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Texte intégral

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LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME

POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME FONDATION CAMEROUNAISE des DROITS de l’HOMME et des LIBERTES (F.C.D.H.L.)

- Membre affilié à la F.I.D.H. accréditée auprès de la Commission de l’O.U.A et de l’O.N.U.

- Membre Fondateur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme.

- Membre de l’Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants en Droits de l’Homme.

Présidents d’Honneur à titre posthume :

Dr. Félix MOUMIE Rubens UM NYOBE

Ernest OUANDIE Afana OSSENDE

Abel KINGUE Monseigneur Albert NDONGMO

Le GOUVERNEMENT de la

RENAISSANCE NATIONALE pour le CHANGEMENT DÉMOCRATIQUE au CAMEROUN s’organise et s’actualise en

SOLIDARITÉ avec les ORGANISATIONS PATRIOTIQUES SŒURS des PAYS

FRÈRES MEMBRES de l’UNION AFRICAINE.

Rappel du dossier de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme : Mémorandum et Manifeste. Message et Appel de la L.C.D.H. pour un Gouvernement de renaissance nationale et l'instauration d'un Etat de Droit pour l'alternance démocratique durable au Cameroun. (32 pages). Le 31 juillet 2004.

http://africa.smol.org/files/lcdh/lcdh_cpress81.pdf

Pour en savoir plus : « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org

POUR LARGE DIFFUSION

Professeur Kapet de BANA, Président fondateur de la L.C.D.H., Président d’Honneur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme, chargé de mission en tant qu’Ambassadeur itinérant

et de la gestion des conflits en Afrique.

Le 12 avril 2011.

COORDINATION INTERNATIONALE PERMANENTE – DELEGATION en FRANCE 85, boulevard Saint – Michel - 75005 – PARIS - tél/fax : (+33) 143.258.050.

« Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org Chargé de mission : Victor TOKAM : tokamkaptu@orange.fr Correspondance nationale :

- Fondation panafricaine des devanciers, héros et martyrs : Douala- Tel : 77 67 50 46/ 99 20 09 06 – acrpac@yahoo.fr - Observatoire des Droits de l’Homme: Yaoundé – Cameroun tél. : +237. 976.00.56 –

- Courriel : hrm_odh@yahoo.fr Site : www.odh.cmonsite.fr - OS-CIVILE – Organe de la Société Civile - BP. 3 Kousseri. Cameroun

Tél. (00237) 675 06 77/602 94 07 - Cameroun. : os_civile@yahoo.fr

- Correspondance à Genève : Association Maison de l’Afrique à Genève (MAGE) :

19, rue du Perron - 1204 Genève – Suisse tel : +41 22 311 26 30 +41 70 633 38 33 – mail : info@maison-afrique-geneve.org Secrétariat permanent international : Anne Marie POTTIER : africa@smol.org

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LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME

POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME

- Membre affilié à la F.I.D.H. accréditée auprès de la Commission de l’O.U.A et de l’O.N.U.

- Membre Fondateur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme.

- Membre de l’Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants en Droits de l’Homme.

Présidents d’Honneur à titre posthume :

Dr. Félix MOUMIE Ruben UM NYOBE

Ernest OUANDIE Afana OSSENDE

Abel KINGUE Monseigneur Albert NDONGMO

MEMORANDUM et MANIFESTE

Message et Appel

de la

LIGUE CAMEROUNAISE des DROITS de l’HOMME

pour un Gouvernement de renaissance nationale et l’instauration d’un Etat de Droit pour l’alternance

démocratique durable au Cameroun.

SECRÉTARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN France CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE

85, boulevard Saint – Michel - 75005 – PARIS

tél/fax : (+33) 143.258.050. « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org mail : africa@smol.org

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3

SOMMAIRE

1) Rappel introductif. Page 04

2) Communiqué de presse : La Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme appelle tous les partis

de l’opposition patriotique à s’unir pour proclamer un gouvernement de salut national de réconciliation comme l’alternative aux élections mascarades

de Paul BIYA toujours gagnées d’avance contre

les intérêts de la patrie piétinée qui dure depuis 40 ans.

Le 31 juillet 2004. Page 05

3) Au seuil du 21

ème

siècle. Rappel et Appel de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme pour

l’instauration de l’Etat de Droit au Cameroun

contre la corruption et la torture. Rapport d’activités 2000. Page 13

4) COMMUNIQUE de PRESSE de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme. ENFIN, une CHARTE

de la DIASPORA CAMEROUNAISE

qu’on peut appeler « CHARTE DE BRUXELLES » élaborée par les représentants des organisations

et parties signataires soussignés, réunis à Louvain, le 24 juillet 2004, sous l’égide du CODE. A tous les camerounais à travers le monde de réagir et d’agir pour la dignité, la liberté, la solidarité, la tolérance, l’amitié par la bonne gouvernance transparente

alternante démocratique au Cameroun, indépendant

et souverain. Le TEXTE INTEGRAL. Le 27 juillet 2004. Page 18

5) Conférence contre les élections mascarades,

le 29 juin 2002 à Paris. Page 28

6) Pour en savoir plus, visitez le site Internet

de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme

: « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org Page 30

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RAPPEL INTRODUCTIF

PRESENTATION DE L’ETAT DES LIEUX

Après plus de 60 années d’éclipse nationale, de crimes d’assassinats et de génocide perpétrés par la domination et l’administration coloniale,

Après plus de 40 années de régime néocolonial criminel incarné par le tandem AHIDJO-BIYA, qui a perpétré pire que le régime colonial, les assassinats, éliminant toutes les grandes figures historiques et les cadres les plus conscients de la nation,

Après avoir instauré dans notre pays le régime unique anesthésiant toutes les couches de la population, empêchant ainsi l’avènement d’un Etat de Droit par l’exercice de la démocratie pluraliste, réclamé par notre peuple et tous les patriotes exilés, persécutés, emprisonnés que défend et représente avec courage, la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme pour la Défense des Libertés Fondamentales et du Pluralisme,

Après avoir empêché la tenue d’une conférence nationale souveraine comme processus permettant l’instauration du changement démocratique pluraliste par la formation d’un gouvernement transitoire de réconciliation et de reconstruction nationale sous l’autorité des organes issus de cette conférence souveraine réclamée par toutes les forces vives de notre peuple dont le sang a encore coulé à flot sous les balles du terrorisme d’Etat de l’armée de Monsieur Paul BIYA pendant les « journées et les semaines des villes mortes » glorieuses des sacrifices patriotiques,

Le régime néocolonial de la « médiocratie » de Monsieur Paul BIYA « mort vivant » qui continue l’œuvre de Monsieur AHIDJO qu’il a pourtant condamné à mort en exil en France avant d’aller mourir au Sénégal comme un chien infidèle abandonné par ses maîtres ingrats, ne saurait longtemps continuer à berner le peuple camerounais et les démocrates du monde entier en organisant encore des élections mascarades tant municipales, législatives que présidentielles, sans les préalables d’institutions démocratiques pluralistes issus d’un forum national de réconciliation que ne cesse de réclamer le peuple camerounais martyr.

