NATIONS UNIES
Distr.ECOKOMlOUE
ET SOPIAU
E7.CN.34/.WPa oau/trad/29
4 aoftt 1970
30
FRANCAIS
Original r AMGLAI5.
commis OftGANI
Cinq^iieme Reunion mixte CEA/CHJA
le commerce et le d^velopperaent 13-21 aoftt 1970 'V' ■'■'■':-" * Geneve
ilOK ECONO&gQUE POUR L'AFRIQOE
iATION"DE L'UHliCE APRICAINE
L!AIDE A L'AFRIQUE par'"
, Paul, Streeten
-Consultant aupr&fi de la~C&Af'~' Professeur a l'Univereite d*Oxford
TABUS, BES MATIERES
Avant-bropos
Introduction
La ■tique des pays donateurs
L'aipe de la France --- ~
LVaijie de l'Allemagne ---
L'aide de la Grande-Bretagne - — - - L'aide des Btats-Unis d'Am^rique - - - - Lee pays donateurs moyens- - - - - - ,Les programmes d'aide des economies planifiees
L'aide multilaterale ---«-.-
ij
he Fbnds europeen de developpement - - -
iii iv 1 1
5 11 21 24 24 25 30
M7O-1531
E/CN.14/WP.1/3O OAU/TRAD/29
Tendances1: des transferts de ressources vers l'Afrique - - - - 35
L'objectif a fixer pour l'aide ---__^4i
Que doit-on considerer comme aide ?-*---._«w__44
Les formes de I1 aide - - - '"'- -»_-,_«__ 46
L'aide a 1'Afrique et les domaines prioritaires - - - 48 Le probifeme de la dette - - - _ _ _ . - _ 50 L1influence des pays industrialises sur lfAfrique ;
et leurs responsabilites ---•»-.-_-_ 62
Relations des pays pauvres entre eux et necessite
d'une cooperation regionalev ---.--72
Differences des conditions initiales ---75
Les capitaux requisr 1'analyse des impasses
et la capacite d! absorption --- -.-.-80
La necessite de "planifier" la planification
du developpement - - - - - _ _ . . . M . _ 90
Les liquidites internationales et le ^couplage"
des droits de tirage speciaux et de I'aide - - - 94 Le "couplage11 - - " -■■ - - - — 97
Le probleme des conditions ---.--- 105
Les revendicat ions particulieres de l'Afrique ■ - -*• *- - - - 107
Coordinat ion ---^---.--.
- ii -
I
.4/F./3 OAU/TRAD/29
■ Avant-propoB
1. La Commission ecpnomique:des Nations Uhies pour 1'Afrique a adopte a
sa huitieme session la resolution l69(VIIl) sur la mobilisation de ressources
exterieures .au"^nefibe'du develpppement de 1'Afrique. .Cette resolution, qui recomman^e la creation ft'.un fonds special de. developpement de. l'Afrique, -prie en particuiier le Secretaire 'exe.cutif de. la CEA de cpordonner. etroite—
ment les mesures ^ 11. prendra^ppur 1.'appiication.de.cette resolution ave.c . les initiatives du President: de', la Banque africaine de developpement ..en yue de la constitution: d'un fonds special pour* la BAD.-/ . ... .-' "
2« La. presente.: etude surj I'aide a l*Afri.quet, qui a ete entreprise par M, Paul Streeteh., professeur. 'a, l!Unive:rsite d!03cford. en qualite de con sultant-pour, services speciaux-.aupres^de la OEAf represente le. premier pas vers 1 application de la resolution l69(VIIl). Les objectifs de cette etude sont de trois sortes* J3n premier lieu on y trouvera une estimation du volume comme de la. qualite :^es apports repents et. actuels de ressources pulpliques a l'Afrique, En~ deuxieme,.jieutl sur la base d|un examen critique des' pb'li-
tiques et -de§, d'isppsit^ohs actuelles des, dbnateurs, lretude fournit.des
informations reellement neces^aires. et un.message.aux donateurs sur.les,. ' t
besoins.p^rticujiers de.1'Afrique.dahs'le domaineVde l'aideet de la, coope ration ^i^e.r^tiphalAt^^^^roisi^me lieur \cpmpte" tenure la necessite de
pourvoir a. ces besoinsf.sp.e.piauxj elle'definit la faispn d!e"tre d'un accrois- sement de la .contributibnVeh'ressources accordees a'des condition.s den fayeizretf en par^^cujierr de. la creation d.'un. Fonds de developpement de I'Afrique ;
avec le soutieh attendu des'pays .donateurs.J3» Au sujet-de la cob.r^ihation des mesures a prendre entre la CEA" et la
BAB que la resolxiti.on; I69(yll];) preconisey des contacts soni .de ja etablis
pour uh travail en cpmmun.et. une, reunion interinstitutions groupant le's deux org-anisatipns etl1.la. Banque^ Internationale, a deja ete organis^e. Outre un accord. sirr\les mesures complementaires a prendre en vue de la creation d'unfonds3^.-^y®ifPP^^:t;,(3-e i'Afrique, les participants^ cette reunion com-'
mune oht examine la.teneurrde 1'etude intitulee"L^aideS l'Afrique" avec son aute\irp..^e Professeur Streeten. La redaction, de cette e'tude a done pu,"beneficier d'opinions et de suggestions ^verses, exprimees h cette reunion.
4» Le present^ dpcumentf accompagne du rapport de la reunion interinstitu tions r .sera,.pommuniqueVpour, examen au. Conseil des ministres.de la Commis
sion^ economique pour, 11Afrique (a §a dixieme session), afin que la CSA puisse
definir des directives; a.appliquer pour les dispositions restant a prendre.Ces document serpnt aussi pommuniquesr a la c.inquieme reunion commune du Groupe
de travail CEA/OAUdu. commeirce et du develpppement a tit re de references.
- 111 -
OAU/TRAD/29
Introduction
1» L'objet du present rapport-' est de;faire progresser davantage les echanges de vues que le Rapport Pearson a declenches sur la scene inter- nationale. On se propose de decomposer en trois faisceaux bien precis I'eclairage que Pearson a projete sur le large domain©; de 1'aide au deve- loppement* II y a pour commenoer la geographique* L'Amerique latine et ■■ ■ l!Asie possedent leurs porte-parole de haute competence et ont iristaure des":
systemes embrassant la totalite de leurs regions respectivesf tels qu^ le
Plan de Colombo et■1'Alliance pour le progress Jusqu'ici la; voix de l'Afri— ■ : que ne s'est guere fait entendre et il nfexiste pas de programmes-c&bp&ra--^
tifs englobant l'ensemble du continent. Cependanty sans vouloir eh aucurie■ ;- fa9on amoindrir les revendications des autres regions,, les A^ricains ont
aussi leurs propres revendications particulieres a defendre comme aussi des raisons speciales pour plaider en faveur de formes egalement particulieres::
d!une cooperation internationale plus efficace. On s'efforcera dans le -■ ■' present document d1 offrir uhe:: contribution a 1'articulation de ces-revendi*- cations* ■ ' ■■- ■ : ■ ■ ■ '■' :'' -' ' ■' ■ '■' ■ ■■'"' " :
2» Le deuxieme faisceau eclairera les objectifs eoncrets qui se trbuvent:
derriere les agregate fixes comme buts, Une grahde partie des echanges; de-: : vues qui ont suivi la publication:du rapport Pearson se sont orientesf a
juste titre'r vers de grands ehsemblesf tels que le produit national'brut *■ ■ l'epargne^ 1!investissement et les taux de croissance correspondants* Mais ces grands ensembles peuvent cacher de multiples differences et de multiples divergences. Certes. ces buts-'fixes sont indispensables quand il s'agit d'esquxsser en gros les problernes et de rnobiliser la volonte politique*
Mais sil'on entend eliminer les racines de la pauvretiSf si l!oh ehfend obtenir le soutien de ceux qui sont ccnvaincus que 1'aide a ete gaspillee dans le passer il faut projeter la lumiere sur les applications de I1aide dont les resultats ont etj reellement concluants ou qui pourraient §tre concluants. La maniere d!aborder les choses but par but doit Stre completee:
par une methode qui partira; en quelque sorte> Hd'e 1'autre bout". Q,ue ■ desirons-nous precisement i^ealiser ? Que Is sont les principaux besoihs ? : Quel est notre ordre dfurgence ? Dans quelles:conditions devons—nous cobperer pour que nos objectifs puisseht gtre atteints- ?'"' Quelle peut §tre la contri-- bution des pays developpes a cette entreprise' ? t)e cette manieref il sera possible;de charger de concret la cooperation internationale tendue vers1 l!efficacite, d'aborder les probiernes par leurs racines.
