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Submitted on 1 Jan 1885
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Appareils pour controler les surfaces courbes sphériques ou cylindriques; objectifs, lentilles convergentes et divergentes; miroirs concaves et convexes, sphères
Léon Laurent
To cite this version:
Léon Laurent. Appareils pour controler les surfaces courbes sphériques ou cylindriques; objectifs,
lentilles convergentes et divergentes; miroirs concaves et convexes, sphères. J. Phys. Theor. Appl.,
1885, 4 (1), pp.361-366. �10.1051/jphystap:018850040036101�. �jpa-00238421�
361
même
lorsqu’il
a été conservéplusieurs
mois à latempérature
ordinaire.
Ces résultats concordent avec ceux
auxquels
m’ont conduit la détermination de la vitesse de cristallisation des diverses variétés de soufre et l’étude de la surchauffe cristalline du soufre octaé-drique.
Ilsprécisent
les conditions de leur transformation réci- proque et ils établissent que non seulement la forme cristalline necaractérise pas
rigoureusement
l’étatphysique
du corpssolide,
mais aussi que, même à l’étatliquide,
un corps pur de tout élé-ment
étranger peut,
suivantlesopérations
antérieuresauxquelles
ila été
soumis, présenter
un ensemble depropriétés
très diffé-rentes.
APPAREILS POUR CONTROLER LES SURFACES COURBES
SPHÉRIQUES
OU CY-LINDRIQUES; OBJECTIFS, LENTILLES CONVERGENTES ET DIVERGENTES;
MIROIRS CONCAVES ET CONVEXES, SPHÈRES.
PAR M. LÉON LAURENT.
L’appareil
se compose d’un bâti vertical B(ftg. i)
lelong duquel glisse
uneéquerre
S au moyen d’unechaîne ;
saposition
estindiquée
par unvernier,
elleporte
uneplate-forme qui
tournedans un
plan
horizontal et sert desupport
auxpièces optiques
àétudier.
L’appareil
estposé
sur une table.Au bout du
bâti,
est un oculairepositif (que
l’onpeut
rem-placer
par unmicroscope
àlong foyer,
pour la mesure despoints nodaux, etc. )
dont lediaphragme (vu
en D enplan
et à uneplus grande échelle)
est divisé en deuxparties :
la moitié de droiteest recouverte par un
prisme éclaireur,
sa face horizontale est ar-gentée
etporte
unquadrillé
q(fait
à la machine àdiviser) ;
c’estun
objet
artificieléclairé,
dont on étudieral’image,
réfractée ouréfléchie par les
systèmes optiques
àétudier,
et soninterpré-
tation donnera la valeur du
système.
La
lumière,
d’abordhorizontale,
estrenvoyée
par leprisme
dehaut en
bas,
traverse diverssystèmes,
se réfléchit et revient de bas en hautformer,
sur la moitiégauche
et libre dudiaphragme
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040036101
D,
uneimage
duquadrillé. L’image
etl’objet
sonl dans leplan
dudiaphragme
ettoujours
de mêmegrandeur.
Fib. r.
Lentilles
convergentes, objectifs.
- Onplace
sur lesupport
S(fig. 1)
unplan
en verre T. Le vernier marque olorsque
leplan
touche le
quadrillé.
On pose la lentille à examiner L sur ceplan.
La lumière
qui
émane duquadrillé q
traverse lalentille,
se réfléchitsur le
plan
T et revient se concentrer sur lediaphragme.
On faitmouvoir le
support
S et,quand l’image
est nette àl’oculaire,
elleet le
quadrillé
se trouventprécisément
aufoyer principal
de lalentille
L;
on n’aplus qu’à
lire auvernier,
en tenantcompte
de la forme de lalentille,
de sonépaisseur
et de saposition
sur leplan
T.
L’image,
formée de traits lumineux sur fondnoir,
sedistingue
très bien. La lumière traverse deux fois la lentille et double ses
défauts. La mise au
point
est trèsprécise;
elle est double(toutes
choses
égales d’ailleurs)
de celle que l’on obtiendrait en visantun
objet éloigné
ou uncollimateur,
de sortequ’en
cachant telleo u telle
partie
de la lentille avec diversécrans, on jugera
des va-riations dans les
courbures)
par les différences de n2ise aupoint,
363 et la netteté de
l’image indiquera
laqualité
dusystème optique.
On éclaire à la lumière
monochromatique
ouordinaire ; j’ai disposé
deux brûleurs pour ce
but;
chacunporte
une lentille 1qui
sert àconcentrer sur le
quadrillé q l’image
de la flamme F etpermet
de le mettrerapidement
à saplace.
Si l’on étudie parréfraction,
onFig. 2.
juge
de l’ensemble des surfaces et de lamatière;
onpeut
examineensuite par
réflexion chaque
surfaceséparément.
On mesure di-rectement des
foyers
de o m àom ,40; puis,
en élevant l’oculaire parl’interposition
de larallonge
R(fig. 3 ),
ona jusqu’à o m 1,80.
Miroirs concaves. -
L’appareil
étanttoujours disposé
commedans
la f g.
i , onremplace
leplan
T et la lentille 1..1 par le miroir à essayer M( fig, 2)
et l’on fait mouvoir lesupport S; l’image
estnette
lorsque
le centre de courbure du miroir est dans leplan
duquadrillé
q ; le rayon de courbure estégal
à la distance entre la surface concave et ce dernier. La mesureprésente
ici une diffi-culté
pratique.
