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Submitted on 1 Jan 1877
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Méthode élémentaire pour la construction des foyers conjugués des miroirs et des lentilles
E. Lebourg
To cite this version:
E. Lebourg. Méthode élémentaire pour la construction des foyers conjugués des miroirs et des lentilles.
J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.305-307. �10.1051/jphystap:018770060030501�. �jpa-00237318�
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laquelle
seréduit,
si les courants sontfaibles,
àcomme pour les machines
simplement magnétiques.
Enfin , si le courant de la machine
agit
sur une autreemployée
comme moteur, on a
les
résultats,
relativement assezsimples,
ne sontqu’une
pre- inièreapproximation,
et ne peuvents’appliquer
exactement auxmachines réelles. Il faut tenir compte,
en particulier,
des réactionsréciproques qui
s’exercent entre les aimants et lesélectro-aimants, des interruptions du circuit qui
ont lieu dansla plupart des appareils,
et surtout du retard à l’aimantation. Cette dernière cause a d’abord pour
conséquence d’exiger
undéplacement
des commutateurs, dans le sens du mouvement de lamachine,
et modifie sans doutesingulièrement
la loi d’aimantation.MÉTHODE ÉLÉMENTAIRE POUR LA CONSTRUCTION DES FOYERS CONJUGUÉS
DES MIROIRS ET DES LENTILLES;
PAR M. E. LEBOURG, Chargé de Cours au lycée de la Rochelle.
Cas de n’tiroirs. - Nous
emploierons
la formule de Newtondans
laquelle
et zu’représentent
les distances dupoint
lumineuxet de son
image
aufoyer principal,
etf
la distance focaleprinci- pale, égale
à la moitié du rayon de courbure.Soient M le miroir
(fig. I),
0 son centre decourbure,
F sonfoyer principal
et P unpoint
de l’axe. De F comme centre, avecArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060030501
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un rayon
égal
à la distance focalef , j e
décris unecirconférence,
tangente au miroir en son sommet.
J’appelle cercle focal
le cerclelimité par cette circonférence.
Tig. I.
Deux cas peuvent se
présenter,
suivant que lepoint
P est exté-rieur ou intérieur au cercle focal.
Quand
lepoint
P estextérieur,
par ce
point
on mène une tangente PD aucercle,
et l’onprojette
le
point
D de tangence en P’. Dans letriangle rectangle PDF,
on a
le
point
P’ est donc lepoint conjugué
dupoint
P.Si P était intérieur au
cercle,
on effectuerait la construction inverse.On voit sur la
figure
que,quelle
que soit laposition
dupoint P,
les deux
points
P et P’ sont situés d’un même côté par rapport à F; w et n’ sont donc en même temps soitpositifs,
soitnégatifs;
leur
produit
esttoujours positif,
et par suite les distances PFet P’F sont
toujours égales
à -a et zu’ engrandeur
et ensigne.
Le lecteur n’aura pas de
peine
à étendre la discussion au casde miroirs concaves ou convexes et de
points
lumineux réels ouvirtuels.
Pour déterminer
l’image
d’unpetit objet perpendiculaire
à l’axedu
miroir,
on détermine d’abordl’image
dupoint
del’objet qui appartient
à l’axe et on limite cetteimage
aux axes secondaires cor-respondant
aux extrémités del’objet.
Cas des lentilles. --- La formule de Newton
s’applique
encoreaux lentilles infiniment
minces ;
mais les distances m et r;s’ sont les distances despoints conjugués
P etP’, comptées
chacune par rap-307 port au
foyer correspondant (1), positivement quand
lepoint
estsitué au delà de ce
foyer
par rapport à lalentille, négativement
dans le cas contraire.
La construction
qui
nous a servi pour les miroirs peut être modi- fiée de manière às’appliquer
aussi aux lentilles.Soit,
parexemple,
la lentille biconvexe LL’
(fig. 2).
De chacun desfoyers
commeFig. 2. s
centre, avec un rayon
égal â f,
on décrit une circonférence tangenteà la courbure
correspondante
de la lentille.Supposons
lepoint
Pextérieur au cercle focal
correspondant ;
on mène la tangente PDà ce
cercle,
onjoint
lepoint
D au centreoptique
1 de lalentille,
et l’on
prolonge
la droiteDI jusqu’au point
D’symétrique,
appar-tenant au deuxième cercle
focal;
enfin on abaisse laperpendicu-
laire D’P’ sur l’axe. On
a toujours
dans letriangle rectangle PDF’,
ou, en observant que
P’i
FI = P’F engrandeur
et ensigne,
En suivant la même
méthode,
on traite aisément les autres cas.Il est évident que ces constructions et les discussions
qui
en ré-sultent sont assez
simples
pour seprêter
auxexigences
de l’ensei- gnement leplus
élénlentaire de laPhysique.
(1) Par exemple, dans le cas d’une lentille biconcave et d’un point lumineux réel, le foyer auquel se rapporte la distance r;r et le point lumineux lui-même sont situés de part et d’autre de la lentille, ce qu’il ne faudra pas oublier, pour effectuer la con- struction géométrique indiquée ci-dessus.