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La psychosomatique est évidemment le domaine idéal du guérisseur.Il exige du temps et de la psychologie

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Academic year: 2021

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CêrardBoûWieno^

Le guérisseur ou le médecin?

l'heure de l'<hyper- scientificatiorv de la médecine, toujours plus nombreuses sont les personnes qui, dans notre société actuelle, ont recours aux services des guérisseurs. La magie, l'ir¬

rationnel, la religion et le mysticisme ont un effet si puissant que bon nombre de gens ne peuvent y résister. Pourquoi cela?

Parce que la médecine triomphante les avait proprement éliminés. Elle est aujourd'hui victime de sa propre évolution et doit souffrir le retour des indignes.

C est semble-t-il une insatisfaction du patient face au système médical actuel qui est presque toujours à l'origine du recours au guérisseur. Et pour quelle raison ? Parce qu'il est des cas où la médecine traditionnelle reste impuissante et que révolution comme la spécialisation et la tech¬

nicité privent le médecin de l'infiniment précieux temps d'écoute. La dés- humanisation de la médecine, la peur que le système hospitalier, par son gigantisme, fait naître chez le patient, sont des raisons que le médecin lui-

même avance et comprend.

La psychosomatique est évidemment le domaine idéal du guérisseur.Il exige du temps et de la psychologie. Bon nombre de médecins admettent que le guérisseur peut être pour certaines maladies un thérapeute efficace.

Mais rares sont les médecins qui seraient disposés à envisager une collaboration avec un guérisseur, même si l'un ou l'autre admettent parfois que leurs patients peuvent y avoir recours, à condition de ne pas interrompre le traitement en cours. <Le patient qui va consulter un guérisseur prend l'entière responsabilité de son engagement ou de sa démarche.)

L a plupart des guérisseurs affirment que leur pouvoir est un don venu de Dieu, reçu personnellement ou qui a été transmis par un membre de la famille.

L'usage du magnétisme, l'imposition des mains, la prière, la récitation du

«secret > sont les pratiques les plus courantes. Sur les hauteurs de Möllens, écrit

un quotidien, un abbé pra¬

tique une forme de prière de libération. Et le premier vendredi de chaque mois, il y a foule à la chapelle.

Le corps médical estime qu'un guérisseur peut être dangereux pour la santé des gens, notamment lorsqu'il prétend soigner des maladies organiques.

Il semblerait que ce soit une pratique illégale de la médecine, qui tombe sous le coup de la loi!

Certains guérisseurs disent éprouver un intérêt très vif pour la médecine, sans qu'un seul ait une formation médicale re¬

connue. D'autres se défendent d'être appelés guérisseurs, car leur objectif et leur pratique ne sont pas de soigner, mais de <libérer> la personne de son angoisse qui la rend très souvent malade.

Quelle que soit votre opinion, nous aurons toujours besoin d'un médecin ou d'un guérisseur!

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SOMMAIRE 18 SEPTEMBRE 1992 N° 18

Le Vully et ses produits du terroir Quelle merveilleuse région que le Vully fribourgeois qui produit bon an mal an des dizaines de milliers de bouteilles de vin ainsi que des tonnes de légumes frais et de qualité. Une terre fertile qui est cultivée par treize vignerons et près de cinquante maraîchers.

ENVIRONNEMENT La nature et les oiseaux

NOS AÎNÉS

Soins à domicile en Veveyse CHASSE

Le chevreuil et ses mœurs SOCIAL

Un bus pour le home de Farvagny 10 SPORTS ÉQUESTRES

Un spectacle visionné par 80 000 yeux 12 LES SPORTS

Course Morat-Fribourg

FC Fribourg: position chancelante

Tir à l'aigle aux Pueys 16 Soins à domicile

La nouvelle loi sur l'assistance sociale qui entrera en vigueur le 1er janvier 93 constituera une aide importante pour les malades et leur famille. Avec de la solidarité et un sens du devoir, les parties trouveront leur avantage dans cette conception réactualisée d'aide aux personnes âgées et handicapées.

LA PAROLE À...

Marie et Emile 22

ÉCOLES

Cours de cuisine à Grangeneuve 24 CURIOSITÉS

Les trois Bacchus de Morat 26 HUITIÈME DISTRICT

75" anniversaire de la SFC 28 TERRE DE FRIBOURG

Fête des vendanges du Vully

La qualité des vins et des légumes 31 SITES ET MONUMENTS

Le Mont-Vully 41

UN PAYS, UNE TERRE

Bulle: carrefour de l'élevage 45 Un caractère de

course populaire

Le premier dimanche d'octobre verra à nouveau des milliers de sportifs sur la route Morat-Fribourg, une compétition qui, à l'avenir, va être limitée à 12 000 participants, parmi lesquels les organisateurs souhaitent y voir des athlètes de renom comme le Brésilien Dos Santos.

LES ARTS

Des artistes exposent à Charmey 50

NOTRE COUVERTURE : Légumes frais du Vully

Dans cette région baptisée « Riviera fribourgeoise», les vignerons-encaveurs ne sont pas les seuls à produire des vins de qualité, il y a également les maraîchers qui ravitaillent le marché suisse en légumes frais et de qualité.

Photo Fulvio Roiter, tirée du livre «Fribourg» en vente aux Editions Buchheim & Fragnière, Fribourg.

(4)

ENVIRONNEMENT^ i tx fv/i < ■ass

Im protection de la nature et des oiseaux

Huppe fasciée.

PHOTO P. ME1TZ

La sauvegarde des biotopes est sans conteste le principe le plus effi¬

cace de la protection des oiseaux. La répartition, la diversité et les effectifs de notre avifaune sont liés à d'innombrables facteurs éco¬

logiques. Les interventions humaines n'expliquent pas à elles seules les variations survenues au sein d'une population avienne; une modification du macroclimat, par exemple, peut provoquer la régression ou l'augmentation des effectifs de telle ou telle espèce.

Notre tâche consiste à préserver la diversité des milieux et la richesse de l'avifaune et non d'assurer la survie de quelques couples par espè¬

ce! Dans cette optique, on pratiquera une politique d'aménagement du territoire respectueuse de la nature. Nous nous devons de conser¬

ver le paysage, notre propre espace vital, et de le gérer de façon à garantir la diversité des formes de vie. Certains oiseaux spécialisés retrouveront alors spontanément d'anciens milieux désertés. De sérieux obstacles entravent malheureusement l'efficacité de cette conception de la protection de la nature et des oiseaux, car nous sommes en général peu enclin à réfléchir à long terme. Le garde- forestier sait que l'arbre qu'il plante ne sera exploité que par son arrière-petit-fils ! Et pourtant nous transformons notre environne¬

ment comme si nous étions les derniers à devoir y vivre. Les généra¬

tions futures auront-elles encore accès au charme d'un paysage naturel? Les soucis immédiats de l'emploi, de la croissance écono¬

mique à court terme, du confort et du bien-être matériel excessifs nous préoccupent à tel point que nous ne nous soucions plus du tout de l'avenir. Le baromètre des bioindicateurs annonce la tempête: la

«Liste rouge» l'atteste! Les conceptions de protection de la nature et des oiseaux ne seront efficaces que si nos hommes politiques, nos autorités, les dirigeants de notre économie en général et chaque citoyen en particulier, s'efforcent d'adopter une attitude conforme aux exigences de la sauvegarde de notre patrimoine naturel.

Draquet tarier.

PHOTO A. SAUNIER

Protéger les sites naturels aujourd'hui - pour garantir la richesse des paysages de demain

L'évolution de la pensée humaine est un long processus, mais un pre¬

mier pas vient pourtant d'être franchi : les zones humides, encore qualifiées il y a une douzaine d'années de surfaces inutiles et sans valeur foncière, sont actuellement reconnues dignes de protection.

Un engagement authentique pour une protection efficace de la nature et de l'avifaune est indispensable à tous les échelons, la «Lis¬

te rouge des espèces d'oiseaux menacées et rares en Suisse» l'atteste.

