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Le dégagement de chaleur des corps radioactifs

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242375

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242375

Submitted on 1 Jan 1909

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M. William Duane

To cite this version:

M. William Duane. Le dégagement de chaleur des corps radioactifs. Radium (Paris), 1909, 6 (10),

pp.307-310. �10.1051/radium:01909006010030701�. �jpa-00242375�

(2)

ayant donc été mesurée à l’électroscope, oii ajoutait

a ceux-ci une quantité déterminée d’hydrate de tho-

riut11 à l’état d’équilibre radioactif, après quoi 0ll

faisait une nouvelle détermination de l’activité. On

pouvait ainsi calculer la quantité de thorium origi-

nairement contenue dans l’unité de masse des hydrates

et par conséquent celle contenue dans l’unité de masse

de I a roche.

Les résultats obtenus, auxquels on a ajouté celui correspondant au sol de Home antérieurement obtenu par la méthode de l’activité induite, sont les sui-

vants :

Enfin dans une dernière note (Rendic. Acad. Lin- cei, 18, 1er sem., p. 289, 1909), et bien que le

petit nombre d’échantillons de roches examinés par moi ne puisse permettre de tirer des conclusions défi-

nitives, j’ai calculé la quantité moyenne de chaleur

engendrée par l’ensclnblc des produits de la famille

du thorium contenus dans les roches étudiées par moi,

le résultat étant que cette quantité de chaleur est

environ double de celle moyenne engendrée par les

produits de la famille uranium-radium dans les roches

ignées examinées par Strutt. En outre il est facilé d’établir que l’intensité moyenne de la radiation y émise par les produits de la famille du thorium con- tenus dans les roches étudiées par moi est environ six fois plus grande que l’intensité moyenne de la radiation y émise par les produits de la famille ura-

nium-radium contenus dans les roches étudiées par Strutt.

J’étends en ce moment ces recherches ii un plus grand nombre de roches; les résultats obtenus jus- qu’ici, et qui sont corroborcs d’ailleurs par ceux récemment publiés par M. Joly (Phil, Mag., juin 1909), nous permettent de conclure que le thorium

a une importance très considérable au point de iuc

de la radioactivité terrestre.

[Reçu le 1 i octobre 1909].

Le dégagement de chaleur des corps radioactifs

Par M. William DUANE

[Faculté des Sciences de Paris.

-

Laboratoire de Mme CURIE].

Méthode de maure,

Des la découverte de la radioactivité, la question

de la transl’ormation d’énergie a été discutéc comme

une des plus importantes. On sait que P. Curie et

1,aborde ont découvert le dégagement de chaleur par le radiuni et, depuis cette découverte capitale, Ru-

therford et Barnes ont trouvé que les premiers pro- duits de transfornlations du radium dégagent éga-

1--mont de la chalcur.

J’ai cherché si les autres substances radioactives

dégagent de la chaleur, et j’ai utilisé dans cc Lut

unc nouvelle méthode d’une grande sensibilité. Avec

l’appareil décrit ci-dessous, on peut mettre en évi-

dence avec certitude la production de 1/1000 de gramme-calorie à l’heure, et l’expérience ne dure que

quelques minutes.

La méthode est basée sur l’augmentation rapide

de la tension de vapeur d’un liquide très volatil, quand

la température s’élève. A et A’ sur la figure représen-

tent deux récipicnts de vcrre réunis par le tube ca-

pillaire R. La moitié du volume des récipients cst

1. Travail présenté à l’Académie des Sciences de Paris, le 1er et le 21 Juin 1909.

relnplie du liquide volatil (dans ce cas, de l’éther

sulfurique). Presque tout l’air a été retiré des réci-

pients en faisant le vide à l’aide d’une trompe à eau,

et le tube C a été scellé à la flamme. Avec un peu

d’habitude, on peut placer une petite bulle d’air d’une

longueur déterminée dans le tube L, et l’on observe

le déplacement de cette bulle, soit avec une lunette,

soit avec lllle lentille et une échelle. J’ai employé la

dernière méthode; le déplacement de l’i1nage sur

l’échelle était à peu près huit fois celui de la bulle.

