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Il fait jour bien plus longtemps et de ce fait la nuit est plus courte

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Academic year: 2021

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REFLETS FRIBOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 5 MA! 1994 IP 9 Fr. 3.50

Comptoir de Romont:

reflet de l'économie d'une région

La passion des jeunes pour la musique instrumentale

(2)

LE BILLET

de Gérard Bourquenoud

Dites-le lui avec le cœur

l u il 'es pas

s'aime déjà encore maman, mais comme on tous les deux, je t'offre cette

Depuis déjà quelques semaines, l'atmosphère se réchauffe. Il fait jour bien plus longtemps et de ce fait la nuit est plus courte. Bref c'est le printemps. Et comme la nature n'est pas la seule à revivre tout ce qui fait la beauté de cette saison, les humains sont aussi partis conter fleurette aux premiers crocus des prés. Ce qui nous fait dire que le mois de mai est là, et avec lui la Fête des mères.

Dans une prairie tout en fleurs, un petit garçon était en quête d'un bouquet pour sa maman. Celle-ci en profita pour s'offrir une sieste sur l'herbette et pour découvrir quelques pages d'un roman d'amour, tout en écoutant le ruissellement de l'eau sur les pierres d'une rivière.

Et comme il rêvait déjà de liberté à quatre ans, Damien courait dans le pré sans prêter attention aux obstacles. Il tomba et se blessa légè¬

rement. Maman! Maman! cria-t-il de toute son âme éperdue. Sa mère souffla trois fois sur sa peau aussi délicate et pure que la fleur de l'aubépine et le mal avait disparu. Sa douleur ne dura que l'instant d'être dans les bras de sa maman qui le consola par quelques paroles et quelques caresses, lesquelles ont eu pour effet de laisser tomber les larmes pour reprendre son sourire. Que c'est agréable pour un enfant de savoir où aller blottir sa faiblesse pour mieux comprendre les aléas de la vie et apprécier jour et nuit la présence d'une mère.

Dimanche 8 mai sera une journée de reconnaissance pour chaque maman, qu'elle soit jeune ou moins jeune. Alors pourquoi ne pas lui dire merci et bonne fête avec des fleurs! Mais la plus belle des roses ne dure que l'espace d'un matin. Donc ne serait-il pas préférable de lui offrir un repas au restaurant? A coup sûr, ça lui ferait plaisir!

Même si un repas ne dure que le temps d'un souvenir gastrono¬

mique...

Eh bien c'est décidé, on le lui dira avec un cadeau bien emballé pour créer la surprise. Oui, mais voilà, la surprise ce n'est que l'émotion d'un instant... Toute réflexion faite, ce serait encore plus gentil de le lui dire avec le cœur... Avec un sourire le matin, un mot sensible lors¬

qu'elle est triste, lui donner un coup de main quand elle est fatiguée, lui faire un éloge pour le repas qu 'elle a mijoté!

Et comme le cœur dure plus longtemps que les fleurs, il n 'est pas nécessaire de noter la date de son anni¬

versaire sur le calendrier.

Alors, de tout cœur... et avec des fleurs, bonne fête les mamans!

(3)

SOMMAIRE

mimF

5 MAI 1994 N° 9

Merci maman!

Chaque maman se rend compte à quel point les enfants et les adolescents ont besoin - particulière¬

ment par les temps qui cou¬

rent - de protection et de chaleur humaine. Il est donc justifié de leur offrir un bouquet de fleurs en guise de témoignage de recon¬

naissance pour leur ten¬

dresse et leur amour.

ïf

SOCIETE Les décideurs

CROQUE-NOTES Partage et passion des jeunes musiciens

Rencontres chorales de Charmey NOS AINES

Prendre le temps de se distraire

12 DU CŒUR POUR...

Bonne fête, maman!

L'accouchée 15

Economie glânoise dans le vent

Si l'agriculture glânoise occupe 15% de la popula¬

tion active du district, les activités industrielles et arti¬

sanales constituent égale¬

ment un pilier important de l'économie glânoise dont le reflet dynamique n'a jamais cessé de s'affirmer et qui s'affirmera une nouvelle fois lors du 15e Comptoir de Romont.

LES ARTS

Peindre ses rêves d'enfant

Des sentiments traduits en paroles 18 HUITIÈME DISTRICT

D'Onex au Landeron,

en passant par Lausanne 24 COMMUNICATIONS

Il répond au nom de «Fribourg» 27 ÉCONOMIE

15e Comptoir de Romont 29 MILITAIRE

Association des sous-officiers ~33 LES SPORTS

Tennis-Club Verdilloud

Education physique 34

Un camp musical qui porte ses fruits Quelque 133 jeunes gens et jeunes filles du canton ont partagé durant quatre jours une même passion: la musique instrumentale.

Avec son effectif qui va grandissant chaque année, ce camp musical organisé par l'Association fribour- geoise des jeunes musi¬

ciens va ainsi assurer la relève dans de nombreuses fanfares.

DIVERTISSEMENTS

Un havre de paix à Villars-sur-Glâne PATRIMOINE

Couronnement d'un portail 42 NOTRE COUVERTURE:

Fief d'une région prospère

Romont est en effet le chef-lieu du dis¬

trict de la Glâne qui compte près de 17 000 habitants. Fief de l'économie d'une région où la population est très active, il ne faut dès lors pas s'étonner que de nouvelles entreprises souhaitent s'implanter dans ses alentours.

PHOTO GILBERT FLEURY, VILLARS-SUR-GLÂNE.

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ENVIRONNEMENT

Protection de la diversité biologique

I' ■ acceleration de la disparition

■■d'espèces animales et végéta¬

les et l'appauvrissement général de la diversité biologique sont deux des problèmes les plus alarmants que connaît la planète. Il s'agit de pertes irrémédiables pour les générations

futures. SUTTER/VARADI

Les raisons de ce phénomène sont à cher¬

cher dans le développement économique du Nord et dans la pauvreté du Sud. Des mesures vigoureuses doivent être prises pour enrayer cette évolution, à travers des résolutions internationales exécutoires à l'échelon national.

Quelques conventions internationales existent déjà en matière de protection de la nature, comme la Convention de Ram- sar sur la protection des zones humides ou la Convention de Washington sur le commerce international des espèces menacées (CITES). Ces conventions, quoique utiles, n'ont qu'une efficacité limitée.

Il n'existe encore aucun accord ou pro¬

gramme mondial pour la protection de l'ensemble des régions présentant une diversité biologique significative. Jus¬

qu'ici, on a déployé davantage d'efforts à mettre sur pied des banques de gènes qu'à préserver les espèces de plantes et d'ani¬

maux utiles, d'importance vitale pour les populations locales et adaptées aux con¬

ditions spécifiques de leur environne¬

ment.

Objectifs

Maintenir la diversité biologique de la planète implique la signature d'un accord par lequel les Etats s'engagent à protéger les régions présentant une diversité biolo¬

gique naturelle riche et à préserver in situ

la diversité des espèces végétales et anima¬

les utiles.

Un tel accord doit obliger les pays indus¬

trialisés à soutenir financièrement au plan mondial, de manière accrue et durable, les programmes de protection de la nature.

L'utilisation et la mise à profit de la diver¬

sité biologique doivent à l'avenir être accessibles également aux pays qui abri¬

tent cette diversité. La plupart des régions de grande diversité biologique sont certes situées dans les pays en développement, mais ce sont jusqu'à présent les pays industrialisés qui, grâce à leurs possibili¬

tés techniques et financières, en ont retiré l'essentiel du bénéfice.

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4

(5)

SOCIÉTÉ

Les

décideurs

Lorsque survient une crise comme celle de l'économie mondiale ou une guerre telle que des popula¬

tions vivant en paix s'entre- déchirent sauvagement après de vains palabres entre les grands de ce monde, il est permis de se demander sérieusement qui possède le pouvoir de décision, la capa¬

cité d'infléchir le cours appa¬

remment fatal des choses, en bref qui prend les grandes décisions en ce bas monde?

L'argent commande tout dit- on, et s'il est vrai que sans lui on ne peut rien, il est tout aussi dramatiquement vrai que les grandes puissances financières, se manifestant par exemple en bourse, don¬

nent l'impression d'hésiter pour l'investir, faute de pou¬

voir se faire une idée, même à brève échéance, de ce qu'il pourra rapporter demain.