On gardera pourtant toujours les exigences écologiques de l'oiseau en point de mire, car une action mal étudiée ou guidée par de faux sentiments peut nuire à notre cause. Le nourrissage hivernal des oiseaux, par exemple, élimine le processus capital de sélection et de régulation naturelle. En plus, ce n'est guère qu'une douzaine d'espè¬

ces d'oiseaux non menacées (verdiers p. ex.) qui profitent de notre commisération excessive.

(CSPO)

Alouette lulu.

PHOTO A. SAUNIER

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r- ^0§AM§...

Les soins à domicile en Veveyse:

occasion de contact autant que de soins

La visite de l'infir¬

mière, un moment très attendu.

PHOTO CROIX-ROUGE

Si l'on peut dire que la si¬

tuation des personnes âgées en Veveyse est la même que dans les autres districts, ce qui est normal car les lois sont les mê¬

mes pour tous, on doit ce¬

pendant introduire une ré¬

serva

Il jouit en effet d'une situation géographique qui, par sa na¬

ture même, entraîne des parti¬

cularités au niveau des usages faits des structures existantes.

Région plus particulièrement agricole, les traditions familia¬

les y sont encore très respec¬

tées et bon nombre de person¬

nes âgées ou malades restent entourées plus longtemps par les soins de leur famille. Cette solution peut être qualifiée de bonne pour tous: les malades d'abord, envers qui une aide souvent minime ou occasion¬

nelle suffit à leur permettre de rester chez eux, soulageant

ainsi les hôpitaux dont les coûts d'exploitation sont énormes et que les personnes âgées redoutent. Les familles qui le désirent peuvent aussi garder et soigner leurs proches sans que la présence de ceux-ci occasionne dans le ménage une charge trop lourde. Enfin, la coexistence de deux, voire trois générations dans la vie familiale peut être l'objet d'un grand enrichissement, car chacun apprend à mieux con¬

naître l'autre, évitant ainsi ces occasions de conflit si souvent présentes entre les jeunes qui se considèrent incompris de

leurs aînés, et ceux-ci qui les trouvent bien excentriques avec leur musique si bruyante.

Des compétences multiples pour un même but

Mais pour maîtriser cette si¬

tuation et en tirer le meilleur parti, il importait de donner aux structures de soins nou¬

vellement proposées le mi¬

nimum d'encadrement qui permette un fonctionnement harmonieux. Les différents services sociaux, Croix-Rou¬

ge, Etat, commune, se sont donc ensemble penchés sur le problème tout en s'informant sur les expériences faites dans d'autres cantons afin d'éviter les erreurs inhérentes à tout commencement.

Une loi nouvelle

pour des besoins modernes La nouvelle loi sur l'assistance sociale, qui entrera en vigueur le 1er janvier 1993, constituera une aide importante pour les malades et leur famille, car sa souplesse d'application per¬

mettra une rémunération non négligeable pour les personnes qui acceptent une tâche dans ce domaine. Ainsi solidarité, devoir d'assistance et nécessité de travail, toutes les parties trouveront leur avantage dans cette conception réactualisée du devoir d'aide aux person¬

nes âgées ou handicapées.

Quant à ces dernières, elles ne regarderont plus les soins qu'elles doivent recevoir com¬

me un acte de bienfaisance, mais une œuvre d'entraide où chacun est partenaire à valeur égale.

Marie-Dominique

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Le chevreuil et ses mœurs

Illustrations Albert America Le chevreuil est un habitant des forêts de feuillus. Avec son échine arrondie et inclinée en avant, il est fait pour se glisser rapidement dans les fourrés.

Avec son dos droit le cerf cor¬

respond au type coureur.

Nos deux cervidés diffèrent aussi de mode d'alimentation.

Le cerf est un herbivore robus¬

te, facile à garder en captivité.

Le chevreuil, plus gourmand, se nourrit d'herbe, de bour¬

geons, de pousses; il est d'un entretien délicat et manque dans les parcs aux biches.

Autre différence: le chevreuil est sédentaire. Pendant la moi¬

tié estivale de l'année, après le renouvellement des bois, les brocarts défendent leur canton contre l'intrusion de rivaux. Ils le marquent en frottant de jeu¬

nes arbres avec leurs bois et en y déposant une sécrétion pro¬

duite par les glandes sur le front.

En été, les brocarts sont donc isolés. En arrière-automne,

après la chute des bois et pen¬

dant l'hiver, ils redeviennent plus sociables et se regroupent.

En mai-juin, à l'époque de la mise bas, les chevrettes devien¬

nent intolérantes et s'isolent sur des versants ensoleillés, exposés au sud. Leur distribu¬

tion est donc irrégulière. Celles qui ont choisi les meilleurs emplacements ont le plus de chances de voir grandir leur rejeton.

Comme ceux du cerf, les faons de chevreuil cherchent à se cacher dans une végétation touffue pendant leurs premiers temps. Ils naissent souvent par paire. Au début les jumeaux se séparent dans des gîtes distants de quelques mètres. Ce com¬

portement, leur manteau tacheté et l'absence d'odeur les protègent des prédateurs.

En août, à l'époque du rut, le brocart recherche une chevrette consentante. La gestation dure de 39 à 42 semaines au lieu de 33 à 44 chez le cerf, espèce plus

LSPN

grosse. Cette durée prolongée s'explique par un arrêt de la croissance de l'embryon peu après sa fécondation; il ne reprend son développement qu'en décembre.

Comme les chamois et les cerfs, le chevreuil réagit à sa manière à la surpopulation.

Les chevrettes attendent d'avoir trois ou quatre ans pour pro¬

créer, les naissances multipares diminuent, l'émigration aug¬

mente. Le taux de mortalité croît avec l'épuisement progres¬

sif des ressources alimentaires du territoire occupé.

Chasse d'automne 1991 En montagne (permis A), le tir d'un chamois ou d'un chevreuil, des marmottes et des carnas¬

siers a été autorisé du 23 sep¬

tembre au 5 octobre 1991. Les titulaires du permis B ont pu chasser en plaine du 23 septem¬

bre au 31 octobre; du 23 sep¬

tembre au 12 octobre, le tir d'un chevreuil mâle ou d'un che¬

vreuil sans bois (chevreuil femelle ou jeune) était autorisé;

jusqu'au 31 octobre, les san¬

gliers, les carnassiers et le gibier à plume pouvaient être tirés.

Comme en 1990, le tir des liè¬

vres n'était pas autorisé. Le per¬

mis C donnait le droit de tirer au maximum cinq faisans jusqu'au 31 octobre; il permettait aussi de tirer les bécasses des bois jus¬

qu'au 16 novembre En outre un tir de régulation du cheptel des bouquetins dans le district franc fédéral Hochmatt-Moté- lon et dans ses environs a été autorisé à des chasseurs dési¬

gnés par tirage au sort.

Pour la chasse d'automne, 439 permis A, 679 permis B et 92 permis C ont été délivrés. Le nombre de chasseurs a été de 728. Durant cette chasse, 534 chevreuils mâles, 194 chevreuils femelles, 209 chamois mâles, 99 chamois femelles, 12 bouque¬

tins mâles et 16 bouquetins femelles ont été abattus.

Sur l'ensemble du territoire cantonal, les chasseurs ont abattu le gibier suivant:

Chamois mâles 230 Chamois femelles 72 Chevreuils mâles 495 Chevreuils femelles 229 Bouquetins mâles 6 Bouquetins femelles 14 Lièvres bruns 0 Lièvres variables 0 Marmottes 45 Sangliers 11 Renards 2260 Blaireaux 6 Fouines 92 Martres 2 Chats harets 10 Faisans 37 Bécasses 79 Colombidés 105 Corvidés 244 Oiseaux d'eau 785 En 1990, environ 620 che¬

vreuils, 110 chamois, 50 liè¬

vres et 520 renards ont été trouvés péris par suite de maladie et surtout d'acci¬

dents.

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S|HMKÛÉ9^. 1 SPÊCIAUTÉS DE CHASSE

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Le chamois et ses mœurs Bien qu'il vive actuellement

aussi dans le Jura et même par places sur le Plateau, le cha¬

mois a une morphologie et un comportement adaptés à la montagne II peut augmenter sa surface d'appui pour se déplacer plus aisément sur la neige en écartant largement ses onglons. Les bords durs du sabot améliorent l'adhérence sur le rocher, les pentes escar¬

pées et la glace.