Si l’on introduit dans le tIIIJC D une substance S qui dégage de la chaleur, il est évident que la tension de vapeur dans A augmentera et le liquide poussera la

petite bulle vers le récipient A‘, Le déplacement de la

bulle dil â une petite quantité de chaleur est énorme,

et cette sensibilité extrême est due a trois causes:

1- La tension de vapeur d’une substance comme l’éther augmente rapidement avec la température;

2o S’il y a très peu d’air à l’intérieur des récipients

lc déplacement du liquide ne change pas les tensions dans A et A’, et l’augnientation de tension en A n’est

équilibrée que par la différence de niveau du liquide

dans les récipients ;

5° Le déplacement de la bulle d’air dans le tube

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01909006010030701

(3)

capillaire est beaucoup plus grand que le change ment

de niveau du liquide dans les récipients.

En outre, le déplacement de l’image de la bulle est

amplifié parla lentille (ou la lunette).

Évidemment. il est nécessaire de bien protéger un

instrument d’une telle sensibilité contre des courants

Fig. 1.

de chaleur venant de l’extérieur. J’ai essaie plusieurs inétliodes, et j’ai choisi celle qui suit comme étant

la plus efficace :

Les deux récipients sont placés dans un bloc E de plomb (pesant 25kg). Entre les récipients et le plomb

se trouvent, en bas, de la paraffine et, en haut, de li

ouate. Deux tiges F (normales au plan de la figure) supportent le plomb à l’intérieur d’une boite en laiton G. Les tiges F servent d’axes par lesquels on peut changer l’inclinaison du plomb, et ainsi déplacer la petite bullo d’air. La boite G est complètement enve- loppée de ouate, qui se trouve dans une deuxième

boite en zinc (non représentée sur la figure), (t le

tout est placé dans un thermostat à chauliage élec- trique, qui a été déjà décrit 1.

En introduisant la source de chaleur dans le tube D, on peut employer plusieurs méthodes pour mesu-

rer le dégagement de chaleur. On peut observer le

déplacement maximum de la bulle quand 1 appareil

est en équilibre thermique, ou mesurer la vitesse de

déplacement de la bulle, etc. J’emploie le plus sou-

vent une méthode de compensation en absorbant la chaleur en même temps qu’elle est dégagée. Peltier

a découvert qu’un courant électrique, en passant d’un

métal à un autre, dégage ou absorbe de la chaleur

1. DUANE et LoRr, Anler. Jourli. of Sc., (4), 9 (1900), 179.

suivant, le sens du courant. Le tube D renfel’nlc un

couple P de fcr-nickel, et je clierchc l’intensité du

courant électrique qui absorbe la chaleur produite à chaque instant. L’étalonnage du couple, au moyen d un

deuxième courant électrique passant dans un deuxième circuit introduit dans le tube D, a montre :

10 que l’absorption de

clialeur par seconde est

proportionnelle au cou-

rant, si l’intensité du courant ne dépasse pas

0,06 ampère; 2° que 8,2 grammes-calories sont

absorbés par heure et

par ampère

J’ai ima-iné cette iiié- thode de mesure pour étudier les dégagements

de chaleur des corps ra- dioactiis, mais elle p(ut servir pour mesurer la chaleur dégagée dans

d’autres phénomèncs physiques, chimiques ou biologiques.

Chaleur du radiuni.

Pour essayer l’appa- reil, j’ai mesuré la cha- e leue Jtogagée par un sel contenant Omg,80 de chlorure de radium, et j’ai trouv un dégagement de 0cal,075

à l’heure. Ce nombre donne pour la chaleur dégagée,

par gramme de radium, à l’heure J 20Cdl, valeur qui

n’est pas éloignée de celles récemment trouvées

(110cal, 117cal et 118cal).

Chaleur du radiothorium.

J’ai étudié le dégagement de chaleur par le radio- thorium, phénomène qui n’a pas encore été mis en

évidence. Mme Curie rn’a obligeamment prêté un sel

contenant une quantité assez grande de radiotho- rium. Quand ce sel était introduit dans le tube D un courant de 0,0051 ampère était nécessaire pour coln- penser le dégagement de chaleur; ceci correspond à

une production de 0cal,025 par heure. Le scl de ra-

diothorium avait une activité à peu près 8100 fois

celle de l’uraniunl, et si nous supposons que l’ura- nium est 50000U0 de f’ois plus actif que le radium à l’état d’équilibre, nous trouvons comme poids de ra-

dium donnant le même courant d’ionisation que le ra- diothorium, 0mg,324, quantité qui donnerait une production de 0cal,039 par heure. Il en résulte que le radiothorium dégage une quantité de chaleur qui est

du mêmc ordre de grandeur que celle dégagée par le

radium.

