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(1)

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Sur les atomes de recul des corps radioactifs

L. Goldstein

To cite this version:

(2)

Par L. GOLDSTEIN

Institut Henri Poincaré

Sommaire 2014 La désintégration du noyau d’un atome radioactif accompagnée de l’émission d’une parti-cule chargée a pour effet de perturber l’état où cet atome se trouvait avant la désintégration. Cette per-turbation aurait deux aspects limites; le premier correspond à une perturbation adiabatique en ce sens que le champ du noyau où se trouvent les électrons atomiques varie et le second se rapporte à la collision de

la particule traversant l’atome contre’les électrons de celui-ci. Pour obtenir un ordre de grandeur des probabilités relatives aux éventualités qui règlent l’état où est laissé l’atome de recul après la désintégra-tion on étudie ici les effets dus à la seule perturbation adiabatique déclanchée par la variation de charge du noyau. La discussion du critérium relatif au caractère lent ou rapide de la perturbation conduit à

reconnaître que les électrons des couches extérieures de l’atome subissent surtout une perturbation rapide

ce qui limite essentiellement à ces électrons la possibilité d’excitation ou d’ionisation avec une probabilité

pas très réduite. On détermine approximativement ces probabilités dans des cas limites simples ce qui serait justifié vu que l’on se borne, dès le début, à une détermination de l’ordre de grandeur des probabi-lités considérées.

1. - Dans un travail

précédent

(1)

nous avons étudié la réaction des électrons entourant un noyau

atomique

sur la

désintégration

artificielle ou radioactive de

celui ci.Nous avons pu montrer que la

présence

des

élec-trons a pour

conséquence

nécessaire de modifier

l’énergie

des

particules chargées

émises ou absorbées par le noyau

atomique.

On doit ainsi

apporter

toujours,

en

principe,

une correction aux

énergies

des

corpuscules

chargés

mesurées

expérimentalement

lorsque

l’on veut

déduire de ces dernières les

énergies

exactes mises en

jeu

dans la transformation nucléaire considérée. Cette correction

désignée

sous le nom de « correction

adiaba-tique

o, vu

qu’elle

résulte essentiellement d’un

échange

d’énergie adiabatique

entre le

corpuscule

chargé

émis

ou absorbé et le

système

électronique

de l’atome dont le noyau se

transforme,

se superpose à la correction

mécanique

de recul dont seule a été tenu

compte

jusqu’à

présent.

La réaction des électrons de l’atome dont le noyau se transforme n’a été

prise

en considération que

du

point

de vue de

l’énergie

de correction

adiabatique

et nous avons laissé de côté entièrement le sort de

l’atome derecul restant après

la

désintégration nucléaire.

Ce n’est

qu’en

connexion avec la

largeur

des raies

cor-pusculaires

monocinétiques

émises par les noyaux radioactifs et

provenant

du

freinage

des

corpuscules

nucléaires dans l’atome émetteur

mêmesque

nous avions discuté brièvement de l’état de l’atome de recul restant

après

la

désintégration,

en

adoptant

pour ce but les méthodes et les résultats de la théorie des collisions ordinaires

qui règlent

le parcours des

corpuscules

chargés

rapides

dans la matière. Il

paraît,

en

effet,

justifié,

dans une certaine mesure, de

rapprocher,

dans

une évaluation d’ordre de

grandeur,

le

phénomène

de

freinage

ordinaire de celui que subit la

particule chargée

(1) J. Phys., 1937, [7J, 8, p. 235.

émise par le noyau

lorsqu’elle

traverse l’atome. Il

semble,

en

effet,

permis

de dire ici que les conditions

relatives à un processus de collision habituel soient

approximativement

réalisées

puisque

le

corpuscule

chargé

émis par le noyau

s’approche

d’abord et

s’éloigne

ensuite des électrons

atomiques

comme dans un pro-cessus

apériodique. Cependant

ce n’est là

qu’un aspect

limite du véritable processus

qui

se

joue

dans l’atome émetteur

lorsqu’il

est traversé

par la particule

nucléaire

chargée.

L’autre

aspect

limite de ce processus

complexe

se traduit par un second mode d’excitation ou de

désac-tivation et

qui

est

précisément l’origine

de la correction

adiabatique

étudiée dans le travail

précédent

(1).