Contrairement au bouquetin, au cerf et au chevreuil, le dimorphisme sexuel est peu accusé. Le bouc et la chèvre portent des cornes typiques, recourbées en arrière en cro¬

chet.

Les mâles adultes vivent en général seuls à l'écart, et occu¬

pent des quartiers assez res¬

treints dans la forêt. Les hardes de chèvres et de jeunes ani¬

maux se déplacent en fonction des saisons et des conditions météorologiques. Les chèvres

mettent bas de fin avril à fin mai après avoir chassé les jeu¬

nes de l'année précédente, qui se regroupent en petites trou¬

pes. Juste après sa naissance le cabri suit sa mère à quelques pas et se serre contre elle au repos. Ce comportement se remarque bien, car autrement les chamois gardent leurs dis¬

tances. Plusieurs chèvres s'assemblent en hardes infor¬

melles avec leurs cabris. Par moment ceux-ci jouent ensem¬

ble à la lutte, à la course et accomplissent de folles cabrio¬

les. Pendant le début de l'été, les jeunes de l'année précédente rejoignent leur mère. Dans ces grandes hardes, les mères et leur petit forment des entités sociales fixes pratiquement sans contact entre elles. Cepen¬

dant certains animaux restent ensemble dans le même terri¬

toire. En été et en automne, ces hardes se cantonnent la plupart du temps très haut au-dessus

des forêts. A la première neige elles redescendent.

A l'approche du rut, les boucs s'approchent des femelles. Ils deviennent agressifs et poursui¬

vent leurs rivaux par bonds immenses ou leur en imposent par tout un cérémonial.

Les mâles adultes défendent un territoire où ils gardent un groupe de chèvres. Le rut dure de novembre au début de décembre puis les animaux

rejoignent leurs quartiers d'hiver, en général des pentes escarpées, où la neige a glissé, et des crêtes dégarnies par le vent. Pendant les chutes de nei¬

ge, ils se tiennent en forêt.

Les chamois se nourrissent de graminées, d'herbes, de feuil¬

les, d'aiguilles, de pousses et de lichens. Au printemps ils des¬

cendent dans la vallée brouter l'herbe fraîche.

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(10)

" SOCIAL

Un nouveau bus de promenade à Farvaçny

Le Conseil de fondation du home du Gibloux, un home encore tout neuf puisqu'il a été ouvert en mai 1991, s'était donné comme objectif de doter celui-ci d'un bus fonction¬

nel et confortable afin de pouvoir transporter les résidents en promenade dans les meilleures condi¬

tions possibles et leur offrir ainsi quelques dis¬

tractions adaptées à leurs possibilités physiques et à leurs goûts.

Si le projet est une chose, la réa¬

lisation en est une autre, mais lorsque les deux unissent leurs efforts, tout devient possible, même l'achat d'un bus à 90 000 francs! De cette idée naquit, voici un an, le projet d'organiser une kermesse dont le bénéfice couvrirait une partie de la dépense.

Une animation très variée Récemment, par un beau week- end d'août, les efforts de chacun recevaient leur récompense: la kermesse, avec loto, brocante, vente aux enchères, bars, raclet¬

tes, permettait à chacun de se distraire selon ses goûts tout en travaillant pour la bonne cause

Le nouveau bus VW avec élévateur pour fauteuils roulants.

et l'animation qui régnait aux différents stands laissait bien augurer du résultat financier.

Un moment très attendu fut incontestablement celui de la vente aux enchères; plusieurs artistes connus avaient offert une œuvre: aquarelles, dessins, huiles ont trouvé des preneurs généreux grâce aux efforts de Michel Sapin, acteur du Caba¬

ret Chaud 7, pour faire monter les prix. Enfin une œuvre exécu¬

tée par les résidents eux-mêmes,

Le home du Gibloux, façade sud/ouest.

une poya gruérienne de belle facture, qui fut adjugée pour 2100 francs.

Un bus confortable mais sans luxe inutile

A première vue le prix de Fr.

90 000 - pour l'achat d'un bus, même de cette grandeur, semble tout à fait exagéré, à moins d'être l'objet d'une exécution de luxe. Acquis au prix de base de Fr. 40 000.- sans équipement, un véhicule destiné au transport de handicapés doit satisfaire à de nombreux critères exigés par l'OFAS. Il aurait été moins coû¬

teux certes de faire exécuter à l'étranger les transformations nécessaires, mais alors le véhi¬

cule n'aurait pu être homologué en Suisse pour son but final, ce qui était impensable. En un mot, si des modifications com¬

me le surélèvement du toit, les vitres panoramiques ou la cli¬

matisation coûtent cher, elles ont été conçues afin d'assurer un confort suffisant aux futurs promeneurs et que l'usage en soit un plaisir et non pas une souffrance supplémentaire.

Confort, et non pas luxe, a été le mot d'ordre qui a présidé à cette réalisation de qualité dont bénéficieront longtemps les résidents du home du Gibloux.

J.S.B.

Texte et photos

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POINTS DE REPÈRE

AU MARCHÉ FOLKLORIQUE DE BULLE

Pour initier les touristes à la fabrication du gruyère

Sous l'égide de la Société de développement de la ville de Bulle, en collaboration avec la Confrérie du gruyère, deux fromagers de métier, René Villoz, de Bulle, et Maurice Scherwey, de Chevrilles, ont fabriqué chaque jeudi matin, durant les mois de juillet et août, une meule de gruyère de vingt kilos, sous les yeux d'un public toujours plus nombreux au marché folklorique de Bulle. Un certain jeudi, il y avait des touristes de sept pays différents autour de la chaudière pour suivre la fabrication du fromage telle qu'elle se pratique encore dans les chalets d'alpage du Pays de Fribourg.

Le bilan de cette initiation et de cette promotion dans le chef-lieu de la Gruyère s'est avéré très positif. Selon M.

Fernand Dey, metteur en scène du marché folklorique de Bulle, l'expérience sera certainement renouvelée l'an prochain, mais probablement sous une nouvelle formule et à un autre emplacement plus favorable à ce genre de démonstration.

Texte et photo G. Bd

ORSONNENS

Une fête de famille pour deux anniversaires

Le deuxième dimanche du mois d'août fut une belle journée ensoleillée et de joie pour Placide Frossard et son épouse Sophie, née Savary, qui ont fêté respectivement leurs 90 et 80 ans, au milieu de leur famille. Ce couple a, en effet, élevé trois enfants, lesquels leur ont donné quatre petits- enfants. Une délégation du Conseil communal d'Orsonnens a honoré cette rencontre familiale de sa présence.

Placide et Sophie ont exploité le domaine de «La Fin»

jusqu'à leur retraite en 1976. Que de travail accompli à la force du poignet durant de longues années! Jouissant d'une excellente santé, les jubilaires vivent en parfaite harmonie à la ferme, proche de la terre qu'ils ont cultivée si longtemps.

Aux compliments de la famille et des autorités, la rédaction de Fribourg Illustré exprime ses plus vives félicitations à ce couple terrien, fidèle abonné à notre revue.

G. Bd

CHAVANNES-LES-FORTS

Noces tfëmeraude pour un couple Une fête de famille a réuni au mois de juin dernier tous les pro¬

ches d'un couple de ce village glânois, lequel a célébré ses qua¬

rante ans de mariage.

Nous voulons parler d'Henri Girard, 75 ans, et de son épouse Cécile, née Chassot, 72 ans, lesquels ont élevé un fils et une fille.

Celle-ci leur a donné quatre petits-enfants qui sont un rayon de soleil dans leur vie quotidienne. Tous deux travaillent encore à la ferme exploitée aujourd'hui par leur fils Jean-Louis.

Aux compliments reçus de leur famille lors de cet anniversaire, la rédaction de Fribourg Illustré ajoute ses félicitations et exprime à Henri et Cécile ses vœux de santé pour de longues années de bonheur à deux.