C’est pourquoi, la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme pour la Défense des Libertés Fondamentales et du Pluralisme, fidèle à ses idéaux de liberté et de paix proclamés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies de 1948, réaffirmée 50 ans après par la Déclaration de Paris au Palais Chaillot de Décembre 1998, par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Organisation de l’Unité Africaine, par les conventions internationales en vigueur dont le Cameroun est signataire, lance un vibrant appel, réitérant la condamnation de ces élections truquées et ensanglantées et le départ immédiat de Mr Paul BIYA à l’exemple de Bocassa et de Patassé de Centrafrique, de Hissein Habré du Tchad, de Moussa Traoré du Mali, de Mengistu d’Ethiopie, de Konan Bedié de Côte d’Ivoire, de Mobutu du Zaïre, de Maïnassara du Niger, de Joao Bernardo Vieira de Guinée Bissau, de Charles Taylor du Liberia, …., en attendant qu’un tribunal pour génocide, vol, viols, tortures et meurtres évalue les crimes de son règne.

Dès 1990, l’avènement de la Démocratie multipartiste dont la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme ( voir lettre de la F.I.D.H. n°338, Février 1990) est un mouvement pionnier bien avant la fameuse Conférence de la Baule, sur le continent, n’a entraîné pour le Cameroun néocolonisé que le foisonnement des partis fantoches d’opposition initiés par un ramassis d’éléments corrompus issus de l’ancien parti unique et des différents gouvernements tortionnaires érigés en système de règne sans partage……..

Voir le texte intégral de nos propositions constantes en annexe depuis 1990.

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LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME

POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME

- Membre affilié à la F.I.D.H. accréditée auprès de la Commission de l’O.U.A et de l’O.N.U.

- Membre Fondateur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme.

- Membre de l’Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants en Droits de l’Homme.

Présidents d’Honneur à titre posthume :

Dr. Félix MOUMIE Ruben UM NYOBE

Ernest OUANDIE Afana OSSENDE

Abel KINGUE Monseigneur Albert NDONGMO

COMMUNIQUE DE PRESSE

LA LIGUE CAMEROUNAISE

des DROITS de l’HOMME APPELLE TOUS LES PARTIS DE L’OPPOSITION

PATRIOTIQUE à S’UNIR POUR

PROCLAMER UN GOUVERNEMENT DE SALUT NATIONAL DE RECONCILIATION

COMME l’ALTERNATIVE AUX

ELECTIONS MASCARADES DE PAUL BIYA TOUJOURS GAGNEES D’AVANCE CONTRE LES INTERETS DE LA PATRIE PIETINEE QUI DURE DEPUIS 40 ANS

au CAMEROUN.

LES TROIS IMPERATIFS POUR L’INSTAURATION D’UN ETAT DE DROIT AU CAMEROUN

EN VUE DE LA BONNE GOUVERNANCE.

COMMENT Y PARVENIR ?

SECRÉTARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN France CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE

85, boulevard Saint – Michel - 75005 – PARIS

tél/fax : (+33) 143.258.050. Site Internet : http://africa.smol.org mail : africa@smol.org

(6)

COMMUNIQUE DE PRESSE

LA LIGUE CAMEROUNAISE des DROITS de l’HOMME APPELLE

TOUS LES PARTIS DE L’OPPOSITION PATRIOTIQUE à S’UNIR POUR PROCLAMER UN GOUVERNEMENT DE SALUT NATIONAL DE RECONCILIATION COMME

l’ALTERNATIVE AUX ELECTIONS MASCARADES DE PAUL BIYA TOUJOURS GAGNEES D’AVANCE CONTRE LES INTERETS DE LA PATRIE PIETINEE

QUI DURE DEPUIS 40 ANS AU CAMEROUN.

LES TROIS IMPERATIFS POUR L’INSTAURATION D’UN ETAT DE

DROIT AU CAMEROUN EN VUE DE LA BONNE GOUVERNANCE.

COMMENT Y PARVENIR ?

I / PREMIER IMPERATIF :

Former un gouvernement intérimaire de salut national de réconciliation et de reconstruction pour le développement social, économique et culturel durable pour tous, par tous, partout, suivant une charte de bonne gouvernance transparente et surtout démocratiquement alternante.

II / DEUXIEME IMPERATIF :

Chasser Paul BIYA corrompu et ses complices criminels impliqués dans la corruption, les assassinats, la torture des populations innocentes, la prostitution de la jeunesse laissée pour compte, l’emprisonnement des journalistes, des avocats défenseurs des Droits de l’Homme, des opposants et leaders politiques, des travailleurs privés de leurs droits, des femmes marginalisées, discriminées, emprisonnées, violentées et violées. !!!

III / TROISIEME IMPERATIF :

Publier un Livre Blanc d’inventaire de ressources

et richesses nationales et le bilan des biens pillés par le système corrompu du

dictateur criminel Paul BIYA « simulé mort et ressuscité en Suisse », lieu de

dissimulation de l’argent du pétrole caché par lui et AHIDJO, ce dernier condamné à

mort par Paul BIYA et mort en exil au Sénégal, enterré à Dakar.

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LES QUATRE CONSTATATIONS ESSENTIELLES DE LA LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME EN GUISE DE

JUSTIFICATIF D’INTERPELLATION CONTRE LE REGIME NEOCOLONIAL AUTOCRATIQUE TORTIONNAIRE DE PAUL BIYA

DEPUIS QUARANTE ANS (40 ANS) SANS ALTERNANCE A LA VEILLE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES MASCARADES

PREVUES EN OCTOBRE 2004 .

Premièrement : Il ne saurait y avoir un véritable changement au Cameroun sous le règne d’une classe politique corrompue du régime néocolonial au service des intérêts étrangers laissant les populations victimes torturées dans l’obscurité, sans électricité ni eau potable, pour tous, partout, après quarante ans de règne d’un régime obscurantiste, des médiocres tarés et sans vision.

Deuxièmement : Aucune opposition politique n’est digne de ce nom au Cameroun que si son combat consiste à exiger systématiquement le départ en bloc du pouvoir de tous ces fantoches qui ont, à quelque titre que ce soit, assumé un rôle sous le régime gouvernemental tortionnaire corrompu de Paul BIYA.

Ce sont là les préalables du pardon pour la réconciliation nationale garantissant une paix sociale durable après 40 années de pouvoir sanguinaire, sans transparence et alternance démocratique. Nous éviterons ainsi les tristes exemples qui sont entrain d’endeuiller des Etats proches voisins du Cameroun comme le Tchad, le Centrafrique, le Soudan, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, la Guinée etc..

Dans tous les cas, c’est le sens patriotique et démocratique du combat de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme et de toutes les forces sociales organisées pour la dignité, la liberté et la justice contre la corruption et l’impunité.

Troisièmement : Il s’agit qu’un gouvernement de transition pour la réconciliation nationale de tous les Camerounais de l’intérieur comme de la diaspora soit mis en place immédiatement pour chasser Paul BIYA et réaliser l’élaboration des nouvelles institutions organisant l’avènement d’un Etat de Droit pour une démocratie véritablement participative et décentralisée prenant en compte les intérêts de tous les citoyens camerounais sans distinction à travers le monde.

