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Dégagement de chaleur dans la transformation du Ra B

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Academic year: 2021

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Dégagement de chaleur dans la transformation du Ra B

H. Herszfinkiel, L. Wertenstein

To cite this version:

(2)

DÉGAGEMENT

DE CHALEUR DANS LA TRANSFORMATION DU Ra B.

Par MM. H. HERSZFINKIEL et L. WERTENSTEIN (1)

(Laboratoire

de Radiologie de la Faculté

Le

dégagement

de des

produits

radioactifs il

ii.ansfniiiiali>ii, j£

est intéressant il car la chaleur étant un effet ultime de toutes les manifestations de radi il va ta un 1110Y(’1l ;il existe.

les mis tl d’autres

yic

radioactive. Un

peul

même dire ici

mieux Ù une étude de ce que les il rayons x. car

, llll

1-tlyoilliemt,l,..-l

x est assez

grande

pour laisser passer

inapereus

de faibles

effets d’une uaiure

étrangère

el ce

rayonnenienL

La eli,-tlei-ji- (les

produits

tl n’a été

jusqu’ici

ekidiee frU1H’

manière lii>>1>. lliilliei>l’oi1 i1 obtenu des de lésali;alioii

iiic,sti-rée par la

production

de chaleur du

dépôt

radioactif de l’émauatiou du

radium, il eu déduit que tout se passe comme si le

dégagement

de

leur du la l~ était absolument

négligeable

vis-à-vis de celui des autres

pro-duits. Mais ,a méthode n’est pas très sensible, ainsi

qu’il

le fait observer

lui-même,

car les résultats ne seraient pas modifiés si la chaleur (lu Ha li

était

égale

il 10 pour 100 de la chaleur du Ra C.

Nous avons

repris

la

question,

en

prenant

comme de chatenr 1>

Ra B ausi

eac’Illllf

1 Clue

possible

ct*auti,es

prodiiits

radioa(’lif. La i 1 >

ciésac[iv,-ttioii

possède

dans ce cas un maximu1. Cette serait

iden-tique

à la courbe de croissallce du Ra C dans le cas ou lii de chaleur du Ra B serait nulle. Dans le cas

opposé,

cette courbe -

construite en 6chel1e

Iogai-itliiiii(tti(,

- serait encore it ta courbe du Ra C. filais elle serail ctéc,-tlée par

iiij>j>>il

Ù cette dtiit

f".

que nous

appellerons

« retard ». Il est facile de déduire de la vateur (Ill

retard

/

le

rapport qh

qui

i existe entre les

dégagements

de chaleur des

~6

quantités équivalentes

de Ra B et de Ra C. On a en effet : :

°

b et c eaut tes constantes radioactives du Ra B et du Iia C.

Quand

/,,

est

pplil.

ou a lu relation

(t) Communication annoncée h 16 juin 1919 a la /,,, (le

(3)

144

.

Pour obtenir le Ra B pur, nous nous sommes servis des

procédés

Cllil11iques.

Un

dépôt des

Ra ., B et C sur verre a été Cllssous dans du dilué,

après

que le Ra A a éfe’ en

grande partie

détruit. Dc la solution

chauffée à 80°. on a extrait la

plus grande

partie

du Ra C en y

plongeant

successivement 6 lames de nickel. Ensuite on a

ajouté

une solution acide

contenant du et du et on a

précipité

le Ra B avec le

plomb à

l’état de sulfate.

Après

filtration

rapide,

le

précipité

a été enlevé du filtre avec une lame de

rasoir,

séché

rapidenmnt

et introduit dans le calorinlétrc. Les mesures de

dégagement

de chaleur

coiiimeiicaienl i

, 5 minutes

après

l’instant C1C la formation du

précipité

de Ra B. Un

condcll-sateur à rayons Ar. installé tout

près

du caloiiii>éire.

pcrmcltait

d’étudice

l’ionisation en même

temps

que le

dégagement

de chaleur. Cette étude de

la croissance du Ra C servait à contrôler la

pureté

du Ra B. Nous n’avons pu réussir à obtenir du Ra B absolument pur la

quantité

de Ra

C,

entrai-née par le

précipité,

variait suivant les cas de 7 à 14

poui 100

de la

quand-tité en

équilibre

avec le Ra B.

On

comparait

la courbe

logarithmique

de la

production calorifique

avec la courbe

logarithmique

de la croissancc du Ra C mcsurée par le

rayonnement

y. Le résultat est tel quc les deux courbes sont bien

super-posables,

mais la courbe de chaleur est décalée par

rapport

à la courbe du

Ra C d’un

temps

négatif égal

à 2 minutes

(3 expériences

ont donné pour

to :

- 1

1/2’

-

2,

- 2

‘/9 minutes).