G. Bd 11

(12)

^ SPORTS ÉQUESTRES^,

Marché-concours national de chevaux à Saignelégier

Un fabuleux spectacle visionné par quelque 80 000 yeux

Pour vous convaincre de la popularité des chevaux dans le canton du Jura, vous n'avez qu'à vous offrir une excursion au marché-concours de Saignelégier qui a lieu chaque année le deuxième week-end du mois d'août. Une popularité qui ne cesse de grandir parce que de plus en plus de gens s'adonnent aux sports équestres et redécouvrent un savoir jadis nécessairement détenu par tous, pour la raison aussi que les chevaux sont de belles créatures, le plus souvent dociles, et parce que de nos jours, toujours plus nombreuses sont les personnes et tout particulièrement les jeunes gens et jeunes filles qui subissent l'attrait de cet animal sans le connaître vraiment.

Ije marché- concours de chevaux de Saignelégier: un spectacle qui vaut le déplacement.

Que de monde sous un soleil de plomb!

Sur le haut plateau des Franches-Montagnes, dans le nouveau canton suisse qu'est le Jura, le cheval a de tous temps été à l'honneur. Entre

les grands sapins qui entre¬

coupent les pâturages, situés à quelque mille mètres d'alti¬

tude, l'élevage chevalin est devenu l'une des principales activités de la population campagnarde de cette région.

Les livreurs de bière de Zurich.

C'est dans ce magnifique paysage que s'est déroulé au mois d'août dernier, fidèle à sa tradition, le 89e marché- Concours national de che¬

vaux de Saignelégier.

Cette fête à la gloire du cheval a vu la présence de quelque 40 000 personnes dont un grand nombre venu du canton de Zurich qui était l'hôte d'honneur de l'édition 92. Un week-end de festivités qui a bénéficié d'un soleil de plomb qui a fait souffrir non

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SPORTS ÉQUESTREfo^

Huit jeunes filles pour un quadrille campagnard qui fut très applaudi.

seulement des milliers de spectateurs, mais également bon nombre de chevaux dont les propriétaires ont été con¬

traints de renoncer à cer¬

taines prestations.

Un ballet équestre d'une rare beauté.

Les plus belles parades de cette année étaient la présentation le dimanche matin de quelque 400 chevaux primés, le quadrille campagnard, un ballet équestre proposé par quatre maîtres-atteleurs et huit jeu¬

nes filles montant sans selle ni étrier, des chevaux des Franches-Montagnes, la course spectaculaire des chars romains et le cortège folklorique très coloré qui provoqua un tonnerre d'ap¬

plaudissements.

En sa qualité de président du comité d'organisation du marché-concours, M. Jean- Pierre Beuret, ministre de l'agriculture du canton du Jura, a relevé la politique tendant à soutenir et à stimuler l'élevage chevalin, alors que M. Hans Burger, nouveau directeur de l'Office fédéral de l'agriculture, délégué du Conseil fédéral à cette fête du cheval, a rendu

compte aujourd'hui 50 000 chevaux, un effectif en augmentation.

Cette fête à la plus belle conquête de l'homme fut réussie sur tous les points de vue, tant par l'accueil des organisateurs et du service d'ordre, que par le spectacle qui était d'une extraordi¬

naire beauté et la liesse populaire qui s'est dégagée

La loco d'une certaine époque.

de ce week-end de festivités.

L'an prochain, c'est le canton de Vaud qui est annoncé comme hôte d'hon¬

neur du 90e marché- concours national de chevaux de Saignelégier. Si le coeur vous en dit...

G. Bourquenoud-FI

hommage aux éleveurs, à leur patience et à leur persévérance. La qualité des chevaux et leur présentation soignée témoignent de cet engagement personnel et que grâce à l'enthousiasme des éleveurs, notre pays

Im fanfare montée zurichoise.

' A * 1'

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Index des salles Pays de Fribourg Exclusivité

FRIBOURG ILLUSTRÉ Assemblées - Conférences - Con¬

grès - Manifestations diverses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires.

District de la Glâne ROMONT 037/52 27 21 Restaurant de la Poularde 10 à 250 places -A-B-C-N-S ROMONT 037/52 26 98 Hôtel-de-Ville

300 places - A- B- C- N- S VILLAZ-ST-PIERRE 037/53 11 87 Auberge du Gibloux

15 à 250 places - A - B - N VUISTERNENS-DT-ROMONT Hôtel StJacques 037/55 12 24 15 à 500 places-A-B-C-N-S

District de la Broyé LES ARBOGNES

COUSSET 037/61 24 84 Restaurant de l'Aigle-Noir 10 à 300 places -A-B-C-N-S CHEYRES 037/63 11 66 Hôtel de la Grappe g:

50 et 200 places - A - B - N

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

ESTAVAVER-LE-LAC 037/63 10 40 Salle de la Prillaz

50 à 500 places - A - B - N - S GRANDSIVAZ 037/61 24 62 Relais du Marronnier

Jusqu'à 200 places - A - B - N District de la Gruyère ALBEUVE 029/8 11 13 Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A - B - C - N BROC 029/6 13 13 Hôtel-de-Ville

500 places - A - B - C - E - N -S BULLE 029/2 72 56 Restaurant Les Halles

40 à 240 places - A - B - C - E - N CHARMEV 029/7 23 23 Hôtel du Sapin

Jusqu'à 200 places - A- B- C- N- S CRÉSUZ 029/7 12 86 Hôtel du Vieux-Chalet

Jusqu'à 250 places - A - B - C - N ÉCHARLENS 029/5 15 15 Auberge de la Croix-Verte 120 places - A - B - N - S

ENNEV 029/6 21 19 Auberge de la Couronne

100 places - A - B - N

GRANDVILLARD 029/8 11 26 Hôtel de la Gare

80 à 300 places -A-B-C-N-S JAUN 029/7 82 06 Hôtel de la Cascade

50 et 120 places - A - B - N - S LA ROCHE 037/33 21 62 Auberge Le Belvédère

15 à 120 places- A-B-C-N-S LA ROCHE 037/33 21 27 Restaurant des Montagnards 20 - 40 et 80 places - A - B - N MARSENS 029/5 15 24 Hôtel de la Croix-Blanche 15 à 150 places - A - B - N MORLON 029/2 71 58 Café-Restaurant Gruyérien 10 à 120 places-A-B-N-S NEIRIVUE 029/8 11 05 Auberge du Lion-d'Or

10 à 550 places -A-B-C-N-S PONT-LA-VILLE 037/33 37 40 Rest, de l'Enfant-du-bon-Cœur 400 places - A - B - N

VUADENS 029/2 12 93 Hôtel-Restaurant des Colombettes 15 à 180 places-A-B-N-S VUADENS 029/2 74 66 Hôtel de la Gare

10 à 500 places -A-B-C-N-S District de la Sarine CORPATAUX 037/31 12 27 Restaurant de l'Etoile

20 à 160 places - A- B- C- N- S FARVAGNY-LE-GRAND

037/31 11 30 Auberge du Lion-d'Or

30 à 500 places - A - B - N FRIBOURG 037/22 49 77 Restaurant de l'Aigle-Noir 10 à 120 places - A- B- C- E- N- S

FRIBOURG 037/28 36 22 Restaurant de la Passerelle Salle rustique - 30 places - A - B - N LOSSY 037/45 12 44 Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places -A-B-N-S

MATRAN 037/42 17 45 Auberge du Tilleul

20 à 200 places - A- B- C- N- S NEYRUZ 037/37 11 51 Hôtel de l'Aigle-Noir

20 à 500 places - A - B - C - N ROSSENS 037/31 14 41 Hôtel du Barrage

10 à 130 places - A - B - N VILLA RLOD 037/31 11 48 Hôtel du Chevreuil

110 places - A - B - N

District de la Singine GARMISWII^Guin 037/43 11 23 Auberge de Garmiswil

10 à 120 places - A - B - C - N LAC-NOIR 037/32 11 12 Hôtel Gypsera

20 à 200 places - A - B - C - N

District de la Veveyse CHÂTEL-ST-DENIS/

LES PACCOTS 021 /948 71 20 Hôtel-Restaurant Corbetta 10 à 260 places -A-B-N-S REMAUFENS 021 /948 70 55 Café de l'Avenir

Jusqu'à 150 places -A-B-N-S

Les glaneuses Le peintre Jean-François Millet

ne peint guère de paysages sans y faire figurer les hommes. 11 mon¬

tre dans «Les glaneuses» ses intentions majeures: présenter la vie quotidienne des paysans sans verser dans le sentimentalisme et dépeindre la campagne sans pour autant s'épancher en rêveries bucoliques.