Il

est,

en

effet,

essentiel de se

rappeler

que le

système

électro-nique

de l’atome

change

d’état même dans l’éventualité où la

particule chargée

émise subit une collision

élas-tique

sur les électrons

atomiques.

Ce second mode

d’excitation ou de désactivation

s’interprète

d’une manière

particulièrement précise

lorsque

tous les électrons de l’atome

gardent

tous leurs nombres

quan-tiques qu’ils

avaient avant la

désintégration.

On se

trouve alors devant un

échange

d’énergie purement

adiabatique

entre la

particule

chargée

libérée dans la

désintégration

du noyau et les électrons de l’atome. Le même processus

peut

se

présenter

également

lors de l’entrée d’une

particule

chargée

dans le noyau, cas du bombardement des noyaux par des

corpuscules chargés

accélérés artificiellement ou de provenance radioactive. Le terme

adiabatique

doit être entendu ici dans ce sens

que

1)

le

changement

d’état

énergétique

du

système

élec-I ronique

n’est pas

accompagné

d’une variation de

configuration

électronique

de

l’atome,

tous les électrons de

l’atome,

pratiquement,

gardent

leurs nombres

quantiques

initiaux;

2)

et la transition en

question

est

provoquée

par un

(3)

317

changement

de valeur d’un

paramètre

entrant dans la

description

du

système.

Ce

paramètre

est ici la

charge

nucléaire.

La vitesse de variation de ce

paramètre

n’est pas

nécessairement

adiabatique

ou infiniment

faible;

elle

peut

même être très

grande,

brusque,

non-adiabatique,

et si la

configuration

électronique

de l’atome ne

change

pas,

l’échange

d’énergie

entre les électrons et la

par-ticule

chargée

n’en est pas moins

adiabatique.

Mais ces

cas

limites,

vitesse de variation du

paramètre

très faible ou très

grande,

se traitent de manières différentes

et il convient d’étudier

toujours

lequel

de ces deux cas

limites se trouve

réalisé,

à un certain

degré

d’approxi-mation.

Lorsqu’un

ou

plusieurs

électrons

changent

d’état,

donc

lorsque

la

configuration électronique

de

l’atome varie,

on se trouve devant un

processus complexe

où l’effet d’excitation

adiabatique

dû à la variation de

paramètre

«

charge

nucléaire » se superpose à l’effet

de collision ordinaire. Nous nous bornerons ici à suivre

approximativement

le sort de l’atome de recul en étu-diant les processus d’excitation

adiabatique

sous l’effet

de variation du

paramètre charge

nucléaire seul. 2. - Considérons

d’abord pour

plus

de

simplicité

le

cas idéal d’un atome radioactif

hydrogénoïde

dont le noyau a une

charge +

Ze,

e étant la

charge électrique

élémentaire. L’électron

unique

de cet atome

peut

se

trouver dans un état dont

l’énergie

est,

approximative-ment, -

Z2/n2,

en unité Rh où R est la

fréquence

de

Rydberg

et h la constante de Planck. Il

convient,

avant

tout,

de

préciser

dans

quelles

conditions la variation finie de

charge

nucléaire consécutive à un processus de

désintégration

peut

être considérée comme s’effectuant

très lentement ou, comme on dit

aussi,

adiabatique-ment,

ou, au

contraire,

très

rapidement,

d’une manière

non

adiabatique.

Le critérium pour que la variation de

charge

nucléaire

corresponde

à une

perturbation

non

adiabatique,

ou

brusque,

de l’atome

peut s’exprimer

par la condition suivante

(2) :

1 z ljZ » ’tjT

(1)

désigne,

en valeur

absolue,

la variation de

charge

du noyau dont la

charge

initiale est

-~- Ze,

r est la durée de cette variation du

point

de vue des électrons de l’atome et

I’ désigne

la

période

atomique

associée à la transition

particulière susceptible

d’être déclanchée par cette

perturbation.

Soient

Jj)n (Z)

et En,

(Z

±

z)

l’état initial et final de la transition en

question,

alors :

et pour il est raisonnable de

prendre

la durée de la traversée de l’atome par la

particule

de vitesse v connue,

mesurée

expérimentalement.

