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MHAwards BC MH Addiction Services Health Literacy Case Study FRE

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Academic year: 2022

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PRIX NATIONAUX EN SANTÉ MENTALE CRÉÉS À L’OCCASION DU 5

E

ANNIVERSAIRE DE LA COMMISSION

Catégorie: Partenariat

Mention d`honneur: MINDCHECK.CA

B.C. MENTAL HEALTH AND ADDICTION SERVICES,

HEALTH LITERACY Vancouver, C.-B.

mindcheck.ca

LES JEUNES DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE DISCUTENT DE SANTÉ MENTALE PAR LE BIAIS DES MÉDIAS SOCIAUX

CONTEXTE

La maladie mentale est souvent perçue comme un problème propre aux adultes. Cependant, les problèmes de santé mentale vécus à l’âge adulte prennent généralement racine au cours de l’enfance ou de l’adolescence. Environ sept adultes sur dix confrontés à des troubles mentaux ou à la maladie mentale affirment que leurs problèmes ont débuté avant l’âge de 18 ans.

Des recherches actuelles indiquent qu’un enfant ou un jeune sur cinq est aux prises avec un problème de santé mentale. Plus de la moitié de ceux qui ont un trouble mental ou affectif n’ont pas accès aux services requis. La stigmatisation associée à la maladie mentale est une importante barrière que doivent surmonter les jeunes.

Les études suggèrent que les problèmes de santé mentale et de consommation de substances intoxicantes sont les problèmes de santé principaux des adolescents et des jeunes adultes et que les jeunes se tournent généralement vers leurs amis pour obtenir du soutien mental et affectif.

La reconnaissance des signes des problèmes de santé mentale et l’intervention précoce (qui tiennent compte des besoins distincts des jeunes) sont des mesures plus efficaces et durables que le fait d’attendre que le problème devienne chronique et persistant.

APERÇU

La régie régionale de santé Fraser Health, qui offre des services de santé à 1,6 million d’habitants de la vallée du bas Fraser en Colombie-Britannique, a créé le site Web mindcheck.ca en 2010 dans le cadre de son projet pilote sur l’intervention précoce en matière de santé mentale et de consommation abusive de substances intoxicantes chez les jeunes et les jeunes adultes. La réussite du projet pilote a démontré le potentiel du site d’englober les préoccupations plus vastes de santé mentale des jeunes.

En 2011, en partenariat avec le B.C. Mental Health and Addiction Services, Health Literacy, la transformation de mindcheck.ca en ressource provinciale pour les jeunes et les jeunes adultes a débuté. Le site relativement petit a été enrichi et élargi pour atteindre un plus grand public cible en répondant aux besoins particuliers des jeunes de façon à mieux respecter leurs préférences en matière de collecte de renseignements, de communication et d’interaction.

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Le site mindcheck.ca modernisé a été lancé le 24 janvier 2012. Il vise à améliorer l’état de santé mentale et la qualité de vie des jeunes et des jeunes adultes et à empêcher les problèmes émergents de devenir des troubles plus importants exigeant des ressources intensives. Il encourage les enfants et les jeunes présentant des symptômes précoces à se confier et présente un niveau de mobilisation des jeunes rarement observé pour un site voué à un problème aussi sérieux que la santé mentale.

D’importants travaux ont été effectués sur le site Web original afin d’enrichir son contenu (qui met l’accent sur la dépression, le stress, l’anxiété, la psychose et les problèmes de toxicomanie les plus pertinents pour les jeunes), d’améliorer les outils de navigation et les graphiques pour attirer et engager les jeunes et de créer un mouvement moins axé sur la discussion classique relative à la santé mentale qui utilise une conversation facile à comprendre à laquelle les jeunes s’identifient.

Le site Web interactif permet aux jeunes de participer à des jeux-questionnaires pour vérifier leur état d’âme et de se procurer de l’aide de façon précoce et rapide. Les programmes de soutien comprennent l’éducation, les outils d’autoassistance, les liens Web et l’aide à la mise en relation avec des ressources professionnelles locales.

Au cours des six mois suivant son lancement, mindcheck.ca a reçu la visite de plus de 70 000 personnes de la Colombie-Britannique et du monde entier.