Millet essaie également de faire passer un message: la vie paysan¬

ne est exemplaire sur le plan moral et religieux comme dans le domaine de l'esthétique. Le geste des glaneuses doit être beau car il est naturel: rien ne se perd à la campagne et surtout pas le grain dont on fait le pain, aliment de base de l'homme.

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Bhatgaon:

la porte dorée du Népal

Une femme aux cheveux noirs comme son sari, et la tête entourée d'un long voile blanc, passe devant la porte dorée du palais royal de Bhatgaon, lequel est situé à deux pas de Katmandou, la capitale du Népal.

Mais la femme peut tout aussi bien être Tibétaine ou Indienne, car de nombreux représentants de ces deux

peuples coexistent pacifi¬

quement avec les Népalais dans ce royaume indé¬

pendant d'Asie. C'est l'une des régions les plus mon¬

tagneuses du globe, au sud de l'Himalaya, où l'Everest forme la frontière avec le Tibet.

Sur le tympan de la porte recouverte à la feuille d'or on distingue une repré¬

sentation de Kali, déesse maléfique de la mort, aux multiples bras. L'épouse du dieu Siva, autre divinité de la trinité indoue, est en bronze doré et d'un re¬

marquable travail d'orfèvre¬

rie.

Sur chacun des pieds, cinq panneaux sculptés en ronde- bosse représentent des génies faisant partie du panthéon bouddhiste.

Sac au dos pour les écoliers

Si la taille d'un enfant n'a aucun rapport ni avec son degré de développement intellectuel, ni avec celui de sa maturité, le sac au dos du passé revient à la mode et remplace la serviette devenue trop lourde à porter et qui avait des conséquences néfastes sur les muscles, les épaules et la nuque des écoliers.

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LES SPORTS

Course Morat'Fribourg

Avec plus de 12 000 partants?

Comme le veut la tradition, le premier dimanche d'octobre est réservé à la course nationale pédestre commémorative Morat-Fri- bourg. Le 4 octobre pro¬

chain, la 59e édition diffé¬

rera sensiblement des autres, comme l'a souligné le comité d'organisation qui invitait la presse à une séance d'information.

Que de monde pour l'arrivée de la course en ville de Fribourg!

PHOTOS G. BD

Conserver son esprit commémoratif

Président du CO, M. Domini¬

que de Buman révèle: «1992 sera l'année de la consolida¬

tion : on ne va pas tout boule¬

verser d'une édition à une autre, mais on va apporter des améliorations sensibles dans différents domaines. N'ou¬

blions pas que la course Morat-Fribourg a un esprit commémoratif qu'elle doit conserver à tout prix. Nous

allons stabiliser le nombre de partants, qui devrait atteindre les 12 000. D'autre part, nous nous efforcerons d'intensifier les informations au public.

Les athlètes, en outre, seront équipés de dossards nouveaux afin d'améliorer l'identifica¬

tion par le public».

Dernier vainqueur au départ?

Quant au vice-président du CO, M. Jean-Marc Cuennet, il formule quelques vœux:

«Nous sommes en pourpar¬

lers avec le Brésilien Dos San¬

tos, vainqueur de la dernière édition, et d'autres athlètes de renom qui ont participé aux Jeux olympiques de Barcelo¬

ne, pour nous assurer de leur présence au départ de Morat.

Il importe que l'épreuve soit dotée d'athlètes à l'envergure internationale pour conserver son image de marque». Véri¬

table encyclopédie de cette course pédestre, le chef techni¬

que Ernest Donzallaz cite:

«Nous voulons également que notre épreuve garde son carac¬

tère de course populaire, mais de qualité; cfest-à-dire que nous fixons le temps limite à deux heures. Nous ne voulons en aucun cas que Morat-Fri¬

bourg prenne l'allure d'une course folklorique, sa vérita¬

ble identité elle doit la mainte¬

nir».

Statistique réjouissante Lorsque Ernest Donzallaz parle de course populaire de qualité, il fait allusion à une statistique réjouissante: «Au fil des éditions, nous consta¬

tons avec plaisir que les acci-

Leffort exigé se voit sur le visage de ce concurrent qui veut absolument se pré¬

senter à l'arrivée.

dents de nature cardiaque ont considérablement diminué de¬

puis quelques années. Cela tient au fait que les athlètes qui y prennent part mettent davantage de soin à leur pré¬

paration physique». A ce sujet d'ailleurs il existe une possibi¬

lité aux participants de Morat- Fribourg de s'astreindre à un entraînement hebdomadaire qui se déroule dans les bois de Moncor.

cir

Il y a des affections que l'on appelle amour, comme il y a des tisanes que l'on baptise cham¬

pagne.

Etienne Rey

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Position chancelante du FC Fribourg au classement

M. Maradan: «Nous sommes tous responsables»

Avec sa position chance¬

lante au classement, le FC Fribourg ne tient visible¬

ment pas la route face à ses deux concurrents di¬

vers de la capitale que sont les grosses «cylin¬

drées»: HC Fribourg-Gotté- ron et Fribourg Olympic Basket. Actuellement sans président, le FC Fribourg serait-il le parent pauvre du sport dans la cité des

Zaehringen? Une question à laquelle le président des finances rétorque sans hé¬

siter: «Nous sommes tous responsables de la situa¬

tion de notre club au clas¬

sement».

Structures insuffisantes Bien que ce soit lui qui délie les cordons de la bourse, Norbert Maradan ne se considère pas

comme l'homme fort du FC Fribourg: «Je fais partie de ce noyau de 4 ou 5 personnes qui tiennent la barque en ce mo¬

ment et je profite de lancer un appel aux personnalités inté¬

ressées par la présidence du club. Les candidats ne se pres¬

sent pas au portillon!» Et de s'interroger lui-même sur la mauvaise posture du club: «Si je détenais les solutions, je n'hésiterais pas une seconde à les faire appliquer», et de faire le mea-culpa de tout le grou-

Devant, de g. à dr.: CADOUX Stéphane, BUECHLI Bruno, DUMONT Hervé, BOURQUENOUD Alexan¬

dre, DESCHENAUX Alain, GALLEY Raoul, PYTHON Olivier.

Au milieu, de g. à dr. : RICHARD Biaise (entraîneur), ODIN Stéphane, SCHAFER Guido, SUDAN Pascal, CINA Dominique, CHAUVEAU Philippe, PILLER Christophe, CALUWAERTS Yves, SIFFERT Jean-Luc (chef matériel).

Derrière, de g. à dr.: AEBISCHER Olivier (responsable administratif), DESCLOUX Joël, BAPST David, PERRIARD Philippe, TERCIER Laurent, BERNHARD Walter, MOTTIEZ Patrice, MAZZA Umberto (soigneur).

pe: «C'est de notre faute, tout simplement. Les structures ac¬

tuelles du club sont insuffi¬

santes pour tenir un rang espé¬

ré par le public».

Non au professionnalisme En fait d'affluence, celle du Stade St-Léonard est inquié¬

tante. M. Maradan l'admet:

«Je suis persuadé que lorsque l'équipe sera à nouveau con¬

quérante, le public suivra.

Mais les spectateurs veulent des buts et des victoires, le re¬

frain est bien connu», et de lancer cette interrogation :

«Comment voulez-vous que les joueurs soient motivés de¬

vant des gradins déserts?»

Notre interlocuteur dévie sur la politique générale du club:

«Pour des questions financiè¬

res bien entendu, nous avons décidé de supprimer le profes¬

sionnalisme et de miser sur la carte jeunesse, à teinte fri- bourgeoise si possible. Une méthode qui implique du temps jusqu'à ce qu'elle porte ses premiers fruits».

Et l'apport de Mottiez et Cina?