(4)

Chaleur du polonium.

J’ai employé la méthode précédente ponr mesurer le dégagement de chaleur d’nn sel contenant du polo-

nium exempt de radium. La courbe de la figure 2 re- présente le déplacement de l’image de la huile formée

sur une échelle par une lentille. L’appareil est bien protégé contre les variations de température extérieure,

Fig. 2.

mais cependant il est si sensible que la petite bulle ne

reste pas à la même place. Toutefois, si l’appareil est

resté tranquille plusieurs heures, afin que la tenlpé-

rature puisse s’équilibrer, le déplacement de la bulle

est lent et régulier. La ligne droite ab représente ce

mouvement propre de la bulle.

l.e sel de polonium (pesant est descendu cn

S dans le tube D au moment représenté par b. Il se produit immédiatement un déplacement de la bulle

dû au frottement et à une petite différence de tempé-

rature entre le sel et le récipient A. Le sel était resté

longtemps dans le tube D au-dessus du récipient,

mais néanmoins il était un peu plus froid que ce

récipient. Bientôt la chaleur dégagée par le sel ra-

mène la bulle à sa place et, au moment représenté

par c, le circuit est fermé et un courant de 0,00155 ampère traverse le couple P. Ce courant

n’est pas suffisant pour absorber toute la chaleur

produite par le polonium, et à l’instant d il est

augmenté jusqu’à 0,00143 ampère. On voit que cette intensité do courant compense le dégagement de cha- leur, puisque pendant le temps qui s’écoule de d ii e le courant reste constant et la bulle se déplace avec a

peu près la même vitesse qu’auparavant. Au moment

e, le polonium est retiré et le courant arrêté. Immé- diatement après l’enlèvement du sel, un petit dépla-

cement de la bulle se produit, mais ce déplacement

est annulé en absorbant de la chaleur par un courant

électrique, et à partir de f l’intensité du courant est

nulle, et la bulle se déplace avec la même vitesse

qu’au commencement : ce qui indique que le mouve- ment propre de la bulle est resté constant pendant l’expérience.

L’étalonnage du couple a montré que 8,2 grammes- calories de chaleur sont absorbes par heure et par

ampère. Il en résulte due le sel de polonium dégage 0cal,0117 par heure.

Il est très important de savoir si la chaleur dégagée

par un corps radioactif est écluivalente à l’énergie des

rayons du corps. On peut obtenir des renseignement importants sur cette question en comparant la cha-

leur dégagée par le po- loniunl avec celle dé-

gagée par le radium

privé de l’émanation et de l’activité induite.

Le polonium et le ra-

dium ne donnent que des rayons x, et les par-

cours des rayons sont u peu près égaux (38mm,6

et 35mm). On ne con-

nait pas le poids de polonium dans le sel que j’ai employé, mais

on peut comparer l’io- nisation produite par ce sel avec l’ionisation produite

par une quantité déterminée de radium dans les mêmes conditions, et l’on peut chercher si le dégage-

ment de chaleur est proportionnel à l’ionisation dans les deux cas.

J’ai fait ces mesures d’ionisation avant de préparer

le polonium pour les mesures de chaleur.

Pour avoir une bonne comparaison, il faut que le sel soit en couche mince, afin que les rayons x ne soient pas absorbes par le sel lui-même. Il est néces- saire aussi que les courants d’ionisation soient facile- ment saturés. Pour remplir ces conditions, on est obligé de mesurer des courants dus à une faible acti-

vité, et j’ai choisi la méthode qui suit :

Le sel de polonium est dissous dans l’acide chlorhy- drique, et de l’eau est ajoutée. La dissolution pèse ’

alors 65gr,19. Quelques gouttes (pesant 0gr,0338) de

cette dissolution sont placées sur une lame de platine

et évaporées à sec. Le sel couvre, en couche mince, à

peu près 5 centimètres carrés de la lame. Pour me-

stirer l’ionisation, la lame est placée dans un récipient

assez large pour que tous les rayons x soient absorbés dans l’oir et produisent leur ionisation maximum.