Plus que jamais, en ces temps de crise, chacun se méfie de l'autre et voit en lui un ennemi potentiel. Nous revivons l'atmosphère détes¬

table des mauvais films où tout se règle à coups de pis¬

tolet et de poursuites san¬

glantes.

Il y aurait cependant une possibilité de mieux com¬

prendre notre temps si nous savions utiliser l'incroyable richesse des informations qui nous parviennent, auxquelles nous ne vouons pourtant qu'une attention distraite, faute de savoir les retenir avec discernement. Ainsi en est-il d'une émission de France-Inter: «Rue des

entrepreneurs», passant régu¬

lièrement le samedi matin à 9 h 10 et qui vient de passer le cap de la 500e par une interview de F. Michelin. A la question brutale: «Est-il vrai que vous payez mal vos employés?» le chef d'entre¬

prise a simplement répondu:

«C'est parce que le client paie mal mes pneus»...

Tout le commerce, perçu comme un champ de bataille, repose en fait sur la satisfac¬

tion des besoins, réels

un produit de marque iden¬

tique à deux prix, même légèrement différents, il y a fort à parier que nous croi¬

rons favoriser l'offre la plus alléchante en nourrissant en fait notre égoïsme et notre courte vue, sans chercher en tout cas à savoir pourquoi l'autre vend plus cher.

L'émission en question trai¬

tait récemment du problème réel auquel sont confrontées les grandes surfaces commer¬

cialement beaucoup plus fra-

cette émission que ces quotas n'étaient pas respectés et même, pour les articles tex¬

tiles en provenance d'Extrê¬

me-Orient, dépassés de mille pour cent.

Le seul remède consisterait à informer la clientèle, dans ce genre de situation cachée, par l'indication d'origine, mais qu'en fera le client- acheteur décrit plus haut?

Resterons-nous fidèles à nos habitudes ou réaliserons- nous enfin, mais au nom de

ou imaginaires, vitaux ou artificiels (là n'est pas le pro¬

blème) de l'inconnu qui s'appelle le client. Ce client potentiel tant recherché, tant choyé par la publicité, c'est nous tous.

Or que faisons-nous dans le circuit économique, à chaque instant et sans même y pen¬

ser: nous cherchons à payer tel ou tel produit le moins cher possible. Quand deux commerçants nous proposent

giles qu'on pourrait les croi¬

re. Toute l'entreprise dépend des marges souvent très étroites dans le cadre des¬

quelles s'effectue la concur¬

rence des prix. Ce qu'on sait moins, c'est l'existence d'accords internationaux visant à limiter par les fameux «quotas» les impor¬

tations d'articles bon marché aux dépens des producteurs locaux du même article. On pouvait apprendre lors de

critères nouveaux, que le client-roi détient un pouvoir immense, celui de la décision ultime d'achat ou non...

Seule la prise de conscience individuelle et l'initiative de chacun en vue d'améliorer le sort de tous nous permettront d'exercer, par nos choix bien pesés, le véritable pouvoir de décision.

(SPS) Pierre Feschotte

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19e fête du Giron des musiques de la Sarine Ecuvillens-Posieux

12-13-14-15 mai 1994

Programme général

i Jeudi 12 / Vendredi 13 mai 1994 Samedi 14 mai 1994 Dimanche 15 mai 1994

Jeudi 12 mai 1994 09 h 00 Début des Auditions 09 h 00 Suite des Auditions et des Concours Halle polyvalente, Posieux

09 h 00 Messe solennelle de l'Ascension 11 h 00 Apéritif officiel pour les invités

à l'église d'Ecuvillens 09 h 55 Début du Concours de marche offert par les Communes Centre du village, Ecuvillens d'Ecuvillens et de Posieux 14 h 00 Exposition «Dessins des enfants»

de Sarine-Campagne 10 h 45 Début du Concours des tambours 12 h 15 Banquet officiel Halle de fête, Ecuvillens

15 h 30 Proclamation des résultats 13 h 00 Concert

du concours «Dessins des enfants» Restauration midi et soir Harmonie Municipale de Sion

20 h 00 Loto de la Sarine 13 h 00 Suite des Auditions et Concours 15 h 00 Cortège

20 x 100,- / 20 x 200,- / 20 x 500,- «Entre Glâne et Sarine»

Tous les lots sont en espèces 14 h 00 Concert itinérant

«La Lyre» de Saillon 16 h 30 Partie officielle

Plus 1 série spéciale, valeur Fr. 2.500 Remise des appréciations des Experts

Offert par Zbinden Posieux SA 20 h 15 Concert de Gala aux Sociétés du Giron

Harmonie Municipale de Sion

Vendredi 13 mai 1994 du Valais et de la Ville de Sion «La Farandole» de Courtepin

Corps de Musique officiel de l'Etat 17 h 00 Productions du groupe folklorique 20 h 30 Concert de «L'Ensemble des Jeunes de

la Rive Droite»

22 h 30 Bal avec «Les Tziganes» (8 musiciens) 18 h 00 Repas des familles 22 h 00 Bal moderne avec "PROJECT" (participation du Frirock-Dance)

Entrée : Fr. 10,- Entrée : Fr. 10,- 20 h 00 Bal avec «Le Carré d'As»(5 musiciens)

(valable pour le Concert et le Bal) (valable pour le Concert et le Bal) Entrée gratuite

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CRÖQUE-NOTES

ENTRE GLÂNE ET SARINE

Un millier de musiciens en fête

LA SARINE EN FETE

• 12-^-14-15 MAI 1994

C'est par une messe solen¬

nelle, le jeudi de l'Ascen¬

sion, que débutera ce long week-end musical qui verra également une expo¬

sition de dessins des enfants de Sarine-Cam- pagne et la réception des présidents et directeurs des fanfares. Le vendredi il y aura un concert par l'Ensemble des jeunes, tandis que le samedi sera animé par les concours des sociétés et un concert de gala donné par l'Harmonie municipale de Sion, corps de musique officiel de la ville et de l'Etat du Valais, sous la direction de Michel Barras, nouveau directeur du Conservatoire valaisan. Le dimanche, ce sera la suite des concours, le banquet officiel et le cortège sur le thème

«Entre Glâne et Sarine», avec la participation de

vingt fanfares, quatorze groupes et onze chars.

Une grandiose fête de musique qui rendra hom¬

mage - selon le vœu des organisateurs - à cinq grands compositeurs de notre canton: l'abbé Joseph Bovet, Georges Aeby, Charles-Henri Bovet, Oscar Moret et Bernard Chenaux.

Tout a été mis en œuvre à Ecuvillens-Posieux pour que ce rassemblement des musiciens de la Sarine soit étincelant de couleurs, de joie et d'amitié. Pour ce faire, ce ne sont pas moins de 500 personnes qui sont engagées bénévolement dans l'organisation et le déroulement des festivités.

Et comme le président du CO est convaincu que cette 19e Fête sera baignée de soleil, le public sera certainement très nom¬

breux à se déplacer et à vivre des heures musicales dans une douce quiétude printanière.

G. Bd

Le 19e Giron de la Sarine, qui déroulera ses fastes le troisième week-end de mai, réunira une vingtai¬

ne de fanfares du district et de la ville de Fribourg. Un millier de musiciens sont donc attendus par le comité d'organisation que préside Georges Corpataux. Des fes¬

tivités dont le coût total devrait atteindre la somme de 400 000 francs.

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CROQUE-NOTES

ASSOCIATION FRIBOURGEOISE DES JEUNES MUSICIENS Partage et passion à travers la musique

Instruction théorique et pratique, morceaux décor¬

tiqués, notes et gammes analysées: 133 jeunes gens et jeunes filles du canton de Fribourg, unis par l'envie de partager la même passion mélodieuse, ont participé, durant quatre jours, au camp musical organisé par l'Association fribourgeoise des jeunes musiciens.

Quand musique rime avec passion.

Pour sa I6C édition, le camp musical cantonal dépeint un record de participation. Cette année, après avoir passé les tests régionaux de sélection, 133 jeunes (115 l'année derniè¬

re) ont pris part aux quatre jours musicaux organisés par l'Association cantonale, à Romont. La représentativité des sociétés de musique est aussi à relever. Avec 38 corps cantonaux représentés sur 63, le camp 1994 est un véritable succès.