Est-ce que la règle fut subite¬

ment dérogée avec l'arrivée de deux ex-professionnels de li¬

gue nationale A?: «En nous assurant les services de Patrice Mottiez et de Dominique Cina, nous avons voulu enca¬

drer nos jeunes par des élé¬

ments expérimentés». Sur le terrain, Mottiez et Cina ne semblent pas remplir le rôle escompté et M. Maradan l'ad¬

met, mais réplique: «On ne peut pas renier ce que nous avons fait il y a deux mois. Il faut admettre que pour Mot¬

tiez et Cina le contexte n'est guère favorable. Tous nous cherchons une solution à ce problème, à tous les problè¬

mes!». M. Maradan se mon¬

tre également solidaire de l'en¬

traîneur : « La carte de visite de Biaise Richard contient de bonnes références et nous lui maintenons notre confiance», et de conclure: «Patience, pa¬

tience, la roue tournera».

cir

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LES SPORTS

Tir à l'aigle aux Pueys

Un millier de tireurs

Six coups en deux minutes. Chargez!

Feu!

Pourquoi un tir à l'aigle là-haut sur la montagne? Parce que cet oiseau est l'emblème de la commune de Châtel- St-Denis et que ces joutes sportives sont organisées par les carabiniers châtelois que préside M. Hubert Monney. Celles-ci ont vu la participation de près d'un millier de tireurs venus de toute la Romandie et même de la Suisse alémanique. De nombreux groupes ont profité de cette excursion en Veveyse pour s'offrir une broche en famille sous les sapins et au grand air de la montagne.

Ce tir à l'aigle, édition 92, a été remporté par William Tille, du Sépey, tandis que chez les dames c'est Patricia Genoud, une Châteloise, qui s'est distinguée et s'est classée en tête des jeunes tireurs.

Texte et photos G. Bd

Les sapins comme décor de fond des cibles.

Le chalet des Pueys où, chaque année, est organisé le tir à l'aigle.

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Le beau rêve

de José

C'est une histoire qui com¬

mence comme un conte. Il était une fois un petit garçon qui rêvait d'être un oiseau. Il enviait ces gracieux animaux qui virevoltaient dans le ciel.

Un jour, alors qu'il avait à pei¬

ne 7 ans, il essaya de prendre son premier envol. Mais avec ses ailes en sagex, de sa fabri¬

cation, il n'alla hélas pas très loin... A15 ans, il fit un saut en parachute, ce qui le familiarisa un peu avec le vide. Mais c'est à 17 ans, grâce à la complicité

Presque aussi beau que l'aigle!

José avait un rêve merveilleux Celui de voler dans les deux Enfant, il avait fait le serment D'imiter un jour le goéland José et son oiseau dompté.

d'un copain, qu'il embrassa le ciel pour la première fois.

Emerveillé, il prit tout de suite goût à cet engin étonnant: le planeur, qui ressemblait tant aux grands oiseaux des rêves de son enfance. Après deux ans de cours théoriques et pra¬

tiques, il passa sa licence. Le rêve de José est devenu réalité ! Etudiant studieux, il sera plus tard ingénieur en électronique.

Chaque week-end durant l'été, le jeune pilote assouvit sa pas¬

sion. Il vole seul de préférence, libre d'aller avec son engin où le vent le pousse. Son plus long trajet dura cinq heures. Il alla saluer le majestueux et si célè¬

bre Cervin. José est heureux là-haut, parmi ses amis les oi¬

seaux. A 23 ans, il n'a plus rien à leur envier. Il habite à la lai¬

terie de Chénens, mais c'est à Epagny que je l'ai rencontré.

J'ai tout de suite aimé ce jeune homme, sympathique, sou¬

riant, sociable; avec ses jolies boucles brunes, il ressemble à un poète. Comme lui, José a souvent la tête dans les nua¬

ges...

Marinette Jaquier

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ANIMAUX

Le plus fidèle des amis.

LE PETIT CHIEN DE COMPAGNIE

Je suis de couleur vanille Je fais la joie de la famille Avec mon poil court et frisé On voit que je suis bien

soigné Joueur, malin, affectueux, Je fais tout ce que je peux Afin de les rendre heureux.

Je partage les rires, les pleurs J'écoute tout avec pudeur Bien souvent, j'ai mal au

cœur Impuissant devant leurs

malheurs.

De toute ma volonté J'essaie de les consoler Par de petits baisers Ou d'un regard apitoyé Je ne demande en retour Qu'un tout petit peu d'amour Un léger respect, de la

tendresse Et beaucoup, beaucoup de

caresses.

Marinette Jaquier

Record LE CHAMPION DU MONDE DU RONFLEMENT est le docker britannique Melvin Switzer dont l'inten¬

sité de ronflement atteint 82 décibels. Contre toute atten¬

te, le mariage du champion du monde ne semble pas encore en avoir souffert puis¬

qu'il a la chance d'avoir une femme qui est sourde d'une oreille et qui a l'habitude de dormir sur l'autre oreille.

Santé REDONNER GOÛT À LA VIE

Le stress, l'épuisement, les problèmes professionnels et privés, tout cela peut influen¬

cer le moral ou l'humeur de bon nombre de personnes.

Des études scientifiques ont démontré que les capsules Yakona en vente sans ordon¬

nance dans les pharmacies, parviennent à stabiliser l'état physique. Cette préparation à base d'extraits de végétaux ne provoque aucun effet secon¬

daire.

La Fromagère vous propose...

TRIPES À LA GRUÉRIENNE POUR QUATRE PERSONNES

3 cuillères à soupe d'huile ou de beurre à rôtir 700 g de tripes coupées en lanières

Sel, poivre, un peu de cumin en poudre 1 cuillère à soupe de farine

2 dl de vin blanc

4 dl de bouillon de viande

2 grosses carottes pelées et coupées en morceaux 400 g de pommes de terre pelées et coupées en morceaux Le vert d'un poireau coupé en lanières

200 g de petits pois frais ou congelés 1/2 bouquet de persil haché

1/2 gobelet de crème 200 g de gruyère râpé.

Assaisonner les tripes et les faire revenir dans l'huile chaude. Saupoudrer de farine, mouiller avec le vin blanc puis avec le bouillon. Ajouter les carottes, les pommes de terre et le poireau et mijoter le tout à petit feu pendant 15 à 20 minutes. Puis ajouter les petits pois, le persil et la crème, mijoter encore 5 minutes et dresser dans un plat à gratin. Parsemé de fromage râpé et gratiner au four préchauffé jusqu'à ce que le fromage commence à fondre.

Réflexion

Les femmes commencent par vous aimer; puis, brusque¬

ment, sans motif, elles ne vous aiment plus.

Et elles vous disent alors:

«Comme tu as changé!»

Pages réalisées par Gérard Bourquenoud

Rêve

POURQUOI RÊVE-T-0N?

«Dormir, c'est un peu mourir», dit-on. Ce serait exact, en effet, si pendant notre sommeil toute notre activité cessait et s'il n'y avait plus, en nous, la moindre petite flamme de conscience. S'il en était ainsi, notre existence nous semblerait fractionnée, pointillée d'autant d'espaces vides que de périodes de sommeil. Mais une chose cependant nous tient reliés au monde et témoigne, presque à chaque réveil, de notre constante participation à la vie: le rêve!

Il est impossible d'expliquer exactement l'origine, la nature et le processus des songes: ils restent, aujourd'hui encore, un objet d'étude. Nous pouvons dire en tout cas que le rêve est indépendant de notre volonté: il va et vient, dans un déroulement absolument absurde et arbitraire, utilisant des cadres tantôt réels, tantôt imaginaires. Il prend probablement ses sources dans notre passé, dans des faits que nous avons oubliés ou que notre esprit a enregistrés à notre insu: une situation ou simplement un objet, une voix, un visage, un son, peut enclencher le petit rouage qui met en branle le mystérieux mécanisme de notre mémoire...

Des impressions lointaines, oubliées ou inconscientes nous sont alors projetées, pendant notre sommeil, sous forme de films étranges, tantôt merveilleux, tantôt incohérents, grotesques ou carrément terrifiants, souvent montés à tort et à travers avec des bouts de pellicules diverses. Et au réveil il arrive que l'on s'en rappelle avec un étonnement parfois émerveillé.

