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sera a peu-pres la meme qu'en 1$67i I'appQrt net projete (en prix actuels) sera

Dans le document L'aide à l'Afrique (Page 48-51)

de quelque 4 milliards de dollars. hais_, en." 1.967 ILa .part de 1'Afrique a

accuse un flechissement tres important par r^p^rt aux annees preced^ntes. la proportion attribute, a ■l'.'ufrique, du financement correspondant a I1 aide mulfi-,..

. laterale et a l'aide bilaterale publ'ique des pays du CAD est tombee de 33 pour

1/ Total de l!apport net de ressources publiques plus apport prive net.

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100 environ en 1J60 a 26 pour 100 environ en 1$'65 et a 23 pour TOO en 1967 l/«

Si la proportion de I96O est r^tablie en 1S75, l'Afrique reoevra 5,6 milliards environ,

83- Si I1on suppose que l!aide publique emanant du monde entier.aura augmente en 1S75 Pour corresponds a lfo .jectif de 1 poar 100 des revenus nationaux nets combines, passant des 7 milliards de dollars actuels a 17 milliards de dollars

et que la part de i'Afrique restera constante, en sorts que l'Afrique recevra un

montant compris entre 4 et 5 milliards de dollars, la question se pose de savoir si une aussi grande augmentation pourra etre depensee, comme aussi de savoir dans quelles conditions cette an^mentation sera utilisee au mieux. Nous pro-fessons des doutes serieux sur lfutilite de la notion de la capacite d'absorp-tion limitee et nous attirons I1attend'absorp-tion sur la necessite de faire epauler . l'aide financiere par une assistance technique de la forme voulue, pourvoyant en particulier a la preparation des projeta et a. la gestion des entreprises issues des projets pour que les credits accrus soient utilisas efficacement. . Mais la question subsiste de:savoir quelles seront les filieres et les formes ' que ce courant d'aide accrue ,'devra prendre, .

84, Sn.ce, qui concerne lTaide multilaterale, la question est examinee dans la section cpnsacree aux possibilites des Nations Unies et il y a lieu d'attirer Vattention sur la necessity d1une amelioration du recrutoment et de.la forma tion du personnel des Nations Unies, comme aussi sur la necessite d'une reorga nisation des competences des institutions specialisees et du PLIUB et.de la division de leurs fonctions.

85, II conviendra en priorits dVilimenter celles des institutions actuelles qui manquent de fonds, l!une d'entre elles otant tout spcacialement la Banque

afri-caine de:developpem3nto La B^D a.la capacite requise pour utiliser un supple ment d'aide financi.re. jille peui exploiter, directement ou indirectement, les

connaissances locales detaillees, en soutenant les societes loca.les.de develop-pement; elle peut favoriser les projets sous-re£,ionaicc, et surmonter ainsi cette exiguite des marches si defavorable aux projets purement nationaux; elle peut s'acquitter de la coordination de l!aide des divers donateurs" et elle peut meme se lancer dans la gestion, outre le financemento II y a la de tres larges possi-bilites: ouvertes a I1utilisation efficace du supplement d'aide.. Bien que sa charte interdiser a la BAD de recevoir des fonds de la part de pays non africains, elle contient une clause provoyant la creation d'un fonds special, auquel les pays extra-africains pourraient participer0 C!est en vertu de cette clause que la BiiD a propose lfinstitution d'un fonds.de doveloppetnent de l'Afrique..

86, Plus encore queries aiitres regions, l!Afrique a besoin d'une puissante banque re^ionale de developpement. alimentee par des sources extarieures d.e ' financement, en partie parce qufelle a besoin davantage d!une cooperation ef"

d!une integration regionales et, en partie,, parce qu'elle comprend un si grand:

nombre de pays petits et pauvres, dont le revenu national, pour fixer les idees, est inferieur a 2 milliards de dollars^

2/ Calcules d'apres Repartition ^jograp.Uique des ressources financieres

1S60-1S64, 1565 et 1S66/1S67.