3« Les principaux objectifs qui sont a la base des recommandations du present rapport sont : l) cooperation regionale et sous-regiohclle: effieace pour lfinvestissementr:la' production et:le commerce; 2)vnon• seulemeht accele ration del'accroissement du revehu moyenr mais aussi repartition plus equi table du revehu et multiplication des emplois en faveur d'une population active qui ne cesse de croitre et 3) preparation et execution plus efficace's des projetsr ainsi que gestion plus effieace des realisations issues des projets correspondant a ces objectifs fondamentaux du developpementfl
\J Je tiens a exprimer ma reconnaissance a- M. Akbar Norman pour l!aide consi
derable qu'il m!a apportee pour la preparation de ce document*
E/CN.14/WPU/3O
OAU/TRAD/29
4« Le troisieme faisceau eclaire exclusivement I1aide exterieure publique.
L1investissement prive etranger est entierement laisse de c8te. Sont exclus egalement les echanges commerciaux, la migration international les ques tions monetaires internationales, a l'exception des cas ou ces elements interessent directement 1'aide exterieure.
5* Ces omissions ont inevitablement pour effet de deformer le tableau.
De m§me que le developpement est un systeme complexe d'actions et de reac tions etroitement liees entre elles sur des fronts multiples, de me"me les nombreuses politiques des pays industriels evolues ont des repercussions qui influent sur les perspectives de developpement des pays en voie de developpement. En consequence, si l'on considere une serie donnee de poli tiques et de doctrines en 1'isolant des autres, on risque des erreurs graves. II est parfaitement possible de demolir ce que l!aide exterieure a permis de realiser par des mesures appliquees dans le domaine du commerce ou de la migration ou des dispositions monetaires. On peut citer en exemple les devaluations des monnaies importantes, 1'entree dans la Communaute eco- nomique europeenne sans garanties suffisantes, un progres technologique dans l'elaboration d'une matiere synthetique qui aneantit les exportations d'un pays en voie de developpement.
6. Malgre ces difficultes, on se limitera dans le present document aux cfuestions de l!aide exterieure publique. Mais il y aura lieu de ne jamais perdre de vue ces restrictions. La philosophie fondamentale dont s1inspire le document est la conception desorrnais tres repandue selon laquelle l'aide exterieure doit §tre consideree et jugee dans le contexte de la cooperation internationale en faveur du developpement. Le developpement reclame des efforts concertes embrassant un eventail tres large de politiques pratiquees par les pays evolues comme par les pays en voie de developpement. En parti- culier, la conception essentiellement orientee vers les problemes que l'on a adoptee dans le present document implique a priori que lfintere*t commun de tous les membres de la collectivite mondiale leur commande de resoudre de concert certains problemes (amelioration de 1'alimentation et de la nutri tion, multiplication des emplois, amelioration du systeme d'enseignement, developpement rural et industriel, etc.) et que la reussite de cette entre- prise commune depend de la volonte des associes d'y contribuer au mieux de leurs possibilites. C!est dans ce contexte que des termes ou expressions tels que "aide1* ou "aide exterieure publique" devront gtre interpretes dans
les pages ci-apres.
is/CT. 14/WP. 1/30 GAD/TRAD/??
La politigue dss pays donateurs
1. ^uand il s'agit pour eux de dispenser leur aide, les; pays donateurs , ont des objoctifs, des motifs et des criteres Varies et les combinaisons de ces objsctifs, motifs et criteres different d'un pays a llautrev Une des prinoipales raisons qui expliquent les disillusions provoquees paroles politiques d'aideeatre 1950 and 1970 doit etre cherchee dans cetrte-fusion et cette confusion di tuts et de motifs parfois contradictoires. Cette confusion explique aussi en partie les difficultys qu!implique la
coordination.efficace des politiques des pays donateurs. II sst done
utile de commsneer par une breve recapitulation des politiques des principaux donateurs et des conditions dans lesquelles ils se sont efforces d'influer.
sur les politiques des pays beneficiaires. 3i s1 on tente d1 analyser '■■
critiquement les politiques d'aid-e, une grave difficulty provient du fait que deux dss trois principaux pays europeens donateurs ont ete nagaere de grandes puissances coloniales, Une grange partie de l'>aide dispenses par la Grande-Bretagne et la Trance est 'accordee- a: des pays ou les gens instriiits ont ete eleves dans les memes traditions^ parlent la meme langue, ont..fait leurs etudes dans les memes universites efont adopte dsxis -leur pays les memes ideas et les memes institutions que les ressortis&ants de la puissano-e metropolitaine. Dans ces conditions, I1aide exterieure n1est pas autre chose qu'un des maiilons d*vine chaine entiere de relations. II est parfois difficile de discerner le poiht ou l'aide cesse et oul!heritage colonial ,
commence. "' ' " ' ' ■ ■ ■■■■••■:■,■
L'aide de Xa
2. L'aide accordee par la France aux pays tradi tionnellement etrartgerS|
e'est-a-dire aux pays qui n*ont pas et§ recemment au nombre des dependants de la Prance, n1a pas depabse 12S5 pour'100 environ de la totalite de I1aide ; fran9ai:se en tSSJt cette proportion toutefois s'etant accrue .depuis avec le temps* La majeure partie de cette aide a pris la forme d1assistance■ . technique. L'objectif vise, culturel et economique, a ete presente, en : ..-.