LA CUISINE AU DEURRE est toujours un délice pour le mari qui est gourmand et qui adore les petits plats mijotés par sa femme. Pour un mini¬

mum de réussite dans la pré¬

paration des mets, il est cependant utile de pouvoir bénéficier d'ustensiles dernier cri, raison pour laquelle les ménagères sont toujours plus nombreuses à se doter d'un matériel sophistiqué qui leur permet de faire la cuisine avec le sourire. Ne dit-on pas que les bons petits plats sont com¬

me les sentiments: la clef d'une entente conjugale.

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UNE TENDRESSE QUI S'EXPRIME PAR LE REGARD

La tendresse vécue, donnée ou reçue, est un soleil, une lumière qui éclaircit et trans¬

forme notre vie, une vie par¬

semée de coquelicots ou bleuets qui illuminent le quo¬

tidien. Une tendresse qui s'exprime aussi par le regard émerveillé d'une jeune fille, une tendresse qui se vit au présent, les yeux dans les yeux.

Les jeux

ANAGRAMMES

En définition : des mots. Dans la grille: des anagrammes de ces mots. Attention ! Savoir chosisir la bonne anagramme quand plusieurs existent. Il n'y a ni pluriel ni nom propre, mais il peut y avoir des verbes conjugués.

1. BROME - 2. RENTE - 3. ROTULE - 4. BRAISE - 5. QUIETE anöua s - nasiva y - lainno £ - aisraai x - asaiNO i uoi)n|os Depuis quand?

L'HEURE D'ÉTÉ

C'est en 1907 déjà qu'un Anglais proposa d'avancer l'heure légale de 60 minutes par rapport à la marche du soleil et cela durant l'été. Cette mesure présentait un double avantage: en libérant une heure plus tôt ouvriers et employés, elle permettait de sérieuses économies de gaz, éclairage et électricité. De plus, elle donnait aux gens de la ville des fins de journées plus longues à la lumière du jour.

En 1916, c'est l'Allemagne qui donna l'exemple, heure d'été qui fut abandonnée et reprise il y a quelques décennies.

Depuis 1947, elle était en vigueur d'avril à octobre. La France, elle, a repris l'heure d'été le 28 mars 1976, provoquant une réaction en chaîne plus ou moins suivie par ses voisins, lesquels n'avaient pu se mettre d'accord l'année précédente avec ses neuf partenaires de la CEE sur le principe d'une heure d'été européenne.

Parlons français LÉGION

«Les exemples de la mainmise du pouvoir ou de l'argent sur le travail de nos confrères sont légions, chez nous comme ailleurs», a-t-on lu dans un organe professionnel de la presse.

La légion était chez les Romains un corps d'armée. Le mot a pris également le sens de grand nombre, multitude. Il est invariable dans l'expression: ils sont légion.

Beauté

UN PARFUM FÉMININ Il se nomme Giô parce que c'est Giorgio Armani qui l'a créé pour les femmes qui aiment son style et sa manière de vivre. Il n'est pas destiné à montrer sa puissance, mais consiste simplement à offrir une vie pleine d'harmonie avec soi-même et les autres.

Une harmonie qui englobe tout ce qui nous entoure. Une nouvelle philosophie et un premier pas vers la sérénité, la sobriété. En un mot, Giô est un parfum féminin qui séduit les hommes...

Oiseaux

LA PIE

Cet oiseau vit sur tous les continents, à l'exception de l'Amérique du Sud. Il a un bec conique, fort et crochu, qui rappelle celui des rapaces. Il s'attaque à toutes sortes de petits animaux (insectes, lézards, rats). Il accroche fréquemment sa proie aux épines des buissons pour la dévorer ensuite tout à son aise. Une légende dit que lorsqu'on entend crier une pie, on doit s'attendre à un malheur dans la maison.

JVoms de lieux CHETTAZ, LESSOC Prononciation gruérienne de secte, du latin secta, dési¬

gnant un endroit connu pour être un lieu de rendez-vous de sorcières.

Humour

J'attendais à la sortie de la Placette que ma femme ait terminé ses achats quand j'aperçus un petit garçon de cinq ans pleurant à chaudes larmes.

Que se passe-t-il?

Pourquoi pleures-tu? lui demandai-je.

Entre deux sanglots, il me répondit :

- Mon papa s'est perdu dans le magasin.

21

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LA PAROLE À...

MAURICE MÉTRAL

Marie et Emite...

Elle s'appelait Marie Sartoretti, habitait Loye, sur le plateau de Grone, entre la plaine du Rhône et les alpages. Elle avait vingt ans en 1918. Plei¬

ne de rêves et d'espérances, même si les horizons qui s'ouvraient à elle n'allaient guère au-delà de Sion et de Sierre. Et encore: les villes lui paraissaient lointaines, vagues, inaccessibles. Chaque jour, elle descen¬

dait à Grône pour travailler à la mine d'anthracite. Au triage! Avec d'autres filles. Par tous les temps! Les raccourcis. Elle remontait le soir, harassée, mâchurée, se lavait au bassin taillé dans un tronc, à la hache, et gouvernait le bétail. Le falot courait d'une porte à l'autre. Elle s'affairait autour des bêtes, respirant les remugles qui, parfois, lui piquaient la gorge. Puis elle regagnait la chambre commune dans la lueur ténue de la lampe à huile. Elle priait, mangeait, avant d'extraire le lit à tiroir où prendre le sommeil. L'hiver, sous des couvertures tricotées à la main, épaisses et chaudes ; l'été, dans des draps écrus de lin, après avoir dénatté ses cheveux noirs qui s'en venaient recouvrir ses épaules. Elles s'épa¬

nouissait pour la nuit... Comme certaines fleurs!

Marie trouvait encore le temps, en dehors de la mine, de travailler la ter¬

re, de semer, sarcler, piocher. A côté de la maison, la chotte où elle cou¬

pait le bois! Le jardin potager, au sud. Elle y soignait les légumes. Ele¬

vait des pensées, en roses...

Quand il ne lui était plus possible de descendre à Grône, la neige s'étant accumulée et remplissant haut le chemin étroit, elle lavait le linge à la fontaine recouverte d'un toit de bardeaux, frappant vigoureusement les étoffes sur des planches poncées par les frottements. Puis elle les repas¬

sait au fer chauffé à la braise. De la laine, elle connaissait tout : la tonte, le cardage, le filage au rouet et à la quenouille...

Le dimanche, elle se promenait du côté de La Lattaz, vers la scierie actionnée par l'eau d'un torrent qui remplissait les poches d'une énorme roue à aubes. Dans ces parages, elle rencontra un soir Emile... Lui, origi¬

naire de Nax, venant du Tombée où il vivait en famille. Son père y était tonnelier et lui avait appris à choisir, à ouvrager les bois. A façonner les douves. A les faire s'épouser!

Marie et Emile écoutèrent ensemble la nature, le murmure ou le mugis¬

sement du ruisseau, le chant des oiseaux, le feulement du vent. Le bruis¬

sement des feuilles. Ils respirèrent les fleurs aux humeurs des saisons, dégustèrent le goût des choses. Puis la lumière des regards donnés et partagés. Enfin la couleur des mots ! Et leur prolongement, en illusions, dans leur sommeil...

Marie se surprit alors à aimer, à écouter cet homme qui, simplement, lui déclarait son amour. Sans la toucher autrement que par les yeux. Une seule audace: leurs mains enlacées, qui dialoguaient entre elles, se disant, à leur manière silencieuse, la vérité des sentiments et leur volonté de s'engager pour une vie...

Marie épousa Emile en 1919. En jupe et caraco, les cheveux nattés en chignon sous le chapeau large enrubanné, avec son polygone de paille blanche, au centre supérieur.

Le monde et l'avenir brillaient dans ses yeux.

Une année plus tard, Dieu la récompensa avec un premier enfant. Ferti¬

lité de l'amour. La récolte commençait...