Une nouvelle structure Cette année, la capacité d'accueil a nettement augmen¬

té. «La demande de participa¬

tion des jeunes musiciens se

faisant de plus en plus forte, il fallait trouver une solution pour accueillir le plus de jeunes gens possible, sans pour autant dou¬

bler le nombre de moniteurs et la surface des locaux», souligne Richard Tarrès, président de l'Association fribourgeoise des jeunes musiciens. Une nou¬

veauté pour le camp de cadets fribourgeois: la séparation des musiciens en deux formations instrumentales d'égale valeur, travaillant chacune à tour de rôle en classe et en répétition générale. Les deux groupes, baptisés «Da Capo» et «Dal Segno», étudient chacun un programme musical différent, mais de niveau et de style iden¬

tiques. Cette alternance permet

PHOTO G. BD d'approfondir le travail de la partition et d'en découvrir les détails. Pendant que la partie

«Da Capo» joue ensemble en répétition générale, les musi¬

ciens «Dal Segno» se divisent par classes, où 16 moniteurs bénévoles, 13 pour les vents et 3 pour les percussions batterie- tambour, enseignent les aspects théoriques et pratiques des ins¬

truments.

Mis à part la musique, plu¬

sieurs activités sont proposées aux jeunes, l'espace de ces quatre jours. La visite de l'entreprise Tetra Pak, la

découverte de la ville de Romont, des richesses de son art et de son histoire, ainsi que l'écoute d'oeuvres musicales d'Eric Conus. Une disco, la projection d'un film et une démonstration du «Brass Band» de Fribourg occupent aussi les soirées des cadets.

Un réel encadrement De nombreux bénévoles contribuent à la bonne marche du camp, «sans quoi rien ne marcherait», ajoute Richard Tarrès. La commune de Romont met à disposition les locaux nécessaires à l'ensei¬

gnement de la musique et les abris de PC de Chavannes- sous-Romont et de la Condémine abritent les jeunes gens pour la nuit. Le service des repas est assuré par Mme

Georgette Oberson, aidée de quelque 9 personnes, dans les cuisines du réfectoire de l'Ecole secondaire. Les moni¬

teurs, quant à eux, jouent un rôle indéniable à la réussite du camp.

La camaraderie et la complicité des jeunes musiciens donnent au camp une ambiance et un état d'esprit de franche amitié, se répercutant souvent avec le temps dans les sociétés d'adultes. «La motivation et l'amour de la musique transmis durant ces quatre jours se doi¬

vent d'être poursuivis au sein des sociétés...» espèrent Richard Tarrès et Bernard Maillard, responsable de la commission de musique.

Le camp s'est terminé par un concert final à Praroman-Le Mouret, fruit du travail pas¬

sionné des musiciens et des moniteurs.

Valentine Jaquier L'équipe de cuisine, dirigée par Mme Georgette Oherson.

(9)

CROQUE-NOTES NOTES MUSICALES

FETE DES MUSIQUE GRUERIENNES Une création d'une

extraordinaire originalité

T ' ■ . organisation d'une fête des musiques à Montbovon n'est vraiment pas une chose facile en raison de la situation géographique de ce village de l'Intyamon qui est traversé par deux lignes de chemins de fer (GFM et MOB) et une route cantonale qui ne peut être utilisée pour le cortège. Malgré cela, le comité d'organisation, présidé par Bernard Fragnière, a résolu le problème en ce sens que le défilé des fanfares, uniquement, se fera en train, plus précisément sur des wagons destinés aux billes de bois, au moyen d'une loco¬

motive à vapeur, prestation bénévole de la compagnie du Blonay-Chamby. Les GFM assureront le transport des musi¬

ciens et du public depuis les gares de Palézieux et Bulle où des départs sont prévus toutes les heures, pour une carte journalière de dix francs, y compris le retour. Et cela jusqu'à deux heures du matin.

Les festivités de cette 26e Fête des musiques gruériennes débu¬

teront le vendredi 6 mai avec le concours des solistes instru¬

mentistes. Le samedi, il y aura le concours des solistes tam¬

bours, la réception des ressortissants de Montbovon par la commune, la présence du HC Fribourg-Gottéron et le concert de gala par le Brass Band Oberland, champion suisse 93. Le dimanche sera animé par la fanfare de Douvaine, de Haute- Savoie, le banquet officiel, le défilé des fanfares sur le train à vapeur, le show des Majorettes d'Ursy et le bal de la Fête des mères.

Une attraction à ne pas manquer pour ceux et celles qui feront escale à Montbovon, c'est l'œuvre d'un mécanicien de l'Intyamon, Jacques Moura, qui a réalisé une fontaine à l'image de Jean Tinguely, avec un assemblage de 80 instru¬

ments de musique dont l'ensemble se meut par la force de l'eau. Précisons encore que les organisateurs de cette grandiose manifestation ont fait preuve d'imagination, de créativité et de réalisme pour que ce rassemblement des musiciens de la Gruyère soit digne du travail et du dévouement des quelque 500 personnes engagées dans l'organisation de cette fête.

Etant donné que les emplacements de parcage ne sont en mesu¬

re d'accueillir que 1200 voitures, il est préférable pour le public de prendre le train à Bulle, comme le feront d'ailleurs la plupart des fanfares qui se rendront à Montbovon.

G. Bd

«CHATOURANGA» A FRIBOURG EN 1994 Suisses, Américains et Lettons chantent sur un échiquier

«Chatouranga» est une immense aventure évoluant dans un paysage de couleurs, de sons et d'émotions. Ce spectacle musical, choral, chorégraphique et scénique, qui sera présenté en juillet 1994 à la patinoire Saint-Léo- nard de Fribourg, grandit dans l'amitié d'artistes du monde entier. On y retrouve notamment Pierre Huwiler et Bernard Ducarroz, sous la houlette d'un comité présidé par Pierre Aeby, lui-même secondé par Georges Chanez, d'Estavayer-le-Lac.

D'abord le nom, «Chatouran¬

ga» désigne le jeu des échecs en sanskrit. Puis, l'idée. Il s'agira à 600 exécutants de Suisse, de Lettonie, de Russie, des Etats-Unis, du Brésil, du

grand défi lancé aux frontiè¬

res!

Un comité d'organisation est depuis deux ans à pied d'œuvre pour construire cette énorme bâtisse. En Suisse, le principal souci est un budget de l'ordre de 600 000 francs qui doit couvrir les frais d'organisation et de création.

Pour la première, on compte entre 5000 et 6000 entrées.

Noir et blanc

Parmi les créateurs, on retrou¬

ve Pierre Huwiler pour la musique, Bernard Ducarroz pour le scénario. Le chanteur et compositeur américain Sam Davis se charge des textes en anglais. Le metteur en scè¬

ne parisien Benoît Roche a imaginé la scénographie. La

De gauche à droite: Sam Davis (USA), Edgars Racevskis (lœttonie) et Pierre Huwiler.

Canada de créer un spectacle musical complet. Réunissant un orchestre symphonique, un groupe moderne, des chœurs, des solistes et des danseurs, il sera créé à la patinoire Saint- Léonard de Fribourg le 9 juil¬

let 1994. Puis, départ de tout ce petit monde à Riga pour une seconde représentation une semaine plus tard. L'année suivante, «Chatouranga» sera chanté aux Etats-Unis. Un

danse a été confiée à la choré¬

graphe russe Natalia Malina.

Un chœur américain et un chœur letton se joindront à Upsilon, d'Estavayer-le-Lac.

Chez les solistes, on retiendra des noms comme Natalie Choquette, Elise Boucher, Yolanda Williams et Kenny Brown. «Nous voulons mettre ensemble des gens du monde entier», explique Bernard Ducarroz.

(10)

POINTS DE REPÈRE CROQUE-NOTES

Unis depuis cinquante ans

C'est toujours un grand privilège de vieillir à deux, même si le dia¬

logue est parfois peu animé. Il y a dans la pré¬

sence de l'un et de l'autre une intensité incompa¬

rable, une richesse de vécu et de tendresse qui fait le bonheur du couple.

Et ce n'est certainement pas Edouard et Mathilde Collaud-Guerry, de St- Aubin, qui nous diront le contraire.

C'est en effet le 24 avril 1944, en la chapelle des Friques, qu'ils ont uni leurs destinées et qu'en¬

semble ils ont élevé trois enfants qui leur ont donné huit petits-enfants.

Jouissant d'une retraite bien méritée dans leur maison de la Crausaz, ils ont fêté récemment leurs noces d'or au milieu de leur famille.

A ce couple abonné depuis trente ans à notre revue, la rédaction expri¬

me ses plus vives félicita¬

tions qu'elle accompagne de souhaits de santé pour une longue vie à deux.