substance, dans une publication francaise comme etant la defense dans un monde en evolution' rapide, de positions culturelles et economiques. par !le maintien*.d'une. forme originaie de contact et d* activite*s dans les-'pays en voie de developpernent. \J Le moyen principal de cette politique est
1'introduction de 1* ensei'gnement du frangais ou son renforcement. ^n
consequence? I1 influence de lTaide frangaise dans les pays tradi tiomaoUement etrangers'est prdb^blement mediocre, djune part a) parce qu1elle est peu importante et, d1autre part, b) parce que-I1enseignement du francais risque de n'avoir que des effets lointains et tres ihdirects sur les politiques de developpement. '"lie's tableaux 1a ;et 1.b indiqueht la repartition geographique
de l!aide fran§aise.' .,..■•■ -
l/ Ministere des Affaires etrangeres, Direction generale des affaires culturelles et techniques, "Rapport d'activites, 1^
3/CN.14/TO..1/30 OAU/TRAD/29
Page 2
3- La politique appliquee par la Irance envers ses colonies etait dominee par la notion d1interdependence! le Plan de developpement economique et social de l'TJnion Frangaise etait con9u pour assurer le developpement harmoriieux de 1'ensemble, et non pas I1autonomie des elements. L'aide comprenait une forte proportion de dons, destines
essentiellement a I1 assistance technique, L1 interdepen4.aw.ee etait encore raffermie par un systeme d1echanges coramerciaux fortement protege. Les echanges entre la Trance et ses colonies etaient encourages par des preferences commerciales etendues, des fonds de stabilisation des
exportations agricoles des territoires africains et prix planchers garantis pour certains produits sur le marche frangais. A la suite de la creation du Marche Commun, la France a du supprimer la plupart de ses .dispositions de soutien des prix et de ses garanties de contingentement en faveur des preferences tarifaires accordees par les six pays de^la Communaute
econoraique europeenne/ Bien^ue ces avantag^s commerciaux aient ete restraints dans une certaine meSure par I1obligation pour les pays africains d1importer leurs.produits manufactures a des prix superieurs aux cours mondiaux, il y a eu un transfert net de ressources vers 1'Afrique
n1apparalt pas dans : les statistiques del'aide frangaise.
4. lin dehorn de la libre circulation des marchandises, un autre des objectifs de la kione Franc etait la libre circulation des capitaux. Gn. y contribuait en assurant la convertibilite complete des francs locaux en francs fran9ais et en accordant aux monnaies locales la garantie du Tresor franc, ais. Cette garantie etait, tout au moins en theorie,- un engagement avantageux? les pays de la Zone Franc pouvaient solliciter sans limite les r&ssour-ces fran§adses et dans une mesure un peu moindre les reserves francaises de devises, car aucune restriction particuliere ne s'opposait a 1'utilisation a la Bourse de Paris des francs francais achetes avec des monnaies locales. Mais en fait les Ftan§ais avaient et ont encore dans les anciennes colonies la haute main sur les politiques monetaires des pays
de la Zone Franc. ■. : . .
5. Lf influence francaise sur le developpement et les principes du devsloppement reste tres importante dans les Stats a^icains et malgache
(les Stats dans la suite du texte), c1 est-a-dire l'ex-Afrique fran§aise au sud du Sahara. Apr ea avoir cree des .Etats fortement tributaires des hommes at des capitaux fran9ais, la France s'efforce maintenant de "renver^cr
la vapeurl! et de creer des economies et des -soci^tes autonomes. Meme si les .-jta'ts sont independents, la France ne rencontre guere de difficultes dans cette entreprise, etant donne que 1'aid© fran$aise est la source d'investissement la plus importante pour ces pays, Des fonctionnairres franc.ais5 qui emargent souvent directement du budget frangais, sont encore tres ncr.breux et tres puissants dans 1! administration des Dtats et la France accorde a nombre d'entre eux une aide a des fins budgetaires.
o
TfM*an lai Couranta Bllatdramt d'ald* nwbllom franoalaa
■ .... T-.-■■-
SOB* frano hi rod du Safcara
dontt - .
Tarrltolr** frangala d' outr*-«ai—'
Al«*rU ....
Karoo *t Toaiaia
Total poor la Emm frano CaBbodg*, Laea at Vlatnaa
Total
Jntraa paya*/ ....
Total das omranta bilat*raux d'ald* publiqua
1962 Alda~yagn*
d*-l*.
Fruo*
325,9
37,8 357,6 .
45t4 728,9 8,1 737.0 123r6
860,8
ontaat .total d«-i'*id»r*flii«
daa pay*
■Mforaa da CAS
359,1
37,8 396,3 146,7 904,1 196,0
1100,1
4«5*,9
5353,0
'>"
90,8
100,0 90,2 30,5 BO, 6 4,1 67,0 2,9
16,1
1963 llda ra^ua'
■ do 1* - ~ nranoa
337,3
43,3 239,4 71,7 648,4 8,0
656,4 165,0
821,4
Kontanf total do ' l*alda 1*911•
dM paya
■aabraa du.
CAS
366,8
43,3 279.4 175,3 841,5
£44.7 1066,2 4545,1
5631,3
* '
67,2
100,0 85^7 : 40,9 77,1 3.3 60,4 3,6
"14.6
1964 Aid* racui
frmaom
345,6
68,6 162,4 79.9 607,9 9,1 617,0 193,4
810,4 Kontani total d«"
l'aldo racui daa paya
••■bvaa-du. - C1D
405,6
68,6 226,4 167,3
799,3 245,2 1044,5 4347,7
5392,2 ,
%
85,2
100,0 80,6 47,6 760 3,7 59,1 4.5
15.0
1965 Aid* roguo
d* 1*
Franoa
321,0
61,3 135,1 60.5 516,6 16,0
532.6 19L9 724,5
lion-taut „ . total da ■■
l'adda r*$a>
daa paya
■aniiraa 1*1 '' CAS
363,0
61,3 .144,0 191,0
698,0 389,4 1087,4 4681,6
5769,0
■ *"■■
88,4
99.9 93,8 31,7' 79,6 4,1 49,0 4,1
12,5
Alda.raga*
d* la ' Truio*
327,6
88,3 9T.7 45,7
471,0 16,3 487,3 228,9
.716^
1966 lontaat.
total da llald«
roena daa paya
382,7
88,3 121,1
6490 589,2 1238,3 47*8,1
5966,4
%
85.6
100,0 80,7
7*,7 2,8
39,0 4,8
|2,0
Aid* raoua da la frano*
381,4
98,2 92,0 - . »,8
497,2 19,2 516,4 270,8
787,2 1967 Nontant total da l'alda X*W*.4*a.- paya
«a-fe»«*»
435,7
107,5 1«\S - 7* ,1
542,0
1247,1 4980,2
.«22T,4 . % ■
67,6
100,0 65,6 .14,7 70,5 3,5 41,0 5,4
12,6
I COM. MparUtlon riacwhlam daa raaaoaro*a flaaaoitraa iliii a la dUpoaltlon daa para
■olna dftalowaW. 19^0-IW. 196S at W66-1J67
a/ T soa^rla 1* Bavnioti, tarrltolra Aaafaia d'mtr*-aar.
\f T ooaprlal'alda a*o«rd*> aux tarritoiraa at dipart*a«nta
«n Awtrlqo* latina at an Ootaul*.