Le courant de saturation dans ce récipient, me-

suré au moyen d’un quartz piézo-élec trique, est

6,94 x 10-11 ampère. En lnultipliant ce courant par le rapport entre le poids 65gr,19 de la dissolution et le poids V%",0558 des gouttes placées sur la lame, on

obtient le courant d’ionisation dù à tout le polonium

dans la dissolution. Ce courant est 1,34x10-7 anl- père

Une deuxième lame de platine sur laquelle est

déposé 0gr,0663 de la solution donne la même valeur

(5)

pour le courant d’ionisation de tout le polonium. Une

troisième lame avec un poids de sel quatre fois plus grand donne une valeur un peu moindre que les autres; mais dans ce cas une quantité appréciable des

rayons x est absorbée dans lc sel lui-même.

Après ces expériences, la grande solution est éva- porée à sec, le sel de polonium est recueilli et placé

dans une petite ampoule pour les expériences de cha-

leur.

Pour déterminer si de l’activité reste dans la cap- sule ou sur les instruments employés pour enlever le sel, je les lave bien a l’acide chlorhydrique et je répète les expériences avec une nouvelle lame de pla-

tine, etc. Cette expérience indique que 5 pour 100 de l’activité sont restés dans la capsule.‘ Il en résulle que, si tout le polonium employé pour les expériences de

chaleur était en couche mince, il produirait un cou-

rant d’ionisation de 1,30 x 10-7 ampère.

Rutherford 1 a trouvé que 0mgr,484 de bromure de

radium, privé de l’émanation et de l’activité induite,

et dépose en couche mince sur une lame de platine,

donne un courant d’ionisation de 8,4 x 10-8 ampère.

Il suit de là que le polonium que j’ai employé pour la chaleur produit la même ionisation que 0mgr,749 de bromure de radium. Cette quantité de radium duc-

gage Oe31,0 Il par heure, valeur qui est très voisine

de celle (0cal,0117) que j’ai trouvée pour le polonium.

Il en résulte que le polonium et le radium en quan- tités qui donnent les mêmes courants d’ionisation

dégagent à peu près les mêmcs quantités de cha-

leur.

Ce fait est favorable n l’hypothèse que la chaleur

dégagée par ces corps est due à l’énergie cinétique

des rayons a.

[Juin 1909].

EXTRAITS

Les conceptions modernes

sur la nature de l’état métallique

Par E. RIECKE

[Laboratoire de Physique de l’Université de Göttingen.]

Dans la théorie électronique des métaux, on suppose

qu’à l’intérieur de ceux-ci sc trouvent des électrons

disposés d’une certaine façon et en agitation conti-

nuelle.

Ces électrons ont une certaine masse constante qu’on peut déterminer par la charge qui est de 4,69.10-10 U.E.S., par le rapport entre la charge et masse qui

est de 550.1013 exprimé dans les mêmes unités; la

masse d’un tel électron est alors de 885.10-30 grammes.

Dtude, se basant sur les idées de l’auteur, suppose

que l’énergie d’un électron est égale à celle d’une molécule de gaz ayant la même température que celui-ci. Soit alors ;l. la masse et g la vitesse d’un

électron; soit, d’autre part, h la masse d’une molé- cule d’hydrogène, B, la constante du gaz du même élément, on a la relation :

si l’on pose

on a c

et alors

On peut alors conclure de cette formule que la vitesse d’un électron à la température de 0° C. est égale à 1,259.107 cm/sec. Pour arriver à ce qu’un

électron en repos atteigne une vitesse pareille, il ·c-

rait nécessaire de 0,045 volet. La vitesse d’un électron

d’origine photo-électrique est alors plus élevée ; elle

est de 5.107 n 8.101 cm/sec. Cette vitesse correspond

a une diffërence de potentiel 0,7-1,8 volt.

Pour déterminer le rapport entre les électrons fixes ct les électrons libres, on peut raisonner de la la-

nière suivante : soit U le nombre total d électrons dont N sont libres, par centimètre cube de métal.

Supposons que pour amener un atome-gramme d’élec-

tron (quantité d’électrons dont la masse totale est

égale au poids atomique des électrons) de l’état lihe 1. Radioactivity, 1905, p. 434.

2. 11émoirc présenté à la Deutsche Bunsen Gesellschaft.

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