Le site provincial a été créé et continue d’être géré en partenariat avec Fraser Health et B.C. Mental Health and Addiction Services. Les deux équipes collaborent à la maintenance continue et aux améliorations du site.

Le financement initial de mindcheck.ca a été fourni par Fraser Health. Le soutien financier

supplémentaire de RBC Fondation, B.C. Mental Health and Addiction Services et Canucks for Kids Fund a permis d’améliorer le site et de l’adresser aux enfants et aux jeunes de la province.

DÉFIS ET OPPORTUNITÉS

Dès le départ, il était facile de voir le potentiel de mindcheck.ca et le créneau qu’il comblerait. Les services de santé mentale provinciaux offrent de nombreuses ressources Web pour les enfants, les jeunes et leur famille mais les sites visent principalement les parents, professeurs et professionnels de la santé. Le site mindcheck.ca s’adresse plutôt directement aux jeunes.

« Nous comprenions que notre présence sur Internet était une bonne façon d’atteindre notre public cible », explique Connie Coniglio, directrice générale provinciale des programmes d’aide aux enfants et aux femmes concernant la santé mentale et la consommation de substances intoxicantes de B.C.

Mental Health and Addiction Services.

L’engagement des Canucks de Vancouver dans le projet (partenariat beaucoup plus que financier) a représenté une occasion unique qui a grandement fait connaître mindcheck.ca et la discussion sur la santé mentale des jeunes.

INNOVATION

L’utilisation efficace des médias sociaux et de la technologie a été instrumentale à la réussite de mindcheck.ca. Le site Web interactif, les jeux-questionnaires aidant les jeunes à évaluer leur santé mentale et la capacité de partager les renseignements sur Facebook et Twitter sont complètement intégrés, ce qui permet aux jeunes de se plonger dans un monde différent et d’utiliser des canaux de communication qui les rejoignent.

Le partenariat avec les Canucks de Vancouver a donné de la publicité à l’initiative et à la discussion et a joué un rôle clé dans l’augmentation de la sensibilisation envers le lancement du nouveau site.

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Dans le club, certains avaient personnellement côtoyé la maladie mentale et leur implication a touché les jeunes et la communauté en raison du suicide de l’un des anciens joueurs, Rick Rypien, en août 2011 [voir Canucks Connections pour de plus amples renseignements]. Cinq joueurs des Canucks ont personnellement annoncé sur Twitter le lancement, on a interviewé le directeur général à propos de mindcheck.ca, le club a montré une vidéo présentant le site Web lors d’une joute à domicile la journée du lancement et l’équipe a vendu des t-shirts en mémoire de Rick Rypien. À l’anniversaire de la mort de l’ancien joueur, la docteure Coniglio a donné une entrevue à une station radio locale sur les sports pour sensibiliser davantage la population et faire part de ce qui a été accompli et appris au cours des dernières années.

La campagne de soumission de vidéos In One Voice invitait les visiteurs de mindcheck.ca à

téléverser leur vidéo d’engagement à soutenir les personnes ayant une maladie mentale. Les études sur la réduction de la stigmatisation indiquent que l’un des moyens les plus efficaces pour réduire la stigmatisation est de tirer des leçons des personnes ayant un vécu de problèmes de santé mentale qui ont trouvé des façons de les surmonter et qui sont allées de l’avant dans leur vie. Les vidéos ont permis à mindcheck.ca de partager des histoires personnelles, d’inspirer des gens et d’éduquer le public d’une manière jamais utilisée auparavant.

INCIDENCE POSITIVE

La journée du lancement du nouveau site mindcheck.ca, 20 000 personnes l’ont visité. Sur Twitter, le mot-clic #mindcheck était au troisième rang des sujets les plus populaires au Canada cette journée- là. « On a parlé de nous dans les nouvelles internationales », affirme Andrew Tugwell, directeur de programme de mindcheck.ca. « Normalement, vous effectuez votre lancement, vous avez un gâteau, vous coupez un ruban... et nous n’avons rien fait de tout ça. » L’approche du 21e siècle au dévoilement d’un concept novateur de communication avec les jeunes de la province a participé au fort achalandage de la première journée.

En plus des 70 000 visiteurs de mindcheck.ca provenant de la Colombie-Britannique, du Canada et du monde entier enregistrés tout le mois de juin 2012, la page In One Voice a recueilli plus de 1700 « J’aime » sur Facebook.