;■■. - *if
Tableau 1b : Aide de la Franoe^aux zones traditionnellement francaifiaa
(en millions de dollars) ——
Zone franc
Cambodge, Laos et Vietnam
Territoires et departements francais d'outre-mer
en Amerique latine tA c o~ o AAO ,
fi/ 4t5 87'2 118»6 ?4f4 138.5 145 7
Territoires francais d*outre-mer en Oo^anie^ 18,9 18 1 oa o i< n ^ t V
y> '_ > ' *4f« 31 f U 30,6 2617
Total pour les zones traditionnellement """ ' *" ""
franjaises
franjaises 820?4 ^ >? ^
Autres pays-' .A , _„ ' , ■>?■»• "u
40'4 59,7 50,6 66,5 59,8 58,4
Total de 1-aide publics bilaterale 860,8 S^ ^
—
5/ Courants bilat6raux d'aide publique, deduction faite de 1'amortiBsement.
d/ Y compns les courants d»aide non ventiles.
al d 1aide publics bilaterale 860,8 S^4 ^7 724,5 716,2 7^7
Aide aux zones traditionnellement frangaise
en pourcentage du total or * cofl n7 ^rtO
. 1/30
, Page 5
6. C'est sur une autonomie plus grande dans les -tats que la £rian<3e met I1 accent. Les Franc,ais souhaitent une africanisation plus large; ; Apres I1independance, un certain nombre de fonctionnaires frangais ont ete
rappeles dans la metropole en accord avec les Etats, mais dans ie nfc>mbreux
pays les airicains ont reclame par la suite le re tour des Francais.; De ' meme les Fransais contribuent a 1'instauration de '■ systems s d1 administration et d'snseignement mieux adaptes aux, conditions'locales. Dans le cas de s I1 enseignement, par exemple, des reeherches poursuiviss en France et en i Afrique ont demontre que les memes me thodes d,1 enseignement avaient des ; effets differents/selon les regions; en particulier, les Francois :
s'efforcent de.require I,1"importance de lrelement academigue dans les :'"' programmes africains et a encourager un enseignement plus pratique, jplus ;
professionnel. Maiss en depit de oes tentatives, les systemes | !
d1enseignement dans les Stats ne s'ecartent du systsme frangais que |surdes points mincurs. Les examens fran$ais, les programmes d! etudes jfran9ai.s continuent d1 avoir £our effet d! imposer- it 1! anoienne Afrique frah§ai!se !.
l'uniformite en matiere d! enseigneraent. Les Francais se sont livreis egalement a de multiples etudes economiques et autres et ils s'eja se??vent ; comme base des plans de dev^loppement elabpres pour les Etats. ;L'aide :.
est accordee oh fonction de ces plans. . D1 au.tre.:part, la France ; s'^efforce;
d'eviter d1 accorder ;une"assistance aux projet^ appartenant aux categories dites non productives qui imposent des depenses rsnouvelables trop l^urdes!
pour les budgets des Etats. ; ;
7- Four apprecier-I1 interet des pro jets.,- la £!ranoe a tendance ai preferer/
ceux qui promettent un rendsment dans le; sens'tsbmineroial du iterme;. ■;; \
^ianifastement, il n'y a pas de politique certaine favorisant le rfecours aux materiaux locaux et a la main-d'oeuvre locale, encore que les Frahcails <
encouragent les pays a considerer plus serieusement le problsme du ch6mage.:
L1execution de ces projets est souvent confiee a des organisations ■
specialisees, publiques ou semi-publiques. " > - :/ ! ..-;;- \ \
L'aide de 1'Allemagne ' ' | ;
8. L'influsnce de I1aide financiere allemande sur les politique^ de; j
developpement des pays qui en benefioient est modeste, pour plusisursj \"raisons. Une de ces raisons, e'est purement et simplement que l'lAll^raagnei nfest un membre authentique de la communaute dispensatrice d1aide ;quetdepuis une dizaine d1 annees, alors que la France et la Grande-Bretagne acicordent -j leur aide au developpement depuis une epoque anterieure a la guerrie (depuis.
1929? dans le cas de la Grande-Bretagne). Une autre raison, c'.es;t que :|
l'Allemagne nla aucune sphere d1influence traditionnelle sur laquelle |il lui serait naturel de se concentrer. Par voie de consequence, aucun '• '.
beneficiaire particulier de I1aide internationale n'est tributaire, en totalite ou dans une large mesure, d3 I1aide allemande, comme le fait ;
apparaitre le tableau 2. Ein 19675 quelque 22 pour 100 de'i'aidie allemande
ont ete attribues a 1!Afrique, chiffre qui depasse considefablement la!proportion insignifiante de I960, legerement superieure a 1 pourt 1Q0. |
Tableau 2
ffrimoirgiS^^
oAfrique au sud du Sahara Afrique au nord du Sahara Total pour 1'Afrique
dont : RAU Ghana
Kenya .
Liberia .
Somalie Tanzanie Nigeria
Asie dont :
Iran :
Israel
Afghanistan : Ceylan
Inde Pakistan Indonesie Coree du sud Thai'lande
5,3 -2,5
2,8- .
-2,7
0,05 . 'i
0,01
0,84
0,01 Negligeable
0,09
-4, 8,
-4, .0, 9,o, o,o.
,3 ,6 ,7
703 5203 05 01 01 147,8
0,35 - 62,6
0,65 82,8 .0,55
0,16 -0,11 -
Negligeable : 0,07
207,2
. 0,03
65.5
3,38 131,80,475,3 -0,25
0,01 0,09
59,2 4,9 64,1
3,2 2,20 0,01 44,42 2,05 0,14 0,09
158,4
54,1 12,3 66,4
10,9 1,02 21,983,43
. 4,03
. 2,790,82
193,3 ;
4",4 24,5
65,9
21,6 2,98 4,442,82 7,51 9,140,64
8 592 0 54 19
0,3 0,
,60 ,9 ,71,15 ,1i7 ,58 ,28 ,45
68,5, 2, 2, 44, 42
■ 7,
1,3,
I5
2 61 5 56 45166 61 6 1 4672 14 10
7
:>79
,8 ,63,32 ,3 ,17,68 ,5
61,2 31,6 93,4
9,53,38 8,6-1,5 4,1 4,2 4,3
£39,9 ^226,3
95,7 18,2 115,6
10,2 9,08 2,0 23
6,22,5 10,6 223,5
5 74 152 44 42 154 8,
,10 ,8,9 ,4 ,5 ,3,1 ,5,2
8 58 16 6 55 354 6 17,
,2 ,4.9
,4,6 ,8
,6
74,2 31,3 1C6
10,2 15,30
4,2
2,90,7 63,6 9,5 241,5
40,49,9 9,4 55,29,9 45,427,5 12,8 9,6
Amerique latine dont :
Argentine
Perou
j Curope * '
dont : -" \ Turqui e
TOTAL
Part de 1'Afrique en pourcentage du total
: 19601
: 12,31 ,26 7,3 .... ' 0,04 ,;;53,9;:.
31,3 - .241,6
\ " 1961 ;;■
* 3-0 ,'w i.j'
T5f27"' '-:
1 ;
, 0,09;;:
■ ;■ 56,9 :■■:
. ]:22,3. ' : 329,1.:;
2,6 f Source: OCDICj Repartition geographique-des
■■: 3 ^^:. ■
; 'i '$%
: -,', 4V19
oyiji
": 23,1"
347,4-
\18,:5;
ressources
I963
■ ■■ 36'j4 ::
"v:""/1,6v,, ;;
18,70
7,6 :, ,;
.■A:40'4 :;■■■■■■=
'■::: '■'", 28,8 . :.';''.'39'8.,9 ■ ....