G. Bd

Fribourg Illustré:

un cadeau à offrir

Rencontres

chorales nationales de Charmey Le succès se confirme

Plus les années passent, plus les Rencontres chorales de Charmey, présidées par J.-Pierre Repond, font un tabac! Pour cette huitième édi¬

tion, dix-huit chœurs et pas moins de 650 cho¬

ristes vont se produire le week-end de l'Ascension dans l'église Saint-Laurent, à Charmey.

Du 12 au 15 mai, ce sont dix-huit formations de toute la Suisse qui rallieront Charmey pour les Rencontres cho¬

rales nationales. Une édition qui rime d'ores et déjà avec succès, puisque le record de participation a été pulvérisé:

l'an dernier, quatorze chœurs étaient inscrits à la mani¬

festation (près de 500 chanteurs). Cette année, le comité a même dû refuser des formations arrivées après les délais d'inscription. Michel Corpataux, le responsable technique du concours, ainsi que J.-Pierre Repond, direc¬

teur de l'Office du tourisme de Charmey, qui met sur pied ces Rencontres en collaboration avec le chœur mixte de Charmey, sont prêts à accueillir les 650 chan¬

teurs.

Compte tenu du nombre de participants, les organisa¬

teurs ont prévu une session de plus pour le concours le samedi 14 mai, à 16 h. Les trois autres sessions se dérou¬

leront en soirée jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 mai.

C'est F Accroche-Chœur de Fribourg, emmené par Jean- Claude Fasel, qui se produira lors du concert d'ouverture le jeudi 12 mai. Cette formation se classa à la première place des chœurs mixtes dans la catégorie des chœurs d'élite suisses lors du Concours suisse des chorales à Crans-Montana, en septembre 1993. Quant au Madrigal du Landeron, dernier lauréat des Rencontres charmey- sannes. il lui appartiendra de clore cette huitième édition, dimanche 15 mai, à 15 h, juste avant la proclamation des résultats. Le concert de clôture sera enregistré et retrans¬

mis en différé sur «Espace 2».

Comme les éditions précédentes, le jury sera composé de trois musiciens: le Bullois André Bochud, le Vaudois Pierre Chatton et le Grison Gion Giusep Derungs. Au total trois prix seront décernés: deux par le jury (des chèques de 4000 et 2000 francs) et un par le public (un chèque de 1000 francs). Côté prix, les organisateurs ont décidé de laisser le billet de la soirée à 15 francs, alors que l'abonnement est toujours à 40 francs, même s'il y a une session de concours en plus. La réservation des places peut se faire auprès de l'Office du tourisme de Charmey et environs (tél. 029/7 14 98).

(11)

FLASHES

Paris A l'époque des vols inter¬

villes, Paris est plus facile et plus rapide à atteindre que Lugano ou Zermatt. Dans ces conditions, pourquoi ne pas visiter une nouvelle fois cette métropole fascinante des bords de la Seine?

Dans leur série des albums illustrés consacrés aux grandes villes, les Editions Silva viennent de publier leur toute dernière édition dédiée à Paris. Ses auteurs en sont Annemarie Mahler,

journaliste suisse travaillant depuis plus de vingt ans à Paris, et Laslo Irmes, photo¬

graphe bien connu. Le texte passionnant et les photos en couleurs pleines de poésie se complètent à merveille.

Quant au petit index sur Paris dans l'appendice, il constitue un outil fort utile et instructif.

Ce splendide album illustré constitue la meilleure des préparations en vue de votre prochain séjour à Paris.

«Paris», Editions Silva, Zurich, 500 points Silva + Fr. 29.50 (+ frais d'envoi).

Dominique Ruffieux a été distingué par la CNA pour les mesures de sécurité au travail prises sur un chantier qu'il a dirigé à Bulle. Il s'agissait d'une construction de l'entreprise Monferini.

Un contremaître de Broc à l'honneur

P ■ -haque année la CNA récompense des contre-

\ß maîtres du bâtiment qui se sont distingués sur leur chantier par des mesures de sécurité au travail particulièrement adéquates et etficaces. Fin mars 1994, la distinction du meilleur contremaître 1993 a été remise à Dominique Ruftieux, pour le chantier d'un immeuble locatif à Bulle, dont il avait la direc¬

tion.

Tous les ans, en moyenne 3 ouvriers sur 10 se blessent sur leur chantier. En 1992 on comptait un peu plus de 50 000 accidents dans le domaine de la construction. Pour encourager la mise en place de mesures de sécurité contribuant à faire baisser le nombre d'accidents, la CNA intervient, en visitant les chantiers de manière originale. Les ouvriers au travail sont filmés en vidéo par un collaborateur de la CNA qui s'attache à relever les com¬

portements générateurs de sécurité ou contraires à celle-ci. Ce film leur est projeté en fin de journée. Discussions et commen¬

taires permettent de prendre conscience des problèmes, de valo¬

riser les bonnes attitudes et de motiver les intéressés.

Dominique Ruffieux travaille depuis 1987 dans l'entreprise Monferini de Bulle. Ce contremaître diplômé de 32 ans a déjà dirigé plusieurs chantiers importants, notamment celui de la salle omnisports du Collège du Sud et le centre de formation de Glion à Bulle. Marié et père d'un enfant, cet adepte du VTT pra¬

tique aussi le ski sous toutes ses formes et est membre actif du Football-Club de Broc.

(12)

N0S AÎNÉS

NOS AINES ET LA DANSE

Un plaisir pour lequel on a enfin le temps.

La danse a, de tout temps, connu les faveurs du public. Selon les âges, les choix ne sont pas les mêmes, mais tous aiment danser. Il n'est que de voir le succès rencontré par les après-midi dansants proposés aux personnes dites âgées. Mais qui est âgé de nos jours? On ne peut guère utiliser ce terme qu'à partir de la neuvième dizaine... et encore!

tera, car il a le temps, est de remettre son établissement et de consacrer son temps à des animations musicales dans les homes. Ceci afin de pro¬

curer à ceux qui sont souvent oubliés, lorsqu'ils ne sont plus assez mobiles, des dis¬

tractions et des plaisirs de rencontre auxquels ils ont un droit aussi réel que de boire et de manger.

Pour ces quelques heures de danse hebdomadaires, les participants font des efforts de toilette, témoignant ainsi de l'importance qu'ils atta¬

chent à ces rendez-vous réguliers, bien souvent pro¬

longés par des promesses de se revoir dans les jours qui suivent. Et selon Yvette Klaus, un couple au moins chaque année s'unit par des liens plus étroits, sanctionnés parfois à la mairie... Mystère de l'âme humaine dont les destins sont insondables.

Texte et photos J.S.B.

Ambiance et entrain sont bien présents

à Bulle, chaque jeudi..

Les jeudis dansants du Tivoli à Bulle sont connus et appré¬

ciés loin à la ronde, puisque l'on y vient même de la Riviera vaudoise ou de Fribourg, de la Singine par¬

fois aussi. Il faut dire que le patron, Roland Klaus, se dépense sans compter pour animer ces quelques heures de convivialité entre des per¬

sonnes qui trouvent là une occasion de se faire plaisir par la danse et les contacts qu'elle permet.

Depuis six ans, à travers vents et marées, ces après- midi d'amitié ont existé sans interruption avec un succès qui ne s'est jamais démenti, dont on peut même dire qu'il va grandissant lorsque l'on voit ces couples danser

presque au coude à coude, échangeant alors paroles et sentiments dans le secret d'un tango évocateur de sou¬

venirs. Le succès de ces quelques heures hebdoma¬

daires est tel qu'il a donné à Roland Klaus l'idée d'étendre son invitation au dimanche après-midi, desti¬

née alors à tout le monde, sans distinction d'âge.

Le désir de rendre heureux Mais, pour accomplir aussi parfaitement une prestation malgré tout très spécifique, il faut posséder ce sens de l'amitié et de la famille tel qu'il existe entre Roland et sa femme Yvette. L'un de ses vœux très chers, à réaliser quand l'occasion s'en présen-

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FROMAGE

Du gruyère

dans les vignes du Beaujolais

Promotion et vente du gruyère sur la place de la Réforme, à Lugano.

Il y a quelques années, les Suisses romands étaient plus de 220 à faire le voyage à Paris pour un chapitre orga¬

nisé dans le cadre du Salon de l'alimen¬

tation.