Quatrièmement : Pour ce faire, les onze (11) propositions de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme, pour le changement démocratique et l’avènement d’un Etat de Droit au Cameroun, déjà publiées dans les bulletins de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (F.I.D.H.) N° 338 du 13 février 1993 / Page 02 et N° 486 du 14 avril 1993 sont toujours malheureusement d’actualité, surtout si on tient compte des récents rapports d’enquête sur les violations massives des Droits Humains au Cameroun, notamment d’Amnesty International, de l’A.C.A.T. (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), de l’U.I.D.H (Union InterAfricaine des Droits de l’Homme) en rapport avec la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme dont le Mémorandum sur les violations massives des libertés fondamentales vient d’être adressé à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Union Africaine (U.A) à Banjul ainsi qu’à la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies, à Genève et à New York, à la Cour Pénale Internationale de la Haye, en appui de la plainte pour crime de torture et d’assassinat pratiqué par Paul BIYA ; la Commission européenne, constamment interpellée, vient d’être également saisie en fraîche actualité par une importante délégation et déclaration du C.O.D.E.(Collectif des Organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la Diaspora), le 23 juillet 2004 à Bruxelles.

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Rappelons que tout ceci est visible sur le site Internet de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme « Mémoire d’Afrique »: http://africa.smol.org et ce, pour en savoir plus.

En conséquence, il n’y a pour le Cameroun et les populations traumatisées d’autres recours que la résistance à l’oppression au terme de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la légitime défense révélée par la Bible et autres ouvrages de l’Esprit Saint comme la Loi naturelle prédisposant tout être humain à réagir et à agir contre le mal en chassant le système tortionnaire corrompu assassin du criminel Paul BIYA, pour que plus jamais ça, et que triomphent la liberté et la dignité du peuple camerounais contre l’injustice et l’impunité par l’instauration de la bonne gouvernance démocratique transparente et alternante, favorisant la réconciliation, la reconstruction et le développement durable par tous, pour tous, partout.

Le Cameroun du système tortionnaire Paul BIYA en question ! Ce que l’Histoire et les Peuples retiendront !

1) Le CAMEROUN, c’est un pays où une organisation criminelle a été mise en place et fonctionne à merveilles appelée « Commandement Opérationnel » genre de « Tonton Macout » du temps de Duvallier en Haïti, qui terrorise, tracasse et tue au point où même les avocats de nature conformiste aux lois du régime lui-même n’y échappent. Il a été dénombré, après enquête, 855 morts tombés sous les balles de cette organisation dans l’espace d’octobre 2000 à janvier 2001.

2) L’ampleur des manifestations d’indignation jusque y compris celles organisées sous forme de prières par les autorités religieuses pour accompagner l’enterrement des morts, ont été férocement réprimées lorsque leur interdiction ne vient pas à bout des manifestants. (le Cardinal TUMI, archevêque catholique, représentant la plus haute autorité morale de notre pays, pour avoir dénoncé la peur généralisée, vit depuis dans un état de harcèlement que différents journaux ont caractérisé de « vie entre la prison et l’exil »).

3) Les mouvements d’opposition pourtant arbitrairement appelée « opposition légale » favorisée par le régime lui-même contre l’opposition historique (hors-la-loi), est actuellement harcelée tant au niveau du Parlement croupion où elle possède un strapontin d’environ 10 députés, n’ose pas faire entendre sa voix puisqu’elle ose contester les lois électorales mascarades concernant un éventuel organisme national de contrôle des élections, que dans ses manifestations publiques à l’issue desquelles un certain nombre de membres de ces députés sont arrêtés, emprisonnés et torturés.

4) C’est un pays où les candidats aux élections présidentielles concurrents du dictateur au pouvoir sont soit persécutés et exilés, soit arrêtés et emprisonnés pour des motifs classiques de discrédit et d’ordre financier, s’ils ont été, par exemple, Ministres et c’est le cas de Messieurs EDZOA et ATANGANA et leurs compagnons.

5) C’est le pays où, à l’heure où nous parlons, après 40 ans d’indépendance néocoloniale, les maires sont nommés par décret présidentiel confisquant le vote des citoyens à la base.

6) C’est le pays où, toujours par rapport à l’actualité, 40 ans après l’indépendance, le régime dictatorial n’a jamais accepté la création d’un appareil, ne serait-ce que formellement, de contrôle des élections de quelque nature que ce soit, et c’est seulement au mois de Novembre 2000, que Monsieur le Président fantoche s’est proposé la nomination par décret présidentiel de onze membres choisis par lui pour contrôler ses futures élections qui n’ont lieu que quand il veut comme il veut, puisqu’en l’état actuel, sous la forme que les choses se présentent et fonctionnent, nous

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ne pouvons utiliser que les adjectifs possessifs si l’on veut coller aux tristes réalités auxquelles les populations camerounaises sont aujourd’hui confrontées.

7) C’est le pays où le Président manie l’arme du tribalisme au point de distribuer aux gens de sa propre tribu des machettes et des couteaux contre les autres tribus qu’il soupçonne avoir des velléités d’alternance démocratique. A ce titre, un journal français bien informé, comme en toutes choses, l’exception ne manque pas, a eu le courage de comparer le Cameroun au Rwanda. C’est le lieu de signaler que le gouvernement tortionnaire de Paul BIYA avait soustrait à la recherche de la justice internationale les génocidaires rwandais qu’il avait cachés à Yaoundé et c’est sous la pression de la L.C.D.H., ayant alerté l’opinion, qu’on avait finalement livré ces bourreaux à la justice internationale.

8) Le CAMEROUN, c’est le pays où les éléments de la jeunesse, notamment les étudiants persécutés, sont parmi les populations titulaires du statut du Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés, les plus nombreux, éparpillés dans le monde.

9) C’est le pays où le régime a instauré un quota ethnique systématique dans tous les secteurs de la vie publique notamment dans l’administration et au niveau de l’enseignement publique ce qui a engendré la fuite des étudiants et élèves vers d’autres pays de la région ou de la sous-région. La L.C.D.H. possède à ce niveau des dossiers et des statistiques alarmants pour ne pas dire désespérants.

10) C’est le pays où les campus universitaires sont militairement investis et policièrement passés au crible quotidiennement sans compter la présence permanente de la milice présidentielle dans les établissements scolaires et universitaires à tous les degrés, truffés.

11) C’est le pays où paradoxalement, pour tromper l’opinion internationale qui y trouve sans aucun doute son compte, on rencontre pourtant des organisations de tous genres, des partis politiques d’opposition comme nous l’avons écrit plus haut, même des magistrats et des avocats ayant créé leur organisation des Droits de l’Homme pour mieux se faire fonctionnariser dans ce qu’on a appelé « Commission Nationale des Droits de l’Homme », une sorte d’organisme de parade étatique pour tromper l’opinion internationale plus soucieuse de la forme que du fond. Malheureusement, s’agissant des Droits de l’Homme et des libertés, les formes n’ont jamais étouffé les cris d’atroces souffrances surtout quand le sang jaillit de ces cris… C’est dire que ces organisations fantoches donnent l’apparence d’une vie paisible à un système des plus meurtriers pour être des plus corrompus d’Afrique. C’est dans ce pays du tortionnaire Paul BIYA de 16 millions d’habitants dont la diaspora qui en représente environ la moitié, n’a jamais pris part aux élections parce que, pour l’essentiel, elle constitue une émigration forcée, pour ne pas dire, persécutée, en mal de vivre dans la nation.

12) C’est le pays où le système carcéral est le plus meurtrier d’Afrique pour traitements dégradants, inhumains, tortures, malnutrition, absence d’hygiène..