■ \6,6 "
finaneieres tnises
1964 6,1
-15,2 11,66
4,6 : 0,32
24 »1
16,5 ,413,3
15,9
a la di;
;:; 11965
":;: 45,4
-20,2 47,35
. -8,3
■f; . 18,7
r-::- 39,7 ■
..;. ,432:2;
21,6 sposition des
1966 46
-2,2
.. -4,4 26,8
■;. 1,5,5 37
. 17,1
.- 449,6
' .25,7
pays moins develoi
1967 57,2
-4,216,5
21,2
13,5 42,6
16,3 480,4
22,1
a/ Coux-ants bilat^raux d'aide publique, nets de lramortissement. ; '
is
O
QAU/THAH/29 , I
Page 8 : '
9. Une consequence particuliere de cette situation,-', ou6st que la langue allemande n'est pas repahdue dans les pays peu developpes, en sorte. que 1 element indispensable jiu | transfert des idees, une langue commune,: fait aefaut. Autre consequence: l'Allemagne ne tient nullement a. s'engager profondement dans les arcaries du developpement dans les pays beaeficiairess avrai dire, elle a fait, da la non-ingerence dans lgs^affaires interieures des pays beneficiaires ufl article defoi.de sa politique'd"aidei V !four\
cette raison l'Allemagne: attendance a aborder■1'aidd so^ un ahgre f'bancaire",
chaoue^^ .+ '"de que P<pur les projets, presque e»Wvem«t,!ooniid«*£it '
chaque prcjet isolement et accordant son aide a condition que id projetv.
reponde a certains criteijgsj economiques, commerciaux et adminisijratifs. ;
1O1 t^1! lla^de alleman4e fe'accompagne d'un message Wen precis. be nieme
rl I aide americaine a 3,'origine a ete doming par Ie.s :Principek W Plsn
i-^rshall, de meme les Allemands se sot
a 3,origine a ete doming par Ie.s :Principek W Plsn
d l i ide meme les Allemands se sont engages dans le domaine iie 1'aiie
™!i^ etalent enivres du succes de leur propre redressement econdmique, convamcus que la Izbre entrsprise et le developpement regis par: lei principes de la soziale Marktwirtschaft produiraient les memeS resultats dans les pays en voie de developpement.; ;Le message est renferme dans la profusion deS criteres auiquele un pro jet doit repondre avant de'1 Justifier une aide
SfS' Ut princiPe i^rtant du systeme, c'est que le pays beneficiaire
doit partager la rasponsabilite, politique, administrative aussi;bien que financiere des projets finances par 1'aide allemande. Pour cette raison, les Ulemands insistent habituellement pour qu'il y ait une contribution:
locale aux projets. De meme, les Allemands preferent tout partioulieremant les projets qui leur permettent de se retirer apres une courte periode. : 11 y a la une autre raison qui explique la faveur qu'ils manifostent pour 1 existence d'un interSt local dans les projets. Le principe explique en
ZZl ^P01"^06 *™ les -Ulemands attachent a la formation d'homologues
Personnel allem^d d'assistance technique. De plus,
^-^iellemet l diili
tllliL ^ ? q pl
'st ll ZSSi'rbMnnen* ^-^iellement a la discipline financiere, ce qui ti ! 5 T " ^ f°Pt8 P^P^^0" des prets d
prets dans leur aide, pretsl id
, qSncipe oufn-^ ^ vf ' P ° pluS i^^les. jun autre
prmcipe, qui n .st d'ailleurs pas applique strictement dans la pratique,
regit l'aide allemande, 1'aide no doit pi8 etre accordee pour pejmettre
aux gouverncments des pays en voie de developpement de s-engager dans' des -otivites qui, en Allemagtte, rclevent de I1entrcprise privee. ^ dehors de oes principes se rapportant aux pro jets, le Gpuvernemgnt federal a;
proclame que les pays- qui appliquent des politiques economiques saines, en
luttant par exemple centre l'inflation, en encourageant la formation de :
capital, en reformant leur systeme fiscal, etc., beneficieraient d'une
preference pour I1attribution ds l'aide allemande.
/4//3 OAu/TRAD/29
Page ?
11 Mais, malgre tou.tes les. precautions dont se sont entoures les principes
du programme d'aide allemand, il, est douteux que le message'kit fait mouche".
II est po.ssible^u'en raison. des conditions qui prevalent dans les pays
SGus-:developpes, ceux-ci soient "aliergiques11 au credo de la libre entreprise, bien.que, dans les pays qui se proclament "socialistes", le secteur public
soit en fait, el souvent. relativement restreint, De toute maniere, les methodes choisies pour faire;passer le message n'etaient pas.-reellement de
nature''a le: permettre: II-est tres difficile ppur un. pays donateur d1avoir
uxxe' influence sur"la politique generale:de developpement d'un paysbeneficiaire par le Mais du; choix 'des projets, en raison du^caractere
"cohsommabie11 des fonds affactes.au developpement. -.De la meme maniere,..
sans aucuh dout69^ les beneficiaires de I1 aide allemande^ peuvent obtenir ■ cette aicLe sans modifier le^ur' politique, .en se tenant a solliciter^une . ^ assistance finahciere\po^ "de. toute fa§on, repondraient aux critere:s a:llemands, pro jets dont. le financement par d! autres dpnateurs : ■ ou par les ressources "locaies"serait impossible, Cette solution est d1autant plus facile que les pays beneficiaires fortement tributaires de lVaide, ,
alleman:de soht pe'u nombreuxe . . ■■ i •■ / '•
12..: II'est probablW que I1 assistance technique. fourn,ie par i'Allemagne a.
plus 'd1 influence'' que V. aid'e stric'tenjent financier©- Nombreux, par exemple, sont ;ies etudiants africains quirsont aitir.es par I'Allemagne, parce que, d'une part, lvadmission :aux. uniyer.'sites'.,.alleman(Jes: est facile, des ;que. les.
conditiori's 'officielles sont remplies, et- parce que, d' autre. pari;, t .-.
I1 e'nseignement ailemahd, dans le domaine. des sciences d.e 1'ingenieur et des sciences appliquees, est repute- in 19^7, le nombre des etudiants et des stagiaires faisant des etudes en Allemagne etait de 23 6.32, la plupart d'entre eux, siitvenant a leurs propres 'besoins. Toutefois, 1'interet se porte mairitenait davantage vers une formation locale, Comme I1assistance technique "americaine/';l: assistance technique allemande se fonde sur le principe "je t'1 aide pour que tu finisses par ,tt.aidsr. toi-memeM. Pres dfun tiers des fonds attribues sont depenses 'pour .des projets pilotes destines a etre des. modeles que Is beneficiaire peut copier et multiplier a sa guise, Gependaht, meme les ins'titu.ts, de formation technique, qui sont un autre
element important du. programme allemand d1assistance technique, sont considered comme etant a la fois des projets pilotes et des etablissements dfenseignement.
L'objectif de la plup^rt de ces instituts est de "produire" des travailleurs qualifies, des, echelons moy.ens. capables de s'acquitter de fonctions: relativement nbmbreuses et variees.. /Mais .ies resultats ne correspondent pas toujoure . a- cet ob:jectif. ,Dans certains,cas, les instituts sont crees sans qu*on se soucie beaucoup;des conditioE^; locales. Dans .d'autres, les critiques .. . soutiennent. que les projets,. sont. exagerement ambitieux. Mais, en gros,
I1assistance technique allemande progresse dans la bonne direction.
E/C2ST. 14/tfP. l/30 OAU/TEAD/29
Page 10 '
13. *ntre I956 et 1967, 1' aide allemande a l'
« ?
accrue
"l.s dip»,, oon=«>ree8 a l'ald. au d.v.loppemcnt,
environ en 7. a 2 de
oo.pt..
f ^n annuel moyen de 11,4 pour 100
'accroissement est presque deux fois plus
ie%f:Ti;s totales de 1<Etat> a savoir 6
Ce
.14/WP. l/30 OAU /TRAD/29
Page 11
L'aide de la Grande-Bretagne
15.3n 1967*1'aide de la Grande-Bretagne a, l'Afrique s'est elevee a. plus de 70 millions de livres sterling, correspondent a. quelque 37 pour 100 du
programme total d1aide a. titre bilateral (de pays a. pays), a. savoir I89 millions de livres. La plus grande partie de l'aide economique publique britannique en faveur de 1'Afrique es-fc attribute sous la forme de cette assistance directe aux divers pays au titre de conventions bilaterales, mais une importante fraction de -cette ..aids . est acheminee par 1! intermediaire de cotisations versees a, la Banque internationale pour la reconstruction e.t le developpement, a I1Association internationale pour le developpement"et au Fonds des Nations Unies, qui sont les "relais" multilateraux de l'aide.