Plus de 40 000 jeunes ont maintenant participé aux jeux-questionnaires d’autoévaluation disponibles sur le site. « Cela démontre que les personnes ne font pas qu’errer sur Internet. Elles répondent à ces jeux-questionnaires et évaluent réellement leur propre santé mentale », souligne Andrew Tugwell.

ENSEIGNEMENTS ET ACQUIS

L’utilisation efficace des médias en ligne est essentielle pour atteindre les objectifs de mindcheck.

ca. « Nous avons appris que l’important n’est pas seulement d’être présent sur le Web », a affirmé Connie Coniglio. « Ce sont les médias sociaux qui permettent vraiment à la population d’atteindre les ressources que nous essayons de lui faire trouver. »

L’utilisation des médias sociaux pour faire connaître le site a offert un aperçu des nouvelles possibilités en matière de promotion de la santé et de diffusion d’informations et a poussé

mindcheck.ca à remettre en question les méthodes traditionnelles de partage de l’information et à trouver des moyens plus efficaces de se rapprocher des jeunes.

Une page de rétroaction sur mindcheck.ca recueille les commentaires et les suggestions des visiteurs, ce qui aide le site à apporter des modifications continues pour en améliorer la qualité et attirer les jeunes.

L’effort de collaboration de tous les partenaires de l’initiative a été crucial à sa réussite, laquelle n’aurait pas été possible sans l’engagement de chaque membre de l’équipe.

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L’AVENIR

De plus amples mises à niveau du site Web sont en développement, y compris l’ajout de sujets de discussion. Une nouvelle section dévoilée récemment porte sur l’anxiété sociale et une section sur l’image corporelle et les troubles de l’alimentation sera ajoutée en février 2013. « L’anxiété sociale a une forte prévalence parmi les problèmes de santé mentale », explique Andrew Tugwell. « Nous croyons devoir la mettre en évidence. Les troubles de l’alimentation touchent de plus en plus de jeunes et nous croyons devoir en parler. »

Le site mindcheck.ca établit également des relations avec les personnes travaillant directement auprès des jeunes. Cela comprend la création d’un espace sur le site pour engager les groupes communautaires, les écoles et d’autres organisations travaillant auprès des jeunes, en offrant des cartes postales, des fiches de renseignement, des lettres, du contenu dans les médias sociaux et d’autre matériel.

Davantage de vidéos seront présentées et une nouvelle section nommée « Speak Up » est mise en œuvre pour encourager les jeunes à soumettre du contenu. Le groupe participe également à l’élaboration d’applications Web pour les jeunes accessibles à partir de téléphones intelligents et de tablettes.

CONTRIBUTION DES CANUCKS

Rick Rypien, ancien joueur des Canucks de Vancouver, était reconnu pour sa ténacité et ses aptitudes offensives sur la glace. Il était aussi connu comme philanthrope dans sa communauté de la Colombie-Britannique en donnant de son temps, de l’équipement et des conseils toute l’année.

Bien que sa bonne volonté et son dévouement au jeu soient bien connus, le fait qu’il était aux prises avec une dépression de l’était pas. Rypien ne l’avait avoué qu’à certaines personnes dont son ancien coéquipier et bon ami Kevin Bieksa.

En août 2011, Rick Rypien s’est enlevé la vie, stupéfiant la communauté du hockey et choquant profondément le club des Canucks, et particulièrement Kevin Bieksa. Le décès de Rick Rypien a entraîné les Canucks à chercher une façon de prévenir de tels drames à l’avenir.

Les Canucks ont prouvé leur engagement envers les jeunes aux prises avec un trouble mental en collaborant avec mindcheck.ca en offrant un soutien financier et en impliquant directement quelques joueurs dans la promotion du site Web mindcheck.ca pour encourager les jeunes à parler de santé mentale. Ils ont également mis l’accent sur le langage utilisé, en prenant soin de se servir des bons mots. En tenant compte de conseils de mindcheck.ca, le groupe a décidé de ne pas se concentrer sur ce qui ne devrait pas être dit, mais plutôt d’axer la conversation vers la reconnaissance précoce, la recherche d’aide et l’encouragement des jeunes à parler ouvertement de santé mentale.

By Séamus Smyth and Cathy Nickel Mental Health Commission of Canada

Références

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