Citons quelques exemples notoirement connus :

- la prison centrale de DOUALA NEW-BELL, véritable mouroir, véritable camp de concentration, 7000 détenus pour 1500 places,

- la prison de BAMENDA, 4855 détenus pour 330 places,

- la prison de BAFOUSSAN, 5225 détenus pour 850 places,

- la prison de YAOUNDE, 9530 détenus pour 2500 places,

- la prison d’EDEA, 4255 détenus pour 750 places,

- la prison de SCHANG, 6845 détenus pour 715 places,

- la prison de GAROUA, 4636 détenus pour 280 places,

- la prison de NKONGSAMBA, 8753 détenus pour 620 places, et nous pourrions continuer la liste tissée comme une toile d’araignée sur notre pays.

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Comment ne pas s’inquiéter alors que la France, fidèle alliée du tortionnaire Paul BIYA, vient d’accorder une aide substantielle pour agrandir les prisons centrales de Douala et de Yaoundé, laissant ainsi les campus scolaires ou universitaires dans leur état de vétusté antihygiénique et asphyxiant pour la jeunesse et le corps enseignant qui s’y déploient.

13) C’est le pays où existe un centre de torture spécialement pour les étudiants pris dans les campus et les différents établissements. Ce centre, devenu tristement célèbre, où les violences sexuelles sont quotidiennement infligées aux étudiantes et autres filles des établissements secondaires, s’appelle « Château d’Americanos à Ekounou- Yaoundé », dirigé par le commissaire tortionnaire BIYA MEKA LEON, le nom lui- même est parlant par rapport à celui du dictateur sanguinaire au pouvoir.

14) Le CAMEROUN, c’est le pays dont le 1er Président de la République et dont l’actuel fut le 1er Ministre, est condamné à mort et est mort en exil pour avoir dit que son dauphin successeur avait transformé le Cameroun en abattoir après lui. Rappelons que 774 personnes arrêtées à cette occasion de la condamnation d’AHIDJO, ont disparu sans nouvelles et la L.C.D.H., toujours à la recherche d’informations les concernant avec la collaboration des familles des victimes, ne cesse de tenir l’opinion nationale et internationale alertée à propos des charniers et des fosses communes qui sont disséminés à travers différents endroits du territoire national. Rappelons ainsi qu’AHIDJO, 1er Président de la République est enterré au Sénégal, disons sa dernière demeure d’accueil généreux à l’africaine.

15) C’est le pays, en définitive, dont le régime dictatorial en place a assassiné toutes les grandes figures politiques historiques au point d’envoyer assassiner à l’extérieur, en exil, les leaders du mouvement de libération nationale :

- Le Docteur Félix MOUMIE, assassiné à Genève, en Suisse, est enterré à Conakry,

- Le co-président Ernest OUANDIE, ayant été fusillé et son complice, qualifié comme tel, l’évêque de NKONGSAMBA, Monseigneur Albert NDONGMO, aidé par le Pape Jean Paul II, a pu trouver l’exil au Canada où il est mort,

- Le dernier vice-président, Abel KINGE, persécuté en exil, est mort au Caire en Egypte, - Le Jésuite Engelbert MVENG, assassiné dans son église à Yaoundé, Jean-Marc ELA, son adjoint, a réussi à s’enfuir pour trouver asile au Canada,

- Le Docteur Afana OSSENDE, assassiné à la suite de la mort de OUANDIE, fusillé,

- Le Professeur TCHUIDJANG, Directeur du Centre Universitaire de Douala, a été contraint au suicide par la terreur des instruments de la répression,

- Monsieur Adolphe EWANE, journaliste à Radio-Yaoundé, a été tué d’une balle dans le dos,

- L’abbé Joseph MBASSI a été trouvé mort dans sa chambre à MVOLYE, tué d’une balle dans la nuque,

- Maître Toussaint Antoine NGONGO OTTOU, avocat à Yaoundé, a été frappé dans la nuit du 29 au 30 Octobre 1988 dans sa maison. Evacué à l’hôpital américain de Neuilly (Paris), il est mort le 13 Novembre, achevé dans son lit d’hôpital,

- Le Docteur EYIDI BEYBE et l’ancien Ministre des Affaires Etrangères, Charles OKALA sont morts en prison de FOUMBAN à la suite d’une longue détention,

- Monsieur André-Marie MBIDA, ancien Premier Ministre du Cameroun, mort aveugle en prison après une détention de longue durée,

- Signalons la disparition des 9 jeunes étudiants le 23 janvier 2001 brûlés et incinérés et les 3 membres de la Croix Rouge Internationale massacrés en mai 2001 par la police politique répressive du pouvoir en place appelée « Commandement Opérationnel ».

Rappelons que c’est après le démantèlement de l’armée de libération nationale et l’assassinat dans le maquis de l’un des plus grands héros de notre pays, Ruben UM NYOBE, fils de pasteur protestant, que le meurtre en série fut érigé en système de gouvernement par le régime néocolonial antidémocratique qui perdure dans notre pays.

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16) C’est un pays où des manifestations célèbres à l’exemple de : « villes mortes »,

« pieds morts », « journaux morts » ont fait des milliers et des milliers de victimes dont le Commandement Opérationnel, ce nouveau corps expéditionnaire meurtrier du sanguinaire Paul BIYA, institué en l’an 2000, ne fait que prolonger la monstruosité en nombre de victimes.

Tous ces rappels des faits vous réimprégnent de l’état des violations permanentes des libertés au Cameroun et vous situent l’ampleur des activités de la L.C.D.H.

Aussi, on ne peut que s’indigner davantage de la féroce répression sanglante du régime corrompu le 6 juillet 2004 contre

la marche de la Coalition de l'opposition pour la réconciliation et la reconstruction nationales

réclamant l’informatisation du fichier électoral, assurant la transparence des élections d’octobre.

Cette sanglante répression, disons-nous, ne fait que conforter l’urgence et la nécessité impérieuse de l’appel de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme et des forces patriotiques de l’intérieur et de la diaspora à la formation d’un

« GOUVERNEMENT PROVISOIRE de SALUT NATIONAL de RECONCILIATION », comme alternative aux élections mascarades gagnées d’avance.

En clair, ce gouvernement intérimaire que nous préconisons d’urgence, doit être composé par les représentants de toutes les forces de l’opposition pour l’alternance et présidé par une personnalité choisie parmi les dirigeants des plus hautes autorités morales de la nation.

Dans tous les cas, seule, la Coalition de l’opposition des forces patriotiques de l’intérieur et de la diaspora en décidera.

Il ne sert à rien de tourner en rond, il s’agit de REAGIR et d’AGIR, le PEUPLE camerounais fatigué, traumatisé, lassé, a horreur du vide que génèrent les discours creux des éternels opposants alimentaires.

L’HEURE EST VENUE D’AGIR, et NOUS Y VEILLERONS ! C’est l’objet de l’APPEL de la LIGUE CAMEROUNAISE

DES DROITS DE L’HOMME au FRONT des FORCES ALTERNATIVES de l’OPPOSITION à la FORMATION d’un GOUVERNEMENT d’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE.

Ampliation :

- Nations Unies

- Gouvernement des Etats Unis

- Gouvernement de Grande – Bretagne - Gouvernement du Cameroun.

- Premier Ministre de la République du Cameroun.

- Ambassade de France au Cameroun.

- Assemblée Nationale du Cameroun.

- Commission Nationale des Droits de l’Homme au Cameroun.

