• Aucun résultat trouvé

P R O J E T P É R O U

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "P R O J E T P É R O U"

Copied!
19
0
0

Texte intégral

(1)

P R O J E T P É R O U

(2)

S AN M AR T I N , P É R O U

SURFACE TOTALE

51,253.31 km2 (~4% du Pérou) BIOMES

Forêt de nuages, Forêt tropicale humide de plaine POPULATION

778,545

RESSOURCES ÉCONOMIQUES

Café, Riz, Yucca, Cacao, Tabac, Elevage TAUX DE PAUVRETÉ

62%

Z O N E D E P R O J E T

1

(3)

R E S U M É D U P R O J E T

RESTAURATION DES ÉCOSYSTÈMES AU NIVEAU RÉGIONAL PAR L’AGROFORESTERIE, LA RESTAURATION DE TERRES DÉGRADÉES, LA CONSERVATION ET LA GESTION FORESTIÈRE DURABLE

CONTEXTE

San Martin est la région du Pérou la plus touchée par la déforestation. Après des décennies de culture de coca, de flux migratoires et de pratiques agricoles non durables(commel’agriculture sur brûlis), la region a vu ses sols subir une baisse sévère de leur productivité et les services écosystémiques fournis parces terresaujourd’hui dégradéesdécroître de manière significative, dans une zone reconnue comme un foyer unique de biodiversité (Ecosystème des « Yungas » péruviennes).

PRINCIPAUX OBJECTIFS

Régénérer les écosystèmes dégradésà travers des activités de plantation d’arbres incluant de la reforestation et le développement de systèmes agroforestiers(Projet Jubilación Segura).

Préserver la forêt primaire Amazonienne, sécuriser les services écosystémiques rendus et promouvoir la gestion durable et communautaire de la forêt et du territoire(Projet Biocorredor Martin Sagrado).

Restaurer les terres dégradées et générer des sources additionnelles de revenusgrâce àl’installation de parcelles de cacao combiné avec d’autres cultures locales en systèmes agroforestiers avec les producteurs locaux (Projet Finca a la Media)

PARTENAIRES LOCAUX

Fundación Amazonia Viva (Fundavi), fondation péruvienne créée en 2011, rassemblant des associations communautaires et des coopératives.

Coopératives:Oro Verde, Acopagro, APAHUI, Cooparm, Flor de Café

25+ associations communautaires(APAP, APAPMASAR, AFOTUR…)

300,000 HA

D E F O R Ê T P R I M A I R E P R O T É G É E

4,500,000

A R B R E S P L A N T É S À D A T E D É B U T D U

P R O J E T E N

2008

CERTIFICATIONS ET RECONNAISSANCES C E R T I F I C A T I O N

CARBONE

R E C O N N A I S S A N C E D ’ U N E Z O N E D E 2 , 5 M H E C T A R E S C O M M E

RÉSERVE DE BIOSPHÈRE

P A R L ’ U N E S C O E N 2 0 1 6

R E C O N N A I S S A N C E E N 2 0 1 4 C O M M E

“BOSQUE MODELO”

P A R L E I M F N N E T W O R K

PÉROU

P L U S D E

25 000

B É N É F I C I A I R E S

2 R E F O R E S T AT I O N &

AG R O F O R E S T E R I E

J u b i l a c i ó n S e g u r a

C O N S E R V AT I O N S O U S R E D D +

B i o c o r r e d o r M a r t i n S a g r a d o R E S T AU R A T I O N D E T E R R E S D É G R AD É E S

F i n c a a l a M e d i a

(4)

2008 2014 2018

ALTO HUAYABAMBA

ALTO SHAMBOYACU JUBILACION SEGURA

J. SEGURA

COOPARM Flor de Café AFOFUR

Zone de projet désignée comme Réserve de Biosphère

par l’UNESCO Désignation de la zone de

conservation étendue comme Bosque Modelo Huayabamba

Creation of

REFORESTATION & AGROFORESTERIE

FINCA A LA MEDIA

CONSERVATION

RESTAURATION DE TERRES DÉGRADÉES

BIOCORREDOR MARTIN SAGRADO

C O N S T R U I R E L ’ É C O S P H È R E D E S A N M A R T I N

UNE APPROCHE GRADUELLE DE CONSERVATION ET RESTAURATION

3

(5)

J U B I L A C I O N S E G U R A

4,500,000

A R B R E S P L A N T É S

4570

F E R M I E R S I M P L I Q U É S

Depuis 2008,PUR Projet a contribué au développementd’une association locale, la Fundación Amazonia Viva, et travaillé en direct avec des coopératives locales, Acopagro et Oro Verde, dans le but d’entreprendre des activités de reforestation et d’agroforesterie avec les fermiers de San Martin. Le projet consiste enl’installation depeuplements forestiers mixtes et de systèmes agroforestierssur desparcelles de café ou de cacao, dans le but d’assurer la durabilité des cultures sur le long-terme etd’améliorer le niveau de vie des fermiers en leur fournissant dessources alternatives de revenus.