16. Pour des ralsons historiques, le gros de l'aide britannique sst dirigee vers les pays du Commonwealth. A la fin de 1967> par exemple, plus de 11 000
fonctionnairas britanniques emargeant au budget britannique etaient au service des gouvernements des pays du Commonwealth en Afrique, Ln outre, la
Grande-Bretagne continue d'assumer directement la responsabilite des
territoires d1obedience britannique qui subsistent dans la region (Seychelles et Sainte-Helene). Des accords d1assistance devant entrer en vigueur apres I1independance ont ete negocies avsc Maurice (mars I968) et aveo le
oouaziland (decembre 1968).
Formes d! aide ■ •'■ '■-■
17- L'aide economique britannique accordee aux pays africains au titrt, de conventions bilaterales prend la forme de dons (subventions), de prets et d'assistance technique, Uns grande partie de cette aide est acheminee par 1'intermediaire du Special Commonwealth African Assistance Flan (SCAAF)*, institue en i960 pour attirer 1'attention sur l'aide accordee par le
Commonwealth aux pays du Commonwealth en Aftique et pour encourager I1expansion de ladite aide. Le tableau 3 indique la ventilation de l'aide par categories©
OAU/TRAJ)/29
/4/Tableau 3
Dons (1967) (millions de livres)
Assistance technique 18 .
Dons aux territoires d1 obedience britannique en vertu des lois dites Colonial Development
and Velfaxe (CD&'-J)-Acts • ■-. ■ ," .2 Autres subventions (dont les contributions aux
budgets) 27
4T
Prets ■ . ■ . . ..-
a.ide au titre des pensions et indemnites versees
aux expatries anciens fonctionnaires , 3
Prets aux territoires d1obedience britannique en
vertu des lois CD&W , 1
Investissements de la Commonwealth Development
Corporation (ODC) 5
Frets au titre de la-I^jx uite Zxport Guarantees
Act 1949 . . . ■ . . . , 5 ■
■ ■ " '" ■.*:...:.■ --.™.,. -■ ■ .: -..: ."-:■- - ■■■ 23~
TCTAL ■ . . . .. : .. 70 .
Prets sans interet
18. Une disposition importante de la politique britannique d'aide a ete la decision prise en juin I965 pour que les prets destines au developpement soient accordes sans interst aux pays dont la situation economique justifiait
cetto concession, JDepuis cette epoque (et jusqu1a la fin de 1967) les prets
sans interet suivants ont ete consentis aux pays africainss Ethiopie
(2 millions de livres), Kenya (3 millions en 1965j 18 millions pour 1966-1970), Malawi (7 millions pour 1966-1968), Sierra Ltone ( 61 000 livres en I966-I967?
5 millions pour 1967-1968)9 Cuganda (5?5 millions pour 1966, 5 millions en
1967)s Botswana (230 000 livres), Lesotho (123 000 livres), Gambie (3,2 millioni
pour 1967--197l)? Oameroun (350 000 livres en 1967).
. 14/wp, /y OAU/TSAD/29
Page 13
Conditions de 1'aide
19. ^n 1967, 17 pour 100 de I1aide britanique accordee aux pays africains
au titre d1 accords bilateraux etaient entierement lies a l'achat de "bienset services britanniques, contre 35 Pour 100 de .1'aide correspondence a tous les .pays en voie de' developpement. , Si I1 on tient compte de l'aide
par.tielletnent liee, ces proportions atteignent 43 et 52 pour 100respectivement. ■-..■.;■■
Assistance techn-iqu-fe - ' . ' .
20. ,.L'assistance technique, correspondant a 18,2 millions de livres en 1967,, rspresente le quart environ de l'aide totale britannique accordee
aux pays africains au titre dTaccords bilateraux. La majeure partie de
cette aide a ete attribute aux pays du Commonwealth, mais les versements aux pays n1appartenant pas au Commonwealth commencent a accuser une
augmentation substantielle.
21- L1assistance technique comprends I1affectation de personnel et d'experts britanniques, la formation dfAfricains en Grande-Bretagne? les services du. Directorate of Overseas Surveys et $e la Division d1outre-mer de 1'Institute-of Geological Sciences, du materiel servant a I1 instruction ou destine aux experts, ■ de 'petites subventions en e.speces pour les batiments ou-i;ravailleht;l©s: experts, les services de consultants britanniques et une
assistance dans les domaines de I1enseignement et des recherches,22. Le poste de I1 assistance' technique on Afrique le plus important, et de beaucoup (12 millions de livres en 1967). est l'aide accordee au titre des programmes de 1!Overseas Service . id Scheme et'autres, qui en contribuant aux depenses qu'implique \n -r,,rnsi britannique employe par les gouyernettients d outre-mer9 permet a ceux-ci de conserver■--&±^&w r^Cruter' des experts
britanniques en attendant que le personnel local -puisse prendre la releve. . A la fin de 1967, il y avait pres de 10 800 fonctionnaires britanniques- ■
servant en Afrique au titre de ces dispositions...
23. 3n outre, 500 experts ot enseignants de l'assistance technique, emargeant
au budget britannique et proven ant tous de la fonction publique d:e
GrandB-Bretagne. etaient en-poste en Afrique. . De;■ meme "il y Vavait 944; ' ■ volontairos payes sur -les1 fonds du Gouvernement britannique au- titre du
programme de 1967/68, A la meme apoque, il y avait 1815 Africains poursuivant leur. formation en Grande-BretaJ7iefeV payes par le. Tresor public britanniques
^s,,SG.5i?^*i^S£?4ent comme ^uit: --1333 beneficiant des programmes regionaux
d assistance techniquo,:387 de la cooperation-'du Commonwealth en matiere '
d enseignement et 95 des programmes du British Council. De plus, des
etudiants africains non finances par les fonds publics (plus de 18 500)
faisaient dos etudes en Grande-Bre.tagne en 1966/67*;
QAU/trad/29
Page 14
Allocations speciales au titre de 1*aide - —'
Deficits budgretaires
24. Dans certains pays africains ou 1'augmentation des depenses bud^etaircs depasse au mains a ccurt terme, 1'augmentation possible des recettes, la Grande-Bretagne pourvoit a la necessity d'une assistance budgetaire. Le Malavri, par exemple, recoit une aide de ce genre depuis son independance en 1%45^ pour les trois annees 1968? 1969 et 197O3 la Grande-Bretagne s'est engage© a fournir un maximum de 3,3, 2,8 et 2,2 millions de'llvrcs"
respectivement. Les autres pays de la region africaine qui ont rccu une aide budgetaire de la Grande-Bretagne sont la Gamble, le Lesotho, le
le oouaziland, Sainte-Helene et les Seychelles.
Depenses locales
™ fS T ?ayS africains» oi les programmes de developpement se concentrent prmcipalement sur les secteurs de 1- agriculture ot de
1 enseignement, une proportion relativement importante des depenses d- ' developpement doivent servir a pourvoir aux depenses locales, done
^^fement aUf iwtations, plutot qve de pourvoir directement aux ■
La Grande-Brctagne accords un certain volume d'aide non
^^' "^ Utllls6 l tt fi
ifcond?^ .n ^ ' Ou' 1uand raide *** Wee,
In *l»ti ^PP^ue a 1'achat de biens et services ou en Grande-Bretagne
ou dans le pays beneficiaire. Mais la proportion de 1'aide consacree a cette fin est trop faible pour qu'il soit possible d'evitor des tendances tTLlTTn+ ^ OX°cssivo des °aPitaux ou a une proportion excessive '
des importations directes.