Dans ces

conditions,

si r

désigne

ce ~que l’on

appelle

grossièrement

le rayon de

l’atome,

on a :

(2) Cf. W. PAULI : lI. d. 24;1, ‘?e éd., p. 163-4, Springer,

Berlin, 1933.

et le critérium de

perturbation

non

adiabatique

(1)

devient :

Dans le cas d’un atome radioactif

hydrogénoïde qui

nous occupe en ce moment :

et comme on

peut

prendre

approximativement :

r - rn =

(6)

rn étant la masse de

l’électron,

on trouvera :

c étant la vitesse de la lumière dans le vide et écrivant

à la

place

de h

c/~ ~re~,

@ l’inverse de la constante de

structure

fixe,

sa valeur

numérique

arrondie 137. Il semble intéressant d’étudier ici deux cas limites.

Notons

également que le

critérium

(7) peut

être considéré

comme

s’appliquant approximativement

dans le cas

d’un atome

quelconque

dans

l’hypothèse

où l’on

adopte

grossièrement

la

description hydrogénoïde

de ses

élec-trons avec des valeurs

convenables,

pour chacun

d’eux,

du

paramètre

Z. L’un des deux cas limites que nous

voudrions considérer est celui où n et n’ sont

égaux.

En réalité ce cas, où l’électron

garde

ses nombres

quantiques

initiaux,

se trouve

déjà

en dehors du

domaine de validité stricte du critérium

(7)

vu que l’on ne

peut associer,

avec

rigueur,

une

période

à cette transition

particulière.

On trouve avec

(7),

137 47tv 1

8

°

( )

Considérons,

pour

préciser,

une

désintégration

naturelle par

particule alpha.

On sait alors que 4

7i.v/c

est de l’ordre de l’unité et comme dans ce cas

z/Z

est au

plus 1/~0,

il est entièrement

négligeable

devant 2,

ce qui

donne pour Z la condition

Z «

68,5.

(8 a)

Cette

inégalité

montre que si l’on décrit

approximative-ment un électron d’un atome lourd comme un électron

hydrogénoïde

dans le

champ

écrané du noyau, la per-turbation subie par l’électron lors du

départ

d’une

particule alpha

ne

peut

être considérée comme

brusque

du

point

de vue de la transition considérée

ici,

que pour

un électron d’une couche médiane ou extérieure de l’atome. Le caractère

brusque

ou non

adiabatique

de la

perturbation

est d’autant mieux assuré que l’électron

appartient

à une couche

plus

extérieure. On

peut

se

demander

également

si la condition inverse à

( ï) qui

représenterait

la condition de

perturbation

(4)

On voit facilomént

que

ceci n’est le caS ïraneRement pour aucun électron. Le

premier

membre de

(8)

ne

devient

légèrement

inférieur à l’unité que pour les élec-trons les

plus

liés d’un atome radioactif naturel par rayon

alpha.

D’une

manière

générale,

on

peut

dire,

c’est la

perturbation brusque

ou non

adiabatique

qui

est réalisée pour un

grand

nombre d’électrons d’un

atome radioactif naturel et pour les transitions d’un tel

type

où les nombres

quantiques

des électrons restent

fixes

(3).

Le second cas que nous voudrions examiner

rapide-ment à la lumière de

(7)

est celui où les nombres

quan-tiques

de l’électron

changent)

donc le cas d’excitation ou d’ionisation. Dans ce dernier cas, n’ --~ oc et

(7)

devient

et l’on voit que le caractère

non-adiabatique

ou

brusque

de la

perturbation,

dans la transition

envi-sagée,

ne

peut

être

considéré

comme

réalisé

que pour

les

électrons tout

à

fait

périphériques,

toujours

dans

l’éventualité

47t vIe

est de

Perdre

de l’unité. Du

point

de

vue

de

ces

transitions

ionisantes,

contraire-ment

au cas

précédente

la

majorité

des

électrons

subit

une

perturbation approximativement

adiabatique,

ce

qui

se

traduit essentiellement

par

le fait

que

ces

élec-trons

gardent

avec une

probabilité

élevée

leurs

nom-bres

quantiques

initiaux.

Dès

lors,

pour

prévoir,

d’une

manière

approchée,

la

structure

électronique

de

l’atouie

de recul, il suffira

d’étudier

de

près

les

élec-trons

des

couches

périphériques

qui

subissent

une

per-turbation non

adiabatique

lors

de

la

désintégration.

