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-NAH?E?AI JOFAI  .E?DA 

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Exercices types : Fiche n

4

Changement d'inconnue : comment se ramener au cours

Énoncé.

Résoudre dans C l'équation (z 1)n = (z + 1)n (z inconnue, n entier > 0);

montrer que toutes les solutions sont imaginaires pures.

Méthode.

1 Après avoir contr^olé que cette équation ne fait pas partie de la liste étudiée en classe, il ne reste plus qu'à déterminer à quel point du programme elle renvoie.

Évidemment, cela suppose un peu de psychologie, et il ne faudrait pas croire que tous les problèmes (m^eme au niveau des concours) cèdent ainsi; inversement, la t^ache est paradoxalement d'autant plus facile qu'on a moins de connaissances : ici, le symbole ()n doit immédiatement renvoyer au paragraphe racines nemes` , alors que, dès qu'on aura étudié le chapitre 6, on devra aussi envisager la formule du bin^ome, des manipulations de polyn^omes, etc.

2 Le bricolage, au brouillon, va donc consister à se ramener à une équation de la forme Zn = a. À ce stade, inutile de faire preuve de rigueur, et on voit qu'une division par (z1)n sut. Mais le vrai problème est de savoir si on pourra revenir deZ àz, et c'est cette question qu'il faut d'abord traiter. Quand on s'est convaincu qu'on le peut, il n'y a plus qu'à passer à la rédaction (la discussion éventuelle en fonction den, si elle doit avoir lieu, appara^tra naturellement quand on essaiera de justier chaque étape de la solution).

3 Évidemment, il est probable que, la solution une fois trouvée, un simple contr^ole la montrera formée d'imaginaires purs (ne pas oublier de relire le cours (1.3) pour retrouver la dénition de ceux-ci, si on l'avait oubliée). Mais il est souvent plus astucieux (et plus conforme à ce qu'on appelle l' esprit de l'énoncé) de chercher une démonstration a priori; ici, on pensera à utiliser la conjugaison. . .

Solution.

Remarquons d'abord que z = 1 n'appartient pas a la solution, puisque 0n 6= 2n si n > 0. On a donc (z 1)n = (z+ 1)n () (z+1)n

(z 1)n =

z+1 z 1

n

= 1. Posons alors Z= z+1

z 1; l'equation etudiee est donc equivalente au systeme (Zn =1

Z= z+1 z 1

.

Or on sait que la premiere equation a pour solutions les racines nemes de l'unite;

le systeme est donc equivalent a (Z2 f1, e2iπ/n, . . . , e(2(n−1)iπ/ng et Z= z+1 z 1).

Comme (en supposant z 6= 1) on a Z = z+1

z 1 () Z(z 1) = z +1 ()

(2)

Exercice-type n4 : Changement d'inconnue p. 2

z(Z 1) = 1+Z, on voit que Z = 1 ne correspond a aucune valeur de z, et que pour chacune des (n 1) solutions Zk denies par Zk =e2ikπ/n, avec k entier, et 1kn 1, on obtient une solutionzk donnee par la formulezk= e2ikπ/n+1

e2ikπ/n 1, ce que l'on notera de preference par la description parametrique

S =

e2ikπ/n+1 e2ikπ/n 1

k∈{1,2,...,n−1}

.

[La methode precisee dans la che n4 suggere de simplier encore cette ecriture en] mettant en facteureikπ/n, on aboutirait alors azk = cos(kπ/n)

isin(kπ/n), que l'on voit ainsi clairement ^etre un imaginaire pur (c'est a dire de la forme ib, avec breel).

Mais en fait, on pouvait simplement remarquer quez2 S ) jZj =1 () jz 1j = jz+1j; en utilisant la formule jAj2 = AA, et les proprietes de la conjugaison, on obtient z2 S ) (z 1)(z 1) = (z+1)(z+1) ) (z 1)(z 1) = (z+1)(z+1).

Developpant cette derniere egalite, on trouve 2(z+z) =0, donc z = z; et on sait que ceci caracterise les imaginaires purs.

Remarques

1 On pourrait s'inquiéter de la division par e2ikπ/n 1 dans la description de la solution; l'élimination de la valeur k = 0 qui venait d'^etre faite garantit que ce dénominateur n'est pas nul. Dans des exercices analogues, il faudrait parfois conti- nuer par une discussion (en fonction de n) pour déterminer si toutes les valeurs de z trouvées conviennent bien à l'équation initiale (ainsi, par exemple, on pourrait se demander ici siz = 1 ne risque pas de se produire; mais si l'analyse a été menée avec assez de rigueur, on sait que ce n'est pas le cas).

2 Bien entendu, la démonstration de ce que zk iR peut se faire en force, en revenant à la forme algébrique (et en multipliant le dénominateur par la quantité conjuguée). Mais ces exercices-types sont aussi destinés à enrichir le répertoire d'astuces classiques du lecteur, m^eme s'il est vrai qu'il faut souvent ma^triser d'abord des méthodes plus longues, mais plus systématiques.

3 De ce point de vue, on pourra ainsi remarquer, par exemple, l'interprétation géo- métrique du raisonnement proposé : dire que z1/z2 iR, c'est dire que l'angle (−→v1d,−v→2) =±π/2, où les vecteurs−→v1 et −v→2 sont les images (vectorielles) dez1 etz2; on en déduit ici qu'en appelantM l'image deZetAetBles images des nombres 1 et

−1, on a(AM)(BM), c'est-à-dire que M appartient au cercle de diamètreAB; la conclusion demandée vient alors de ce que ce cercle est le cercle unité, image des Z tels que |Z|= 1. . .

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