Transferts de terres et peuplcmcnts
26. L'aide britanniqus a l'Afrique a pris une forme speciale avec le fmancement de programmes importants dc transferts do terres ^t do peuplementau Kenya, ou une trcs nombreuse communaute d'ag-iculteurs europeens benefieiait de droits exclusifs dc- propriete fonciere dans les
^l^" Acre Scheme), concernant lo transfert a, des Africains de la a %1C: °a? ^ Plusieurs Programmes (dont celui qui a ete
a fournir plus de 22 millions do livres j/. En outre, entre 1963 ct 1966,
SiculwS p.milli°r d° 1ivros °nt 6te «»»«*tP a la Kenya Land Bank and
Agricultural Finance Corporation r.OT faoilitcr los transactions fencieres
1/ Voir dans la section »«ue doit-on considerer comme aide?" les raisons
pour lesquelles cettc allocation n'est pas considfiree commc aide.
E/CN.14/WP.1/3O qau/trad/29
Page 15
en dehors des zones de peuplement* A la suite du rapport d'une mission conduite
par IU Kaacwell Stampt d'autres versements ont et6 faits, sous la forme d'un prSt
sans Lnteret pour la pSriode 1$66-1S7C On a estime qu'un peu plus du tiers seuleine..t de cette somme sera utilise pour le financement du transferfc de 100 000 acres (40 000 ha) de terres d!exploitation mixte chaque annee, le solde devont etre sonsacre au developpement general, y compris le remembrement.Enseifcnement superieur
27. ^assistance accordee a I1enseignement superieur en Afrique a toujours e"te
une caracteristique saillante de I1aide britannique. De nombreuses universitas et aujtres colleges techniques ont ete fondes et se sont developpes grSce aux capitkux britanniques. Par exemple, en 1£67f la Grande-Bretagne avait fourni 3,7 millions de livres environ au College universitaire de Makerere, 1,7 million au College universitaire de Nairobi, 1 million a l'Universite de Zambie, 1 mil lion h 1'University du Malawi, 1,5 million a 1'University du Botsvrana, du
Lesotho et du Souaziland et 300 000 livres environ a titre de contribution h la creation de l*Universite de Maurice. En outre, la Grande-Bretagne a accorde* une subvention en especes de 5 millions de livres au Nigeria pour des realisations du domaine de l'enseignement postsecondaire0 Dans le cas des pays n'appartenant pas au Commonvzealth, une assistance accompagnee de lf envoi de personnel et de materiel a ete* accordee aux Universites de Khartoum, d'Addis-Abeba, de Monrovia, de Yaounde et d'Abidjano Une assistance portant sur le recrutement et des ser vices consultrfcifs gonaraux en matiere d'ensei^iement sont fournis par 1'Inter- University Council of Higher Education Overseas et le Council for Technical
Education and Training for Overseas Countries, dont les budgets sont alimentes par le Ministry of Overseas Development.
Aide regionale
28. Par l'intermsdiaire de ses cotisations aux fonds des Nations Unies, la Grande-Bretagne epaule les travaux de la Commission economique des Nations Unies po;;r I1 Afrique (CH14), qui sTefforce de favoriser des solutions r^gionales et sous-^egionales aux problemes africains et d'offrir des services de plus en plus etend|is aux gouvernements africains. Un certain volume dla,ssista,nce technique
britajinique est accorde directement pour des projets rjgionaux lances ou soute—
nus j>ar la &&• De m^me, la Grande-Bretagne accorde une aide a la Communauts de I1 Afrique orientale (Kenya, Ouganda, T-anzanie) et une assistance technique h l!Association des Stats de I1Afrique de l'oaeste Une aide financiere ou une assistance technique sont accordees ou promises pour la Campagne internationale contre la peste bovine lancee sous les auspices de la Commission scientifique,
technique et de la recherche de I1Organisation de 1'unite africaine (OUA), qui
beneficie en outre d!une assistance technique de la Grande-Bretagne pour cer tains jautres de ses programmes. L'assistance technique que la Grande-Bretagne accorqle a l!0rganisation de lutte contre le criquet pelerin en Afrique de 1'est a ete recemment elargie. En outre, la Grande-Bretagne a fait savoir qu'elle etait disposed a preter son concours a la Banque africaine de developpement•29« |>a repartition de 1'aide britannique en Afrique est indiquee aux tableaux
4, 5aj et 5b,
fcMaM-ll Aid* bri.*HTTt1tnT
. ■- ■
■aMavtolaad ' '
' BatahaMBalMd
Oaahl*
" 0haas
nw> ■ ■ : ■ ■ lUMti . ' ";
Mwioa
M»44ala . :.
■wafcallM StWTft LNM Inwlirt VmmsI*
Oagcate
tot* tmd Oajlw Xnda
Mp«l " '
Faklata.
hUhl Crlant fcUial*
UWW lay— Orlaat
MMb Th lull
■mm** at Oaan
MMMilM 4a I'in&i* da and CM aau rdfiM da trait*
da- - layana■ Qpl
5,7 5,t
■ «,5 0,1 43,1 11,6 ■
4,1 16,9
- 0»5 - 5.7 5,0 37,7 25,0 5,9
t,1 '
62,0 0,3 17,8
9,t 0,6
1,3 T.e0,4*" .
H.T o,4
1*62 .-■
Nontant total - da l'alda raena daa pajra wawbraa
41 OAS
5,7 5,*
2,5 5,5 48,5 11,6 4,1
■ 30,0 .' •
o,5 7,8 5.0 47,0 26,1 5,9
1>,6 666,7 8,3 377,7
21,5 0.7
.
1,3 60,9 0.4
"•T 0,4
100,0 100,0 100,0 1.6 88,9 100,0 100,0 99.4
- 100,0
T3.1 100,0 60,2 90,o 100,0
16,4 9.3 3,6 4,7
41.6 65*7
100,0 12,6 100,0 100,0 100,0
du
5,4 5.3 5.1 3,a 47,8 16,4 5,5 2,0 10,8 0,6 6,4 5.5 23,2 17,6 5.4
2,0 57.7 1.4 26,3
3,7 0.1
0.6 6,1 0,4 12,9 0,4
1963 Hontaat total
• l'ald* raoua da OAS
5.5 , 5.3 5.1 17,2 54.7 16,5 5»5 18,8 10,9 0,6 9.5 5.5 30,5 19,8 5,4
10,7 902,9 15.7 483,4
11.3 0,4
0,6 63.0 0,4 12,9 0,4
It
98,1 100,0 100,0 18,6 87,4 99.4 100,0 10,6 99,1 100,0 67.4 100,0 76,1 88,9 100,0
16,7 6,4 8,9 5,4
32,7
«5,o
100,0 9.7 100,0 100,0 100*0
1964 Aida raona
da
5,4 8,8 2.4 6,6 .46,0 '
30,2 1.9 11,6 4,1 0,9
; 5,*
12,4 24,7 16,8 20,6
1.4 94,6 '1,2 26,0
9,6 0.3
0,6.
