V ECTEN
Géométrie élémentaire. Démonstration d’un théorème de géométrie
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 10 (1819-1820), p. 202-204
<http://www.numdam.org/item?id=AMPA_1819-1820__10__202_0>
© Annales de Mathématiques pures et appliquées, 1819-1820, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Annales de Mathématiques pures et appliquées » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale.
Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
202
GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE.
Démonstration d’un théorème de géométrie ;
Par M. VECTEN, lïecncic ès sciences , ancien professeur
de mathématiques spéciales.
THÉORÈME
THEOREME.
Soit ABC( fig. 2 )
untriangle quelconque
danslequel
soient menées les droites divisant lesangles
en deuxparties égales
, que l’on sait se coqper en un mêmepoint 0,
et due nous supposons se terminer aux còtésrespectivement opposés
enD , E ,
F. Par les sommets soient menées desperpendiculaires
à cesdroites ,
rencontrant lesprolongemens
des côtésrespectivement
op-posés
enG, H ,
K. SurDG, EH,
FK comme diamètres soient décrits descercles ,
dont les centres soientrespectivement L , M .
N.. I.° Les trois
points G, H , K ,
seronten ligne droite ;
2.° lestrois cercles
passeront
par les deux mêmespoints P , Q ;
d’où ilsuit
3.°
que leurs trois centresL , M ,
N serontégalement
enligne
droite.Démonstration. Si l’on
conçoit
trois droitesEF , FD, DE,
quenous ne menons pas , pour ne
point compliquer
lafigure,
il estconnu
(*) qu’elles
concourront avec lesprotongemens
des côtésBC, CA ,
AB , en troispoints G , Il , K , qui appartiendront
à unemême
ligne droite,
et l’on aura(ï)
Voyez
la page:lg6
de ce volume.DE GÉOMÉTRIE. 203
BD:CD::BG:CG,
CE : AE : :
CH : AH ,
AF : BF : : AK : BK .Mais
si ,
sur DG commediamètre ,
on décrit unecirconférence ,
on sait que cette
ligne
est le lieu des sommets de tous lestriangles qui
ont pour base BC etqui
sont tels que , si l’on tire du som-met de
l’angle opposé
à BC une droite aupoint
D situé sur cecôté ,
cetteligne
diviseral’angle
d’où ellepart
en deuxparties égales ;
donc la circonférence décrite sur DG passera par lepoint A ;
d’où il suitqu’en
menantAG ,
cetteligne
seraperpendiculaire
sur AD. On démontrerait de même que les circonférences décrites
sur
EH ,
FKpassent respectivement
par les sommetsB , C ,
etque les droites
BH ,
CK sontrespectivement perpendiculaires
surBE,
CF.Or ,
nous avonsrappelé plus
haut que les troispoints
G , H ,
K sont enligne droite ;
lapremière partie
du théorèmese trouve donc ainsi démontrée.
Pour démontrer la
seconde ,
nous allons d’abord supposerqu’on
a décrit les deux circonférences
DAG , EBH,
se coupant enP, Q ,
et faire voir que la troisième FCK passe par ces deux mêmespoints.
En
effet ,
si l’onconçoit
des droitesPA , PB , PC ,
que noussous-entendons ,
pour nepoint trop compliquer
lafigure ;
à causeque le
point
P est à la fois sur les deux circonférencesDAG EBH ,
on auraBD : DC : :
BP : PC ,
AE :EC : : AP : PC ,
d’où
mais on a
204 PROBLÈME
ce
qui revient à
donc,
à causedu rapport
commun,AF : BF : : AP : BP ;
ce
qui
démontre que lepoint
P est sur la troisièmecirconférence ;
et on en dirait autant du
point Q.
La secondepartie
du théorèmese trouve donc
également
démontrée.La droite
qui joindrait
lespoints P, Q
serait donc une cordecommune aux trois
cercles ;
laperpendiculaire
sur son milieu con-tiendrait donc leurs centres ; ces centres sont donc en
ligne droite,
comme l’annonce la troisième
partie
du théorème.GÉOMÉTRIE ANALITIQUE.
Solution
etconstruction géométrigue du XXIV:
problème de l’arithmétique universelle de NEWTON;
Par M. G E R G O N N E.
LE premier
des troisproblèmes
de,mathématiques proposés
cetteannée au concours
général
descolléges
royaux de taCapitale ,
m’arappelé
quej’avais
résolu et construitdepuis long-temps ,
d’unemanière