- Conseil de Sécurité des Nations Unies - Président de l’Union Africaine

- Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples - Union Interafricaine des Droits de l’Homme

- Fédération Internationale des Droits de l’Homme - Amnesty International

- Commission Européenne à Bruxelles : Madame Isabel MARTINHO - Conseil de l’Europe.

(12)

- Monsieur le Président de la République française, Monsieur Jacques CHIRAC - Monsieur le Premier Minsitre Français, Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN - Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Michel BARNIER

- Madame la Ministre déléguée aux Affaires européennes, Madame Claude HAIGNERE - Monsieur le Ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, Monsieur Xavier DARCOS

- Monsieur Le Président de l’Assemblée Nationale française, Monsieur Jean Louis DEBRE - Monsieur François BAROIN (UMP) Vice – Président de l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Jean le GARREC (SOC), Vice-président de l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Yves BUR (UMP), Vice-président de l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Rudy SALLES (UDF), Vice-président de l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Eric RAOULT (UMP), Vice-président de l’Assemblée Nationale française.

- Madame Hélène MIGNON (SOC), Vice-présidente de l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur André SCHNEIDER, Président du groupe amitié franco-camerounaise.

- Monsieur Bernard ACCOYER, Président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Jean Marc AYRAULT, Président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Hervé MORIN, Président du groupe UDF à l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Alain BOCQUET, Président du groupe des députés communistes et républicains à l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Bernard CHARLES, Président du groupe Radical, citoyen, verts à l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Edouard BALLADUR, Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Guy TEISSIER, Président de la Commission de défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Pierre LEQUILLER, Président de la délégation pour l’Union Européenne à l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Alain JUPPE du groupe UMP à l’Assemblée Nationale Française.

- Monsieur Noël MAMERE, député,

- Monsieur François HOLLANDE, du groupe Socialiste à l’Assemblée Nationale française.

- Madame Marie – George BUFFET, du groupe communiste à l’Assemblée Nationale Française.

- Madame Christiane TAUBIRA, du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale française.

- Monsieur Christian PONCELET, Président du SENAT.

- Madame Danielle BIDARD- REYDET, vice-présidente de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des forces armées.

- Monsieur Claude ESTIER, Président du groupe socialiste au Sénat.

- Monsieur Jacques PELLETIER, Président du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) au Sénat.

- Monsieur Josselin de ROHAN, Président du groupe UMP au Sénat.

- Monsieur Michel MERCIER, Président du groupe Union centriste au Sénat.

- Madame Nicole BORVO, Présidente du groupe communiste républicain et citoyen au Sénat.

Le 12 août 2004.

Pour la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme en partenariat avec le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine,

Professeur KAPET DE BANA Ancien membre de la Délégation camerounaise à l’Assemblée Générale des Nations Unies, 16ème section spéciale pour la réunification et l’indépendance du Cameroun, avril 1961.

.

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LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME

POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME

AU SEUIL DU 21ème SIECLE RAPPEL DE L’APPEL

DE LA LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME

POUR L’INSTAURATION DE L’ETAT DE DROIT AU CAMEROUN

CONTRE LA CORRUPTION ET LA TORTURE .

« RESISTONS CONTRE L’OPPRESSION, Paul BIYA A LES MAINS ROUGES

DE SANG DES CAMEROUNAIS ! »

TRADUIRE PAUL BIYA POUR CRIMES D’ASSASSINAT, DE TORTURE ET DE GENOCIDE DEVANT LES

TRIBUNAUX DES ETATS SIGNATAIRES DES NATIONS

RAPPORT D’ACTIVITE « 2000 »

SECRÉTARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN France 85, boulevard Saint – Michel - 75005 – PARIS

tél/fax : (+33) 143.258.050. Site Internet : http://africa.smol.org mail : africa@smol.org

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PRESENTATION DE L’ETAT DES LIEUX

Après plus de 60 années d’éclipse nationale, de crimes d’assassinats et de génocide perpétrés par la domination et l’administration coloniale,

Après plus de 40 années de régime néocolonial criminel incarné par le tandem AHIDJO-BIYA, qui a perpétré pire que le régime colonial, les assassinats, éliminant toutes les grandes figures historiques et les cadres les plus conscients de la nation,

Après avoir instauré dans notre pays le régime unique anesthésiant toutes les couches de la population, empêchant ainsi l’avènement d’un Etat de Droit par l’exercice de la démocratie pluraliste, réclamé par notre peuple et tous les patriotes exilés, persécutés, emprisonnés que défend et représente avec courage, la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme pour la Défense des Libertés Fondamentales et du Pluralisme,

Après avoir empêché la tenue d’une conférence nationale souveraine comme processus permettant l’instauration du changement démocratique pluraliste par la formation d’un gouvernement transitoire de réconciliation et de reconstruction nationale sous l’autorité des organes issus de cette conférence souveraine réclamée par toutes les forces vives de notre peuple dont le sang a encore coulé à flot sous les balles du terrorisme d’Etat de l’armée de Mr Paul BIYA pendant les « journées et les semaines des villes mortes » glorieuses des sacrifices patriotiques,

Le régime néocolonial de la « médiocratie » de Monsieur Paul BIYA « mort vivant » qui continue l’œuvre de Monsieur AHIDJO qu’il a pourtant condamné à mort en exil en France avant d’aller mourir au Sénégal comme un chien infidèle abandonné par ses maîtres ingrats, ne saurait longtemps continuer à berner le peuple camerounais et les démocrates du monde entier en organisant encore des élections mascarades tant municipales, législatives que présidentielles, sans les préalables d’institutions démocratiques pluralistes issus d’un forum national de réconciliation que ne cesse de réclamer le peuple camerounais martyr.

C’est pourquoi, la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme pour la Défense des Libertés Fondamentales et du Pluralisme, fidèle à ses idéaux de liberté et de paix proclamés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies de 1948, réaffirmée 50 ans après par la Déclaration de Paris au Palais Chaillot de Décembre 1998, par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Organisation de l’Unité Africaine, par les conventions internationales en vigueur dont le Cameroun est signataire, lance un vibrant appel, réitérant la condamnation de ces élections truquées et ensanglantées et le départ immédiat de Mr Paul BIYA à l’exemple de Bocassa et de Patassé de Centrafrique, de Hissein Habré du Tchad, de Moussa Traoré du Mali, de Mengistu d’Ethiopie, de Konan Bedié de Côte d’Ivoire, de Mobutu du Zaïre, de Maïnassara du Niger, de Joao Bernardo Vieira de Guinée Bissau, de Charles Taylor du Liberia, …., en attendant qu’un tribunal pour génocide, vol, viols, tortures et meurtres évalue les crimes de son règne.

Dès 1990, l’avènement de la Démocratie multipartiste dont la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme ( voir lettre de la F.I.D.H. n°338, Février 1990) est un mouvement pionnier bien avant la fameuse Conférence de la Baule, sur le continent, n’a entraîné pour le Cameroun néocolonisé que le foisonnement des partis fantoches d’opposition initiés par un

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ramassis d’éléments corrompus issus de l’ancien parti unique et des différents gouvernements tortionnaires érigés en système de règne sans partage.