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87. La Commission Pearson a; associe l'objectif-ds 1 pour 100 du PIB propose pour l'aide des pays donateurs a un objectif de & pour 100 fixe comme taux de croissance annuel des pays benoficiaires. Habituellement, on procede aux ana lyses sur la base de "1*impasse" observse-entre lesinvestissementS' neoessaires et l'epargne interieure, ou entre les qivintites de devises necessaires et les recettes d1exportation* Nous elimontrerons plus loin que la methode- de: I'impasse est insuffisante pour un certain nombre de raisons et qu'elle prete a caution pour -la- determination des contributions particulieres que I1 aide exterieure peut apporter a- I1 acceleration du developpement de l!Afrique. hais si, pour, des raisons tactiques, on a .adopte la methode de 1! impasse pour 1! analyse, del" aide exterieure,. on peut demontrer q.ues s1 il^ est applique a l'Afrique, l'.pbjectif du taux de croissance annuel de 6 pour 100 fixe par la Commission Pearson pour la periode decennale commencant en 157O ne pourra etre atteint que si I'aide aug-mente dans des proportions considerables, c^est-a-dire si elle est multipliee par deux avant 1S75»

88. Pour que la moyenne des taux de croissance annuels combines spit a peu pres doublie pour passer de 393 pour 100 (moyehne annuelle des annees 1$65» 1S°6f 1967 et 1$68) a 6 pour 100, si.l'on suppose d'autre part que les coefficients de capital (capital/production) resteront constants, il faudra que les depenses consacrees au developpement soient multipliees par deux a peu pres. Si I1on sup-*

pose que les rapports entre l'element intarieur et l!element oxt^rieur■desires-sources disponibles (i/4-i/3 actuellement) ne changent pas, de meme que les rap

ports entre les importations et l;aide exterieure (legerement superieurs-a-i/4

actuellement), il faudra egalement que, en prix constants, la partie.de 1'aide accordee a des conditions.de faveur soit aussi multipliie a peu pres par.deux.

En revanche, si l!objeciif,etait de reduire. le rapport entre la contribution exterieure et la contribution, in orieure aux ressources, ou entre l!aide exte rieure et leb importations, dont les niveaux sont aujourd'hui relativetnent eleves (24 et 28 pour 100 respectxveraent)_T les besoins seraient inferieurs en proportion0

De merne^ uxie diminution du coefficient de. capital se traduirait aussi par une ..reduction des besoinse II faut y ajouter le service de la dotte existanteo Meme

avec des hypotheses optimistes3 la methode de 1Timpasse aboutirait a la necessite, pour 1S75i d'un apport dTaide exterieure de l'ordre de^4 milliards de dollars, a prix constants et a des conditions de faveur. Que nous prenions en considera tion soit l'objectif de 1 pour 100 propose pour l'aide, soit 1'objectif de 6 pour 100 fixe pour le taux de croissancet nous arrivons a peu pres au meme chiffre de 4 milliards de dollars pour 1975* H ne f^it aucun doute que, si 1'aide aceordee

se presente avec la qualite et sous la forme voulues, il n'y aura aucune raison

"pour que 1'absorption de cette somme donne lieu a-des difficultes,

89. Toutefois, il faut insister sur le fait que, dans le pas de l!.4frique,. en dehors des imperfections generales des estimations de l'aicle requise par la methode de lTimpasses la.qualite et la composition de 1'aide revetent;Une impor tance tonte particuliereo Les reformes nicessaires sont examinees a plusi-eurs reprises dans le courant du present document. Les reformes institutionnelles a apporter au:c organisations multxlat£rales? la necessite d'une optique multi-nationale ou sous-regionale, 1'importance a accorder a la preparation et a l^exacutidn des projets et, avant toute chose, aux conditions de faveur, tous ces elements convergent vers la necessity de creer un fonds solide de devolop-pement de l'Afrique administre par la Banque africaine de dsvelopdevolop-pement efc

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