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Submitted on 1 Jan 1954
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Th�éorie m�ésique pseudoscalaire et couplage intermediaire
Maurice Jean
To cite this version:
Maurice Jean. Th�éorie m�ésique pseudoscalaire et couplage intermediaire. J. Phys. Radium, 1954,
15 (10), pp.694-696. �10.1051/jphysrad:019540015010069401�. �jpa-00235046�
694
les impulsions y sont de tres petite taille; on explique parfaitement le mecanisme du compteur en lui appli- quant les formules de Wilkinson [3], c’est-a-dire en
posant que la charge 6lectrique port6e par chaque impulsion est nulle pour le seuil de Geiger [4]. Par contre, si le nombre d’impulsions par unite de temps
est tres grand, la paroi interne de la coque de verre commence a se charger des le d6but de la region de proportionnalite limitée, son potentiel par rapport
a la masse augmente et il en r6sulte que le seuil de
Geiger exterieur est repouss6 vers les hautes tensions.
Fig. 2.
Ainsi la courbe (2) de la figure i correspondrait à
un compteur a graphitage externe dans lequel la
surface interne du verre serait a un potentiel de 285 V par rapport a la face externe, lorsqu’on atteint le seuil de Geiger.
Nous preciserons ult6rieurement le m6canisme du fonctionnement ainsi que les effets de temperature pour les compteurs du type UVK-1.
Manuscrit reçu le 8 juin 1954.
[1] MAZE R.
-J. Physique Rad., 1946, 6, 164.
[2] BLANC D.
2014J. Physique Rad., 1954, 7, 590.
[3] WILKINSON D. H.
2014Phys. Rev., 1948, 74, 1417.
[4] BLANC D. et ZYNGIER H.
2014J. Physique Rad., 1954, 1-A, I .
THÉORIE MÉSIQUE PSEUDOSCALAIRE ET COUPLAGE INTERMEDIAIRE
Par M. Maurice JEAN,
Laboratoire Curie, Institut du Radium, Paris.
L’extension de la theorie du couplage interm6diaire de Tomonaga [1] a la theorie du meson pseudoscalaire
a 6t6 envisa,;6e, pour le nucleon libre [2] par Matthews et Salam [3]. Ces auteurs tiennent compte du recul
d’une maniere non relativiste et eliminent les diver- gences par une coupure correspondant à la masse Af
du nucleon. Pour obtenir un modele plus proche de
la realite ils 6tendent leur m6thode au cas ou une
paire de nucléon-antinucléon peut exister dans le nuage. Cependant leur generalisation de 1’approxi-
mation de Tomonaga ne permet pas de tenir compte
de la correlation des moments angulaires des mesons
du nuage. Nous consid6rons ici un autre modele offrant une possibilite d’application de la m6thode
de Tomonaga. C’est celui qu’on d6duit de la theorie pseudoscalaire par la transformation de Dyson.
11 est bien connu que dans la limite ou 1’on n6glige
le recul des nucl6ons on obtient une densite d’hamil- tonien dont les premiers termes sont
ou D est l’op6rateur du champ de meson et p la den- site de nuel6on. Une partie des effets dus aux pares
est contenue dans le second terme et l’on sait que cette interaction qui correspond a un nuage de mesons dans des 6tats s, peut etre trait6e exactement par une m6thode due a Wentzel [4]. Le premier
terme qui correspond a des mesons dans des 6tats p decrit des effets analogues a ceux consid6r6s dans le
paragraphe 3 de la reference [3]. C’est a lui que nous
nous int6resserons plus particulierement, toujours pour le nucl6on libre (et mesons neutres).
Dans 1’espace des impulsions nous 6crivons notre
hamiltonien sous la forme
Nous généralisons l’approximation de Tomonaga
en supposant que tous les mesons du nuage sont dans
un meme 6tat d’6nergie, mais en tenant compte de
la degenerescence due au fait que ces mesons sont dans un 6tat de moment orbital I
=i. Nous posons donc [5]
Dans ces conditions (1) devient
où A est le moment correspondant a la coupure.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019540015010069401
695 En introduisant les op6rateurs de creation a* et
d’absorption a suivant :
et en prenant Q comme unite d’6nergie on obtient
l’hamiltonien r6duit [6]
Nous nous limitons maintenant a un nuci6on libre de moment angulaire total J
=I . 11 en r6sulte que
2
le nuage interviendra globalement dans les deux 6tats de moment angulaire L
=o et L
=I. Nous
introduisons alors les vecteurs de base [7]
I 0, s ; vecteur du vide, nucleon nu dans 6tat de
spin s, qui sont vecteurs propres des op6rateurs, N, nombre de mesons et L, moment orbital du nuage,
correspondant aux valeurs propres N = 2 n et L = 0 pour (6 a) et N = 2 n + I et L = I pour (6 b).
Ces deux vecteurs sont tous deux vecteurs propres de l’op6rateur moment angulaire total J pour la valeur propre J
=-. Le vecteur d’6tat 4’ d6crivant le système, s’ecrit alors :
Nous avons choisi comme vecteur d’essai celui qui
se d6duit de - v (7) en posant Cv = e 2 . r::t’ le vv! para- mètre 6tant determine par la m6thode variationnelle.
Dans ces conditions 1’energie reduite
Cette expression a ete vari6e pour diverses valeurs de b et les résultats [9] sont rapport6s dans les courbes ci-contre.
On vérifie que notre generalisation de l’approxi-
mation de Tomonaga donne les résultats corrects dans les limites du couplage faible et du couplage
fort. 11 est remarquable que pour des valeurs de G
de l’ordre de 10, le nombre de mesons du nuage jouant un role appreciable soit encore limit6 a deux
(pour une coupure a A
=1B1). II est peu probable
que l’introduction de la charge des mesons modifie notablement ces conclusions. Le modele propose [10]
pour calculer le potentiel nucl6aire non relativiste doit pouvoir etre amélioré en traitant le terme en - . V
f
Fig. i.
-Poids des premieres composantes du vecteur d’etat.
(Probabilité de trouver n mesons dans le nuage.)
W