Dans

l’étude

du

critérium

(7)

nous nous sommes

limités au cas

des

atomes

radioactifs

par

particule

alpha.

Le cas

des atomes

radioactifs par rayon bêta ne

diffère pas

pratiquement

du

cas

précédent.

Il suffit de

pcendre

dans les relations

(7)

à

(9), v -

c, ce

qui

est

approximativement

L réalisé dans tout le

spectre

con-tinu bélà à

lèxeèptiôt!

de son début de faible

énergie.

On voit alors que la condition du caractère non

adia-bâtique

de la

perturbation

subie par les électrons de Paterne est réalisable même

pour

des couches

électro-niques

relativement

profondes

puisque

les

premiers

membres des

inégalités

(7), (9)

sont maintenant de dix à

vingt

fois, environ, plus grands

que dans le cas de

désintégration

alpha.

3. - Pour trouver

approximativement

l’état où est

laissé un atome de recul

après

la

désintégration

il suf-firait d’étudier

plus particulièrement

l’ensemble des éleotrons des couches extérieures pour

lesquelles

la condition de

perturbation

non

adiabatique

est le mieux réalisée. Ceux

qui

subissent une

perturbation

adiaba-tique

ou presque

adiabatique gardent, pratiquement

tous,

l’état où ils se trbuvaient avant la

désintégration.

Pour trouver la

probabililé

d’excitation ou d’ionisation (3) Des observations analogues se trouvent dans une note anLc-rieure de l’auteur, cf. C. R., 1935,

200,1294.

des électrons

qui

subissent une

perturbations

brusque

nous

procéclerong

de la manière suivante. Nous consi-dérons un électron

particulier

d’un ensemble

d’élec-trons

équivalents,

donc de même nombre

quantique

principal

et

azimutal,

que nous traiterons conime

hydrogénoïde

et

indépendant

des autres électrons. La

probabilité

d’excitation une fois

déterminée,

pour cet électron

particulier,

on étendra ce résultat à un

élec-tron

quelconque

de l’ensemble considéré à l’aide de considérations de

probabilité

usuelles. On obtiendra ainsi des estimations sur les

probabilités

de transition cherchées.

Dans le cas des

perturbations

rapides

ou non

adia-baltiques

on démontre la continuité

approchée

de la fonction d’onde du

système

avant et

après

la

pertui-bastion

(2).

Partant de

l’équation

d’onde

et

(1n)

conduits,

après

intégration,

à

où z r

désigne

la durée de la

perturbation supposée

courte

comparée

aux

périodes atomiques qui

peuvent

se

présenter

ici,

~~

et

Z~

sont les valeurs du

paramètre

vâtliftble Z avant et

après

la

perturbation.

Par suite de la

petitesse

admise de 1 devant le second membre de

(>13)

est

également

très

petit

et

peut

être

égalé

à zéro

approximativemént.

lien résulte alors

)

x j

les

c

et

c)

étant les coefficients de

développement

en série de la

fonction

d’onde ~

du

système

suivant le

système

complet

des fonctions propres

orthogonales

- +

Ùk

Z;)

et u,

(1’,

La relation

précédente traduit,

d’après

Pauli

(1),.

la continuité de la

fonction

d’onde §

du

système

avant et

après

la

perturbation

non

adiaba-tique

subie par le

système.

On

tire

de

(14),

immédiate-ment,

(5)

319

Dans le

cas où tous

les

sont

nulj,

à

l’exception

de

c~2~

qui

est alors

égal à l’unité,

en valeur

absolue,

on trouve i«

-on voit qne si m

désigne

la

probabilité

pour que le

système

soit

excitée

après

la

perturbation

on a :

etc

1

est la

probabilité

inverse,

donc la

probabi-lité pour

qu’aucune

excitation ne soit

produite

par la

perturbation

considérée.

Les éléments de la matrice S se calculent sans diffi-culté dans le cas,

adopté

ici,

d’une

description

hydro-génoïde approchée

des électrons. Plus exactement les éléments de matrice associés aux transitions entre

niveaux discrets seuls

peuvent

se calculer

facilement,

ceux associés à des transitions

depuis

un niveau discret

vers un niveau du

spectre

continu ne

peuvent

s’obtenir,

en

général,

sous une forme fermée

simple.