L'an passé, une centaine de compagnons se sont déplacés au Tessin dans le but d'une action promotionnelle du gruyère dans ce canton. En automne prochain, la confrérie du même nom fera un nouveau déplacement en France, pour y tenir un chapitre dans les vignes du Beaujolais, lequel sera organisé sous l'initiative de la Préfecture genevoise que préside Henri Trono. Mais auparavant il y aura des chapitres à Gruyères en mai et à Neuchâtel en octobre. Le Conseil, prési¬

dé par Gérald Gremaud, gouverneur, a d'autre part prévu une rencontre des fro¬

magers à Moléson-Village et la fabrica¬

tion du fromage au marché folklorique de Bulle.

Les participants à l'assemblée qui s'est tenue au mois de mars dernier, à Vuippens, ont pris connaissance de deux changements intervenus au sein du Conseil. Alain Coutaz succède à Richard Wanner à la tête de la Préfecture vaudoi- se, alors que François Raemy remplace Gérard Bourquenoud. Ils ont également eu vent de l'exclusion de vingt-six com¬

pagnons qui avaient négligé de s'acquit¬

ter de leur cotisation.

Texte et photo G. Bd

Fonde en 1945 Rte de la Glâne 31

1701 F'ribourg

Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois

«hors les murs».

Rédaction et administration:

Rte de la Glâne 31.

Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/82 25 25.

Téléfax 037/24 32 44.

Rédacteur en chef:

Gérard Boiir(|iicnoud.

Gruyère. Veveysc. Singine et Lac.

Collaboratrices - Collaborateurs:

Broyé fribourgeoise et vaudoise:

Marinctte Grandjean.

Sarine et ville de Fribourg:

Jacqueline de Saint-Bon.

Glâne et faits divers:

Valentine Jaquier.

Société et culture:

Marinctte Jaquier.

Page du patois:

Albert Bovigny.

Fribourgeois «hors les murs»:

Félix Briilhart.

Service des abonnements:

Rosette Scherrer.

Abonnements:

Annuel: Fr. 78.50. Semestriel: Fr. 40.-.

Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-.

Vente au numéro: Fr. 3.50. CCP 17-2851.

Tirant: 67(H) exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion. Celle-ci n'assume aucune responsabilité concernant les manuscrits et photos non com¬

mandés.

F^diteur:

Imprimerie Fragnièrc S.A.

Rte de la Glâne 31, 1701 Fribourg.

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Rue de Lausanne 91 - 1700 Fribourg.

Tél. 037/81 15 20 - Téléfax 037/22 90 94.

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15 jours avant la parution.

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DU CŒUR POUR

■ ela fait déjà deux longues heures qu'elle attend. Elle a poussé son fauteuil près de la fenêtre, afin de le voir surgir au bout de la rue. La chambre est plongée dans une douce pénombre et un silence bienheureux. Seul le tic-tac monotone de la grosse pendule résonne entre les murs tapissés de bleu. Une odeur de lavande flotte dans l'air. La table est mise, la vieille dame a choisi la plus belle nappe, brodée de ses mains. Deux assiettes, deux verres, les vieux services en argent, et dans la cuisine, le repas qui doucement refroi¬

di. Vaincue et lasse par le temps qui s'écoule, elle sent le sommeil engourdir ses membres. Sous ses paupières ridées défilent les images tant de fois entrevues. Elle se souvient du beau jeune homme qui a fait battre son cœur. Elle revoit ce visage qu'elle a aimé et qui l'a fait souffrir. Elle esquisse un petit sourire en revivant après si longtemps sa folle passion, les étreintes amou¬

reuses, les promesses, les larmes. Un jour, il est parti, comme il était venu, soudai¬

nement, mystérieusement.

Mais dans son ventre il avait laissé un morceau de vie, un souvenir vivant de leur fulgu¬

rante liaison.

La pendule sonne deux heures. Marie ouvre les yeux et s'exclame à voix haute du retard de son fils. Le soleil, à travers la fenêtre, caresse son visage et fait briller ses cheveux blancs. Ses yeux se referment doucement, elle se

Bonne fête maman!

laisse aller à ses rêves pas¬

sés. Elle entend encore les pleurs de son bébé réclamant son lait. Elle revoit son anxiété lors des premiers jours d'école, les jeux, les rires, la solitude d'une mère sans l'épaule masculine où se reposer, se confier.

Trois heures. Aidée de sa canne, elle se lève et, avec précaution, tire le rideau blanc. La rue est déserte.

Seul un chien errant se pro¬

mène tristement. Elle regagne à petits pas hési¬

tants son fauteuil, et se remet à attendre. «Il viendra, il viendra», dit-elle tout bas, comme pour se rassurer. Il vient toujours à la Fête des mères, un petit bouquet mul¬

ticolore à la main, ainsi qu'une bonne bouteille du vin qu'elle préfère. Elle a toujours été gâtée par lui, aimée, entourée, et jamais sur sa bouche le reproche de n 'avoir pas de père.

Soudain, elle entend le bruit familier de son pas dans l'escalier. La porte s'ouvre:

c'est son fils bien-aimé.

«Bonjour maman!» Il dépose sur sa joue rosie par l'émo¬

tion un tendre baiser. Elle est heureuse, divinement heu¬

reuse. Ils vont passer une journée ensemble, à se regarder, à s'échanger des souvenirs complices. Elle est si fière de son garçon, Il a réussi dans la vie. Lui qui n 'avait pas de père, celui que les mauvaises langues sur¬

nommaient «le gars de la fille mère». «Bonne fête maman!» - «Merci fiston, merci d'être là encore une fois.»

Marinette Jaquier

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DU CŒUR POUR...

Fête des mères

L'histoire de

sa genèse

Le plaisir de faire plaisir...

avec des fleurs!

r ■ omme bon nombre d'autres festivités, la Fête des mères est, elle aussi, née aux Etats-Unis d'Amérique. Ce fut Ann Jarvis, féministe convaincue, qui, au début de ce siècle, attira l'attention sur les mères et exigea pour elles line journée commémorative. A tra¬

vers une campagne épistolaire, elle essaya de gagner à sa cause tout d'abord le maire de sa commune, puis les gouverneurs, les députés et les industriels. Le succès de cette initiative fut si époustouflant qu 'Ann Jarvis eut bien du mal à maîtriser l'afflux des lettres reçues qui représentaient autant de témoignages de sym¬

pathie.

En 1909, la Fête des mères fut finalement introduite officiellement dans 45 Etats fédé¬

raux et, en 1914, déclarée «Jour de fête offi¬

ciel» par le Congrès américain. Ce lancement a pratiquement coïncidé avec le mouvement spécialement organisé pour l'introduction de cette fête en Angleterre, mouvement dans lequel l'Armée du Salut a joué un rôle décisif.

Ce fut d'ailleurs cet organisme qui introduisit la Fête des mères sur le continent européen.

En Suisse, la Fête des mères est célébrée, depuis 1917, le deuxième dimanche de mai.

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DU CŒUR POUR...

L'expérience de la «mère sage» ou sage-femme revê¬

tait plus d'importance que le savoir appris dans les livres.

Souvent, le médecin de cam¬

pagne, surtout quand il était novice, se heurtait à la méfiance, voire l'hostilité des femmes. Sur le seuil d'une chambre, il était par¬

fois contraint de céder le pas à celle qui pouvait se flatter d'avoir reçu entre ses mains tous les nouveau-nés du vil¬

lage depuis des décennies.

Actuellement, certaines femmes enceintes souhaitent accoucher dans leur lit plutôt que dans celui d'une mater¬

nité. Il est impensable qu'on retrouve les méthodes dou¬

blées de pratiques supersti¬

tieuses de jadis. Rappelons- les:

Il n'est pas encore minuit, les douleurs ont commencé. Au village, l'homme monte dans la carriole pour aller cogner au volet de la mère sage qui habite à une lieue de chez lui. Celle-ci enfile en hâte sa camisole et récolte sur l'éta¬

gère le pot d'huile dans lequel trempe le laurier, elle décroche de la paroi le paquet de mauves séchées et le sachet de graines de France (sarrasin).

En prenant place sur le banc du char, elle marmonne par précaution l'indispensable conjuration: «Benoîte lune et bénin soleil, et bénin point sont trois». En connaît-elle le sens? Peu probable et, pour elle, c'est sans importance, la formule opère toute seule.