RÉSUL TATS CLÉS

HISTOIRE ET OBJECTIFS

PRINCIP AUX PART E NAIRES DU PROJET

R E F O R E S TAT I O N & A G R O F O R E S T E R I E AV E C L E S C O M M U N A U T É S L O C A L E S

V A L I D A T I O N E N

2012 & 2015 ; V É R I F I C A T I O NE N

2015 & 2019

4

(6)

5

A C T I V I T É S D U P R O J E T

D É V E L O P P E M E N T D E S Y S T È M E S A G R O F O R E S T I E R S D A N S L E S P A R C E L L E S D E C A C A O

Socialisationdu projet, collecte de données et pré-enregistrementdes producteurs intéressés

Livraison des plants, assistance technique etplantation

Monitoringpar les équipes techniques des coopératives (Tracés GPS, croissance des arbres, taux de survie, espèces…) et préparation des livrables(registres)

Formationsrégulières des agriculteurs:

Composantes du projet, règles et procédures

Systèmes agroforestiers et bénéfices, modèles de plantation

Bonnes pratiques agricoles (élagage, lutte contre les ravageurs…)

Gestion durable des forêts

Renforcement des capacités des équipes techniques des coopératives (gestion de projet, questions administratives, etc.)

Développement d'une stratégie de gestion durable des forêtspour intégrer des activités forestières à forte valeur ajoutée: Plan de gestion forestière et certification FSC

Evaluation et certification carbone (VCS)

Appui pour l’obtention de titres de propriété et l'enregistrement de plantations auprès de l'ARA (Autoridad Regional Ambiental)

Etudes d'impact (rendements, érosion des sols, biodiversité)

I M PL EM EN T AT I O N D ES VAG U ES D E PL AN T A T I O N

F O R M AT I O N S ET R EN F O R C EM EN T D ES C AP A C I T ÉS

D U R AB I L I T É SU R L E L O N G T ER M E

5

(7)

Pérou: Monitoring 1 d’une parcelle plantée l'année dernière (les petits arbres intercalés entre les bananiers)

© World Foodorama

(8)

Pérou: Les Gonzales Flores (le père Betman et le fils Boris) : producteurs de cacao qui participent tous les 2 au projet sur leurs parcelles qui ont été certifiées FSC. Boris a également appuyé la réalisation de l'inventaire forestier.

© World Foodorama

(9)

Pérou: Leonor Perez Mondragon , une productrice de café participant au projet. Cette femme est une leader dans sa communauté, elle a été l'une des premières à planter dans le cadre de notre projet. Elle ne plante pas spécialement pour la production de bois mais parce qu'elle aime la forêt, les animaux qui reviennent avec les arbres et la qualité du sol.

© World Foodorama

(10)

Don Jorge Laimito Quispe : producteur de cacao, ancien président de notre coopérative partenaire Acopagro, il travaille également lui-même le bois issu de ses plantations et promeut le développement de la filière bois locale.

© World Foodorama

(11)

Pérou: Paysage - site de projet

© World Foodorama

(12)

11

SAN MARTIN ECOSPHERE

Pérou

(13)

DES RESSOURCES EN EAU CLÉS AUX SOURCES DE L’AMAZONE

La région est une source d’eau en amont importante pour le reste du bassin amazonien, en particulier les rivières Huayabamba et Abiseo. Les populations vivant dans la région et plus en aval dépendent de ces rivières dans leur vie quotidienne (175 000 personnes). Leur protection est cruciale pour assurer la disponibilité, la qualité et la régulation de l'eau. Le projet vise à impliquer les communautés dans la gestion durable du bassin versant.

© Renaud Philippe/PUR Projet

12

(14)

Près de 175 000 personnes vivent dans la réserve de biosphère, principalement despetits

producteursqui cultivent le cacao, le café, le maïs et les cultures locales. Afin de réduire la pression exercée sur les zones protégées et les ressources naturelles, il est essentiel de fournir aux fermiers des opportunités économiques, ainsi que que des outils pour

augmenter la productivité

agricoledans la zone de transition.

