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Démonstration élémentaire de la proposition de maxwell relative à l'action mécanique qui s'exerce entre des corps électrisés

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238784

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238784

Submitted on 1 Jan 1887

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Démonstration élémentaire de la proposition de maxwell relative à l’action mécanique qui s’exerce entre des corps

électrisés

R. Blondlot

To cite this version:

R. Blondlot. Démonstration élémentaire de la proposition de maxwell relative à l’action mé- canique qui s’exerce entre des corps électrisés. J. Phys. Theor. Appl., 1887, 6 (1), pp.507-509.

�10.1051/jphystap:018870060050700�. �jpa-00238784�

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D ÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE DE LA PROPOSITION DE MAXWELL RELATIVE A L’ACTION MÉCANIQUE QUI S’EXERCE ENTRE DES CORPS ÉLECTRISÉS;

PAR M. R. BLONDLOT.

On sait que Maxwell a démontré due l’action mécanique qui

s exerce entre des corps électrisés peut être expliquée en admettant

que le milieu diélectrique qui les sépare est le siège de tensions

,

et de pressions distribuées d’une certaine manière. La démonstra- tion de Maxwell est longue et assez difficile; c’est pour cette raison que j’ai cru bien faire en publiant la suivante, dui est très

courte, et n’exige pour être comprise que la connaissance des éléments de 1"élecLrostatique.

Soit un nombre quelconque de conducteurs électrisés, situés

d’une manière quelconque. L’énergie électrique du système de

ces conducteurs a pour expression ~~VQ, V et Q désignant, le potentiel et la charge de l’un quelconque d’entre eux. Si nous dé- signons par s un élement de surface pris sur l’ un quelconque des conducteurs, l’expression de l’énergie relative à cet élément est 1-Vs~t, [t étant la densité électrique; or on sait que les éléments de surface de tous les conducteurs peuvent se grouper deux à

deux, chacun d’eux ayant son correspondant sur un autre con-

ducteur : si nous considérons deux de ces éléments correspon-

dants, l’un sur un conducteur dont le potentiel est V~, l’autre

sur un conducteur dont le potentiel est Bl2, l’énergie de l’en-

semble des éléments est ~(Vf - V2)slJ., les quantités s et

se rapportant au premier des deux. Par suite, l’énergie totale du

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018870060050700

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système est ~~(Vf - V2)spv, le signe 1 s’étendant à toutes les

paires d’éléments correspondants.

Considérons le tube de force qui joint les deux éléments cor-

respondants que nous avons considérés. Posons V" - V 2 == n ’V,

fi étant très grand, et menons les surfaces équipotentielles corres- pondant aux potentiels ,r2 -+- ~V, V 2+ 2 dV, ..., V2 + (m

-

1) 8V;

ces surfaces découpent le tube en cellules.

Si l’on désigne par F la force électrique dans le champ tout

contre l’élénienu s, on a

et, par suite, l’énergie du système

.

prend la forme 1 £ 8 ir ôVnsF.

Or s F est le flux de force à travers la base de la première cel-

1 nI e; le flux de force est du reste le même à travers les bases de

toutes les cellules du tube : on peut ainsi remplacer ~zsF par la

somme des flux de force à travers les bases des ~2 cellules. Si nous

appelons m ct £ la base et la hauteur de l’une quelconque d’entre elles, /~F~-== ~(i)2013? le signe 1 s’étendant à tout le tube con-

sidéré. L’énergie totale du s~,stéme de conducteurs peut donc

, ,.

J ~ ~V- ~ ÕV 1

.. , ,

d

J

s’écrire

87t .£.. 0 .£.. tù s’ e premier signe 1 s’étendant à tous les tubes de force, et le second à toute l’étendue de l’un d’eux ; on peut la représenter plus simplement par

le signe E s’étendant à toutes les cellules du champ électrique.

Imaginons maintenant que l’on fasse éprouver au système de

conducteurs un changement infiniment petit quelconque, en mo-

difiant à la fois la posit,ion et la forme de chaque conducteur.

D’après un théorème connu, le travail des forces électriques lors

de ce changement est égal à l’accroissemen t qu’eût éprouvé .l’énergie du système en supposant que l’on eût maintenu constants

les potentiels de tous les conducteurs, c’est-à-dire, d’après l’ex-

pression ci-dessus, en remarquant que ~V est constant, à

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or, si l’on suppose que (par un mécanisme qu’on pourra chercher à déterminer ultérieurement), chaque cellule exerce sur ses deux bases une tension égale par unité de surface à -8~ 7t multiplié

.

par le

carré de la force en ce point, et sur sa surface latérale une pression

de méme grandeur par unité de surface, on reconnaît dans la pre- mière somme le travail des tensions lors de la déformation arbitraire

supposée, et dans la seconde le travail des pressions. Le travail des forces électriques coulombiennes étant ainsi égal pour un change-

ment infiniment petit quelconque du système à celui des tensions

et pressions ci-dessus définies, le système de ces tensions et pres- sions est mécaniquement équivalent à celui des forces électriques.

En d’autres termes, on peut expliquer les actions mutuelles entre

les conducteurs électrisés en supposant qu’il existe en chaque point du champ une tension dans la direction de la force et une

pression dans toute direction perpendiculaire, égales toutes deux à 1 F2; c’est la proposition de Maxwell.

SUR UNE EXPÉRIENCE RELATIVE A LA VISION DANS LES MICROSCOPES;

PAR M. G. MESLIN.

1

.L~orsqu’on regarde dans un microscopes, on aperçoit souven t

dans la tache éclairée qui constitue le champ l’image des cils qui

bordent l’oeil ; cette image est droite ou renversée suivant l’ocu-

laire que l’on emploie et suivant la distance de l’oeil à cet oculaire.

Cette expérience s’explique aisément par des considérations

analogues à celles que nous avons développées dans une Note pré-

cédente sur une .Ex~nérienee nelative cc la vision, (1).

Les différents rayons qui tombent sur le miroir du microscope

peuvent être considérés comme émanés de ce miroir; ils vont, après avoir traversé l’objectif, passer par Fimage de ce miroir

donnée par l’objectif; à cause de la convergence de ce dernier,

cette image se réduit sensiblement à un point O, .

( 1 ) Voir p. 341 de ce volume.

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