D'ores et déjà, il est entendu qu'on enfante dans la dou¬

leur et qu'il serait peu chré¬

tien de souhaiter s'y soustrai¬

re. Dès que l'accoucheuse pénètre dans la pièce (qui est souvent Ja cuisine), elle jette un regard circulaire, fronce le sourcil si l'on a omis de cacher le cuveau à lessive:

tout le monde sait que, placé en évidence, il contribue à prolonger le mal d'enfant.

Le folklore de l'accouchée en pays romand

Il n'y a pas si longtemps, l'accouchement n'était pas, sauf complication, une affaire de médecin et les femmes s'entraidaient. Cette «chose naturel¬

le», comme on disait, concernait tout le voisinage, c'était un événement dont on partageait, à tour de rôle, l'attente, la joie et les angoisses.

La joie et le bonheur d'être maman! PHOTO M. SEDLMAYR-TRIUMPH

Déjà les voisines, ameutées par les cris, s'activent autour du lit. L'une a apporté sa Bible afin de la glisser sous les reins de la femme en tra¬

vail. Une autre s'efforce de lui faire avaler une décoction de coquilles d'œufs, ce qui active les contractions. Une troisième accroche au chevet du lit un énorme bouquet d'herbe à pasteur, herbe sus¬

ceptible de combattre une possible hémorragie. Celle-ci vient-elle à se produire qu'on tentera de l'endiguer en enroulant un fil de soie rouge

autour de l'orteil gauche.

La plus superstitieuse de ces dames dissimule dans sa poche le crapaud vivant qu'elle posera sur le nombril au cas où serait nécessaire l'emploi des fers.

Le mari s'est laissé convaincre par le sorcier que le métal chasse les mauvais esprits; il ordonne à sa femme de serrer fortement les doigts autour du manche de deux couteaux. En glis¬

sant sous le matelas son paquet de mauves, la sage- femme s'informe, soupçon¬

neuse:

- J'espère au moins que per¬

sonne n'a changé les draps?

Toutes les voisines se récrient: laquelle serait assez stupide pour ignorer que les draps propres contribuent à augmenter les pertes de sang!

On a même pris soin de revê¬

tir l'accouchée de la chemise la plus sale de son mari, ce qui est la meilleure protec¬

tion contre les mauvais esprits.

La mère sage prépare le ventre proéminent en le mas¬

sant à l'huile de laurier, elle fait boire à la jeune femme une décoction de trèfle dans du vin blanc.

L'enfant venu au monde, on provoque l'expulsion du pla¬

centa en étendant sur la peau une omelette toute chaude (courant dans la région de Lucens). Une des voisines préfère un autre procédé:

jeter de l'eau bouillante sur la fiente toute fraîche de son poulailler.

Si, après cet agréable bain de vapeur, l'arrière-faix tarde encore, on adopte la méthode fribourgeoise: désaltérer la patiente d'une mixture à l'eau de savon qui la fera vomir. Bue dans un des sabots de l'époux, c'est encore plus efficace. Le mari se dépêchera d'enterrer la chose expulsée à l'étable, jamais à l'air libre!

La mère sage remet le cor¬

don ombilical aux parents, leur recommandant expressé¬

ment de le faire sécher pour le conserver. Amulette pré¬

cieuse, il développera les facultés intellectuelles de l'enfant, le premier jour de l'école.

Cette importance du cordon ombilical séché se retrouve chez les Péruviens au temps des Incas. En cas de maladie, l'enfant devait le sucer pour obtenir sa guérison.

(SPS) Gisèle Ansorge

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ILES ABTS

Margrit Hunter

peint ses rêves d'enfant

M

argrit est née en mars 1943. C'est dans un décor de carte postale qu'elle passe toute son enfance, à Meiringen, lieu touristique de l'Oberland bernois. A 16 ans elle apprend le métier de décoratrice, puis se spécialise dans le dessin sur tissus, et pour com¬

pléter sa formation elle fait l'école des Beaux-Arts. Diplômes en poche, elle se lance dans la vie, avec pour bagages son courage et l'amour de la peinture. Après quelques années vécues au bord du lac de Brienz, un mariage et la naissance de deux enfants, elle n'est pas complètement satisfaite. Il lui manque quelque chose...

Margrit Hunter dans son petit atelier.

Paysage naif.

En 1983, lors d'une promenade en Suisse romande, elle tombe amoureuse d'une maison. Avec quelques écono¬

mies, elle l'achète et vient s'établir à Vesin. en terre fribourgeoise. Quel contraste! Elle regrette un peu les montagnes, la verdure, le pays idyl¬

lique des premières années de son existence. Mais dans sa ferme couleur saumon, elle est enfin heureuse: elle peint! Elle concrétise sur le tissu, avec de la gouache, ses rêves de petite fille.

Ses toiles sont colorées, gaies, avec leurs aspects naïfs, elles plaisent, et petit à petit Margrit devient l'artiste qu'elle a toujours voulu être. Brico¬

leuse. elle arrange un coin de sa de¬

meure en atelier.

En observant ses toiles, on éprouve l'irrésistible envie de les pénétrer, d'entrer dans ce monde de rêves. Les couleurs sont harmonieuses, tantôt éclatantes, tantôt pastel. Les habita¬

tions peintes sont petites, accueil¬

lantes, avec souvent la présence d'un chat, animal fétiche de l'artiste. On a la tentation de s'étendre sur l'herbe tendre, on cligne légèrement des yeux sous les rayons de ce soleil jaune or.

Les rêves que faisait Margrit étant enfant n'ont rien de terrifiant. Au contraire, on sent un amour incom¬

mensurable de la nature, des animaux, de la vie.

Ses peintres favorits sont Chagall, Rousseau, Kandinsky, Hundertwasser (artiste autrichien), ainsi que les naïfs yougoslaves. Elle expose une fois l'an, à la salle communale de son village, et participe au marché d'Estavayer l'été.

Cette dame, derrière ses lunettes un peu sévères, a gardé son regard d'enfant, ébloui et coquin. Même si quelques indésirables rides sont venues rappeler qu'hélas les années sont là. Mais, heureusement, elles ne parviendront jamais à ternir l'image d'une fillette qui faisait des songes fantastiques et inoubliables, là-bas dans l'Oberland bernois.

Marinette Jaquier

(19)

LES ARTS

Catherine Aebischer, peintre des non-dits

Les sentiments qu'elle ne peut traduire en paroles, Catherine Aebischer les exprime par le média de tableaux à la composition originale, parfois étrange, toujours remarquable. Les sujets de ses peintures laissent deviner, en filigrane, les émotions, les coups de cœur et les cris de révolte de cette jeune femme fragile, secrète, intuitive.

La maison de Catherine, isolée parmi les champs et prairies, est un havre de paix qui abrite son mari et Olivia, sa fille.

Trois chats y partagent friandises et caresses de la maîtresse de maison qui, parce qu'elle aime énormément ces ani¬

maux, signe ses œuvres du pseudonyme

«Cat» qui lui sied à merveille puisque, comme ces félins, elle est gracieuse, souple, sensible à l'aura des gens et...

très casanière. Deux jours par semaine Cat quitte sa maison qui présente la curieuse particularité d'être bâtie sur les communes de Russy, Cousset et Montagny-la-Ville, pour se rendre à son

lieu de travail, à Fribourg, où elle trouve des contacts humains qu'elle dit appré¬

cier beaucoup.

Catherine Aebischer, Bâloise de naissan¬

ce, a suivi une formation de graphiste avant de s'établir en Suisse romande où elle a connu son mari. Autodidacte, elle possède le don d'observation et une sen¬

sibilité toute féminine qui la servent admirablement dans le rendu de ses toiles, notamment dans le velouté d'une fleur, ou dans la précision anatomique d'un corps, ou encore dans un portrait d'après photographie. L'acryl, les pas¬

tels gras sur des supports comme le car- Feu la halle Ritter.

Cat dans son atelier.

ton ou le pavatex ont la préférence de cette artiste dont la pudeur et la timidité de ses vingt printemps, il y a quelques lustres, la contraignirent à saisir pin¬

ceaux et palette pour, par le biais d'un portrait de son bien-aimé, exprimer sur la toile les mots que sa bouche n'osait prononcer. Les tableaux de Catherine, tel son curieux autoportrait ambigu, sont souvent des réminiscences oniriques. Le fantastique l'inspire aussi, tout comme les actions d'Amnesty International contre les violences, la torture, les arres¬

tations et détentions arbitraires qu'elle traite en tableaux dont la concision de la composition parle au cœur et à l'imagi¬

naire mieux qu'un texte souvent stérile ou des mots qui s'envolent. Une belle musique peut être source d'inspiration:

Cat vient de terminer le premier des seize tableaux qu'elle réalise d'après les Lieder de Robert Schumann intitulés

«Les amours du poète».

