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Catoptrique. Recherche du foyer des miroirs sphériques concaves et convexes

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(1)

G ERGONNE

Catoptrique. Recherche du foyer des miroirs sphériques concaves et convexes

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 10 (1819-1820), p. 97-100

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(2)

97

CATOPTRIQUE.

Recherche du foyer des miroirs sphériques

concaves

et convexes ;

Par M. G E R G O N N E.

MIROIRS SPHÉRIQUES.

ON

trouve dans la

plupart des

traités

d’optique t

des formule5

qui

donnent la

position

du

foyer

des miroirs

sphériques

concaves

et convexes, pour toutes les situations que

peut

avoir le

point

lumineux sur l’axe du

miroir;

et ces formules ne laissent sans doute

rien à

désirer,

soit sous le

rapport

de

l’exactitude ,

soit sous celui

de la

simplicité

des considérations

qui

y conduisent.

Mais

j’ai remarqué depuis long temps

que l’on

pouvait

aussi

parvenir à

ces mômes formules d’une manière

très-élémentaire ,

par la considération des

propriétés

des sections

coniques ;

et , comme

je

n’ai rencontré aucun traité

d’optique

la

question

ait été en-

visagée

sous ce

point

de vue ,

j’ai pensé qu’on

ne verrait pas sans

quelque

intérêt ce nouveau genre

d’application

de la théorie de ces

sortes de

courbes; persuadé ,

comme

je

le

suis,

que l’un des

plus grands charmes

attachés à la culture des sciences exactes naît de la

parfaite

identité entre des résultats obtenus par des

méthode.

qui ,

au

premier abord ,

semblent totalement

différentes.

LEMME. Trouver le rayon de

courbure

de

l’ellipse

et

de l’hyperbole à

l’un de ses sommets?

Tom. X. 13

(3)

98 MIROIRS

Solution.

En

prenant

l’un des sommets pour

origine

des coor-

données

rectangulaires ,

l’axe et la

tangente

a son extrémité pour

axes des x et

des y, respectivement ; représentant

de

plus

l’axe

par 2a et le

paramètre

par p ;

l’équation

commune à

l’ellipse

et

à

l’hyperbole

sera , comme l’on

sait,

le

signe supérieur répondant à l’ellipse,

et l’inférieur à

l’hyperbole.

On trouvera de

plus ,

pour

l’équation

de la normale à la courbe par le

point x’, y’,

en y faisant y=o, on trouvera que cette normale rencontre l’axé des x en un

point

pour

lequel

on a

Cela

posé,

si l’on mène à la courbe une normale par un

point

très-voisin du sommet

l’arc

de la courbe

compris

entre ce

point

et le

sommet pourra évidemment être considéré sensiblement comme un arc

de

cercle ayant

son centre à l’intersection de cette normale avec celle du sommet, c’est-à

dire ,

avec l’axe

des x ,

et cette

approximation

deviendra un résultat tout-à-fait

rigoureux lorsque

les deux nor-

males en viendront enfin à

coïncider ; donc ,

la courbe a, à son

sommet , une courbure

égale

à celle du cercle dont le rayon serait ce que devient la valeur de x trouvée en dernier

lieu ,

en y faisant

x’=0, c’est-à-dire

ainsi,

dans les deux

courbes,

le rayon de

courbure

au sommet

est

égal

au

demi-paramètre.

(4)

SPHERIOUES.

99

PROBLÈME I.

Trouver le

foyer

d’un miroir

sphérique

c

cave, pour une

position

donnée du

point

lumineux sur l’axe du

miroir ?

Solution. Soit r le rayon du miroir et soit d la distance de sa

surface au

point

lumineux. Considérons ce

miroir,

que nous sup- posons une

très-petite portion

de la

sphère

dont il fait

partie ,

comme un miroir

elliptique ;

le

paramètre

de

l’ellipse génératrice

sera 2r, et la distance de son sommet à l’un de ses

foyers

que,

pour fixer les

idées,

nous supposons

être

le

plus éloigné,

sera

d;

en

désignant

donc par x la distance du même sommet à l’autre

foyer , qui

est évidemment le

foyer cherché ,

on aura , par les

propriétés

connues de la courbe

d’où

et ensuite

éliminant

donc a,

entre ces deux

équations,

il viendra

formule

qui

résout le

problème.

PROBLÈME

Il. Trouver le

foyer

d’un miroir

sphérique

convexe;

pour

une

position

donnée du

point

lumineux sur l’axe du miroir

Solution. Soit r le rayon du

miroir,

et soit d la distance de sa

surface au

point

lumineux. Considérons ce

miroir,

que nous sup- posons une

très-petite portion

de la

sphère

dont il f ait

partie ,

comme un miroir

byperbolique;

le

paramètre

de

l’hyperbole géné-

ratrice sera 2r , et la distance de son sommet au

foyer

de

l’hy- perbole opposée

sera

d ;

en

désignant

donc par x la distance du

même sommet à l’autre

foyer, qui

est le

foyer cherché,

on aura,

par les

propriétés

connues de la

courbe,

(5)

100

QUESTIONS PROPOSEES.

d’où

et ensuite

eliminant a,

entre ces deux

équations,

il viendra

formule qui

résout le

problème.

Corollaire. On

peut, d’après cela, comprendre

les deux

formules

dans la formule

unique

le

signe supérieur

étant relatif au miroir concave, et le

signe

in-

férieur au miroir convexe.

Nous renvoyons aux traités

d’optique

pour les nombreuses con-

séquences qu’on

peut déduire de ces formules.

QUESTIONS PROPOSÉES.

Théorème de Géométrie.

LE

lieu des

milieux

des cordes menées à une section

conique

quelconque ,

par un même

point quelconque

de son

plan,

est

une autre section

conique.

Problème de Géométrie.

Quel

est le lieu des milieux des cordes d’une section

conique

donnée

quelconque , tangentes à

une autre section

conique

aussi

donnée et

quelconque ?

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