Les éléments de matrice discrets de S

sont,

en coordonnées

polaires.

Comme les fonctions propres normalisées à l’unité sont :

L , 1 .

----~ -.~-. n

Rnl

(r)

est la fonction radiale normalisée à l’unité et

q:;1

(x),

la fonction de

Legendre

associée également

normalisée à

l’unité,

on voit que les éléments de

ma-trice de S ne sont différents de zéro que si 1 = l’ et f

rrc - m’. Ils be réduisent alors à:

les

(x)

étant les

polynômes

de

Laguerre

associés,

on trouve,

après

des calculs

longs

mais ne

présentant

aucune

difficulté,

et

dans

le

cas

particulier n

= n’

Aux éléments de matrice

précédents

on devrait

ad-joindre

ceux du

type Snl,’lDl

relatifs à l’ionisation dans la bande

d’énergie comprise

entre tv et w

-~-

d w. Le calcul de ces éléments de matrice

exige

un labeur

con-sidérable et il est douteux

qu’ils puissent

être obtenus

sous une forme

fermée,

tout au moins en coordonnées

polaires.

Nous nous contenterons de donner

approxi-mativement la

probabilité

d’excitation

globale

définie par

(19)

et

qui

se met ici sous la forme

explicite

Z

(25)

avec donné par

(24 a).

On

peut, cependant,

se

faire une idée de l’ordre de

grandeur

des éléments de

matrice Il

suffit,

pour

cela,

de tenir

compte

de

ce que ces éléments de matrice

représentent

les défauts

d’orthogonalité

des fonctions propres associées à des valeurs voisines du

paramètre

numéro

atomique

Z. On doit s’attendre alors à ce que le défaut

d’orthogonalité,

pour deux valeurs fixes du

paramètre,

soit d’autant

+

plus prononcé

que les fonctions propres u,,,

(r,

Z)

et un’t

+

(r,

Z’)

sont

plus dissemblables,

donc que n diffère le

plus

possible

de it’. On trouve d’ailleurs pour 1 = 0

1 et que les éléments de matrice

Snl,

n’l sont

propor-tionnels

à

1 /Z

et inversement

proportionnels,

pour n’

» 7z, à n’3/2. Les

probabilités

d’excitation

1

diminuent donc

rapidement,

comme

pour n’

grand comparé

à ~. Il en résulte que pour un

niveau initial de nombre

quantique

principal

assez

faible on doit s’attendre à des éléments de matrice

wt faibles. Mais pour n assez

grand

ils

peuvent

devenir,

pour w assez

petit,

du même ordre de

(6)

d’ionisa-tion pour les électrons de nombre

quantique principal

élevé en calculant la

probabilité

d’excitation

globale

(25).

On obtient ainsi une sorts de limite

supérieure

de

cette

probabilité,

dans

l’hypothèse

où l’on laisse de côté l’autre

aspect

limite du

phénomène qui

se traduit

par l’effet de collision ionisante

direct,

vu que la

par-ticule

chargée

émise par le noyau provoque, en dehors de la variation du

paramètre

numéro

atomique,

une

perturbation analogue

à celle

qui

est déclanchée lors de la traversée d’un atome par un

corpuscule

chargé

incident sur cet atome.

Ajoutons,

en terminant, que les éléments de matrice

précédents

se

rapportaient

à un certain électron

pai

ti-culier d’un ensemble d’électrons

équivalents ;

dans

l’hypothêse

où l’on n’admet que l’excitation d’un

élec-tron

unique,

on étend immédiatement la

probabilité

calculée à un électron

quelconque

de l’ensemble des électrons considérés.

Soit,

en

effet,

k le nombre

d’élec-trons

équivalents

en

question,

la

probabilité

de l’exci-tation

globale

devient ici :

Les formules

explicites

données

plus

haut

permet-tent,

après

un choix convenable de la valeur du

para-mêtre

Z,

dans la

description hydrogénoïde approchée,

de calculer les

probabilités précédentes

et d’obtenir ainsi une idée assez

précise

de l’état où est laissé l’atome de recul d’un corps radioactif

après

la

désinté-gration.

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