Prolifique, cette artiste n'a pourtant exposé ses toiles qu'à deux reprises, à la Galerie du Paon à Avenches. Son réel talent et sa fantaisie mériteraient les honneurs des cimaises d'autres villes.

Peut-être Cat est-elle trop romantique, évanescente, pour frapper aux portes? Il est vrai aussi qu'elle apprécie son jardin secret, plus prosaïquement les travaux de jardinage, la couture, et que sa vraie nature se révèle plutôt à l'aube qu'au crépuscule... Son chevalet, à la lueur blafarde du petit matin, elle le préférera toujours à toutes les soirées mondaines, fussent-elles à son honneur.

Marinette Grandjean-Ducrest

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LE PASSE AU PRESENT

L'arrachage des pommes de terre

Il fut un temps où l'agriculture ne bénéficiait pas de la moderni¬

sation que nous connaissons au¬

jourd'hui, les travaux à la cam¬

pagne étaient donc fort pénibles pour nos paysans, tout particuliè¬

rement en montagne, où le ter¬

rain n'était accessible à aucune machine.

Cette photo, qui date de 1944, nous fait revivre l'époque où le cheval était l'animal à tout faire, comme nous le voyons ici conduit par Placide Berset, avec son fils André au buttoir, lors de l'arrachage des pommes de terre, à Villargiroud.

Cette image vieille d'un demi- siècle nous a été remise par Mmc

Denise Chassot-Berset, épouse d'Henri, domiciliée à Fontaines/

NE, que nous remercions vive¬

ment.

G. Bd

Fils d'agriculteur, c'est tout naturellement que Vincent Wermeille, auteur de ce remarquable témoignage, choi¬

sit d'apprendre le métier de la terre. Son apprentissage ne suffira pourtant pas à assouvir sa curiosité. A vingt ans, il part, au-delà des frontières, à la rencontre d'autres paysans du monde.

Sur les sentiers ruraux d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud, d'Océanie et d'Asie, le jeune paysan juras¬

sien trouve embauche dans des fermes laitières, des exploitations céréalières, sur des chantiers ou encore dans des plantations. Au contact de ces différentes formes d'agriculture, il cherche à en connaître tous les détails, à savoir aussi pourquoi tant de paysans se bat¬

tent pour la terre, pour leur métier, pour leur survie.

Ce formidable récit nous emmène dans des régions oubliées ou marginalisées, dans des régions magni¬

fiques, authentiques, qui refusent la mort lente.

Solidaires, déterminés, parfois têtus, celles et ceux qui y vivent proposent de nouvelles approches entre agricul¬

ture et société.

Ecrit au gré des vents et des récoltes d'ici ou d'ailleurs, ce livre est une invitation au voyage et un témoignage de grande valeur.

Editions Cabédita. CH-1137 Yens. Fr. 39.-.

Terre de paysans par Vincent Wermeille

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LE PATE D'INTCHE-NO

Rèchponchâbyo dè ha rubrka:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen 15 1700 Fribourg

dè Jèvié Brodâ, na pithe ke no rapalè la ya dè payijan d'on yâdzo, avoui na famiye k'irè pâ j'ou tsouyête pè lè rèbritsè è ke l'a pu, grâthe a di bounè dzin, chè chayi di grifè d'on'avâro è vouêrdâ le bin dè chè j'anhyan. Lè tsan iran tsantâ pè le kà dè Ly. Tot'irè fèrmo galé è dèvejâ din on bi patê de la Vevéje. Na vèya ke vo rètsàdè le kà è ke vo léché on bi chovinyi.

La Niôka

Lè pithè dè tèàtre in patê

Du tin ke chè dzuyè di pithè dè tèàtre in patê din totè lè kotsè dou tyinton, on pou moujâ ke le patê l'è adi bin in ya. Chti i'evê no j'an j'ou le pyéji dè vêre duvè balè pithè, fèrmo bin dzuyêtè e din on to bon patê.

Djan dè Prâ Dzinti

Lè Takounè de la Vevéje no prèjinton ti lè dou j'an na bala pithe dè tèàtre in patê. Ou mé dè fèvrê a Tsathi-Chin-Dèni è ou mé dè mâ ou Krè, cha yôdzo din na châla bala pyêna, lè j'akteu chon montâ chu lè lan po dzuyi Djan dè Prâ Dzinti

«SUÉ

Lè Tsèrdzinyolè dè Trivô chè cho bayi prà dè pêna po no prèjintâ na bala pithe dè théâtre: La Niôka dè Piéro Quartcnoud. Kemin dè kothema, a Trivô fan lè j'afére in ouâdre. Achebin lè viyo j'âyon tyè le dèvejâ, achebin lè tsan tyè tyè la pyèthe dou velâdzo è ti lè dèkâre iran j'ou inkot- chi pè di dzin dè rèthèta. Tyin pyéji dè pachâ na bala vèya kemin ehe noj'iran ou tin dè nouthrè j'anhyan.

Onkor'on yâdzo no fô fèlichitâ hou chochiètâ ke chè bayon prà dè pêna por inkotchi è rèkordâ hou balè pithè in patê.

Chin fâ prà dè bin por édji a mantinyi nouthron viyo lin- gâdzo.

Albert Bovigny 21

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POURQUOI Y A-T-IL LE JOUR ET LA NUIT?

La terre étant ronde, le soleil ne peut en illuminer qu'une moitié à la fois. Ainsi, lorsqu'il fait jour sur une face, il fait nuit sur l'autre.

Quand nous disons que le soleil se lève ou se couche, en réalité c'est nous qui, en

tournant avec la terre, nous approchons ou nous éloignons de la zone d'ombre, nous apprêtant à voir naître le jour ou à être plongés dans la nuit.

Les périodes qui précèdent le lever ou le coucher du soleil s'appellent l'aube et le crépuscule. Le ciel revêt alors des couleurs fantastiques, en s'éclaircissant ou en s'étei- gnant, petit à petit. Cela est dû à l'atmosphère: si elle n'existait pas. le jour se transformerait brusquement en nuit et la nuit deviendrait jour, à l'improviste.

En revanche l'atmosphère, avec ses multiples couches, re¬

cueille les rayons du soleil, non encore levé, ou déjà descendu au-delà de l'horizon, et les diffuse dans le ciel en les décomposant en mille cou¬

leurs.

Depuis quand...

existe le peigne?

A coup sûr, il est presque aussi ancien que le beau sexe.

A la fin du IIIe siècle après Jésus-Christ, il existait des peignes en buis. Au XIIe siècle, en France, on a utilisé le peigne d'ivoire doré.

Certains peignes compor¬

taient un long manche fabri¬

qué non par les peigniers, mais par les «couteliers, faiseurs de manches».

Au XVIe siècle, les mar¬

chands criaient dans les rues:

Pignes de bois, la mort aux poux.

C'est la santé de la teste.

Beauté

PETIT GUERLAIN, PARFUM D'ENFANT

Depuis 165 ans, les femmes et les hommes ont toujours trouvé chez Guerlain la réponse au désir parfumé de chaque instant, de chaque âge. Seules les années les plus tendres de la vie restaient encore à l'écart de la ronde aux effluves. Au¬

jourd'hui, Jean-Paul Guerlain redécouvre cet univers magique. Et comme il n'y a qu'une chose plus belle qu'un souvenir d'enfance, c'est l'enfance elle-même, il crée le Petit Guerlain, une eau de senteur ou eau de toilette fine, fraîche, fleurie, dont la grâce innocente et joyeuse enchan¬

tera les tout-petits mais aussi les jeunes adolescents. Avec Petit Guerlain, l'enfance est à croquer.

Parlons français EXIT

Lorsqu'on a annoncé que les casques bleus allemands déployés en Somalie se retireraient le printemps prochain, un quotidien a publié la nouvelle sous ce titre: «Exit les casques bleus...»

Indication scénique dans une pièce de théâtre, le mot latin EXIT signifie «il sort». On en peut donc l'utiliser avec un sujet au pluriel. Comme substantif, le mot correspond à une sortie et l'on pourrait dire, en style imagé, «l'exit des casques bleus».

Pensée

Tout homme a besoin d'une femme, ne serait-ce que parce qu'on ne peut pas toujours ne se plaindre que du gou¬

vernement.

Robert Rocca

La Fromagere vous propose...