8,0 4.0 16,3 0,3
Montuit total daa par* auibraa
5,5 6,8 2,5 t9,i 55.*
32,3 2^0 4S,7 4,4 0.9 8.7 12.4 41.8 19,4 20,7
9,4 1113,5 18,5 493,9
14,2 0,4
0,6 54.7 4,0 16,3 0,3
98,1 100,0 96,0 34,6 87,0 93.4 95.0 27,2
95.5'
100,0 59.8 100,0 59,1 86,6 .99,5
14,9 8.5 6,5 5.7
6,9 75.0
100,0 14,6 100,0 too,o 100,0
Aid* rayua da
6,66 9.41 3,90 1.25 53.26 30,43 '
1,67 26,55 3,23
2,68 14,99 17,77 13,32 12,07
0,25 65,36 0,10 J6,26
11,08 0,91
0,66 6,20 0,10 S6,0t 1.49
196*
Kmtant total
"da l'tid* mob*
daa pays-HaaferM 4ta CAD
9.25 9,45 .. ■ '"
4,16 44,63 69,35 34,53
1,M . 67*84
3,56 17,08 15,05 34,93 19.17 13,16
13.62 1063,11 16,96 453,72
-20,62
"'^
0,86 46,67 0,10 26,03.
1.49
•■■■■. §?
*
95.6 99,6 93.7
*,B 76,8 88,1 90,0 39,1 90,7
15.7 99,6 50,9
91,7
-1,8 60,3 0,6 6,2
53,8 42,3
100,0 17,5 100,0 99,9 100,0 1960-1964.
Tableau 4 (suite) : Aide britanniqae
;e/cn.h/wp.i/30
; oau/trad/29
! Page 17
Afrique
Aide
recue
du
Royaume- Uni
1966 Bhnijant.
total 1 de "
Paijde
recuje des , pays) mem-;, ibres! du"C4D
Aijie ;
recue '
Royaum^-
: tint
| i \
1967
Montant total de I1aide recue des p4ys mem—
bres du CAD CP
Bassoutoland (Lesotho) Betchouanaland (Botswana)
Gambie Ghana Kenya Malawi D-iaurice Nigeria Rhodesie Seychelles Sierra Leone Souaziland Tanzanie Ouganda Zambie Asie du Sud
Ceylan Inde Nepal Pakistan Extreme-Orient
foalaisie Singapour fooyen-Orient
Bahrein Jordanie
frascate et Oman Federation d'Arabie
du Sud 29t7
Oman sous regime
de traite 1 f3
10,8 12,92,3 1,0 31,1 24,73,8 16,0 0,1 0,93,3 10,1 11,7 12,1
26,7
6,6 89,4
24,01,1
13,1 0,4
0,9 7,3 0,6
;. 11,0
i. 16,0- I. 2,5 '■: 76,5
55.3 j 30,7
;■ 3,9.
i 72,0:
i 0,3 i: 0,9
;■ 11;,9-'
!■.. 10^2- i 37i3
'. 241,0
; 33,7
■' 30,9
1;O82i3 '12^3;341,7
27,2 1,6
'.:. 0.9
v: 0,652,5 ,
98,2 •■
- Bo,6
92,0 56,21,3 _■ 97,4
80,2
22,2;
33,3;
100,0!
■ 27,9'
100,0' 30,3^
50,4!
. 79,2|
21,4.
. 8,2!
8,9
■ T,0 .
; 48,2 i 25,0
100,0
13,9
100,0
;11,0
, 115,2
! 2,4
! 0,9, :20,6.
23^0;
, j 4,5;
i13,3=
12,2;
.2,1.
•8,9i
■2,7!
13,21
; 40,1;
T1,0 : 74,3 I
.1,1 '27,2
9,0 4,6
0,1
5,9 0,9
s
■ i.-12,4
^■<!:; 16,6
. r- 2,8 tY' 61,2 i-r 32,1 i.^:;29,o
':;i 4,7
'■rlQ',5 ' V: 0,3
■.-'■■; 2,2 ,; ■;:;I 6,6
■ ■
; 9,2
".30,6
'•20,4
68,345,4 1 142,9 13,1 i 426,0
. ::;21>4
, 7 6*7
; . •■■0,1
» ' 30,4
■0,9
90,0 91,6 85,71,3 64;2 80 ;0 95,718,9 66,6 100,0 31,8 96,78,8 64,760,0
24,4
6,5
8,4 6,442,1
68-7
100,0
19,4 100,0
'29,7 100,0
100,0
22,8 .22,8 1,5
100y0
100^0 Source : OCDE, Repartition geo^raphigue dea ressources Ifinancieres,
Tableau 5a : Versementsde l>aide economise a ^
T^-x V?rsements bairt
zx-•effeet?feB£:lAfrique
Pays du Commonwealth
Autres Pays;
brit^nique au t i
1S57/58
Dons Prets Total
' ' ' 1964/65 " '
1965/66. ;
overaeaa Development^ Overseas Devel opmPT1t, The Wori. in hJw, .
etO
Total 'Dons Prets
1967.
e/gn.14/wp«i/3O
OAU/tRAD/29
Page 19
Tj-bleau 5^s Versements au titre du programme d1aide bilaterale -- bruts, ■
amortissements deduits (millions de livres) .T- ^
Brut
.1567
Net * Brut
1968 .:.,. Net
Pays africains .
du Commonwealth 57*67 54tO8 . '63,17. . 59»°9
Pays africains . . -
hors Commonwealth 1,237 •: ■ ■■■ . 1 j227 ■; 1,237' 0,804
Versements — Assistance technique bilaterale.
Pays africains
du Commonwealth ; 17?6 •, : ' ■■ i ' . :20'^
Pays africains , . . ■■ ■ ■ ■■ rv-
hors Comnwnwealth;. ; 0,56 ■ •; ; 0,87
Source : Ministry of Overseas Development : British Aid Statistics: de 1964
h 1968. : ." '" : . .." .. "\ -, .
30. Une critique particuliere .peut etre for.mulee a 1'encontre de I1 aide britannique an "ifrique,. a sj-vio'ir .qiie^: la condition imposant l'achat de biens et sarvice.s Sh Grande-Bret.agne ^t les dispositions insuffisantes relatives aux depens?s locales (cvest-a-dir.e les depenses indir^ctes en devises qu1 implique I1 execution des proje.ts quand; le.s fonds locaux sont utilises)
ont encourage le recours. a. .des proje.ts fondes axcessivement sur les capitaux ou sur les importations, contribuant, ainsi a I1accroissement du chomage, a une repartition inegale des revenus..ejb au gaspillage des rsssourcss indigenes- Ay«c la repartition par sjecteur, la tendance a ete de favoriser I1 infra-
Structure et I1industries meme la portion relativement modeste attribute a I1agriculture s'cst traduite par une predominance excessive des biens d1 equipement, done des capitaux, dans les entreprises (tractsurs en ("Uganda,
par exemple), encore que les programmes agricoles de la Oo-mmonwealttP'
Development Corporation au kenya, en Cuganda,. en Tanzanis, au Souaziland, au Nigeria, au Cameroun et ailleurs aient ouvert la voie par des projets
favorables au petit cultivateur. L'aide britannique n1 a pas reussi-rStH plus a accelerer 1! allure de I1 integration ,-regiondle et sous-rdgionale. Une certaine repugnance a paraitre neocolonialistes a conduit les Britanniques a Itre
axagerement sensibles peut-etre au nationalisme economique.
E/CN.14/WP.1/30 OAU/TRAD/29
Page 20
davanta^..^ fond des qhoses,
a respecter