AlItren1ent

dit,

le

dégagement

de

cha-leur est retardé par

rapport

à la croissance du Ra C de 2 minutes.

Ainsi que nous nous en sommes

assurés,

ce retard n’est

qu’apparent

et

il est dû all fait que la

réception

de la chaleur est retardée par

rapport à

la

production.

Nous nous sommes servis pour ces

expériences

du

calori-mètre décrit par l’un de nous

~1),

dans

lequel

l’élévation de

température

est

mesurée par les

couples

cuivre-constantan.

L’apparcil

a subi

quelques

nloclifications de détail : les soudures des

couples thcrmoélectriqucs

ont été

disposées

dans un bloc d’alumini1m

s’adaptant

dans lc vase de Dewar et

percé,

au

milieu,

d’une cavité

cylindrique

dans

laquelle

on laissait tomber le

précipité

de

plomb lnélangé

de Ra B. La substitution du bloc

métallique

au tube de verre de

l’appareil primitif alIgn1enlait

la

capacité thermique

du

système.

mais favorisait l’établissement

plus

rapidc

de

l’équilibre

ther-I11iquc.

La vitesse de

dégagement

de la chaleur à

chaque

instant était

déduite de la vitesse du

spot

du

galvanomètre,

en tenant

compte

de la

cor-rection duc aux

pertes

de chaleur du

système

therliclue.

(4)

145

Afin de déterminer

expérimentalement

le retard dû au processus de la conduction de la chaleur. on. a étalonné

l’appareil

avec une source de

cha-leur variable. Cette source était constituée par un four

électrique

de très

petites

dimensions fixé au bout d’un

long

tube de verre à l’aide

duquel

on

pouvait

l’introduire dans le calorimètre. L’intensité du courant

pendant

t

l’étalonnage

était

réglée

de manière tl réaliser il

chaque

instant une

produc-Lion de

chaleur,

variable avec le

temps,

suivant la loi de croissance du Ra C

et de Inême ordre de

grandeur

que celles

auxquelles

on avait affaire dans

les

expériences précédemment

décrites. On obtenait une courbe de cette

production

de chaleur que l’on

comparait à

la courbe calculée. Il s*est

trouvé que les deux courbes étaient

superposables,

mais que la courbe

expérimentale

était retardée de 2 minutes par

rapport

à la courbe calculée. Le retard cherché est donc de 2 minutes.

Grâce à cet

étalonnage;

on avait toutes les données nécessaires pour

l’application

correcte de la méthode

expliquée

ci-dessus. OI1 a trouvé que la courbe

logarithmique

de la

production

de chaleur par le Ra B

+ C

était

superposable,

aux erreurs

d’expérience

près,

à la courbe de croissance

du Ra C. La

précision

n’est pas bien

grande, cependant

on

peut

affirmer que l’erreur

possible

ne

dépasse

pas une demi-minute.

D’après

les calculs

établis

précédemment,

ceci

signifie

que le Ra B en

équilibre

avec le

Ra

C

produit

tout au

plus

2

pour 100

de la

quantité

de chaleur

dégagée

par ce dernier. On

peut

donc

affirmer,

du moins dans le cas

étudié,

que la

cha-leur d’une

transformation

est due eXCl.L1S11’e111C11t à

l’énergie

des

rayons

émis.

A titre de

contrôle-,

on a

comparé

la

production

de chaleur du Ra B

+ C

au moment où les deux

produits

sont en

équilibre

et

où,

par

conséquent.

le

dégagement

de chaleur se mailtient sensiblement constant

pendant

20 minutes

environ,

à la

production

de chaleur d’un étalon de Ra

préparé

en 1913 et contenant par suite 20 pour 100 de la

quantité équivalente

de

polonium.

Grâce aux mesures de

l’ionisation,

dllC au

rayonnement

trant, il

était facile de ramener les deux

dégagements

à la même

quanta

de Ra G, ou. si l ’on

veut,

au même nombre de 111illicuries. On a trouvé pou)’ le

rapport

de ces

dégagements

0,338

comme moyenne de deux

d’expériences.

En utilisant les dernièrps données de RuthcrJord et en admettant un nombre de 26

cal/heure

pour la

production

de chaleur de

1 .

d loni .

t ’t 44.35 0, 3

1 curie de

polonium,

’ on trouve pour ce même

rapport

- -

= 0,33

en

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