Marie et Emile s'installèrent alors à La Crettaz, sur les hauts de Grône, dans une modeste maison de bois dont les petites fenêtres ravaudées donnaient sur le château de Morestel, et l'église, bien assise au flanc d'une colline.

Après la flamme ardente du mariage, ce fut la braise d'une naissance.

Un grand feu crépitait. Il y eut d'autres enfants. Un vrai foyer! Aux sens propre et figuré. Des heures merveilleuses! Avec des moments de peine.

Les rires. Les larmes. Le deuil. La foi ! Et toujours, cette braise vivante et nourricière au sein de la famille! La fidélité à la tradition. L'exemple!

Les promesses tenues. Même, parfois, dans la souffrance... Soleil et tem¬

pête!

En 1929, Emile, artisan de racines, construisit sa propre maison, à la Pogyre. Grande, rose et belle. Même sans confort! Elle possédait, en fait, le confort de l'espace... du cœur! Pour d'autres enfants encore!

Et Marie, toujours, animait, créait, instruisait, déversant sur les siens des flux de tendresse intarissable. Elle savait tout des sentiments, com¬

me de la prière. Symphonie et requiem ! Elle n'ignorait plus rien des cho¬

ses de Dieu et de celles de ses enfants. Elle ne dormait jamais. La pre¬

mière, à l'aube, à allumer le poêle à bois; la dernière, dans la nuit, à éteindre la lampe pour gagner subrepticement le lit qu'elle partageait avec deux de ses enfants.

Elle n'avait pas le droit de se reposer, ni d'être malade. Elle s'était trans¬

formée en atmosphère. Sans elle, toute la chambrée se fût sentie orpheli¬

ne. Elle se donnait à son devoir avec cette confiance, propre aux mères de la montagne, qui repère son bonheur dans la joie des autres.

La dominique, elle remettait son costume sombre, jupe et caraco, et, avec ses enfants en procession, se rendait à la messe où elle retrouvait Dieu dans cette odeur d'encens qui était, pour elle, le parfum du ciel.

C'était un dimanche de répit, de réflexion, de phrases échangées à tra¬

vers lesquelles, en dehors du travail, elle se racontait souvent, reprenant un à un, comme dans une histoire, les chapitres de sa vie. Et il y avait toujours, dans son récit, des gosses qui ressemblaient aux siens et des parents fort apparentés au couple qu'ils avaient dû former, un jour, dans l'engagement solennel.

Sa santé, au début de la Guerre, déclina. Elle s'affaiblit. Qu'importe!

Elle continuait à remplir ses tâches ménagères. Elle forçait ses sourires.

Jamais son cœur! Et, comme si elle eût pressenti une proche rupture, elle s'efforçait d'exprimer, plus longuement, son affection à ses enfants.

Eux qui formaient son paysage humain épanouissaient, d'année en année, son amour! Eux, son œuvre! Spirituelle et de chair! Fruit de ses entrailles bénies et présences d'une continuité forte, reconnaissante!

Epuisée, Marie mourut en février 1943.

C'était ma mère !

Et j'allais avoir quatorze ans...

PHOTO SEDLMAYR-HOM

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m- POINTS DE REPÈRE

CAMPING

«LA F0LLAZ», MARLY Du confort et un accueil sympa

Désireux d'améliorer quelque peu le confort du camping-caravaning-club fribourgeois sis sur les bords de la Gérine à Marly, le comité que préside M. Michel Muller a décidé au printemps dernier, en accord avec les membres de l'association, d'installer l'électricité dans les caravanes, lesquelles étaient jusqu'ici éclairées au gaz. Par la même occasion des lampes ont été posées dans les allées principales qui conduisent aux locaux sanitaires, offrant d'autre part une plus grande sécurité aux campeurs durant la nuit. Une initiative bienvenue et appréciée par la majorité des propriétaires de caravanes, comme d'ailleurs la réfection de la buvette aujourd'hui très accueillante et fort bien tenue par M. Jean- Pierre Roulin, nouveau gardien du camping

«La Follaz», lequel connaît un regain d'activité depuis quelques années, ceci grâce à une équipe qui se préoccupe du bien-être des résidents et des nouveaux venus.

Texte et photo G. Bd

LE RAISIN ET SES VERTUS Le raisin est sans conteste un aliment de haute valeur. Le fructose et le glucose, contenus en grande quantité dans la pulpe, sont directement assimilables par l'organisme. Grâce à l'abondance des éléments inorganiques, le raisin aide l'organisme à la formation des os, du sang et des nerfs. La pectine offre, elle aussi, une aide bienvenue à l'absorption des éléments inorganiques. La valeur hygiénique de ce fruit est due aux qualités diurétiques, laxatives et à la bonne influence sur la bile et la vésicule biliaire.

Il est à noter que les raisins blancs sont plus riches en vitamine C que les rouges. Un kilo de raisin de table donne environ 700 calories. Il est équivalent à 227 grammes de pain, 387 grammes de viande, 1105 grammes de lait et 1190 grammes de pommes de terre.

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ÉCOLES CULTURE

PHOTO G. BD

La nouvelle cuisine de l'Ecole ménagère de Grangeneuve.

Ecole ménagère de l'IAG

Cours de cuisine et créativités

Le Centre de formation pour l'économie familiale agricole à Grangeneuve vient de créer de nouveaux cours de couture, préparation des conserves, cuisine adaptée à tous les goûts.

Ceux-ci ont débuté le 15 septembre dernier et vont se poursuivre jusqu'au 21 octobre 92. Il est donc encore possible de s'inscrire et d'y participer.

Dès le 4 novembre et jusqu'au 10 décembre, d'autres cours seront organisés sur la créativité des cadeaux et biscuits de Noël, les petites graines, etc. Pour tous renseignements, il suffit d'appeler le 037 41 21 61 et à partir du 28 septembre le 037 25 56 40.

Il est également utile de rappeler que l'Ecole ménagère de l'Institut agricole de Grangeneuve a été agrandie et modernisée récemment et qu'elle est ouverte aux jeunes filles, jeunes femmes et jeunes gens de la ville comme de la campagne, dès l'âge de 18 ans.

Les élèves ont la liberté de choisir le bloc économie familiale de 14 semaines ou le bloc agricole de 7 semaines.

Pour celles qui souhaitent passer l'examen professionnel de paysanne, la fréquentation des deux blocs est obligatoire. Le cours du printemps 93 débutera le 11 janvier pour le bloc économie familiale et le 26 avril pour le bloc agricole.

D'autre part, cette même école organise des cours d'une journée sur la fabrication du pain, d'un après-midi pour apprendre à utiliser les pommes de terre, de six soirées pour hommes et femmes à la préparation de menus simples et équilibrés ainsi que la gestion des achats, de cinq soirées pour la confection de votre tenue de sport, d'une soirée pour connaître et savoir utiliser les produits de lessive pour ménager l'environnement.

G. Bd

Le Sud-Est des Etats-Unis

La «Sunbelt» ou Sud-Est des Etats-Unis - tel est le thème d'un mer¬

veilleux album illustré venant tout juste de paraître aux Editions Sil¬

va. Les auteurs, Marc Valance (texte) et Christian Heeb (photo), ont sillonné durant de nombreux mois le gigantesque territoire qui s'étend dans l'arrière-pays du Golfe du Mexique et le long de l'Atlan¬

tique. Sur la trame du passé historique, ils nous décrivent, de façon saisissante et approfondie, leurs aventures dans cette région défavo¬

risée des USA. Depuis les grandes métropoles aux allures futuristes, comme Atlanta, ils nous conduisent dans les zones marécageuses de la Louisiane, dans le pôle du jazz qu'est la Nouvelle-Orléans, à Nashville et Memphis, les cités musicales du Sud, en amont et en aval du Mississippi, vers les grandes plantations et traitent de la pauvreté de la population noire et des troubles raciaux qui conti¬

nuent à sévir dans ces régions.

Quant au petit lexique du Sud-Est des Etats-Unis, il vient couronner cet ouvrage en fournissant de précieux conseils aux visiteurs.

« Le Sud-Est des Etats-Unis », Editions Silva, Zurich. 500 points Sil¬

va + 28 francs (+ frais d'envoi).

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