MAGRET DE CANARD CROÛTÉ DE FROMAGE Pour 4 personnes

2 cuillères à soupe de beurre à rôtir

2 gros magrets de canard sel, poivre, moutarde, paprika.

Croûte de fromage 100 g de gruyère râpé 60 g d'emmental râpé un rcuf battu

une cuillère à soupe de fines herbes hachées, persil, ciboulette une cuillère à soupe de panure

une cuillère à café de farine, sel, poivre, muscade.

Assaisonner les magrets de canard, inciser en croix le côté recouvert de graisse et les rôtir 3 à 4 minutes de chaque côté dans le beurre.

Retirer et laisser refroidir. Détacher et retirer la couche de graisse qui recouvre un côté des magrets. Mélanger tous les ingrédients de la croûte au fromage. Etaler la masse de fromage sur la viande et dorer au four préchauffé (250°). Retirer du four, laisser reposer et couper en tranches. A servir sur des assiettes préchauffées.

Accompagner de carottes cuites et marinées dans une vinaigrette ou d'un gratin dauphinois.

r

L Trucs utiles

Pour semer plus facilement les petites graines, les mélanger avec du sable très fin et sec.

Pour obtenir des carottes hâtives il est bon de frotter la graine entre les doigts. Elle germe plus facilement.

Ne pas jeter les feuilles vertes du chou-pomme comme la salade, elles contiennent du fer. Les préparer comme les épinards.

Avant de mettre en terre les plantons de choux, enlever avec l'ongle les petits goîtres dans lesquels se trouve, presque toujours, un ver. Raccourcir les racines trop longues.

Les choux-pommes violets sont plus résistants que les verts.

Humour

Un paysan va visiter la Foire agricole de Martigny. Il voit un magnifique tracteur avec cabine avancée et une charrue avec trois socles. Il s'approche du vendeur et lui dit:

- Combien coûte ce tracteur?

- 70 000 francs, répond le représentant de la firme.

- Il est très bien, mais cher, lui fait le paysan.

- S'il vous intéresse et que vous le payez comptant, je vous fais une belle remise! lui dit le vendeur.

- Quelle chance, répond le paysan, je ne savais pas où le réduire.

1

Noms de lieux Vers les Grangiers, Mont- bovon

Du nom de famille Grangier.

Corjolens, village

Toponyme composé de curie et du nom de personne Jolinus, Joslinus.

Malamollie, Gumefens De mala «mauvaise» et mollie

«terrain marécageux et humide».

Muo • Gouttes

VEINES

OR - Une femme sur deux et un homme sur quatre souffrent de jambes enflées, fatiguées et lourdes. Les troubles de la circulation veineuse sont courants à notre époque, les causes en sont les longues positions assises ou verticales, l'abus de nicotine ou d'alcool.

Les Veino-gouttes ou com¬

primés apportent une aide efficace dans les cas d'insuffisance veineuse. Une hygiène de vie est conseillée:

marchez, nagez, surélevez les jambes, traitez-les à l'eau froide et évitez la chaleur.

Veino est à base d'extraits de marron, de mélilo et d'arnica.

En vente dans les phar¬

macies.

Insolite q L'horaire de travail américain qui devient à la mode dans notre pays n'offre que très peu de temps pour le repas de midi. Il faut donc manger sur le pouce et en plein air pour profiter un peu du soleil.

Photo MPS-Mustang/ Eté 94 Sport £ LE BALLON OU...

Pas de sexe! C'est la consigne pour les footballeurs suisses qui participeront cet été à la phase finale de la Coupe du monde aux Etats-Unis. Leur entraîneur, Roy Hodgson, a édicté ces règles à ses joueurs.

L'hôtel où logeront les foot¬

balleurs suisses sera interdit aux épouses, fiancées et petites amies. Pour se distraire, ils n'auront droit qu'au jass, au billard ou aux jeux électroniques. Pour le reste, tintin.

HOCKEY SUR GLACE Pourquoi le HC Fribourg- Gottéron a-t-il perdu pour la troisième fois la finale pour le titre de champion suisse?

Parce qu'il a disputé les matches avec seulement six joueurs (lre ligne) contre

vingt-deux du HC Kloten!

Pensée

On s'étudie trois semaines, on s'aime trois mois, on se dispute trois ans, on se tolère trente ans - et les enfants recommencent.

Hippolyte Taine

Jeu 1

S

2

R G

3

E I E

M N D

9 a

C I E

E G E

E O E

A E T

LA LETTRE-CLÉ

Dans chacune des trois rangées - les diagonales I et 3, et la verticale 2 - sept lettres sont données. La case centrale, commune aux trois rangées, est celle du joker: ce sera la lettre de votre choix.

Le jeu consiste à former le plus grand nombre de mots de huit lettres - pluriels et verbes conjugués admis. Si votre joker permet de former un ou plusieurs mots avec les lettres d'une seule rangée, vous marquez 1 point par mot. Si votre joker permet de former un ou plusieurs mots avec les lettres des deux rangées, vous marquez 3 points par mot. Et si votre joker permet de former un ou plusieurs mots avec les lettres des trois rangées, vous marquez 6 points par mot. Maximum possible: 31 points.

»0 1 'Sid I e P'ioi sid 81 = (£) aSBiodpp - (i) jiou8[ad - (i) 3?js9dui3 ja>|Of sid (, = (3) uoiSjioj-jouiSuo - (g) 3£3B|§9p :q jK(0f jd [ = (z) zauouSj :z = J3>(0f sid j = (Z) sauiSuo - suoiSuj :ç Jo>iof -jd i = ( [ apSuuj) sajigquia :g ja^of Noua ios

A méditer

On ne détruit pas les ténèbres en luttant contre elles, mais en allumant la lumière.

On ne détruit pas le mal en luttant contre lui, mais en faisant le bien.

On ne détruit pas la haine ou la peur en s'acharnant contre elles, mais en laissant monter la tendresse-amour.

C'est en allant vers l'est que l'on s'éloigne de l'ouest.

C'est en allant vers plus de vie qu'on dépasse la mort.

C'est en allant vers ce qui dure qu'on est libre de ce qui ne dure pas.

Placide Gaboury Photo Editions Ketty & Alexandre

(23)

HUITIEME DISTRICT

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

CHŒUR MIXTE «MOLÉSON», ONEX

Des chansons

au son de l'accordéon

public qui a manifesté sa satisfaction par de longs applaudissements.

Cette manifestation était d'autre part honorée par Madame le maire d'Onex, par le Conseil administra¬

tif de la ville, par les délé¬

gués des sociétés sœurs de Genève et Nyon, par le président de l'Association Joseph Bovet et par Robert Kolly, président du Giron fribourgeois du can¬

ton de Genève. Nul doute que ces instants de bon¬

heur, de chaleur humaine et d'amitié resteront gra¬

vés dans le cœur de tous ceux et celles qui ont vécu cette soirée.

M. Pittet - G. Bd Le chœur mixte «Molésort» dirigé par Ariane Schwizguebel. Photo prise par Gérard Bourquenoud lors

de la soirée anniversaire de l'an passé.

Avec sa merveilleuse décoration florale, la grande salle communale d'Onex s'était, elle aussi, mise au diapason d'une nouvelle saison: le printemps. Comme d'ailleurs les chanteurs et chanteuses habillés de leurs très beaux costumes aux multiples couleurs.

Dans son message de bienvenue à ses compa¬

triotes, Gérard Noël, prési¬

dent de cet ensemble vocal, a précisé que le chant apporte de la joie à tout un chacun, qu'il est aussi un réconfort moral pour les malades et les isolés, sans oublier qu'il crée une amitié entre les membres d'une société.

Dirigée par la talentueuse Ariane Schwizguebel, le chœur mixte «Moléson»

d'Onex a interprété une douzaine de chansons à son dernier concert qui a comblé les nombreux

auditeurs venus l'écouter, l'applaudir et l'encourager.

Ils ont également apprécié les prestations des solistes Gisèle Borcard et Gertrude Gendre, à qui vont nos compliments.

La seconde partie de cette soirée fut animée par la société des accordéonistes

«L'Avenir» de Châtelaine, que dirige Jean-Claude Demierre, laquelle s'est également «taillé» un beau succès par le choix de son programme musical. Le passage de la chanson à l'accordéon a été très réus¬

si et a même conquis le

Im table des invités avec, au centre, Madame le maire d'Onex.

Le public à l'écoute de sa chanson préférée.

Références

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