Ainsi, notre pays aborde le XXIème siècle sous l’étiquette de la nation la plus corrompue codifiée par le classement de l’Histoire du XXème siècle finissant. Il est donc indiscutable que la génération future de notre peuple étudiera avec tristesse cette page de l’histoire de notre pays inscrite par le comportement criminel de tous ceux qui, avec Monsieur Amadou AHIDJO et Monsieur Paul BIYA, auront légué dans notre conscience et dans notre littérature politique et sociale comme héritage que rien plus ne saurait effacer.

Ce chapitre de l’histoire de notre peuple sur les meurtres, assassinats, disparitions, tortures, vols et viols par ces odieuses et tristes figures, bourreaux sanguinaires, a été transcrit dans l’histoire des Nations Unies ainsi que de l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A.) par la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme consignée dans deux requêtes enregistrées par la Commission des Droits de l’Homme de l’O.U.A. et des Peuples à Banjul, respectivement sous le numéro G/SO 215/1.CAME datée du 20 Août 1992 et sous le numéro ACHPR/COMMU/AO44/(85) IKJDH en date du 20 Décembre 1995 (avec liste des morts et disparitions jointe)

Cette action a été reprise, après la Création du Tribunal Pénal International pour le génocide du Rwanda, la Ligue Camerounaise ayant demandé d’étendre l’action de ce Tribunal International au cas du Cameroun, d’où notre dossier devant cette instance en date du 10 Novembre 1998 à consulter sur notre site Internet : http://africa.smol.org.

Un livre blanc est en cours d’édition sur l’état des violations des Libertés Fondamentales au Cameroun couvrant la période 1958 à 2000 au cours de laquelle tous ces crimes de génocide ont été perpétrés sous le système que perpétuent les bourreaux AHIDJO-BIYA. Puisse enfin, les cas plus récents de Mobutu au Zaïre, de Maïnassara au Niger, de Konan Bédié en Côte d’Ivoire, Joao Bernardo Vieira en Guinée Bissau, inspirer tous les corrompus, assassins au pouvoir à Yaoundé .

Confirmant ainsi les conclusions de notre récente tournée d’enquêtes (en Novembre, Décembre 1999 et Janvier 2000), sur l’étendue du territoire notamment les prisons, les tribunaux, les détentions, les centres d’internement administratif (Douala, Yaoundé, Bakassi, Bamenda, Tchang, Bafoussam, Foumban, Garoua, Maroua, Nkongsamba, Bafang, Edea, Eseka, Banga)

Ce rapport diligenté par Monsieur Ngandjui, chargé des organisations de masse, révèle que, sur 14 millions d’habitants, 8 millions de camerounais de tous âges sont dans des prisons ou parqués dans des commissariats par des opérations de rafle quotidiennes. (La dernière enquête de la Ligue Camerounaise du genre date du 24 Avril 1995, voir le bulletin F.I.D.H.

n°587/588 de Mai 1995). Il s’ensuit également des centaines de morts quotidiennes dans des prisons étroites et insalubres pour cause de malnutrition et tortures physiques. Le rapport note enfin l’existence de charniers dans divers départements du territoire notamment à Yaoundé où il y a eu des disparitions d’étudiants des campus, à Douala à la suite des villes mortes, à Bamenda et à Bafoussam où il y a eu des massacres des populations, sous prétexte de mouvements sécessionnistes anglophones au cours des années 1998-1999.

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On se souvient que le procès mascarade de Yaoundé en Novembre 1999, jugeant ces soi-disant indépendantistes séparatistes, a prononcé des condamnations massives à mort des jeunes en bas âge et des paysans. La Ligue Camerounaise a saisi le Tribunal Pénal International pour crime d’assassinats, de génocide, de tortures et demande que la jurisprudence du cas de Pinochet notamment s’applique pour le Cameroun concernant le tortionnaire génocidaire Monsieur Paul BIYA. Nous réitérons notre dénonciation du système juridique et judiciaire camerounais fonctionnant sous la triple alliance policiers-magistrats- avocats.

- Les policiers tortionnaires qui raflent et arrêtent, détiennent la population innocente pour extorquer des fonds aux parents et aux familles exaspérées.

- Les magistrats qui délivrent des mandats de dépôt pour se partager ces fonds que les policiers extorquent aux familles.

- Les avocats qui sous-traitent aux magistrats les cas les plus lucratifs des familles sous-pression

Nous ne faisons ainsi que réitérer les plaintes successives mentionnées plus haut et par ailleurs diffusées dans nos communications au cours de différents forums internationaux et africains sur le problème des Droits de l’Homme et des Libertés.

Citons notamment, le Forum Mondial des Nations Unies sur les Droits de l’Homme de Tunis en 1993, de Vienne en 1993, les divers Congrès et Symposiums internationaux de la F.I.D.H. qui ont eu lieu dans la période de 1989 à 1998 et les divers Congrès de l’U.I.D.H. qui ont eu lieu dans la période de 1993 à 1999, le Forum de l’A.C.A.T.- Cinquantenaire des Droits de l’Homme au Palais de la Mutualité- Paris- Décembre 1998, le Forum du Cinquantenaire de la Déclaration des Droits de l’Homme au Palais de Chaillot-Paris- Décembre 1998. La Ligue Camerounaise n’a ainsi ménagé aucun effort pour que le Cameroun soit révélé par deux rapports internationaux comme le pays le plus corrompu et le plus meurtrier en matière de violation des libertés et des droits humains successivement en 1998 et 1999( Rapport Agencia Transparency International).

Nous nous portons partie civile au nom des victimes pour la réparation de tous les préjudices causés aux populations éprouvées par l’état tortionnaire et génocidaire de Monsieur Paul BIYA.

L’EXIGENCE INCONTOURNABLE DES PATRIOTES CAMEROUNAIS DEMEURE.

• La convocation de la Conférence Nationale Souveraine.

• La formation d’un gouvernement transitoire de réconciliation et de reconstruction nationale chargé d’élaborer les nouvelles institutions démocratiques pluralistes.

• L’interdiction de tout mandat électif à tous les anciens Ministres, Députés et Maires du régime AHIDJO-BIYA.

• Vérification des biens des élus avant et à la fin de leur mandat.

• L’organisation des élections démocratiques sur la base d’un nouveau code électoral respectant la démocratie pluraliste et la limitation des échéances électorales.

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• L’élection d’un Président de la République pour 7 ans non renouvelable (âge minimum 45 ans – âge maximum 65 ans).

• L’élection des députés pour 5 ans (âge minimum 25 ans).

Ces exigences ont été proclamées par la Ligue Camerounaise dès 1990, année de l’événement historique de l’avènement du multipartisme en Afrique.

• La promotion à la participation de la diaspora camerounaise à l’édification nationale par l’élection de ses représentants au sein de toutes les institutions démocratiques pluralistes.

En effet, les camerounais à l’étranger ont été et demeurent jusqu’ici exclus du recensement de notre démographie nationale par le régime néocolonialiste criminel AHIDJO-BIYA privant ainsi une grande partie des fils de la nation de l’exercice des Droits Civiques fondamentaux.

• La proclamation de la IIIème République de réconciliation et de reconstruction nationales.

• La désignation de médiateurs de la République à l’écoute des citoyens par le système de cahiers de doléances et de pétitions populaires

• L’édification des monuments historiques à la mémoire des morts pour la patrie.

• La création d’une Fondation Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés.

• La rééducation civique de l’élite et des cadres corrompus par le régime néocolonial AHIDJO-BIYA.

