONSTRUCTION DES FOYERS CONJUGUÉS

DES MIROIRS ET DES LENTILLES;

PAR M. E. LEBOURG, Chargé de Cours au lycée de la Rochelle.

Cas de n’tiroirs. - Nous

emploierons

la formule de Newton

dans

laquelle

et zu’

représentent

les distances du

point

lumineux

et de son

image

au

foyer principal,

et

f

la distance focale

princi- pale, égale

à la moitié du rayon de courbure.

Soient M le miroir

(fig. I),

0 son centre de

courbure,

F son

foyer principal

et P un

point

de l’axe. De F comme centre, avec

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060030501

(3)

306

un rayon

égal

à la distance focale

f , j e

décris une

circonférence,

tangente au miroir en son sommet.

J’appelle cercle focal

le cercle

limité par cette circonférence.

Tig. I.

Deux cas peuvent se

présenter,

suivant que le

point

P est exté-

rieur ou intérieur au cercle focal.

Quand

le

point

P est

extérieur,

par ce

point

on mène une tangente PD au

cercle,

et l’on

projette

le

point

D de tangence en P’. Dans le

triangle rectangle PDF,

on a

le

point

P’ est donc le

point conjugué

du

point

P.

Si P était intérieur au

cercle,

on effectuerait la construction inverse.

On voit sur la

figure

que,

quelle

que soit la

position

du

point P,

les deux

points

P et P’ sont situés d’un même côté par rapport à F; w et n’ sont donc en même temps soit

positifs,

soit

négatifs;

leur

produit

est

toujours positif,

et par suite les distances PF

et P’F sont

toujours égales

à -a et zu’ en

grandeur

et en

signe.

Le lecteur n’aura pas de

peine

à étendre la discussion au cas

de miroirs concaves ou convexes et de

points

lumineux réels ou

virtuels.

Pour déterminer

l’image

d’un

petit objet perpendiculaire

à l’axe

du

miroir,

on détermine d’abord

l’image

du

point

de

l’objet qui appartient

à l’axe et on limite cette

image

aux axes secondaires cor-

respondant

aux extrémités de

l’objet.

Cas des lentilles. --- La formule de Newton

s’applique

encore

aux lentilles infiniment

minces ;

mais les distances m et r;s’ sont les distances des

points conjugués

P et

P’, comptées

chacune par rap-

(4)

307 port au

foyer correspondant (1), positivement quand

le

point

est

situé au delà de ce

foyer

par rapport à la

lentille, négativement

dans le cas contraire.

La construction

qui

nous a servi pour les miroirs peut être modi- fiée de manière à

s’appliquer

aussi aux lentilles.

Soit,

par

exemple,

la lentille biconvexe LL’

(fig. 2).

De chacun des

foyers

comme

Fig. 2. s

centre, avec un rayon

égal â f,

on décrit une circonférence tangente

à la courbure

correspondante

de la lentille.

Supposons

le

point

P

extérieur au cercle focal

correspondant ;

on mène la tangente PD

à ce

cercle,

on

joint

le

point

D au centre

optique

1 de la

lentille,

et l’on

prolonge

la droite

DI jusqu’au point

D’

symétrique,

appar-

tenant au deuxième cercle

focal;

enfin on abaisse la

perpendicu-

laire D’P’ sur l’axe. On

a toujours

dans le

triangle rectangle PDF’,

ou, en observant que

P’i

FI = P’F en

grandeur

et en

signe,

En suivant la même

méthode,

on traite aisément les autres cas.

Il est évident que ces constructions et les discussions

qui

en ré-

sultent sont assez

simples

pour se

prêter

aux

exigences

de l’ensei- gnement le

plus

élénlentaire de la

Physique.

(1) Par exemple, dans le cas d’une lentille biconcave et d’un point lumineux réel, le foyer auquel se rapporte la distance r;r et le point lumineux lui-même sont situés de part et d’autre de la lentille, ce qu’il ne faudra pas oublier, pour effectuer la con- struction géométrique indiquée ci-dessus.

Références

Documents relatifs

La marche suivie dans tous les cours de Physique pour démontrer la formule exacte des foyers conjugués des miroirs spliériques repose sur des considérations assez longues de

On définit le centre optique (noté O) comme le point de l’axe optique par lequel passe le rayon réfracté dont le rayon incident est parallèle au rayon émergent.

Révisions du programme de première année, en particulier le tracé de rayons lumineux et les formules de conjugaisons des lentilles minces.. Principe de

[r]

À quelle distance de la lentille est placé un objet de 20 cm de hauteur, formant une image sur un écran à 3 mètres de la lentille, sachant que l’image obtenue a une taille de

A’B’ est réelle, renversée, plus petite que l’objet ; elle est située dans le plan focal. B’ est l’intersection des

Pour préparer , par un problème plus simple , à un autre plus compliqué ) on pourrait d’abord se proposer celui-ci : Une verge courbe , rigide et élastique,

Quel élément de l’œil joue le rôle d’une lentille convergente ? Le cristallin joue le rôle d’une lentille convergente. Quel élément de l’œil joue le rôle d’un écran ?