Pour la surmonter,je remplace
lapièce
oculairede la
fig’.
i par une autreportant
unepointe p ( fig. 2).
Cettepointe
affleure leplan
duquadrillé :
on n’a doncqu’à
faire monterla surface concave
M j usqu’au
contact avec lapointe
p ; le chemin parcouru ou la différence des lectures donne le rayon’de
cour-bure. On mesure directement de om à
o m, 80. L’appareil,
ainsimuni de sa
pointe
p, sert à mesurer desépaisseurs :
c’est unpied
àcoulisse de
précision.
Lentilles
divergentes. -
Pour ceslentilles,
onemploie
ladispo-
364
sition de
la ftg.
3 : c’estl’appareil B,
muni de sarallonge R;
il estalors
posé
sur un tabouret enbois,
mais les brûleurs restent sur latable. Au milieu de la
hauteur,
onadapte,
àvolonté,
unsystème
convergent C, composé
de deux lentillesplan-convexe,
dont lesfoyers conjugués
sont : enhaut,
lediaphragme
q ; enbas,
leplan
T descendu en o
qui
est alors le zéroinférieur.
Fig. 3.
Le
quadrillé q
donne uneimage réelle,
visible sur leplan
T :elle se réfléchit sur le
quadrillé
lui-même et l’on ne voit rien àl’oculaire ; mais,
si l’oninterpose
une lentilledivergente
L sur leplan T
et que l’on remonte lesupport S, les
faisceaux réfractés par L se réfléchirontobliquement
sur leplan
et seprésenteront,
àleur retour dans le
système C,
avec une inclinaisonsymétrique ;
ilsdonneront alors une
image
visible àl’oculaire,
comme dans les casprécéden ts.
L’image
est nettelorsque
leplan
focal de L coïncide avec le zéroinférieur,
et l’indexindique
la distance entre leplan
T et ceplan focal;
iln’y
aplus qu’à lire,
en tenantcompte
de la forme de lalentille,
etc., comme pour les lentillesconvergentes.
365
Cette
disposition permet
donc de mesurer directement lefoyer
des lentilles
divergentes
etde juger
de leurdualité;
aucunappareil
ne l’avait encore
permis.
On mesure ainsi de om ào-,4o.
Surfaces
convexes)sphères.
- Onemploie
ladisposition
dela fig. 3,
danslaquelle
on enlève leplan
T(inutile ici)
et l’onremplace
L par la surface convexeM (fig. 4) ; quand l’image
estFig. 4.
nette, le centre de courbure coïncide avec le zéro
inférieur;
onamène la surface M en contact avec le
système convergent
C et le chemin parcouru, retranché de0111,40,
donne le rayoncherché ;
onva ainsi
jusqu’à om, 40.
On mesure de la même
façon
dessphères
de ommà 75 mm
de dia-mètre;
lesupport
S est alors au-dessous du centre.Surfaces cylindriques.
- Lesexpériences précédentes peuvent
se
répéter
avec les surfacescylindreiques,
convexes ou concaves ;l’image
ne donneplus
alorsqu’un système
de droitesparallèles, lorsqu’on
est aupoint,
et encore, pourqu’il
soit net, il fautqu’il
soit
parallèle
à l’axe ducylindre;
le mouvement horizontal de laplate-forme
dusupport
S est bien commode pourcela;
saposi-
tion détermine l’orientation exacte de l’axe des
systèmes cylin- driques
examinés. Cela serait utile dans la vérification des lunettesou
pince-nez
destinés àcorriger l’astigmatisme (il
y a des instru-ments pour les
prescrire,
mais non pour lescontrôler).
L’appareil comporte
deux lentillessupplémentaires,
biconvexeet
biconcave,
deo"’, 39
defoyer ;
on les pose sur les surfaces àlongs
rayons de
courbure,
cequi permet
de mesurerjusqu’àl’infini.
Parla marche des rayons, on verrait facilement que, pour le
foyer
oule rayon
cherché,
on aurait la form ule connuedans
laquelle
F est lefoyer principal
connu de la lentillesupplé-
mentaire
et f
la distance(due
l’onmesure)
des lentilles à lapointe
p(fig. a )
ou à la face C(fis.
3et 4).
En
résume,
cetappareil
est unfocomètre
deprécision,
il estgénéral
et convient à toutes les surfacescourbes,.
onpeut
pousser laprécision
assez loinquand
c’est nécessaire et, pour les cas ordi-naires,
ilpermet
devoir,
d’un coup d’oeil et sanspréparation,
laluczlité
d’unsystème optique
àfoyer.
Cet
appareil
est à la fois un outilprécieux
entre les mains del’opticien
et ilpeut
aussi rendre des services variés dans les labo- ratoires.APPAREIL A FAIRE LE
VIDE;
PAR M. F. DE ROMILLY.
J’ai
décrit,
dans ce Recueil(1 ),
unappareil
à faire le vide sousle nom de
pnéole.
Cet
appareil consiste,
pour sapartie essenti elle,
enun jet
d’eauou de mercure
partant
d’un orifice inférieur etpénétrant
dans unorifice
supérieur.
Ces deux orifices sont circulaires.Or,
dès que l’ons’occupe
de ce genred’appareil,
onest.frappé
dela
perte
considér able de forcequ’il
nécessite.(’) Journal de Physique, Ire série, t. X, p. 303; 1881.