• La revalorisation de l’éducation et de la formation permanente de toutes les couches de la population notamment la jeunesse, aux grands idéaux de la Civilisation Universelle (solidarité, tolérance, coopération, amitié et paix entre les peuples et les nations).

• Le rapatriement des fonds publics détournés et déposés dans les banques à l’étranger par tous les élus du régime AHIDJO-BIYA.

• L’instauration d’un nouvel ordre social-républicain libérant le génie du peuple camerounais, favorisant un meilleur système éducatif de la jeunesse et désankylosant les structures culturelles néocoloniales.

Pour ce faire, la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme réitère son vibrant appel à l’O.N.U, à l’O.U.A., à l’U.I.D.H., à la F.I.D.H., à Amnesty International, à l’A.C.A.T. (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), pour que toutes les mesures soient prises en vue de favoriser l’avènement de l’Etat de Droit pour la Paix sociale au Cameroun .

Janvier 2000 Pour la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme Le Professeur Kapet de BANA

- Président Fondateur de la Ligue Camerounaise

- Ancien membre de la Délégation Camerounaise aux Nations Unies pour la réunification et l’indépendance du Cameroun.

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LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L’HOMME

POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME

- Membre affilié à la F.I.D.H. accréditée auprès de la Commission de l’O.U.A et de l’O.N.U.

- Membre Fondateur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme.

- Membre de l’Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants en Droits de l’Homme.

Présidents d’Honneur à titre posthume :

Dr. Félix MOUMIE Ruben UM NYOBE

Ernest OUANDIE Afana OSSENDE

Abel KINGE Monseigneur Albert NDONGMO

COMMUNIQUE de PRESSE de la Ligue Camerounaise

des Droits de l’Homme.

ENFIN, une CHARTE de la DIASPORA CAMEROUNAISE qu’on peut appeler

« CHARTE DE BRUXELLES » élaborée par les représentants des organisations

et parties signataires soussignés, réunis à Louvain, le 24 juillet 2004,

sous l’égide du CODE.

§

A tous les camerounais à travers le monde de réagir et d’agir pour la dignité, la liberté, la solidarité,

la tolérance, l’amitié par la bonne gouvernance transparente alternante démocratique

au Cameroun, indépendant et souverain.

- Le TEXTE INTEGRAL -

SECRÉTARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN FRANCE 85, Boulevard Saint – Michel – 75005 – Paris

Tel/fax : (+33) 143.258.050. Site Internet : Mémoire d’Afrique : http://africa.smol.org

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LE C OLLECTIF DES O RGANISATIONS DEMOCRATIQUES ET PATRIOTIQUES DE LA

DIASPORA CAMEROUNAISE (C.O.D.E)

PRÉAMBULE

La diaspora africaine en général a joué un rôle important dans la lutte des peuples africains contre l’occupation coloniale et ses humiliations, son exploitation et ses privations de liberté.

Au Cameroun, de nombreux étudiants et intellectuels de la diaspora, débordant d’inventivité et de dynamisme, ont activement pris part, à la lutte pour l’indépendance du Cameroun, en relayant au niveau international les mots d’ordre du mouvement nationaliste camerounais d’alors.

Après la simulacre d’indépendance du Cameroun Oriental, le 1er janvier 1960, des patriotes camerounais ont continué de diverses façons, avec une bravoure extraordinaire et une ingéniosité jamais prise à défaut, le combat contre le néocolonialisme et pour l’avènement d’un Cameroun véritablement indépendant, un Cameroun de liberté et de démocratie. Dans ce combat pour le salut de la patrie, l’un des plus brillants intellectuels camerounais, l’économiste Ossendé Afana, ancien leader de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (F.E.A.N.F), sera sauvagement assassiné dans le maquis de Djoum - dans le Sud Cameroun - tout comme l’ont été Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Ernest Ouandié et tous les autres martyrs de la lutte pour la libération du Cameroun du joug colonial et néocolonial.

Près de 50 ans après l’indépendance nominale, les camerounais sont toujours dirigés par des gouvernants qu’ils n’ont pas librement choisi. Les richesses du pays sont pillées par une horde d’antipatriotes à la solde de leurs maîtres étrangers alors que l’immense majorité des camerounais ploient sous le coup d’une misère indescriptible. Cette situation ne doit plus perdurer.

C’est pour continuer le combat des devanciers de la diaspora progressiste du Cameroun pour la liberté et la démocratie, que les représentants de la conscience patriotique et progressiste du Cameroun à l’étranger, réunis en collectif de recherche des moyens de réhabilitation de la dignité du peuple camerounais bafouée, ont proclamé leur foi et leur détermination à œuvrer partout, pour contribuer aux cotés du peuple camerounais, au renversement du régime néocolonial dictatorial, oppresseur et propagateur de misère et l’établissement d’une société camerounaise indépendante, libre, juste et démocratique dans une Afrique unifiée sous un gouvernement panafricain indépendant.

Pour ce faire, réunis à Bruxelles le 24 juillet 2004,

Soucieuses de contribuer à l’avènement d’un véritable Etat démocratique et de droit au Cameroun ;

Conscientes de la nécessité de créer des synergies avec les luttes de l’intérieur et de renforcer l’action des organisations et des forces patriotiques qui se battent sur le terrain a Cameroun pour un Cameroun libre, juste, prospère et équitable ;

Soucieuses de mettre leurs expériences au service de la libération et de l’épanouissement du peuple camerounais ;

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Les représentants de la conscience de la Diaspora progressiste du Cameroun, Vu la déclaration universelle des droits de l’Homme,

Vu la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples,

Ont décidé de la création d’un cadre de concertation, d’interpellation, et d’action dénommée Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise (Le C.O.D.E)

Charte du collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise

Article 1: Il est créé une organisation démocratique et indépendante, dénommée Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise en abrégé le CODE.

Titre I : du siège et des objectifs

Article 2 : Le siège du CODE est fixé à Paris et peut être transféré dans toute autre ville sur décision des ¾ de l’assemblée des Organisations du Collectif.

Article 3 : Le CODE a pour objectifs :

- Principalement, de contribuer à l’instauration de la démocratie au Cameroun et à l’alternance politique au pouvoir.

- De regrouper autant d’associations camerounaises démocratiques possible afin de mener des actions concertées plus efficaces.

- De sensibiliser et de mobiliser l’opinion internationale sur la question camerounaise.

- De servir de relais pour les actions engagées à l’intérieur du Cameroun.

- D’offrir du soutien aux leaders d’opinion camerounais de passage à l’étranger et de leur trouver des espaces d’expression.

- D’informer l’opinion internationale sur l’évolution de la situation démocratique, sociale et des droits de l’homme au Cameroun.

- D’appuyer toute initiative prise à l’intérieur du pays en faveur de la démocratie et des Droits de l’Homme.

Titre II : Des membres et de leurs droits et obligations.

Article 4 : Est membre du CODE toute organisation démocratique et patriotique : - Dont l’action se situe dans le cadre des objectifs du CODE sus cités ;

- Qui en fait la demande

- Qui s’engage à respecter les présents statuts - Et qui paye ses cotisations.

Article 5 : La demande est adressée au Secrétaire exécutif, pour transmission au comité de coordination. Celui-ci se prononce par écrit, dans le mois de la demande.

Article 6 : Toute organisation membre a le droit de participer aux activités du CODE, de solliciter un mandat dans ses instances dirigeantes et de se prononcer sur toute question liée au fonctionnement du CODE.