SOUTENIR UNE PRODUCTION DURABLE ET DÉVELOPPER

L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE LOCALE

13

(15)

LE PARC NATIONAL RIO ABISEO, DE L’AMAZONIE AUX ANDES

Au cœur de la réserve Gran Pajaten, le parc national du Río Abiseo (274 520 ha) est l’un des premiers sites mixtes du patrimoine mondial naturel et culturel en Amérique du Sud, abritant une zone de protection et de conservation dotée à la fois d'une biodiversité de grande valeur et d'un patrimoine archéologique extraordinaire. Le parc est réputé pour être en grande partie intact et pour bénéficier d'un degré élevé d'isolement et de protection naturelle. S'étendant de 350 à 4 300 mètres d'altitude, il reste un abri pour des écosystèmes et des habitats extrêmement variés.

© Christian Lamontagne / PUR Projet

14

(16)

GRAN PAJATEN: LE PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE PRECIEUX DES «GUERRIERS DES NUAGES», LES CHACHAPOYAS PRE-INCAS

À ce jour, 36 sites archéologiques ont été enregistrés dans le parc et il est probable que l’on en trouve d’autres dans la réserve de biosphère. Le principal, Gran Pajatén, remonte au temps des Chachapoyas pré-incas (également connus sous le nom de «guerriers des nuages»). Ce site a prospéré entre 800 et 1500 après JC avant d'être conquis par l'empire Inca au 16ème siècle. Les ruines présentent des techniques uniques d'ornementation mural, de mosaïques et de sculptures en pierrereprésentant des formes humaines, animales et géométriques. Ces ruines incarnent un témoignage rare de l'expression artistique et spirituelle de ces cultures.

© UNESCO/AMPA

15

(17)

UN SANCTUAIRE POUR LA FAUNE

ET LES ESPÈCES ENDÉMIQUES MENACÉES

La réserve de biosphère Gran Pajatén abrite plus de 900 espèces animales, dont 181 espèces de mammifères, 409 espèces d'oiseaux, 30 espèces d'amphibiens, 14 espèces de poissons et 253 espèces d'invertébrés. De nombreuses espèces présentes dans la réserve sont en danger d'extinction, 18 d'entre elles figurant sur la liste rouge de l'UICN. Les espèces menacées incluent le jaguar, le Mono Tocon (Singe de San Martin Titi) et le toucanet à sourcils jaunes. Le singe laineux à queue jaune, que l’on croyait éteint auparavant, se trouve uniquement dans cette région.

© Christian Lamontagne / PUR Projet

16

(18)

UNE FLORE INFINIMENT DIVERSE, SOURCE

INEPUISABLE DE

CONNAISSANCES POUR LA SCIENCE

Au moins 5 000 espècesde plantes prospèrent dans la réserve, avec un fort degré d'endémisme.

Les scientifiques considèrent la forêt de la réserve comme un refuge du Pléistocène, c’est-à-

dire une zone dans laquelle on pense que les espèces ont survécu aux bouleversements climatiques (y compris à l’ère glaciaire). En outre, les archives de pollen contiennent des informations extrêmement précieuses sur la dynamique climatique de la région.

Les inventaires de la faune et de la flore sont encore largement considérés comme incomplets, de nombreuses espèces restant à découvrir.

© Renaud Philippe/PUR Projet

17

(19)

18

Références

Documents relatifs

souvent pas une préoccupation prioritaire pour les décideurs. En France, les gestionnaires d 'espaces naturels manquent d 'outils et de connaissances qui

Il n’existe pas d’opposition concernant les modalités de figuration entre l’art pariétal et l’art sur des objets pour le Magdalénien moyen : la domination des

Protéines identifiées dans l’extrait hydrolysé de tissus musculaires et graisseux de phoque commun et phoque gris par spectrométrie de masse en tandem nanoLC nanoESI-Qh-FT-ICR

nectarifères de ces 3 espèces a été entre- prise dans le cadre plus général de l’étude.. de leurs systèmes

En effet, tandis que la routine s’installe lentement mais sûrement entre le charmant Samuel et elle, la jeune professionnelle apprend que son couple deviendra bientôt famille.. Cette

Chaque lecture (1 kb* en moyenne pour du séquençage selon la méthode de Sanger ; 35 à 500 pb* pour du séquençage parallèle) est alignée par similarité de séquence avec

Espèces exotiques de poissons en France et focus sur l'invasion récente des gobies.. Fabrice Teletchea (Université

Au total, ce sont 139 espèces introduites en Normandie avérées parmi lesquelles figurent des espèces d’eau douce vivant dans le domaine marin des ports (Ruellet et Breton, 2012) et