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Article 7 : Toute organisation membre est représentée par un délégué à l’Assemblée du CODE.

Article 8 : Le délégué représente son organisation et ses engagements sont de facto celles de son organisation.

Article 9 : Toute organisation membre est tenue de contribuer aux charges du CODE ainsi qu’aux frais générés par ses activités.

Article 10 : Les frais et charges sont supportées par part égales.

Article 11 : Toute organisation membre est obligée de participer effectivement aux activités du CODE.

Titre III : Rapport avec les partis et mouvements politiques

Article 12 : Le Code est INDEPENDANT de tout parti ou mouvement politique.

Il fonctionne et prend ses décisions à partir d’une analyse « juste » que font ses membres sur la situation politique nationale ou internationale, et indépendamment des positions des mouvements politiques sur telle ou telle autre question donnée.

Titre IV: Des incompatibilités

Article 13 : Ne peuvent être acceptées comme membres du CODE,

- Les organisations qui soutiennent tout gouvernement anti-démocratique et sa politique.

- Les organisations tribales, régionales et religieuses.

- Les organisations xénophobes, racistes et sexistes.

- Les organisations séparatistes et révisionnistes.

- Les organisations à but lucratif.

- Les sectes.

Titre IV : Les structures du CODE

Chapitre 1 : De l’Assemblée des organisations

Article 14 : Il est l’organe suprême du CODE. Il regroupe toutes les organisations membres du CODE.

Il se réunit en session ordinaire une fois par trimestre sur convocation du Comité de Coordination.

Le quorum requis pour la tenue d’une Assemblée du CODE est la moitié des organisations plus une organisation.

Il peut se réunir en session extraordinaire sur convocation du CC en cas d’urgence ou à la demande d’au moins 1/3 des organisations.

Article 15 : Les décisions sont prises par consensus. En extrême et dernier recours, il est procédé au vote à la majorité simple des voix présentes ou représentées.

Article 16 : Chaque organisation membre est représentée à l’Assemblée par un

délégué plénipotentiaire dûment mandaté. Ce délégué peut changer d’une réunion à une autre, pourvu que l’organisation concernée en informe le C.C par écrit.

Article 17 : Une organisation absente pour des raisons jugées valables par le C.C. peut donner procuration à une autre organisation membre du CODE pour la représenter et prendre des engagements en son nom. Une organisation ne peut se faire représenter plus de deux fois

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22

dans une même année. Aucun délégué ne peut être porteur de plus d’une procuration à la fois.

Chapitre 2 : Du Comité de Coordination

Article 18 : Le Comité de Coordination du CODE est l’organe exécutif du Collectif : Il applique les décisions prises par l’assemblée du CODE.

Il est l’organe qui est chargé de l’organisation pratique des activités du CODE.

Il veille à la diffusion des informations au sein du CODE

Il veille à la recherche des fonds pour le fonctionnement du CODE Il réalise le plan d’action du Code.

Article 19 : Il convoque les réunions du Code.

Article 20 : La qualité de membre du Comité de Coordination du CODE est liée à la personne qui est élue.

Elle ne peut être permutée au profit d’un autre membre d’une même organisation.

Article 21 : La composition du comité de coordination est la suivante : - un Secrétaire exécutif - porte parole

- un Délégué à la communication - un Délégué aux finances

- un Délégué chargé des comptes

- un Délégué à l’organisation, à la mobilisation et au recensement - un Délégué auprès des forces de l’intérieur

- un Délégué aux affaires administratives et à la coopération basé au siège de l’organisation - un Délégué chargé de la solidarité intergénérationnelle

Les responsabilités des différents membres du C.C sont précisés dans le Règlement Intérieur.

Article 22 : Le C.C est désigné pour 6 mois, renouvelables. Toutefois, le porte parole, le délégué aux finances, le délégué à la communication et le délégué à l’organisation ne sont rééligibles qu’une seule fois, sauf cas de force majeure ou de consensus dégagé autour de la question.

Dans la constitution du CC, l’assemblée du Code doit impérativement tenir compte d’une représentativité équilibrée entre les organisations et d’une représentativité de tous les genres.

Une organisation ayant déjà placé un délégué au CC, ne peut prétendre à un autre poste au sein dudit Comité que dans la mesure où les autres organisations n’y manifestent aucun intérêt.

Il n’y a pas de cumul entre un poste de délégué et le poste de secrétaire exécutif.

Le Secrétaire Exécutif représente le CODE dans les actes de la vie civile.

Chapitre 3 : Les Présidents d’Honneur

Article 23 : Sur proposition du CC l’Assemblée désigne des présidents d’honneur parmi des personnes de toutes origines, dont le combat pour une humanité plus libre et juste peut servir de repères aux générations présentes et futures.

Article 24: Les présidents d’honneur et les membres d’honneur ont un rôle de

conseiller auprès du CODE. Ils peuvent être saisis à tout moment sur toutes les questions que le CC juge utile de leur soumettre, pour avis consultatif.

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Titre V : Des finances

Article 25 : Les ressources du CODE proviennent des cotisations des membres, des dons et legs et de la gestion de son patrimoine.

Article 26: Toutes les fonctions au CODE sont exercées sur la base du bénévolat pur et simple.

Article 27: En cas de dissolution, l’actif du CODE sera réparti équitablement entre les différentes organisations membres, au prorata de leurs cotisations.

Inversement, le passif sera apuré équitablement par ces organisations.

Titre VI : Dispositions finales et transitoires

Article 28: Des personnalités politiques, intellectuelles, artistiques ou culturelles peuvent faire partie du CODE en tant que membres d’honneur.

Article 29: La durée du CODE est illimitée.

Article 30: Le code prend fin par dissolution des membres à la majorité des 4/5 des organisations.

Article 31: En attendant la mise sur pied du C.C, le Comité de Suivi mis sur pied à Bruxelles, le 10 Décembre 2003, assure la gestion exécutive du CODE.

Adopté à Bruxelles (Belgique), en cette année 2004 et le 24 juillet,

par l’Assemblée du Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE).

Les Organisations fondatrices.

1- Pour le Conseil National pour la Résistance / Mouvement Um Nyobiste (CNR- MUN) Tene Sop Guillaume

2- Pour le Mouvement pour la Démocratie et l’Interdépendance (M.D.I - Europe) Tchangue Marcel

Seumo Hugues.

3- Pour la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme (L.C.D.H) Pr Kapet de Bana

4- Pour l’UPC – Europe Essoh Etia Moise Siélinou Charles

5- Pour la Ligue Belgo-Africaine pour le Rétablissement en Afrique des Libertés Fondamentales (LIBERAL).

Ngakam Guy Simon

6- Pour le Comité National contre l’Impunité (CNI) Kadji Toukam Elie

La Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme salue la prise de conscience patriotique et encourage tous ceux qui ont à cœur que le Cameroun ne subisse pas le triste sort de destruction massive que connaissent actuellement la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Centrafrique, le Soudan, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, la Sierra Leone, le Liberia, le Burundi, le Rwanda, pour ne citer que les plus sanglants des événements qui endeuillent l’Afrique, à se mobiliser au sein des organisations patriotiques en vue des élections transparentes auxquelles doivent prendre obligatoirement part tous les camerounais de l’intérieur et de la diaspora, sinon, ces élections seront nulles et non avenues.

Références

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